• Révolution Permanente en procès :

    un plaidoyer pour la presse militante

    et le droit à porter la parole des ouvriers en lutte

    Ce mardi avait lieu le procès de RP, attaqué en diffamation pour avoir donné la parole à des ouvriers en lutte contre un plan social.

    L’audience a permis de défendre le droit à porter la parole des travailleurs dans une presse militante, et dans le cadre de débats politiques et syndicaux.

    Révolution Permanente >>>>>


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  • Face à sa diabolisation,

    la stratégie intrigante de la FI

     

    La France insoumise traverse une tempête, alors que la Nupes a éclaté et que ses prises de position déclenchent des polémiques violentes. Ses dirigeants restent persuadés de creuser le « bon sillon » vers la victoire.

     

     
    L’ex-candidat à la présidence est crédité au mieux de 20 % d’opinions favorables, loin derrière les autres personnalités politiques du pays…

     

    « Jean-Luc Mélenchon est en train de devenir le Jean-Marie Le Pen des années 1980. »

    Cette phrase lâchée par le politologue Brice Teinturier sur le plateau de Quelle époque illustre-t-elle le parcours de la France insoumise (FI) en 2023 ?

    Les coups pleuvent sur le mouvement.

    Les prises de position de Jean-Luc Mélenchon peuvent déclencher de violentes polémiques.

    Après l’attaque du Hamas, le 7 octobre, le mouvement s’est retrouvé au cœur d’une tempête qui l’a fait dévisser dans les sondages.

    L’ex-candidat à la présidence est crédité au mieux de 20 % d’opinions favorables, loin derrière les autres personnalités politiques du pays…

     

    Le parti qui inquiète

    Faut-il en conclure que la FI a dilapidé le capital politique qu’elle avait gagné après les 22 % de Jean-Luc Mélenchon et la constitution dans la foulée de la Nupes pour les législatives ?

    Si l’on en croit les sondeurs, l’affaissement est profond.

    « Mélenchon est désormais moins populaire qu’Éric Zemmour », constate Frédéric Dabi, directeur général de l’institut Ifop.

    Il souligne, en outre, que « 60 % de ses électeurs de la présidentielle sont mécontents des prises de position » du leader insoumis sur le Proche-Orient.

    Plus grave, selon lui, « le parti qui inquiète le plus les Français, c’est la FI ».

     

    Un constat qui n’est pas partagé que par les sondeurs ou les adversaires politiques du mouvement.

    « Compagnon de route » depuis quinze ans de l’aventure mélenchonienne, Gérard Miller se montre inquiet.

    Le psychanalyste cite Freud : « C’est fascinant de voir à quel point il avait raison de décrire ces hommes et ces femmes qui, arrivés à la dernière marche, la rate. »

    « Il l’a ratée. Depuis sa sortie du PS, Jean-Luc Mélenchon a commis des erreurs. Mais elles n’avaient rien à voir avec ce qu’il se passe depuis la dernière présidentielle. Il a perdu quelque chose de sa formidable jugeote. Ce sont des erreurs politiques majeures qui mettent en danger la FI, la Nupes et la gauche », déplore-t-il, en pointant ses interventions lors du mouvement contre la réforme des retraites et sa réaction à l’attaque du 7 octobre.

     

    En interne, « On ne va ni changer de programme, ni de discours »

    Au sein de la coordination du mouvement, c’est-à-dire sa direction nationale, on balaie ces alarmes et on se montre au contraire optimiste.

    « Beaucoup se basent sur les enquêtes d’opinion pour nous critiquer, explique le député Antoine Léaument.

    Or, elles se sont plantées de minimum 4 points à la présidentielle concernant le score de la FI. »

    « Je vois bien la volonté de transformer Jean-Luc Mélenchon en Jean-Marie Le Pen », concède-t-il.

    « Je pense que ça prend dans une partie de la population, mais ce n’est pas la première fois qu’il est diabolisé. »

    Le député de l’Essonne dit percevoir des retours complètement différents sur le terrain.

