• Le 15 décembre 1941,

    Gabriel Péri, député et journaliste, était fusillé.

     

    Gabriel Péri, antifasciste mort au combat

    Mardi 7 Décembre 2021
     

     

    Le 15 décembre, à l’Assemblée nationale, la Fondation Gabriel-Péri organise un après-midi consacré à l’ancien député et journaliste de l’Humanité fusillé en 1941.

     

    Le 15 décembre 1941,

    Gabriel Péri, député et journaliste, était fusillé.

     

    Arrêté au mois de mai précédent, jamais jugé, il est choisi par le commandement allemand pour faire partie des otages exécutés ce jour-là en représailles des actions armées résistantes conduites depuis plusieurs mois contre les troupes d’occupation.

    Comme bien d’autres, il a été sélectionné pour ce qu’il représente : l’engagement antifasciste des communistes français et en particulier la dénonciation du nazisme.

    Né à Toulon, dans une famille aux origines corses, le dirigeant des Jeunesses communistes deviendra journaliste, député de la circonscription d’Argenteuil (Seine-et-Oise).

    Son implication ne s’est pas démentie depuis son adhésion au PCF, dès 1920, lorsqu’il vivait encore à Marseille.

     

    En charge de la rubrique internationale de l’Humanité, le journaliste n’a cessé d’analyser, mais aussi d’alerter sur la stratégie internationale des puissances fascistes et nazies.

    À la tribune de la Chambre des députés, il est le porte-parole écouté du PCF lorsqu’il dénonce la politique de non-intervention en Espagne ou les accords de Munich signés par le gouvernement français en 1938.

    Ce n’est donc pas un hasard s’il fait partie des otages sélectionnés par les Allemands en concertation avec les autorités de l’État français, et en particulier celles du service de Pucheu, ministre de Pétain.

     

    Un hommage en trois séquences

    Pour commémorer les 80 ans de la mort du héros, la Fondation qui porte le nom Gabriel Péri organisera une manifestation publique autour de sa mémoire.

    Cette initiative sous le patronage de Pierre Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône, dont le siège à l’Assemblée nationale porte la plaque à la mémoire de Gabriel Péri, se déroulera mercredi 15 décembre, de 13 h 30 à 17 h 30, au 7e bureau de l’Assemblée nationale, 126, rue de l’Université, à Paris (7e).

     

    Cet après-midi d’études en hommage à Gabriel Péri se déroulera en trois séquences thématiques :

    « le journaliste », avec l’historien et biographe Alexandre Courban et Anne Mathieu, maîtresse de conférences en littérature et journalisme à l’université de Lorraine,

    « le député », avec l’historienne Annie Burger-­Roussennac et Pierre Dharréville,

    et, enfin, « l’antifasciste », avec Dimitri Manessis, docteur en histoire, et Serge Wolikow, président du conseil scientifique de la Fondation Gabriel-Péri, professeur émérite de l’université de Bourgogne.

    L’animation de ces trois séances sera assurée par Anne Jollet, coordonnatrice de la rédaction des Cahiers d’histoire, revue d’histoire critique. Alain Obadia, président de la Fondation Gabriel-Péri, interviendra pour conclure les échanges.

     

    Inscription obligatoire avant le 10 décembre par mail à : inscription@gabrielperi.fr.

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  • Mémoire. Les otages fusillés du 15 décembre 1941

     

    Mardi 7 Décembre 2021
     

    Il y a quatre-vingts ans, 69 otages juifs et communistes étaient fusillés au Mont-Valérien, un ancien fort à l’ouest de Paris.

    Le même jour, 26 autres otages l’étaient en province.

     

    Le 15 décembre 1941, l’armée allemande fusille 95 civils (dont 69 au Mont-Valérien et 13 à Caen), officiellement en représailles des actions de la Résistance.

    La plupart de ces hommes n’ont été ni condamnés ni même incriminés pour des actions précises d’autant que nombre d’entre eux ont été arrêtés, internés sans même avoir été jugés.

