• Ils disent non à la loi immigration

    Gauvain Sers, chanteur :

    « Je pensais vivre au pays des droits de l’homme »

     

    « Soucieux de rassemblement et de solidarité, plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi. »

    Suite à l’appel de 201 personnalités à manifester le 21 janvier contre la loi immigration, retrouvez chaque jour des voix qui s’unissent à l’initiative.

     

     

    « Je pensais vivre au pays des droits de l’homme.

    Je pensais vivre au pays des Lumières.

    Je pensais vivre au pays d’Hugo, de Jaurès, de Camus, de Voltaire.

    Je pensais vivre dans un pays où l’on a gravé « Liberté, Égalité, Fraternité » au fronton des mairies.

    Je pensais vivre dans un pays qui soigne les femmes et les hommes, quel que soit leur passeport.

    Je pensais vivre dans un pays qui tend la main aux sans-abri, qu’importe leur lieu de naissance.

    Je pensais vivre dans un pays qui accueille les étudiants étrangers à bras ouverts.

    Je pensais vivre dans un pays qui se dit fier d’être une terre d’asile pour les familles qui fuient le sifflement des bombes.

    Je pensais vivre dans un pays où l’on a tous les mêmes droits, qu’on soit banquier d’affaires né à Saint-Cloud ou femme de ménage d’origine congolaise.

    Je pensais vivre dans un pays de résistance.

    Je pensais vivre dans un pays qui a su faire taire le bruit des bottes.

    Je pensais vivre dans un pays qui a retenu les leçons de son Histoire et de son passé.

    Je pensais vivre dans un pays qui descend dans la rue pour faire barrage à l’obscurantisme.

    Je pensais vivre dans un pays où ne pourraient infuser les discours brumeux des marchands de haine.

    Je pensais vivre dans un pays où la « préférence nationale » n’aurait jamais sa place.

    Je pensais vivre dans un pays où le rétrécissement du droit du sol serait une injure et une ineptie.

    Je pensais vivre dans un pays qui a été le refuge pour nos mères, nos grands-pères, nos voisins, nos docteurs, nos ouvriers.

    Je pensais vivre dans un pays que le monde entier observe et admire.

    Je pensais vivre dans un pays humaniste.

    Je pensais vivre en France. »


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  • 201 personnalités

    appellent à marcher contre la loi immigration

     

    L’Humanité et Mediapart publient une tribune de personnalités de tous bords - de Sophie Binet à Jacques Toubon, en passant par Josiane Balasko, Fabien Roussel ou encore Marina Foïs -, appelant à manifester le 21 janvier pour exiger la non-promulgation de la loi immigration.

     

    Il serait faux de dire qu’Emmanuel Macron ne coalise pas.

    Seulement, le chef de l’État agrège contre lui, ses choix politiques et ses compromissions avec une droite qui n’a plus de républicaine que le nom et une extrême droite revendiquant sa « victoire idéologique ».

     

    Preuve en est avec l’appel à manifester, le 21 janvier prochain, contre sa récente loi immigration, que l’Humanité copublie avec le site d’informations Mediapart.

    Au total, ce sont plus de 200 personnalités qui entrent ainsi en résistance devant ce « tournant dangereux de notre République » et un texte rédigé « sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale » ».

     

    Un « appel historique », selon le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, signataire du texte, puisqu’il rassemble amplement, au-delà des frontières de la gauche.

    Ce front du rejet unit du coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard à l’ancien ministre de Jacques Chirac et ex-défenseur des droits, Jacques Toubon, en passant par Marine Tondelier (Les Écologistes), Olivier Faure (PS), Benjamin Saint-Huile (Liot) ainsi que la députée apparentée Renaissance, Cécile Rilhac.