    Le politologue Rémi Lefebvre relève, lui, des « sondages qui ne sont pas catastrophiques », avec « une base de 15 % qui ne bouge pas », mais une « stratégie difficilement compréhensible de la part de la FI ».

    « On dirait qu’ils s’accommodent de cette diabolisation, qu’ils ne cherchent pas à la désamorcer. »

     

    Quelle est justement la stratégie du mouvement dans cette tempête violente ?

    « La direction de la FI considère l’électorat modéré comme acquis, en l’absence d’un autre choix à gauche », analyse Rémi Lefebvre.

    « Mélenchon pense que la situation sociale est prérévolutionnaire, et que le réservoir de voix est du côté des abstentionnistes à aller chercher, en essayant de tenir le choc en attendant. »

    Les propos d’Antoine Léaument confirment ce diagnostic :

    « On ne va ni changer de programme, ni de discours. On va essayer de convaincre une majorité de gens, de faire en sorte que ceux qui ont voté pour nous le refassent, et mobiliser les abstentionnistes. »

    En admettant que cette « consolidation » d’un électorat acquis combinée à un élargissement fonctionne au premier tour, il resterait toutefois la barre du second à passer, que ce soit face à un candidat macroniste ou face à Le Pen.

    « Le plus efficace, ce sont les questions républicaines », assure Antoine Léaument.

    « Là-dessus, ce sont les macronistes qui sont en train de s’en éloigner.

     

    La loi immigration pour faire trancher l’électorat ?

    Avec la loi immigration, notamment, c’est le thème central de Le Pen. Les macronistes peuvent choquer une partie de leur électorat. On a les moyens de regrouper assez de monde sur la fidélité républicaine »,

    semble convaincu le député insoumis.

     

    Son collègue Éric Coquerel, parfois plus critique des orientations du mouvement, partage aussi cette conviction.

    « Que je sache, rien n’a empêché les gens comme moi de voter Macron », rappelle-t-il.

    « Si les gens considèrent que le danger c’est l’extrême droite, pourquoi ne voteraient-ils pas pour un candidat de gauche de rupture ? », interroge le président de la commission des Finances de l’Assemblée.

    Ce « programme de rupture » et la « défense des principes républicains » sont, selon lui, les « deux piliers » de la stratégie insoumise pour espérer conquérir le pouvoir.

     

    « Ce n’est pas très rationnel », juge Rémi Lefebvre.

    « Il y a un moment où vous ne pouvez pas rejouer la même scène sans qu’il n’y ait des conséquences », prévient également Gérard Miller, alors qu’une candidature de Jean-Luc Mélenchon en 2027 est pour l’heure la plus probable.

    « Je ne crois pas une seconde qu’il puisse faire un score équivalent à 2022, et encore moins être au second tour. »

    Le psychanalyste préfère observer « d’autres signes qui ont (sa) sympathie » : les rencontres et les meetings en commun des autres forces de gauche et des insoumis frondeurs tels que Raquel Garrido, Alexis Corbière, Clémentine Autain…

     

    Antoine Léaument, lui, en est persuadé :

    « Nous sommes aujourd’hui en réalité plus haut qu’en 2022. »

    Le scrutin des européennes, en juin 2024, devrait commencer à départager ces points de vue.


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  • Avis de décès
    16 décembre 2023

    Qui a tué la Nupes ?

    Révolution Permanente >>>>>


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  • Pour 2027, la musique Ruffin se fait entendre de plus en plus forte

    Paris (AFP) – Sa communication est maîtrisée et ses prises de paroles savamment choisies. Toujours sans déclarer ouvertement ses intentions pour l'élection de 2027, le député insoumis François Ruffin travaille sa stature de présidentiable, au risque de froisser le noyau dur de son mouvement.