    Ce sont des otages (1), même si le nom n’est pas formellement employé, alors qu’il l’était encore lorsque, en octobre, ont été fusillés les internés des camps de Châteaubriant, près de Nantes, et de Souge, près de Bordeaux.

     

    Une affiche placardée sur les murs par le haut commandement militaire allemand explicite la démarche.

    Il s’agit d’attribuer la résistance armée aux communistes et aux juifs, et de mettre en œuvre une panoplie de mesures répressives afin d’inscrire la terreur dans la longue durée.

    Face au développement de la Résistance et des actions armées contre le matériel et les soldats allemands, l’objectif est de maintenir la collaboration instaurée dès 1940 avec le régime de Vichy et le maréchal Pétain, son chef.

    Celui-ci, ainsi que tous les partis de la collaboration manifestent leur appui à l’invasion de l’URSS et à la répression réclamée par les autorités allemandes.

     

    La lutte contre le judéo-bolchevisme, leitmotiv de l’action répressive de Vichy

    Mais, après les premières fusillades massives d’otages, le choc dans l’opinion publique est tel que même les autorités de Vichy s’inquiètent, ainsi que le commandement militaire.

    Ce que les fusillades du 15 décembre expriment, c’est un tournant politique qui débouche sur une mise en scène de l’ennemi idéologique, à qui est attribué désormais l’ensemble des actes de résistance.

    La lutte contre le judéo-bolchevisme est désormais le leitmotiv de toute l’action répressive.

    Des mesures pratiques sont prises avec le lancement de nouvelles rafles antisémites organisées conjointement par l’armée nazie, avec l’appui des autorités de Vichy ; elles concernent indistinctement juifs étrangers et français, tous internés au camp de Drancy.

    Celui-ci va d’ailleurs servir de vivier pour, le 15 décembre, en extraire plusieurs dizaines, qui seront fusillés au Mont-Valérien.

     

    Les deux premières mesures annoncées par le commandement allemand, l’amende collective imposée à la population juive et la programmation de la déportation des juifs et des communistes, participent d’une stratégie répressive qui va se déployer dès l’année suivante.

    Dans l’immédiat, on mesure à quel point la dimension idéologique et politique est au centre de la répression, ce qu’illustre la formulation grossière selon laquelle le peuple français n’est pas concerné, puisque ceux qui sont réprimés sont à la solde de l’étranger.

    Une comparaison avec ce qui se passe dans d’autre pays européens comme la Belgique, les Pays-Bas et plus tard souligne la particularité de la France, où la mise à mort des otages et des résistants prend un caractère fortement idéologique parce qu’il s’agit de trouver un terrain commun avec la politique du gouvernement de Vichy, qui se présente comme le défenseur des Français au nom d’une révolution nationale en fait asservie à l’Allemagne et qui, pour sauver la face, accepte les mesures les plus inhumaines au nom de la lutte contre le judéo-bolchevisme.

    Parmi ces fusillés du 15 décembre 1941, il y a deux journalistes de l’Humanité, Lucien Sampaix et Gabriel Péri, également député, mais ce n’est pas en tant que notables qu’ils sont fusillés mais comme communistes, qui n’ont pas accepté de renier leurs engagements, ni de cesser leur dénonciation du fascisme.

     

    (1) À lire sur le site de la Fondation Gabriel-Péri : les articles à propos du colloque du 11 octobre sur la politique des otages avec documentations et bibliographie préparée par Louis Poulhes.

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  • 15 décembre 1941 : 69 fusillés au Mont-Valérien

     

    Samedi 4 Décembre 2021
     

    Jamais la France occupée n’avait connu un tel carnage.

    À l’été, les communistes sont passés à la lutte armée ; depuis, la répression allemande s’abat sans mesure.

     

    Dans le « carré national » du cimetière de Neuilly-sur-Seine se trouvent 12 tombes.

    Ce sont celles de 12 des 69 fusillés du Mont-Valérien, le 15 décembre 1941.

