-
Par Ensemble29 le 18 Janvier 2024 à 11:29Ils disent non à la loi immigration
Gauvain Sers, chanteur :
« Je pensais vivre au pays des droits de l’homme »
« Soucieux de rassemblement et de solidarité, plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi. »
Suite à l’appel de 201 personnalités à manifester le 21 janvier contre la loi immigration, retrouvez chaque jour des voix qui s’unissent à l’initiative.
« Je pensais vivre au pays des droits de l’homme.
Je pensais vivre au pays des Lumières.
Je pensais vivre au pays d’Hugo, de Jaurès, de Camus, de Voltaire.
Je pensais vivre dans un pays où l’on a gravé « Liberté, Égalité, Fraternité » au fronton des mairies.
Je pensais vivre dans un pays qui soigne les femmes et les hommes, quel que soit leur passeport.
Je pensais vivre dans un pays qui tend la main aux sans-abri, qu’importe leur lieu de naissance.
Je pensais vivre dans un pays qui accueille les étudiants étrangers à bras ouverts.
Je pensais vivre dans un pays qui se dit fier d’être une terre d’asile pour les familles qui fuient le sifflement des bombes.
Je pensais vivre dans un pays où l’on a tous les mêmes droits, qu’on soit banquier d’affaires né à Saint-Cloud ou femme de ménage d’origine congolaise.
Je pensais vivre dans un pays de résistance.
Je pensais vivre dans un pays qui a su faire taire le bruit des bottes.
Je pensais vivre dans un pays qui a retenu les leçons de son Histoire et de son passé.
Je pensais vivre dans un pays qui descend dans la rue pour faire barrage à l’obscurantisme.
Je pensais vivre dans un pays où ne pourraient infuser les discours brumeux des marchands de haine.
Je pensais vivre dans un pays où la « préférence nationale » n’aurait jamais sa place.
Je pensais vivre dans un pays où le rétrécissement du droit du sol serait une injure et une ineptie.
Je pensais vivre dans un pays qui a été le refuge pour nos mères, nos grands-pères, nos voisins, nos docteurs, nos ouvriers.
Je pensais vivre dans un pays que le monde entier observe et admire.
Je pensais vivre dans un pays humaniste.
Je pensais vivre en France. »
votre commentaire -
Par Ensemble29 le 8 Janvier 2024 à 13:29
201 personnalités
appellent à marcher contre la loi immigration
L’Humanité et Mediapart publient une tribune de personnalités de tous bords - de Sophie Binet à Jacques Toubon, en passant par Josiane Balasko, Fabien Roussel ou encore Marina Foïs -, appelant à manifester le 21 janvier pour exiger la non-promulgation de la loi immigration.
Il serait faux de dire qu’Emmanuel Macron ne coalise pas.
Seulement, le chef de l’État agrège contre lui, ses choix politiques et ses compromissions avec une droite qui n’a plus de républicaine que le nom et une extrême droite revendiquant sa « victoire idéologique ».
Preuve en est avec l’appel à manifester, le 21 janvier prochain, contre sa récente loi immigration, que l’Humanité copublie avec le site d’informations Mediapart.
Au total, ce sont plus de 200 personnalités qui entrent ainsi en résistance devant ce « tournant dangereux de notre République » et un texte rédigé « sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale » ».
Un « appel historique », selon le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, signataire du texte, puisqu’il rassemble amplement, au-delà des frontières de la gauche.
Ce front du rejet unit du coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard à l’ancien ministre de Jacques Chirac et ex-défenseur des droits, Jacques Toubon, en passant par Marine Tondelier (Les Écologistes), Olivier Faure (PS), Benjamin Saint-Huile (Liot) ainsi que la députée apparentée Renaissance, Cécile Rilhac.
Mais il s’étend aussi en dehors des sphères politiques partisanes avec les représentants des principales centrales syndicales, dont Sophie Binet (CGT) et Marylise Léon (CFDT), des responsables associatifs comme Dominique Sopo (SOS Racisme), Henri Masson (Cimade) et Véronique Devise (Secours Catholique), des artistes (Josiane Balasko, Nicolas Mathieu, Marina Foïs…), des universitaires et intellectuels émérites (Valérie Masson-Delmotte, Cédric Villani, Pierre Rosanvallon…), et même des personnalités des trois grandes religions monothéistes.