    France 24 >>>>>


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  • Gaza, après 40 jours d’une guerre de destruction totale,

    l’urgence d’un cessez-le-feu

    >> Lire le communiqué sur le site de l'AFPS

    Cela fait maintenant 40 jours que l’État d’Israël mène contre le peuple palestinien à Gaza, une guerre de destruction totale.  Une guerre contre tout le peuple palestinien menée aussi en Cisjordanie - dont Jérusalem-Est, dans les camps de réfugiés, dans les prisons israéliennes et en Israël même.

    La guerre menée par Israël contre la population et les infrastructures de la Bande de Gaza dépasse l’entendement.

    Elle frappe tous les habitants de Gaza, hommes, femmes, enfants, vieillards, soumis à un déluge ininterrompu de bombardements, à la privation d’eau, de nourriture et de médicaments, à des déplacements forcés et à l’absence de tout lieu sûr. La moitié des bâtiments sont détruits, les deux tiers de la population ont dû fuir leur logement. Des familles entières ont été rayées de la carte. Le chiffre officiel de 11.500 morts (qui représenterait déjà 300.000 morts à l’échelle de la France) est à coup sûr largement dépassé car on n’arrive plus à recenser les morts et de nombreux corps restent ensevelis sous les décombres. Les hôpitaux, privés d’énergie sont à l’arrêt et maintenant ciblés par l’armée israélienne au mépris du droit international humanitaire.

    Près de la moitié des victimes des bombardements sont des enfants ; la faim, la soif, les traumatismes psychologiques, les visent aussi en premier lieu. Le Secrétaire Général de l’ONU évoque « un cimetière pour enfants » et une « crise de l’humanité ».

    Le Conseil de Sécurité de l’ONU a enfin pris position, pour la protection des civils et en particulier des enfants, et pour des « pauses humanitaires ».

    Une résolution bien timide, bien imprécise alors qu’elle devrait être contraignante. Une résolution à laquelle l’État d’Israël affirme ne rien avoir à faire, comme à son habitude.

    Par leur soutien initial inconditionnel à la position israélienne, les autorités françaises se sont rendues complices des crimes commis par l’État d’Israël contre la population civile palestinienne. Le président de la République a amorcé un changement d’attitude en évoquant la perspective d’un cessez-le feu, avant de changer à nouveau de position pour cautionner l’attaque israélienne « dans les limites du droit humanitaire ».

    C’est une position illisible qui fait honte à notre pays.

    Alors que les soutiens inconditionnels d’Israël, y compris au gouvernement et au Parlement français, s’emploient à délégitimer le mouvement de solidarité avec le peuple palestinien, cela fait des semaines que dans un mouvement fort, unitaire, mondial, nous exigeons un cessez-le-feu immédiat, l’arrêt des bombardements et la fin du blocus inhumain qui étrangle la population de Gaza.

    C’est la seule mesure qui permette de porter réellement secours à la population palestinienne, c’est la seule mesure qui puisse redonner un peu d’espace à une perspective politique, dont les Palestiniens devront être pleinement les acteurs.

    L’heure est grave pour nos amis palestiniens, elle l’est aussi pour la paix et pour la cohésion de notre pays.

    Après le succès des journées de mobilisation des 4 et 11 novembre, nous appelons à manifester partout en France le samedi 18 novembre, avec tous nos partenaires pour exiger un cessez-le-feu immédiat. Soyons nombreux pour eux, pour nous, pour une paix fondée sur le droit, la justice, et le respect des êtres humains.

    Soyons particulièrement nombreuses et nombreux pour changer la donne !

     

    Le Bureau national de l’AFPS, 
    17 novembre 2023





    Association France Palestine Solidarité (AFPS)
    21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
    Tél. : 01 43 72 15 79
    Suivez l'AFPS sur france-palestine.org
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    Instagram (@afps.officiel)  Youtube (@francepalestine) 

     


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  • Le Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR)

    Communiqués du RAAR

     

    Protéger la population de Gaza :

    halte aux bombardements et au blocus


    L’engrenage de morts et de destructions qui se déroule en Israël-Palestine en ce moment est insupportable.

    Les bombardements de Gaza par l’armée israélienne sont d’une intensité jamais atteinte.