    Ce jour-là, 95 otages furent passés par les armes en France :

    69 au Mont-Valérien,

    13 à Caen,

    9 à la Blisière, près de Châteaubriant,

    4 à Fontevraud.

     

    « Politique des otages »

    À Neuilly, 9 tombes sont anonymes.

    Sur les 3 autres, des noms sont inscrits : ceux de Gabriel Bigot, Maïer Zauberman, émigré juif polonais, François Carcedo, un responsable de l’Université ouvrière, proche du PCF.

    Tous les trois sont communistes, comme ceux qui tomberont le même jour.

    Lucien Sampaix, journaliste et secrétaire général de « l’Humanité », à Caen ;

    Gabriel Péri, député d’Argenteuil et éminent rédacteur de politique internationale à « l’Humanité » ;

    Israël Bursztyn, journaliste également et administrateur du quotidien communiste en yiddish « Naïe Presse » (la Presse nouvelle).

     

    La veille de cette fusillade, la plus massive depuis le début de l’Occupation et de la mise en œuvre, en août 1941, de « la politique des otages », le 14 décembre, Otto von Stülpnagel, le chef du Militärbefehlshaber in Frankreich (MBF, commandement militaire allemand en France, installé à l’hôtel Majestic à Paris), a fait placarder sur les murs un « avis » :

    Ces dernières semaines, des attentats à la dynamite et au revolver ont de nouveau été commis contre des membres de l’Armée allemande. Ces attentats ont pour auteurs des éléments, parfois même jeunes, à la solde des Anglo-Saxons, des juifs et des bolcheviques et agissant selon les mots d’ordre infâmes de ceux-ci. Des soldats allemands ont été assassinés dans le dos et blessés. En aucun cas, les assassins n’ont été arrêtés.

    Pour frapper les véritables auteurs de ces lâches attentats, j’ai ordonné l’exécution immédiate des mesures suivantes :

    I. Une amende d’un milliard de francs est imposée aux juifs des territoires français occupés ;

    II. Un grand nombre d’éléments criminels judéo-bolcheviques seront déportés aux travaux forcés à l’Est. Outre les mesures qui me paraissent nécessaires selon le cas, d’autres déportations seront envisagées sur une grande échelle si de nouveaux attentats venaient à être commis ;

    III. Cent juifs, communistes et anarchistes, qui ont des rapports certains avec les auteurs des attentats, seront fusillés » (1).

    Exécutions collectives

    Les fusillades du 15 décembre 1941, si elles étaient nouvelles par leur ampleur et par leurs « innovations », comme on le verra, prenaient la suite d’un cortège déjà assez conséquent d’exécutions collectives d’otages.

    Le 6 septembre 1941, 3 au Mont-Valérien ;

    5 à Lille, le 15 septembre et 20, le 26 septembre ;

    27 à ­Châteaubriant le 22 octobre,

    16 à Nantes et 5 au Mont-Valérien, le même jour ;

    50 otages au camp de Souge, le 24 octobre.

     

    Au total, d’après le dictionnaire des fusillés  du « Maitron » (2), sur les 243 otages qui tombèrent de septembre à décembre 1941, on recense 154 communistes non juifs, 56 juifs, dont une majorité de communistes, 17 considérés comme gaullistes, 4 reconnus coupables de violences contre des soldats, 5 pour détention illégale d’armes.

     

     
     

    Dès le 15 août 1941, plusieurs jours avant que Pierre Georges, le futur Colonel Fabien, n’exécute au métro Barbès un officier allemand, le MBF avait menacé de la peine capitale tous ceux qui se rendraient coupables de « menées communistes ».

     

    Comme le note l’historienne Gaël Eismann, membre du conseil scientifique du Mémorial de Caen,

    « si on ne néglige aucune facette de la politique répressive conduite sous l’autorité du MBF, il apparaît que le processus de radicalisation de la répression allemande en France occupée ainsi que son orientation politico-raciste se sont manifestés très nettement avant la vague d’attentats individuels inaugurée, le 21 août 1941, par l’assassinat de l’aspirant de marine Moser et, à bien des égards, avant même le déclenchement encore hésitant de la lutte armée communiste au début du mois de juillet 1941 » (3).