« Si on veut mener le combat prioritaire des valeurs, contre l’extrême droite, il faut un large rassemblement, dépassant les différences politiques et d’engagement. Nous condamnons cette loi parce qu’elle porte atteinte à beaucoup de fondamentaux de notre République et de notre devise », rappelle Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’Homme.
L’initiative, née au lendemain du vote de la loi immigration à l’Assemblée nationale le 19 décembre, aboutit autour d’un objectif : rassembler un maximum de personnes dans les rues pour demander à Emmanuel Macron la non-promulgation du texte.
« Le président de la République a tout fait pour que cette loi soit « adoptée » avant les fêtes de fin d’année pour qu’on n’en parle plus, explique Fabien Roussel. Mais beaucoup de gens m’ont interpellé pour savoir comment nous allions réagir contre cette loi votée par le RN et qui n’apporte pas les réponses aux grands enjeux liés à l’immigration. »
« C’est un moment de clarification : cette loi est un révélateur, une frontière claire entre celles et ceux prêts à basculer et renier le programme du Conseil national de la Résistance jusqu’à reprendre les thèses de l’extrême droite, et les autres », estime la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.
Fin de l’universalité des droits, introduction de la préférence nationale, remise en cause du droit du sol, restriction de l’accès au séjour…
La députée de l’aile gauche de la Macronie Cécile Rilhac a tranché : « Ce texte grandement issu du Sénat est allé trop loin. J’ai beaucoup réfléchi et je voulais être en cohérence avec moi-même (en signant la tribune – NDLR). Il me paraissait important qu’au sein de la majorité à laquelle je suis toujours attachée, des gens continuent à dire que la loi n’est pas celle du gouvernement pour laquelle nous voulions légiférer. »
« Sous une apparence banale, ce texte me paraît, pour l’une des premières fois, mettre en cause des principes importants, des libertés et des droits sociaux dont tout le monde doit pouvoir jouir sur notre territoire, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Savoir si nous allons installer un système de préférence nationale me paraît valoir une prise de position », justifie Jacques Toubon.
« Il faut que nous soyons nombreux le 21 pour faire en sorte de protéger les potentielles victimes de ce texte », espère Marine Tondelier. Il s’agit là d’un enjeu important « pour remettre des points de repères dans le débat public face à l’obsession ethnicisante d’une partie du monde politique », selon Dominique Sopo, président de SOS Racisme.
D’où le mot d’ordre de la manifestation du 21 janvier : « Marchons pour la Liberté, l’Égalité, la Fraternité ».
Marchons pour la Liberté, l’égalité, la fraternité
Dans notre diversité d’idées, d’engagements, de professions, nous exprimons notre grande inquiétude après le vote de la loi dite « asile-immigration ». C’est un tournant dangereux dans l’histoire de notre République.
D’abord parce que cette loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé d’hommes, de femmes, d’enfants fuyant les guerres ou le réchauffement climatique, ni aux défis de l’accueil dans la dignité, ni au défi de la définition d’une politique digne et humaine d’intégration.
Ensuite, parce qu’elle a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale ». Elle torpille les piliers porteurs de notre pacte républicain, hérité du Conseil national de la Résistance. Elle s’attaque ainsi au droit du sol autant qu’aux droits fondamentaux proclamés par la Constitution : au travail, à l’éducation, au logement, à la santé… Ce faisant, tous et toutes, Français autant qu’étrangers, nous nous trouvons menacés.
Victor Hugo écrivait : « Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. »
Soucieux de rassemblement et de solidarité plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi. Le dimanche 21 janvier nous appelons à manifester dans notre diversité notre attachement à la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité. »