     

    Mais il s’étend aussi en dehors des sphères politiques partisanes avec les représentants des principales centrales syndicales, dont Sophie Binet (CGT) et Marylise Léon (CFDT), des responsables associatifs comme Dominique Sopo (SOS Racisme), Henri Masson (Cimade) et Véronique Devise (Secours Catholique), des artistes (Josiane Balasko, Nicolas Mathieu, Marina Foïs…), des universitaires et intellectuels émérites (Valérie Masson-Delmotte, Cédric Villani, Pierre Rosanvallon…), et même des personnalités des trois grandes religions monothéistes.

     

    « Si on veut mener le combat prioritaire des valeurs, contre l’extrême droite, il faut un large rassemblement, dépassant les différences politiques et d’engagement. Nous condamnons cette loi parce qu’elle porte atteinte à beaucoup de fondamentaux de notre République et de notre devise », rappelle Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’Homme.

     

    L’initiative, née au lendemain du vote de la loi immigration à l’Assemblée nationale le 19 décembre, aboutit autour d’un objectif : rassembler un maximum de personnes dans les rues pour demander à Emmanuel Macron la non-promulgation du texte.

    « Le président de la République a tout fait pour que cette loi soit « adoptée » avant les fêtes de fin d’année pour qu’on n’en parle plus, explique Fabien Roussel. Mais beaucoup de gens m’ont interpellé pour savoir comment nous allions réagir contre cette loi votée par le RN et qui n’apporte pas les réponses aux grands enjeux liés à l’immigration. »

    « C’est un moment de clarification : cette loi est un révélateur, une frontière claire entre celles et ceux prêts à basculer et renier le programme du Conseil national de la Résistance jusqu’à reprendre les thèses de l’extrême droite, et les autres », estime la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.

     

    Fin de l’universalité des droits, introduction de la préférence nationale, remise en cause du droit du sol, restriction de l’accès au séjour…

    La députée de l’aile gauche de la Macronie Cécile Rilhac a tranché : « Ce texte grandement issu du Sénat est allé trop loin. J’ai beaucoup réfléchi et je voulais être en cohérence avec moi-même (en signant la tribune – NDLR). Il me paraissait important qu’au sein de la majorité à laquelle je suis toujours attachée, des gens continuent à dire que la loi n’est pas celle du gouvernement pour laquelle nous voulions légiférer. »

     

    « Sous une apparence banale, ce texte me paraît, pour l’une des premières fois, mettre en cause des principes importants, des libertés et des droits sociaux dont tout le monde doit pouvoir jouir sur notre territoire, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Savoir si nous allons installer un système de préférence nationale me paraît valoir une prise de position », justifie Jacques Toubon.

     

    « Il faut que nous soyons nombreux le 21 pour faire en sorte de protéger les potentielles victimes de ce texte », espère Marine Tondelier. Il s’agit là d’un enjeu important « pour remettre des points de repères dans le débat public face à l’obsession ethnicisante d’une partie du monde politique », selon Dominique Sopo, président de SOS Racisme.

    D’où le mot d’ordre de la manifestation du 21 janvier : « Marchons pour la Liberté, l’Égalité, la Fraternité ».

     

    Marchons pour la Liberté, l’égalité, la fraternité

     

    Dans notre diversité d’idées, d’engagements, de professions, nous exprimons notre grande inquiétude après le vote de la loi dite « asile-immigration ». C’est un tournant dangereux dans l’histoire de notre République.

     

    D’abord parce que cette loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé d’hommes, de femmes, d’enfants fuyant les guerres ou le réchauffement climatique, ni aux défis de l’accueil dans la dignité, ni au défi de la définition d’une politique digne et humaine d’intégration.

     

    Ensuite, parce qu’elle a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale ». Elle torpille les piliers porteurs de notre pacte républicain, hérité du Conseil national de la Résistance. Elle s’attaque ainsi au droit du sol autant qu’aux droits fondamentaux proclamés par la Constitution : au travail, à l’éducation, au logement, à la santé… Ce faisant, tous et toutes, Français autant qu’étrangers, nous nous trouvons menacés.