     

    À partir de juillet 1941, les Allemands procèdent à des milliers d’arrestations de communistes dans toute l’Europe occupée.

    En France, l’« ­Aktion ­Theoderich » conduit à l’internement de plus de 1.000 militants.

    Le 19 août, sur ordre du MBF, les affaires relatives aux « menées communistes » sont transférées aux tribunaux militaires allemands.

    Le 13 août, une manifestation avait eu lieu à la station de métro parisienne Strasbourg-Saint-Denis, à l’initiative des Jeunes communistes ; deux d’entre eux, arrêtés sur les Grands Boulevards, allaient être fusillés 19 août, à la Vallée-aux-Loups à Châtenay-Malabry : Samuel Tyszelman et Henri Gautherot.

     

    À la demande d'Hitler

    De juin 1940 à l’été 1941, on comptait 50 fusillés après condamnation à mort.

    L’été 1941 marquait un tournant.

    Les Allemands allaient se passer de la justice, même caricaturale, derrière laquelle ils se retranchaient pour réprimer en dehors de tout cadre légal.

    Le MBF annonce « qu’à partir du 23 août, tous les Français mis en état d’arrestation, que ce soit par les autorités allemandes en France, ou qui sont arrêtés par les Français pour les Allemands, sont considérés comme otages.

    En cas de nouvel acte, un nombre d’otages, correspondant à la gravité de l’acte commis, sera fusillé. (…) Pour le choix des personnes dont l’exécution est proposée, il y a lieu de veiller qu’elles appartiennent (sic), autant que possible, à l’entourage des auteurs identifiés ou présumés des attentats » (4).

     

    Le 16 septembre, à la demande d’Hitler, le ­Generalfeldmarschall Wilhelm Keitel, chef du Haut Commandement militaire allemand (OKW, l’organe de commandement suprême des forces armées allemandes) fixe par décret le ratio à 50 ou 100 communistes exécutés pour un soldat allemand tué. En France, les règles sont fixées le 28 septembre par Otto von Stülpnagel dans un « Code des otages ».

     

    « Des juifs communistes connus »

    Les critères de sélection sont simplissimes : les communistes.

    Pour la première fois, en décembre 1941, on y ajoute les juifs, en précisant cependant, comme le fait lors d’une réunion le major Crome, en octobre 1941, « des juifs, et parmi eux essentiellement des juifs communistes connus » (5).

    Et ce sera le cas, puisque, sur les 53 détenus juifs extraits du camp de Drancy pour être fusillés au Mont-Valérien le 15 décembre 1941, la grande majorité (6) sont des militants communistes, membres pour certains de l’Organisation spéciale (OS), des Bataillons de la jeunesse ou de la section juive du PCF clandestine ou anciens des ­Brigades en Espagne, comme le jeune médecin de la Pitié-­Salpêtrière Alje Zajdorf.

     

    Dans l’esprit des Allemands, les exécutions d’otages devaient à la fois faire peur et soulever l’indignation des Français face aux « crimes » de « judéo-bolcheviques ».

    Ce fut le contraire.

    Dans un rapport daté du 27 décembre 1941, quelque temps après les exécutions de la mi-décembre, on peut lire que « devant cette situation, les dirigeants communistes ont décidé de réagir énergiquement et d’exploiter au maximum l’indignation de la population. (…)

    Ils vont (…) tenter d’entraîner tous les Français à s’associer à leur action terroriste en les incitant à venger les victimes innocentes de la répression allemande et à venger les assassins.

    Cette propagande risque de trouver des échos favorables dans les milieux sociaux en raison du mécontentement et de l’hostilité que provoquent les méthodes de répression des autorités allemandes, et il faut s’attendre à une recrudescence des actes de terrorisme » (7).

     

    « Dans le secret le plus absolu »

    Otto von Stülpnagel lui-même alerte ses supérieurs sur les dégâts politiques de la « politique des otages ».