Les 201 signataires
1. Serge Abiteboul, informaticien, membre de l’Académie des sciences
2. Emile Ackermann, rabbin
3. Syrine Aït Si Ali, présidente de la FIDL
4. Fleur Albert, réalisatrice, documentariste
5. Christophe Alévêque, comédien
6. Anne Alvaro, actrice
7. Hakim Amokrane, musicien
8. Mouss Amokrane, musicien
9. Hortense Archambault, responsable théâtrale
10. Pierre Arditi, comédien
11. Swann Arlaud, acteur
12. Ariane Ascaride, comédienne
13. Ana Azaria, présidente de Femmes Égalité
14. Josiane Balasko, comédienne
15. Étienne Balibar, philosophe
16. Christian Baudelot, sociologue
17. Patrick Baudouin, président de la LDH
18. Thierry Beaudet, président du Conseil économique social et environnemental
19. Karim Benaïssa, recteur de la mosquée de Créteil, président du RAM 94
20. Farid Bennaï, président du Front uni des immigrations et des quartiers populaires.
21. Lucie Berelowitsch, metteuse en scène, directrice du Préau CDN Normandie-Vire
22. Marlise Bété, actrice, scénariste, réalisatrice
23. Laurent Binet, écrivain
24. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT
25. David Bobée, metteur enscène
26. Manuel Bompard, député
27. Pascal Bonitzer, réalisateur
28. Mosco Levi Boucault, réalisateur
29. Patrick Boucheron, historien, professeur au Collège de France
30. François Bourdillon, médecin de santé publique
31. Rachida Brakni, actrice
32. Stéphane Braunschweig, directeur de l’Odéon
33. Michel Broué, mathématicien
34. Émilie Capliez, codirectrice Comédie de Colmar CDN
35. Antoine Chambert-Loir, mathématicien
36. Patrick Chamoiseau, écrivain
37. Noëlle Châtelet, écrivaine
38. Éric Chenut, président de la Mutualité française
39. Margot Chevalier, co-présidente de Chrétiens en monde rural
40. Malik Chibane, réalisateur
41. Hervé Chneiweiss, biologiste, directeur de recherches au CNRS
42. Gilles Cohen-Tannoudji, physicien
43. Philippe Corcuff, professeur de science politiques à Lyon
44. Karine Cornilly, co-présidente de l’Action catholique ouvrière
45. Mathieu Cruciani, codirecteur Comédie de Colmar CDN
46. Chloé Dabert, metteuse en scène, Comédie de Reims
47. Fanny De Chaillé, metteuse en scène, Théâtre national de Bordeaux
48. Julie Deliquet, metteuse en scène, Théâtre Gérard Philippe
49. Christian Delorme, prête, co-initiateur de Marche pour l’égalité de 1983
50. Marc Deluzet, président de l’Action catholique des milieux indépendants
51. Philippe Descola, professeur émérite au Collège de France
52. Véronique Devise, présidente du Secours Catholique
53. Martial Di Fonzo Bo, metteur en scène, directeur du Quai CDN Angers
54. Fatou Diome, écrivaine
55. Alice Diop, cinéaste
56. David Diop, professeur des universités et écrivain
57. Toumi Djaïdja, co-initiateur et symbole de la Marche pour l’égalité de 1983
58. Nasser Djemaï, metteur en scène, Théâtre des Quartiers d’Ivry, CDN Val-de-Marne
59. Cécile Duflot, directrice d’Oxfam France
60. François Dunoyer, comédien
61. Annie Duperey, comédienne
62. Simon Duteil, co-porte-parole de Solidaires
63. Nadia El Fani, réalisatrice
64. Marie-France Eprinchard, présidente d’Emmaüs solidarité
65. Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA
66. Philippe Faucon, réalisateur
67. Olivier Faure, député
68. Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès
69. Marina Foïs, comédienne
70. Nathalie Garraud, codirectrice Théâtre 13 Vents Montpellier
71. Fabien Gay, directeur de l’Humanité
72. Julie Gayet, actrice
73. Caroline Glorion, réalisatrice
74. Éléa Gobbé-Mévellec, réalisatrice
75. Daniel Goldberg, président de l’Uniopss
76. Emmanuelle Gourvitch, metteuse en scène, présidente du Synavi
77. Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde
78. André Grimaldi, professeur émérite de médecine
79. Anouk Grinberg, comédienne et peintre
80. Joanna Grudzinska, réalisatrice
81. Murielle Guilbert, co-porte-parole de Solidaires
82. Alain Guiraudie, cinéaste
83. Hanja Hamidi, présidente de l’UNEF
84. Benoît Hamon, directeur général de SINGA
85. Philippe Hardouin, ex-président d’En Commun
86. Cédric Herrou, responsable Emmaüs Roya
87. Albert Herszkowicz, porte-parole du RAAR