     

    Victor Hugo écrivait : « Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. »

     

    Soucieux de rassemblement et de solidarité plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi. Le dimanche 21 janvier nous appelons à manifester dans notre diversité notre attachement à la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité. »

     

    Les 201 signataires

    1. Serge Abiteboul, informaticien, membre de l’Académie des sciences

    2. Emile Ackermann, rabbin

    3. Syrine Aït Si Ali, présidente de la FIDL

    4. Fleur Albert, réalisatrice, documentariste

    5. Christophe Alévêque, comédien

    6. Anne Alvaro, actrice

    7. Hakim Amokrane, musicien

    8. Mouss Amokrane, musicien

    9. Hortense Archambault, responsable théâtrale

    10. Pierre Arditi, comédien

    11. Swann Arlaud, acteur

    12. Ariane Ascaride, comédienne

    13. Ana Azaria, présidente de Femmes Égalité

    14. Josiane Balasko, comédienne

    15. Étienne Balibar, philosophe

    16. Christian Baudelot, sociologue

    17. Patrick Baudouin, président de la LDH

    18. Thierry Beaudet, président du Conseil économique social et environnemental

    19. Karim Benaïssa, recteur de la mosquée de Créteil, président du RAM 94

    20. Farid Bennaï, président du Front uni des immigrations et des quartiers populaires.

    21. Lucie Berelowitsch, metteuse en scène, directrice du Préau CDN Normandie-Vire

    22. Marlise Bété, actrice, scénariste, réalisatrice

    23. Laurent Binet, écrivain

    24. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT

    25. David Bobée, metteur enscène

    26. Manuel Bompard, député

    27. Pascal Bonitzer, réalisateur

    28. Mosco Levi Boucault, réalisateur

    29. Patrick Boucheron, historien, professeur au Collège de France

    30. François Bourdillon, médecin de santé publique

    31. Rachida Brakni, actrice

    32. Stéphane Braunschweig, directeur de l’Odéon

    33. Michel Broué, mathématicien

    34. Émilie Capliez, codirectrice Comédie de Colmar CDN

    35. Antoine Chambert-Loir, mathématicien

    36. Patrick Chamoiseau, écrivain

    37. Noëlle Châtelet, écrivaine

    38. Éric Chenut, président de la Mutualité française

    39. Margot Chevalier, co-présidente de Chrétiens en monde rural

    40. Malik Chibane, réalisateur

    41. Hervé Chneiweiss, biologiste, directeur de recherches au CNRS

    42. Gilles Cohen-Tannoudji, physicien

    43. Philippe Corcuff, professeur de science politiques à Lyon

    44. Karine Cornilly, co-présidente de l’Action catholique ouvrière

    45. Mathieu Cruciani, codirecteur Comédie de Colmar CDN

    46. Chloé Dabert, metteuse en scène, Comédie de Reims

    47. Fanny De Chaillé, metteuse en scène, Théâtre national de Bordeaux

    48. Julie Deliquet, metteuse en scène, Théâtre Gérard Philippe

    49. Christian Delorme, prête, co-initiateur de Marche pour l’égalité de 1983

    50. Marc Deluzet, président de l’Action catholique des milieux indépendants

    51. Philippe Descola, professeur émérite au Collège de France

    52. Véronique Devise, présidente du Secours Catholique

    53. Martial Di Fonzo Bo, metteur en scène, directeur du Quai CDN Angers

    54. Fatou Diome, écrivaine