    Désapprouvé par Keitel, il démissionnera en février 1942.

    Mais von Stülpnagel n’en est pas pour autant un humaniste.

    Il proposait de remplacer ou de compléter les exécutions d’otages par des déportations massives à destination des prisons du Reich ou des camps d’internement.

    Le MBF fut comblé le 7 décembre 1941, quand le maréchal Keitel fit promulguer le décret Nacht und Nebel (NN, « Nuit et Brouillard ») sur la déportation, « dans le secret le plus absolu », par les auteurs d’actes que les tribunaux militaires ne pouvaient rapidement condamner à mort et exécuter.

     

    C’est aussi sous von Stülpnagel que le Mont-­Valérien, situé à Suresnes au sud-ouest de Paris, devint, dès le mois de juin 1941, le principal lieu d’exécution en France.

    On y fusille d’abord les condamnés à mort par les tribunaux militaires allemands : 61 exécutions en 1941, plus de 200 en 1942, environ 180 en 1943 et plus de 180 autres durant les huit premiers mois de l’année 1944.

    Ce sera ensuite le tour des otages.

    Sur plus de 730 personnes exécutées en France de septembre 1941 à octobre 1943 dans le contexte de la « politique des otages », plus de 370 ont été mises à mort à Suresnes, soit un otage sur deux.

     

    Les femmes étaient décapitées

    Aujourd’hui 1 008 noms sont inscrits sur le monument du souvenir en forme de cloche en bronze, œuvre du sculpteur Pascal Convert, inauguré le 20 septembre 2003 par le premier ministre de l’époque, Jean-Pierre Raffarin.

     

    Mille huit noms. Tous des hommes.

    Les Allemands ne fusillaient pas les femmes, elles étaient envoyées dans le Reich et étaient décapitées.

    « 80 % des exécutés (résistants et otages) étaient communistes », indique Georges Duffau-Epstein, fils de Joseph Epstein, le légendaire Colonel Gilles, chef de l’ensemble des FTP de la région parisienne, lui-même fusillé le 11 avril 1944 au Mont-Valérien (8).

    Les Français d’origine représentaient 79 % des victimes, les juifs 17 %, naturalisés français ou d’autres nationalités ; les 4 % restants étaient des étrangers.

     


    Dans la crypte du Mont-Valérien reposent 17 dépouilles de « Morts pour la France ».

    Parmi eux, deux compagnons de l’ordre de la Libération, rejoints le 11 novembre 2021 par Hubert Germain, une déportée, deux femmes engagées dans la Résistance, des combattants issus de l’armée régulière et des troupes coloniales – un tirailleur sénégalais, un soldat marocain, un soldat tchadien, un soldat tunisien.

    Tous censés représenter l’ensemble de la France combattante.

    Il n’y a aucun résistant communiste, ni français ni immigré.

     


    (1) Avis reproduit dans « le Livre des otages. La politique des otages menée par les autorités allemandes d’occupation en France de 1941 à 1943 », de Serge Klarsfeld. Les Éditeurs français réunis, 1979.
    (2) « Les Fusillés (1940-1944). Dictionnaire biographique des fusillés et exécutés par condamnation et comme otages ou guillotinés en France pendant l’Occupation », sous la direction de Claude Pennetier, Jean-Pierre Besse, Thomas Pouty et Delphine Leneveu. Éditions de l’Atelier, 2015. Voir aussi le site https://fusilles-40-44.maitron.fr, qui le prolonge et le complète.
    (3) « Représailles et logique idéologico-répressive. Le tournant de l’été 1941 dans la politique répressive du commandant militaire allemand en France », de Gaël Eismann, dans « Revue historique », 2014/1 (n° 669).
    En ligne : https ://www.cairn.info/revue-historique-2014-1-page-109.htm.
    (4) Dominique Tantin, « 1941-2021. Quatre-vingtième anniversaire des premières grandes exécutions d’otages ».
    En ligne : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article186137.
    (5) Gaël Eismann, article cité.
    (6) Vingt-quatre, selon la liste des fusillés du 15 décembre 1941 dans « la Résistance communiste en France. Le Mémorial », de Pierre Maury.
    Le Temps des cerises, 2006.
    (7) Cité par Denis Peschanski et Thomas Fontaine dans « la Politique des otages sous l’Occupation ».
    En ligne : www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/la-politique-des-otages-sous-loccupation.
    (8) Voir http://familles-de-fusilles.com/maille.