88. Clotilde Hesme, comédienne
89. Nancy Huston, écrivaine
90. Jonathan Israël, réalisateur
91. Kaori Ito, directrice TJP CDN Strasbourg-Grand-Est
92. Eddie Jacquemart, président de la Confédération nationale du logement
93. Jok’Air, musicien
94. Pierre Joliot, biologiste, membre de l’Académie des sciences
95. Élisabeth Jonniaux, réalisatrice
96. Jean Jouzel, paléoclimatologue, co-lauréat du Prix Nobel de la paix 2007 avec le GIEC
97. Karim Kacel, chanteur
98. Sam Karmann, comédien, réalisateur
99. Issam Krimi, musicien, compositeur
100. Judith Krivine, présidente du Syndicat des avocats de France
101. Thomas Lacoste, acteur et réalisateur
102. Guillaume Lacroix, conseiller régional
103. Leslie Lagier, cinéaste
104. Hélène Langevin-Joliot, physicienne
105. Sébastien Laudenbach, cinéaste
106. Lionel Lecerf, co-président de l’Action catholique ouvrière
107. Messica Lee Fou, Espace Bernard-Marie Koltès Metz
108. Cyrille Legrix, metteur en scène, président du SNMS
109. Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT
110. Arrigo Lessana, chirurgien du cœur, écrivain
111. Danièle Linhart, sociologue
112. Émilie Loizeau, chanteuse, musicienne
113. Christine Malard, directrice Théâtre Jean Lurçat Aubusson
114. Anna Marmiesse, scénariste et réalisatrice
115. Corinne Masiero, comédienne
116. Henry Masson, président de la Cimade
117. Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, coprésidente du GIEC 2015-2023
118. Joris Mathieu, metteur en scène, CDN Lyon
119. Nicolas Mathieu, écrivain
120. Murielle Mayette-Holtz, directrice CDN Nice Côte d’Azur
121. Dominique Meda, professeur d’université Paris-Dauphine
122. Guillaume Meurice, humoriste
123. Perrine Michel, réalisatrice
124. Jean-Pierre Mignard, avocat
125. Maria-Carmela Mini, directrice de Latitudes contemporaines
126. Sandrine Mini, directrice TMS scène nationale Archipel de Thau
127. Dominik Moll, réalisateur
128. Gérard Mordillat, écrivain et cinéastes
129. François Morel, acteur, humoriste
130. Arthur Nauzyciel, acteur et metteur en scène
131. Maëlle Nizan, présidente de la FAGE
132. Gérard Noiriel, directeur d’études à l’EHESS
133. Bridget O’Driscoll, réalisatrice
134. Erik Orsenna, écrivain
135. Céline Pauthe, metteuse en scène, CDN Besançon Franche-Comté
136. Antoine Pelissolo, professeur de psychiatrie
137. Willy Pelletier, collectif Coudes à Coudes
138. Patrick Pelloux, urgentiste
139. Aude Pépin, actrice, scénariste, réalisatrice
140. Gilles Perret, réalisateur
141. Ella Perrier, directrice adjointe CDN Nice Côte d’Azur
142. Michelle Perrot, historienne, professeur émérite des universités
143. Ernest Pignon-Ernest, plasticien
144. Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart
145. Maëlle Poésy, metteuse en scène, directrice CDN Dijon Bourgogne
146. Francesca Poloniato, directrice ZEF Marseille
147. Claude Ponti, illustrateur et dessinateur jeunesse
148. Alexia Portal, cinéaste
149. Alain Prochiantz, professeur émérite au Collège de France
150. Olivier Rabourdin, acteur
151. Robin Renucci, acteur et réalisateur
152. Kim Reuflet, présidente du Syndicat de la magistrature
153. Jean-Michel Ribes, dramaturge
154. Chantal Richard, réalisatrice
155. Cécile Rilhac, députée
156. Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre
157. Sébastian Roché, sociologue
158. Pierre Rosanvallon, professeur émérite au Collège de France
159. Élisabeth Roudinesco, historienne et psychanalyste
160. Michel Rousseau, coprésident de Tous Migrants
161. Fabien Roussel, député
162. Olivier Saccomano, codirecteur Théâtre 13 Vents Montpellier
163. Jérôme Saddier, président d’ESS France
164. Ludivine Sagnier, actrice
165. Latifa Saïd, cinéaste
166. Marcela Saïd, cinéaste
167. Benjamin Saint-Huile, député
168. Thomas Salvador, réalisateur
169. Lydie Salvayre, écrivaine
170. François Sauterey, coprésident du MRAP
171. Sylvie Sema Glissant, auteur, artiste plasticienne
172. Pierre Serna, historien
173. Gauvain Sers, chanteur
174. Caroline Simpson Smith, directrice Théâtre Sénart
175. Bruno Solo, comédien
176. Dominique Sopo, président de SOS Racisme