    55. Alice Diop, cinéaste

    56. David Diop, professeur des universités et écrivain

    57. Toumi Djaïdja, co-initiateur et symbole de la Marche pour l’égalité de 1983

    58. Nasser Djemaï, metteur en scène, Théâtre des Quartiers d’Ivry, CDN Val-de-Marne

    59. Cécile Duflot, directrice d’Oxfam France

    60. François Dunoyer, comédien

    61. Annie Duperey, comédienne

    62. Simon Duteil, co-porte-parole de Solidaires

    63. Nadia El Fani, réalisatrice

    64. Marie-France Eprinchard, présidente d’Emmaüs solidarité

    65. Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA

    66. Philippe Faucon, réalisateur

    67. Olivier Faure, député

    68. Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès

    69. Marina Foïs, comédienne

    70. Nathalie Garraud, codirectrice Théâtre 13 Vents Montpellier

    71. Fabien Gay, directeur de l’Humanité

    72. Julie Gayet, actrice

    73. Caroline Glorion, réalisatrice

    74. Éléa Gobbé-Mévellec, réalisatrice

    75. Daniel Goldberg, président de l’Uniopss

    76. Emmanuelle Gourvitch, metteuse en scène, présidente du Synavi

    77. Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde

    78. André Grimaldi, professeur émérite de médecine

    79. Anouk Grinberg, comédienne et peintre

    80. Joanna Grudzinska, réalisatrice

    81. Murielle Guilbert, co-porte-parole de Solidaires

    82. Alain Guiraudie, cinéaste

    83. Hanja Hamidi, présidente de l’UNEF

    84. Benoît Hamon, directeur général de SINGA

    85. Philippe Hardouin, ex-président d’En Commun

    86. Cédric Herrou, responsable Emmaüs Roya

    87. Albert Herszkowicz, porte-parole du RAAR

    88. Clotilde Hesme, comédienne

    89. Nancy Huston, écrivaine

    90. Jonathan Israël, réalisateur

    91. Kaori Ito, directrice TJP CDN Strasbourg-Grand-Est

    92. Eddie Jacquemart, président de la Confédération nationale du logement

    93. Jok’Air, musicien

    94. Pierre Joliot, biologiste, membre de l’Académie des sciences

    95. Élisabeth Jonniaux, réalisatrice

    96. Jean Jouzel, paléoclimatologue, co-lauréat du Prix Nobel de la paix 2007 avec le GIEC

    97. Karim Kacel, chanteur

    98. Sam Karmann, comédien, réalisateur

    99. Issam Krimi, musicien, compositeur

    100. Judith Krivine, présidente du Syndicat des avocats de France

    101. Thomas Lacoste, acteur et réalisateur

    102. Guillaume Lacroix, conseiller régional

    103. Leslie Lagier, cinéaste

    104. Hélène Langevin-Joliot, physicienne

    105. Sébastien Laudenbach, cinéaste

    106. Lionel Lecerf, co-président de l’Action catholique ouvrière

    107. Messica Lee Fou, Espace Bernard-Marie Koltès Metz

    108. Cyrille Legrix, metteur en scène, président du SNMS

    109. Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT

    110. Arrigo Lessana, chirurgien du cœur, écrivain

    111. Danièle Linhart, sociologue

    112. Émilie Loizeau, chanteuse, musicienne

    113. Christine Malard, directrice Théâtre Jean Lurçat Aubusson

    114. Anna Marmiesse, scénariste et réalisatrice

    115. Corinne Masiero, comédienne

    116. Henry Masson, président de la Cimade

    117. Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, coprésidente du GIEC 2015-2023