    La dévastation inouïe, infligée à des populations civiles enfermées dans un périmètre où elles sont partout en danger de mort et dont elles ne peuvent pas sortir, est criminelle.

    La situation humanitaire est catastrophique et met en danger de mort les habitant.es de Gaza.

    Les atrocités du Hamas lors de son attaque terroriste, massacre de Juif/ves le plus important depuis 1945, sont totalement inexcusables.

    La population israélienne en est profondément meurtrie et traumatisée.

    Mais les populations civiles de Gaza n’en sont pas responsables et ne doivent pas subir une punition collective.  


    Les colons de Cisjordanie, couverts par le gouvernement israélien et ses ministres d’extrême droite, attaquent et tuent des Arabes, dont la population bédouine, en appelant ouvertement à leur expulsion. 

    En même temps, Israël est encore la cible de roquettes.

    Il est plus que temps d’arrêter : un cessez-le feu immédiat s’impose.


    Le RAAR, qui a participé et pris la parole lors du meeting organisé par la Ligue des Droits de l’Homme et d’autres organisations le jeudi 26 octobre, s’associera aux initiatives pour un cessez-le feu immédiat, la libération des otages du Hamas et l’arrêt des expulsions en Cisjordanie.


    Paris, le 30 octobre 2023  

     

     

    Le RAAR appelle à la vigilance
    face à la recrudescence des actes antisémites en France


                Depuis les massacres antisémites et terroristes de civil.es par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023 et la guerre qui s’en est suivie, plus de 800 plaintes pour actes antisémites ont été enregistrées en France, alors qu’on en a compté 436 sur l’année 2022 tout entière. 


    A Carcassonne, le tag « tuer des Juifs est un devoir » est inscrit sur le mur extérieur d’un stade.

    Trois clients d’une fromagerie de Dijon traitent de « sale petite pute juive » une employée qui porte une étoile de David.

    Une étudiante de l’Institut Catholique de Paris s’est entendue dire qu’ Hitler n’avait « pas fini son travail », un autre qu’ « il était temps que les Palestiniens détruisent ce pays de colonisateurs ».

    Les menaces et les messages de haine prolifèrent sur les réseaux sociaux et ne sont pas modérés, notamment sur X. 

    Des figures publiques juives de gauche y sont désignées comme « sionistes », terme qui sert ici de code antisémite pour dire « juif/ves ».

    De nombreuses personnes juives sont gagnées par l’anxiété et la peur.

     


    Le RAAR appelle toutes les organisations progressistes à la vigilance face à ce nouveau moment antisémite.

    Celles et ceux qui soutiennent la cause palestinienne et un processus de paix ainsi que toutes celles et ceux qui rejettent le racisme et la haine doivent se désolidariser de l’ensemble de ces agressions, les dénoncer et lutter contre l’antisémitisme d’où qu’il vienne.


    Paris, le 30 octobre 2023

     


    Le Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR)
    raar@riseup.net
    https://raar.info/ 
    https://www.facebook.com/RAAR2021/
    https://twitter.com/RAAR2021


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  • Petit rappel historique

    Le Front de Gauche...

    Wikipédia >>>>>


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  • Les mots, oui les mots justes

    comme une épreuve de vérité.

    Jean-Luc Mélenchon sur son blog >>>>>  15 Octobre 2023

     

    17 octobre 2023

    JL Mélenchon sur son compte X Twitter >>>>>


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  • Sur une nouvelle offensive islamophobe :

    l’affaire de l’ « abaya »


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  • Olivier Besancenot dans Politis

    « L’extrême droite n’hésite jamais sur la marche à suivre »

    L’ancien candidat à la présidentielle Olivier Besancenot publie un livre coécrit avec Michael Löwy sur le coup d’État de Pinochet de 1973 au Chili. Il explique sa démarche et répond à quelques questions sur le NPA aujourd’hui et la conjoncture politique de cette rentrée.

     

    Politis >>>>>


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