177. Benjamin Stora, historien
178. Antoine Sueur, président d’Emmaüs France
179. Benoît Teste, secrétaire général de la FSU
180. Caroline Thibaut, artiste, directrice CDN Montluçon
181. Samuel Thomas, président de la fédération des Maisons des potes
182. Claire Thoury, présidente du Mouvement Associatif
183. Marine Tondelier, conseillère régionale
184. Jacques Toubon, ancien Défenseur des droits
185. Chloé Tournier, directrice La Garance-Cavaillon
186. Camille Trouvé, metteuse en scène, codirectrice CDN Normandie-Rouen
187. Marion Truchaud, réalisatrice
188. Najat Vallaud-Belkacem, présidente de France Terre d’Asile
189. Alice Vaude, secrétaire nationale de l’Organisation de Solidarité Trans
190. Marie-Pierre Vieu, co-présidente de la Fondation Copernic
191. Jean Vigreux, historien
192. Cédric Villani, mathématicien, médaille Fields
193. Claude Viterbo, mathématicien
194. François Vitrani, président de l’Institut du Tout-monde
195. Raphaël Vulliez, collectif Jamais Sans Toit
196. Uli Wittmann, écrivain
197. Serge Wolikow, historien
198. Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac
199. Alice Zeniter, écrivaine
200. Rebecca Zlotowski, réalisatrice
201. Ruth Zylberman, écrivaine et réalisatrice
votre commentaire -
Par Ensemble29 le 30 Décembre 2023 à 10:32La réponse de 600 artistesContre-TribuneAffaire Depardieu...
votre commentaire -
Par Ensemble29 le 8 Décembre 2023 à 18:16
Nouvelle manifestation de soutien au peuple palestinien
samedi 9 décembre à Morlaix
votre commentaire -
Par Ensemble29 le 24 Novembre 2023 à 10:53
BREST - collectif pour une paix juste au Proche-Orient -
Rassemblement vendredi 24 novembre 2023 à 18h, place de la Liberté
La mobilisation continue
pour exiger un cessez-le-feu complet et immédiat.
Le collectif pour une paix juste au Proche-Orient appelle à un rassemblement vendredi 24 novembre à 18h, place de la Liberté.
Plus que jamais soyons uni.es « Pour une paix juste au Proche-Orient »
Le communiqué du collectif...
« Après presque 7 semaines de bombardements continus et une offensive terrestre israélienne dévastatrice, la situation humanitaire dans la bande de Gaza est catastrophique.
On compte au 20 novembre plus de 13 000 morts et 30 000 blessés,
1.6 million de civils réfugiés dans le sud, entassés et sans protection, sans eau, nourriture ni médicaments.
La ville de Gaza est quasiment rasée, les hôpitaux détruits.
Pour dire halte à ces crimes de guerre, nous appelons à un rassemblement vendredi 24 novembre à 18h place de la Liberté à Brest.
Cessez-le feu immédiat !
Arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population !
Levée immédiate du blocus !
Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie ! Libération de tous les otages civils !
Libération des 7000 prisonniers politiques palestiniens !
Le collectif pour une paix juste au Proche-Orient »
votre commentaire -
Par Ensemble29 le 20 Novembre 2023 à 11:56
Une marche en silence et sans mot d'ordre
pour faire entendre le besoin de paix
À l’appel de 500 artistes, des milliers de manifestants ont défilé, ce dimanche 19 novembre, à Paris, derrière un drapeau blanc, dans le silence, sur le parcours symbolique reliant l’Institut du monde arabe au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme, pour la paix au Proche-Orient.
Pas un mot, pas un cri, pas un slogan.
C’est dans un silence total que plusieurs milliers de personnes ont défilé, ce dimanche 19 novembre, à l’appel de 500 artistes, en faveur de la paix au Proche-Orient.
Derrière une grande banderole blanche, Jack Lang, Ariane Ascaride, Emmanuelle Béart, Isabelle Adjani ou encore Macha Méril ont mené la foule sur le parcours très symbolique allant de l’Institut du monde arabe jusqu’au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme.
« Cette marche symbolise la volonté de bon nombre d’artistes et de créateurs de se retrouver autour de l’idée de paix et de tolérance. C’est important en cette période où l’on se déchire, pas seulement sur le terrain mais aussi, ici, dans la société française », a déclaré l’ancien ministre de la Culture, Jack Lang.