    118. Joris Mathieu, metteur en scène, CDN Lyon

    119. Nicolas Mathieu, écrivain

    120. Murielle Mayette-Holtz, directrice CDN Nice Côte d’Azur

    121. Dominique Meda, professeur d’université Paris-Dauphine

    122. Guillaume Meurice, humoriste

    123. Perrine Michel, réalisatrice

    124. Jean-Pierre Mignard, avocat

    125. Maria-Carmela Mini, directrice de Latitudes contemporaines

    126. Sandrine Mini, directrice TMS scène nationale Archipel de Thau

    127. Dominik Moll, réalisateur

    128. Gérard Mordillat, écrivain et cinéastes

    129. François Morel, acteur, humoriste

    130. Arthur Nauzyciel, acteur et metteur en scène

    131. Maëlle Nizan, présidente de la FAGE

    132. Gérard Noiriel, directeur d’études à l’EHESS

    133. Bridget O’Driscoll, réalisatrice

    134. Erik Orsenna, écrivain

    135. Céline Pauthe, metteuse en scène, CDN Besançon Franche-Comté

    136. Antoine Pelissolo, professeur de psychiatrie

    137. Willy Pelletier, collectif Coudes à Coudes

    138. Patrick Pelloux, urgentiste

    139. Aude Pépin, actrice, scénariste, réalisatrice

    140. Gilles Perret, réalisateur

    141. Ella Perrier, directrice adjointe CDN Nice Côte d’Azur

    142. Michelle Perrot, historienne, professeur émérite des universités

    143. Ernest Pignon-Ernest, plasticien

    144. Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart

    145. Maëlle Poésy, metteuse en scène, directrice CDN Dijon Bourgogne

    146. Francesca Poloniato, directrice ZEF Marseille

    147. Claude Ponti, illustrateur et dessinateur jeunesse

    148. Alexia Portal, cinéaste

    149. Alain Prochiantz, professeur émérite au Collège de France

    150. Olivier Rabourdin, acteur

    151. Robin Renucci, acteur et réalisateur

    152. Kim Reuflet, présidente du Syndicat de la magistrature

    153. Jean-Michel Ribes, dramaturge

    154. Chantal Richard, réalisatrice

    155. Cécile Rilhac, députée

    156. Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre

    157. Sébastian Roché, sociologue

    158. Pierre Rosanvallon, professeur émérite au Collège de France

    159. Élisabeth Roudinesco, historienne et psychanalyste

    160. Michel Rousseau, coprésident de Tous Migrants

    161. Fabien Roussel, député

    162. Olivier Saccomano, codirecteur Théâtre 13 Vents Montpellier

    163. Jérôme Saddier, président d’ESS France

    164. Ludivine Sagnier, actrice

    165. Latifa Saïd, cinéaste

    166. Marcela Saïd, cinéaste

    167. Benjamin Saint-Huile, député

    168. Thomas Salvador, réalisateur

    169. Lydie Salvayre, écrivaine

    170. François Sauterey, coprésident du MRAP

    171. Sylvie Sema Glissant, auteur, artiste plasticienne

    172. Pierre Serna, historien

    173. Gauvain Sers, chanteur

    174. Caroline Simpson Smith, directrice Théâtre Sénart

    175. Bruno Solo, comédien

    176. Dominique Sopo, président de SOS Racisme

    177. Benjamin Stora, historien

    178. Antoine Sueur, président d’Emmaüs France

    179. Benoît Teste, secrétaire général de la FSU

    180. Caroline Thibaut, artiste, directrice CDN Montluçon

    181. Samuel Thomas, président de la fédération des Maisons des potes

    182. Claire Thoury, présidente du Mouvement Associatif

    183. Marine Tondelier, conseillère régionale

    184. Jacques Toubon, ancien Défenseur des droits

    185. Chloé Tournier, directrice La Garance-Cavaillon

    186. Camille Trouvé, metteuse en scène, codirectrice CDN Normandie-Rouen

    187. Marion Truchaud, réalisatrice

    188. Najat Vallaud-Belkacem, présidente de France Terre d’Asile

    189. Alice Vaude, secrétaire nationale de l’Organisation de Solidarité Trans

    190. Marie-Pierre Vieu, co-présidente de la Fondation Copernic

    191. Jean Vigreux, historien

    192. Cédric Villani, mathématicien, médaille Fields

    193. Claude Viterbo, mathématicien

    194. François Vitrani, président de l’Institut du Tout-monde

    195. Raphaël Vulliez, collectif Jamais Sans Toit

    196. Uli Wittmann, écrivain

    197. Serge Wolikow, historien

    198. Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac

    199. Alice Zeniter, écrivaine

    200. Rebecca Zlotowski, réalisatrice

    201. Ruth Zylberman, écrivaine et réalisatrice


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  • La réponse de 600 artistes
    Contre-Tribune
    Affaire Depardieu...
     