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  • Toute-puissance des laboratoires

    Les brevets, obstacle aux vaccins pour tous

    Bien qu’elles aient mis au point les vaccins anti-Covid-19 avec des flots d’argent public, les compagnies pharmaceutiques les vendent aux plus offrants. Tout au plus acceptent-elles d’en garder des doses dans leurs nations d’origine. Et si les gouvernements imposaient la levée du droit de propriété intellectuelle, afin que les pays qui le peuvent produisent pour les autres ?


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  • Pognon de dingues...

    Ces 700 millions d’euros de patrimoine

    qui n’apparaissent pas dans les comptes du diocèse de Paris

     

    Alors que l’Église cherche de l’argent pour indemniser les victimes de prêtres pédophiles, la cellule investigation de Radio France révèle que le diocèse de Paris détient des immeubles d’une valeur de 700 millions d’euros sans que ces derniers apparaissent dans ses comptes.

     


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  • Le 23 novembre 1760 naissait Gracchus Babeuf
     
    Mathilde Larrere
     
    Le 23 novembre 1760 naissait Gracchus Babeuf
    (de son vrai nom François Noel Babeuf)
     

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  • Apothéose néolibérale :

    la COP26 fonde le marché mondial de l’incendie

    et l’offre aux incendiaires capitalistes,

    au détriment des peuples

    La Conférence de Glasgow (COP26) aurait dû en priorité : 1. Concrétiser la promesse des pays « développés » de verser au Fonds vert pour le climat, à partir de 2020, au moins cent milliards de dollars par an pour aider le Sud global à relever le défi climatique (1) ;  2. Forcer ces mêmes pays à intervenir financièrement pour couvrir les énormes « pertes et dommages » causés par le réchauffement, en particulier dans les « pays les moins avancés » et les petits États insulaires ; 3. « Rehausser les ambitions » climatiques des gouvernements pour concrétiser l’objectif adopté de la COP21 (Paris, 2015) : « maintenir la hausse de température bien au-dessous de 2°C tout en continuant les efforts pour ne pas dépasser 1,5°C par rapport à la période préindustrielle ».

    4ème internationale >>>>>


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  • [solidarite-kanaky]

    Nouvelle Calédonie

    Le maintien du référendum,

    « une immense violence institutionnelle »

    selon Mathias Chauchat

    Invité du JT de NC la Première, vendredi 19 novembre, le professeur de droit public Mathias Chauchat a livré sa vision de la crise politique que traverse la Calédonie. « C’est la fin du peuple calédonien », analyse-t-il.

    Nouvelle Calédonie 1ère >>>>>


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  • Le 16 novembre 1943,
    la police française
    fait tomber le réseau parisien des FTP MOI 
     
    Le 16 novembre 1943, la police française fait tomber le réseau parisien des FTP MOI (main d'oeuvre immigrée), dirigé par Missak Manouchian, poète arménien, communiste.
     

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  • Voilà en quelque sorte un renversement de la dystopie orwellienne :

    la surveillance généralisée version 1984 faisait taire.

    Celle d’aujourd’hui fait du bruit.

    Mais aucune ne sert le débat ni la démocratie.

    CSA, "fact-checking", ingérence étrangère...

    Une présidentielle 2022 sous surveillance

    Les sages du CSA chronomètrent à longueur d’antenne, les fact-checkers passent au crible toutes les propositions des candidats, les kapos du Web jouent les censeurs sur les réseaux sociaux. Un vrai capharnaüm, sous le couvert de l’équité et de la pluralité. Et le débat de fond, dans tout ça ?

    Marianne >>>>>


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