« Où sont les jeunes ? »
Le choix de la sobriété et le caractère apolitique de la démarche visaient à dépasser les déchirures et les accusations de complicité qui émanent de part et d’autre. « Nous sommes tellement impuissants face à l’horreur… Nous voulons juste demander la paix et apaiser les esprits. En prenant parti, nous attisons une violence que les acteurs sur le terrain ne veulent plus », a résumé l’actrice Nadia Farès, s’en prenant à la violence qui s’exerce sur les réseaux sociaux.
C’est cet aspect qui a attiré la foule, composée pour l’essentiel de personnes âgées. De haut de ses 71 ans, Dominique le regrette d’ailleurs : « J’ai l’impression que c’est la même tranche d’âge, plutôt âgée, plutôt bourgeoise. Où sont les jeunes ? » s’interroge la petite femme en chaussures de marche.
« C’est la première manifestation à laquelle je participe, parce qu’elle ne prend pas parti et appelle à la paix. C’est un discours qu’on n’entend pas beaucoup. Pourtant, aujourd’hui, l’enjeu, c’est de trouver une solution pour que les deux communautés puissent vivre ensemble sur la même terre », estime Jean Gabriel. Se définissant comme proche de la culture juive, il regrette lui aussi l’indifférence, voire l’hostilité qu’il a rencontrées en postant l’appel à manifester sur les réseaux sociaux.
Cette marche, « c’est un peu une synthèse » de toutes les autres
Certains des manifestants ont participé à la marche contre l’antisémitisme, la semaine dernière ; d’autres, aux manifestations pour le droit des Palestiniens. Parfois, aux deux. Nathalie est de ceux-là. Cette jeune mère de famille est venue avec son compagnon, leur fils et sa jeune nièce. Pour elle, cette marche, « c’est un peu une synthèse » de toutes les autres.
Romuald, son compagnon, est plus nuancé. « Le côté drapeau blanc, on ne peut pas être contre. Mais il faudrait compléter. S’interroger sur le comment… » souligne-t-il. Venu « en citoyen », Éric Pliez, le maire du 20e arrondissement de Paris, estime pour sa part que ces manifestations sont « le moyen de peser sur le gouvernement pour qu’il agisse très fortement en faveur du cessez-le-feu ».
Arrivé parmi les premiers, l’écrivain Marek Halter le rappelle : « La paix est difficile. On dirait que c’est dangereux pour ceux qui aiment la violence. »
En faisant référence à Yitzhak Rabin, mais aussi à Martin Luther King, Ghandi et Jean Jaurès, il souligne : « On tue les gens qui veulent la paix. »
votre commentaire -
Par Ensemble29 le 17 Novembre 2023 à 16:44
Contre la Loi Darmanin, hier soir à Quimper
Hier soir, une réunion publique contre la loi Darmanin était organisée à Quimper par un collectif "Asile et Immigration" (100 pour un toit Cornouaille, Droit d'Asile Quimper Cornouaille, Temps partagé, Ligue des droits de l'Homme, Alternatiba, ATTAC, Fraternité Douarnenez, Collectif citoyens solidaires de Cornouaille, Secours Catholique, Solidaires29, Solidaires Retraités, EELV, Ensemble29, LFI, NPA, PCF, PG, UDB).
Plus d'une centaine de personnes y ont participé. L'essentiel de la réunion a été consacrée à un décorticage par un représentant de la LDH du projet de loi voté au Sénat. Le débat s'est un temps focalisé sur la suppression de l'AME, remplacée par l'AMU, avec une intervention d'un médecin hospitalier exerçant en permanence d'accès aux soins de santé.
La mobilisation locale se poursuivra le 2 décembre avec une marche pour l'abandon du projet de loi
votre commentaire -
Par Ensemble29 le 11 Novembre 2023 à 16:11
Union Départementale CGT de la Haute-Garonne
Communiqué de l’UD CGT 31
Toulouse, le 11 novembre 2023
A Toulouse,
il est plus facile d’être autorisé
à s’exprimer publiquement
lorsqu’on a été condamné
pour discrimination raciale
que lorsqu’on milite pour la Paix !
Nous avons appris hier soir que le même Tribunal Administratif de Toulouse, qui par deux fois a confirmé les arrêtés préfectoraux d’interdiction de nos rassemblements pour la Paix et contre le massacre en Palestine, aux motifs d’apologie du terrorisme, d’incitation à la haine raciale et à l’antisémitisme et d’atteinte à la dignité humaine, vient d’autoriser le soi-disant « spectacle » de DIEUDONNE à Toulouse ce dimanche.