    Cerveaux non disponibles >>>>>
    Blog Médiapart >>>>>

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  • Nouvelle manifestation de soutien au peuple palestinien

    samedi 9 décembre à Morlaix

    Le Télégramme >>>>>


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  • BREST - collectif pour une paix juste au Proche-Orient -

    Rassemblement vendredi 24 novembre 2023 à 18h, place de la Liberté

     

    La mobilisation continue

    pour exiger un cessez-le-feu complet et immédiat.

     

    Le collectif pour une paix juste au Proche-Orient  appelle à un rassemblement vendredi 24 novembre à 18h, place de la Liberté. 

     

    Plus que jamais soyons uni.es « Pour une paix juste au Proche-Orient »

     

     

     

    Le communiqué du collectif...

     

     

     

    « Après presque 7 semaines de bombardements continus et une offensive terrestre israélienne dévastatrice, la situation humanitaire dans la bande de Gaza est catastrophique.

    On compte au 20 novembre plus de 13 000 morts et 30 000 blessés,

    1.6 million de civils réfugiés dans le sud, entassés et sans protection, sans eau, nourriture ni médicaments.

     

    La ville de Gaza est quasiment rasée, les hôpitaux détruits.

     

    Pour dire halte à ces crimes de guerre, nous appelons à un rassemblement vendredi 24 novembre à 18h place de la Liberté à Brest.

     

    Cessez-le feu immédiat !

    Arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population !

    Levée immédiate du blocus !

    Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie ! Libération de tous les otages civils !

    Libération des 7000 prisonniers politiques palestiniens !

     

    Le collectif pour une paix juste au Proche-Orient »

     


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  • Une marche en silence et sans mot d'ordre

    pour faire entendre le besoin de paix

    À l’appel de 500 artistes, des milliers de manifestants ont défilé, ce dimanche 19 novembre, à Paris, derrière un drapeau blanc, dans le silence, sur le parcours symbolique reliant l’Institut du monde arabe au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme, pour la paix au Proche-Orient.

     

    Pas un mot, pas un cri, pas un slogan.

    C’est dans un silence total que plusieurs milliers de personnes ont défilé, ce dimanche 19 novembre, à l’appel de 500 artistes, en faveur de la paix au Proche-Orient.

    Derrière une grande banderole blanche, Jack Lang, Ariane Ascaride, Emmanuelle Béart, Isabelle Adjani ou encore Macha Méril ont mené la foule sur le parcours très symbolique allant de l’Institut du monde arabe jusqu’au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme.

    « Cette marche symbolise la volonté de bon nombre d’artistes et de créateurs de se retrouver autour de l’idée de paix et de tolérance. C’est important en cette période où l’on se déchire, pas seulement sur le terrain mais aussi, ici, dans la société française », a déclaré l’ancien ministre de la Culture, Jack Lang.

    « Où sont les jeunes ? »

    Le choix de la sobriété et le caractère apolitique de la démarche visaient à dépasser les déchirures et les accusations de complicité qui émanent de part et d’autre. « Nous sommes tellement impuissants face à l’horreur… Nous voulons juste demander la paix et apaiser les esprits. En prenant parti, nous attisons une violence que les acteurs sur le terrain ne veulent plus », a résumé l’actrice Nadia Farès, s’en prenant à la violence qui s’exerce sur les réseaux sociaux.

    C’est cet aspect qui a attiré la foule, composée pour l’essentiel de personnes âgées. De haut de ses 71 ans, Dominique le regrette d’ailleurs : « J’ai l’impression que c’est la même tranche d’âge, plutôt âgée, plutôt bourgeoise. Où sont les jeunes ? » s’interroge la petite femme en chaussures de marche.

     

    « C’est la première manifestation à laquelle je participe, parce qu’elle ne prend pas parti et appelle à la paix. C’est un discours qu’on n’entend pas beaucoup. Pourtant, aujourd’hui, l’enjeu, c’est de trouver une solution pour que les deux communautés puissent vivre ensemble sur la même terre », estime Jean Gabriel. Se définissant comme proche de la culture juive, il regrette lui aussi l’indifférence, voire l’hostilité qu’il a rencontrées en postant l’appel à manifester sur les réseaux sociaux.

     

    Cette marche, « c’est un peu une synthèse » de toutes les autres

    Certains des manifestants ont participé à la marche contre l’antisémitisme, la semaine dernière ; d’autres, aux manifestations pour le droit des Palestiniens. Parfois, aux deux. Nathalie est de ceux-là. Cette jeune mère de famille est venue avec son compagnon, leur fils et sa jeune nièce. Pour elle, cette marche, « c’est un peu une synthèse » de toutes les autres.

    Romuald, son compagnon, est plus nuancé. « Le côté drapeau blanc, on ne peut pas être contre. Mais il faudrait compléter. S’interroger sur le comment… » souligne-t-il. Venu « en citoyen », Éric Pliez, le maire du 20e arrondissement de Paris, estime pour sa part que ces manifestations sont « le moyen de peser sur le gouvernement pour qu’il agisse très fortement en faveur du cessez-le-feu ».

     

    Arrivé parmi les premiers, l’écrivain Marek Halter le rappelle : « La paix est difficile. On dirait que c’est dangereux pour ceux qui aiment la violence. »

    En faisant référence à Yitzhak Rabin, mais aussi à Martin Luther King, Ghandi et Jean Jaurès, il souligne : « On tue les gens qui veulent la paix. »


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  • Contre la Loi Darmanin, hier soir à Quimper

     

    Hier soir, une réunion publique contre la loi Darmanin était organisée à Quimper par un collectif "Asile et Immigration" (100 pour un toit Cornouaille, Droit d'Asile Quimper Cornouaille, Temps partagé, Ligue des droits de l'Homme, Alternatiba, ATTAC, Fraternité Douarnenez, Collectif citoyens solidaires de Cornouaille, Secours Catholique, Solidaires29, Solidaires Retraités, EELV, Ensemble29, LFI, NPA, PCF, PG, UDB).

     Plus d'une centaine de personnes y ont participé. L'essentiel de la réunion a été consacrée à un décorticage par un représentant de la LDH du projet de loi voté au Sénat. Le débat s'est un temps focalisé sur la suppression de l'AME, remplacée par l'AMU, avec une intervention d'un médecin hospitalier exerçant en permanence d'accès aux soins de santé.

    La mobilisation locale se poursuivra le 2 décembre avec une marche pour l'abandon du projet de loi


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  • Union Départementale CGT de la Haute-Garonne 

     

    Communiqué de l’UD CGT 31

    Toulouse, le 11 novembre 2023

     

     

    A Toulouse,

    il est plus facile d’être autorisé

    à s’exprimer publiquement

    lorsqu’on a été condamné

    pour discrimination raciale

    que lorsqu’on milite pour la Paix !

     

    Nous avons appris hier soir que le même Tribunal Administratif de Toulouse, qui par deux fois a confirmé les arrêtés préfectoraux d’interdiction de nos rassemblements pour la Paix et contre le massacre en Palestine, aux motifs d’apologie du terrorisme, d’incitation à la haine raciale et à l’antisémitisme et d’atteinte à la dignité humaine, vient d’autoriser le soi-disant « spectacle » de DIEUDONNE à Toulouse ce dimanche.

     

    Pire, nous apprenons du même coup que seule la mairie de Toulouse a demandé l’interdiction avec des considérants très édulcorés et sans commune mesure avec ceux qui nous ont été opposés.

     

    Puisqu’elle n’a pas cherché à l’interdire, la préfecture, qui représente l’autorité du premier ministre dans la région Occitanie et le département, a décidé de fait d’autoriser DIEUDONNE à se produire à Toulouse le dimanche 12 novembre.

     

    Cette provocation confirme l’hypocrisie et la duplicité des soi-disant pourfendeurs de l’antisémitisme et de la mobilisation qu’ils organiseront le même jour à Toulouse comme dans toutes les grandes villes de France.

     

    Le gouvernement se sert du sinistre antisémite et fascisant notoire, plusieurs fois condamné, qu’est DIEUDONNE comme d’un épouvantail pour tenter de détourner l’attention et masquer les racines racistes et antisémites de l’extrême droite. L’effet de contraste a pour but de tenter de rendre présentable le RN et Reconquête qui ont déjà annoncé leur ralliement à l’appel des présidents de l’Assemblée et du Sénat.

     

    Faut-il rappeler les liens qui unissent DIEUDONNE à la famille Le PEN ? Jean-Marie Le PEN est le parrain de sa fille, dont le baptême a été célébré par le même prêtre intégriste qui avait célébré les obsèques de Paul TOUVIER, le chef milicien condamné pour crime contre l’Humanité pour avoir tué des juifs et des résistants.

     

    L’entreprise de banalisation de l’extrême-droite qui est à l’œuvre doit nous alarmer au plus haut point et inciter la CGT dans son ensemble à réagir.

    Le Fascisme et le racisme ne passeront pas !

     

    La CGT ne manifestera pas avec l’extrême droite et confirme son appel à ignorer la manifestation de soutien au gouvernement et à la division de la gauche organisée dimanche 12 septembre. 

     

    Elle se félicite de la mobilisation élargie de ce jour qui s’est tenue dans un haut niveau de conscience politique.

     

    La direction de l’Union Départementale continuera d’appeler ses syndicats et toutes les forces de gauche au rassemblement et à participer massivement aux prochaines journées de mobilisation pour la paix et un cessez le feu à Gaza.

     

    La CGT réitère sa proposition d’une initiative contre toutes les formes de racisme et leur instrumentalisation.

     

    Le Secrétaire Général,


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  • Le 9 Novembre 2023
    contre l'antisémitisme et tous les racismes
    contre l'extrême-droite...
     
    Le 9 Novembre 2023 contre l'antisémitisme et tous les racismes contre l'extrême-droite...

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  • Brest

    Pour une paix juste au Proche-Orient

    Rassemblement samedi 21 octobre 2023 à 14 h 30

     

    Des événements dramatiques se déroulent au Proche-Orient, Israël et Palestine, depuis le 7 octobre.

    Déjà des milliers de morts et blessés, notamment dans la bande de Gaza soumise à d’intenses bombardements israéliens depuis 12 jours 1.

    Les civils paient un prix très lourd.

    Attachés au droit international, nous condamnons tous les actes visant les populations civiles et nous demandons un cessez-le-feu immédiat.

     

    En France, les manifestations de soutien aux Palestiniens ont été interdites par le ministre de l’Intérieur.

    Atteinte évidente à la liberté d’expression et de manifester, pourtant inscrites dans le droit français.

     

    Nous exigeons l’arrêt immédiat des bombardements et des massacres ainsi que le respect du droit international et du droit humanitaire.

    Nous revendiquons également la liberté d’expression et de manifestation pour la Palestine.

     

    Les signataires appellent à un rassemblement

    suivi d’une manifestation

    pour une paix juste au Proche-Orient

     

    A Brest samedi 21 octobre à 14 h 30, place de la Liberté

     

    Ensemble Finistère !

    Amnesty international,

    Association France Palestine Solidarité,

    Confédération générale du Travail,

    France insoumise,

    Gauche éco-socialiste,

    Ligue des Droits de l’Homme,

    Nouveau Parti Anticapitaliste,

    Parti communiste français, Solidaires,

    Union Communiste Libertaire,

    Union démocratique bretonne,

    Union pirate,

    Université européenne de la Paix …

     

    1 A ce jour 1 354 morts et environ 5 600 blessés israéliens suite à l’attaque du Hamas le 7 octobre ;

    au moins 3 478 morts palestiniens et plus de 12 000 blessés sous 6 000 bombes et 4 000 tonnes d’explosifs (sources : RFI et le Monde)

     

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