Pire, nous apprenons du même coup que seule la mairie de Toulouse a demandé l’interdiction avec des considérants très édulcorés et sans commune mesure avec ceux qui nous ont été opposés.
Puisqu’elle n’a pas cherché à l’interdire, la préfecture, qui représente l’autorité du premier ministre dans la région Occitanie et le département, a décidé de fait d’autoriser DIEUDONNE à se produire à Toulouse le dimanche 12 novembre.
Cette provocation confirme l’hypocrisie et la duplicité des soi-disant pourfendeurs de l’antisémitisme et de la mobilisation qu’ils organiseront le même jour à Toulouse comme dans toutes les grandes villes de France.
Le gouvernement se sert du sinistre antisémite et fascisant notoire, plusieurs fois condamné, qu’est DIEUDONNE comme d’un épouvantail pour tenter de détourner l’attention et masquer les racines racistes et antisémites de l’extrême droite. L’effet de contraste a pour but de tenter de rendre présentable le RN et Reconquête qui ont déjà annoncé leur ralliement à l’appel des présidents de l’Assemblée et du Sénat.
Faut-il rappeler les liens qui unissent DIEUDONNE à la famille Le PEN ? Jean-Marie Le PEN est le parrain de sa fille, dont le baptême a été célébré par le même prêtre intégriste qui avait célébré les obsèques de Paul TOUVIER, le chef milicien condamné pour crime contre l’Humanité pour avoir tué des juifs et des résistants.
L’entreprise de banalisation de l’extrême-droite qui est à l’œuvre doit nous alarmer au plus haut point et inciter la CGT dans son ensemble à réagir.
Le Fascisme et le racisme ne passeront pas !
La CGT ne manifestera pas avec l’extrême droite et confirme son appel à ignorer la manifestation de soutien au gouvernement et à la division de la gauche organisée dimanche 12 septembre.
Elle se félicite de la mobilisation élargie de ce jour qui s’est tenue dans un haut niveau de conscience politique.
La direction de l’Union Départementale continuera d’appeler ses syndicats et toutes les forces de gauche au rassemblement et à participer massivement aux prochaines journées de mobilisation pour la paix et un cessez le feu à Gaza.
La CGT réitère sa proposition d’une initiative contre toutes les formes de racisme et leur instrumentalisation.
Le Secrétaire Général,
votre commentaire -
-
Par Ensemble29 le 20 Octobre 2023 à 10:00
Brest
Pour une paix juste au Proche-Orient
Rassemblement samedi 21 octobre 2023 à 14 h 30
Des événements dramatiques se déroulent au Proche-Orient, Israël et Palestine, depuis le 7 octobre.
Déjà des milliers de morts et blessés, notamment dans la bande de Gaza soumise à d’intenses bombardements israéliens depuis 12 jours 1.
Les civils paient un prix très lourd.
Attachés au droit international, nous condamnons tous les actes visant les populations civiles et nous demandons un cessez-le-feu immédiat.
En France, les manifestations de soutien aux Palestiniens ont été interdites par le ministre de l’Intérieur.
Atteinte évidente à la liberté d’expression et de manifester, pourtant inscrites dans le droit français.
Nous exigeons l’arrêt immédiat des bombardements et des massacres ainsi que le respect du droit international et du droit humanitaire.
Nous revendiquons également la liberté d’expression et de manifestation pour la Palestine.
Les signataires appellent à un rassemblement
suivi d’une manifestation
pour une paix juste au Proche-Orient
A Brest samedi 21 octobre à 14 h 30, place de la Liberté
Ensemble Finistère !
Amnesty international,
Association France Palestine Solidarité,
Confédération générale du Travail,
France insoumise,
Gauche éco-socialiste,
Ligue des Droits de l’Homme,
Nouveau Parti Anticapitaliste,
Parti communiste français, Solidaires,
Union Communiste Libertaire,
Union démocratique bretonne,
Union pirate,
Université européenne de la Paix …
1 A ce jour 1 354 morts et environ 5 600 blessés israéliens suite à l’attaque du Hamas le 7 octobre ;
au moins 3 478 morts palestiniens et plus de 12 000 blessés sous 6 000 bombes et 4 000 tonnes d’explosifs (sources : RFI et le Monde)
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique