• En 1871, la Commune de Paris encourageait la vaccination
     
     
    En 1871,
    la Commune de Paris encourageait
    (par une prime)
    la vaccination pour endiguer la variole. 
     
    En 1871, la Commune de Paris encourageait la vaccination

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  • Un texte sur l'accentuation des inégalités

    par la politique macroniste


    Le passe sanitaire :

    une injustice territoriale, sociale et générationnelle


        La mise en place du passe sanitaire obligatoire à partir du 21 juillet pour « les lieux de culture et de loisirs » rassemblant plus de 50 personnes puis à partir du 1er aout pour les cafés, restaurants, etc., va créer de grandes inégalités au sein de la population. Les classes populaires, les jeunes et les habitant.es de certains territoires vont être plus durement freiné.es dans leur vie sociale.

    Un calendrier de mise en place du passe sanitaire incohérent

         Supposons qu’une personne française de plus de 18 ans, sans pathologie, ait profité dès le 31 mai d’une première injection (date de la vaccination ouverte à toustes), qu’elle ait bénéficié de sa seconde injection le 12 juillet (délais de six semaines alors en vigueur), elle pourrait donc « valider » son passe sanitaire à partir du 26 juillet compte tenu des deux semaines d’attente pour obtenir une protection maximale. Cette personne fictive et ayant respecté la loi ne peut donc plus se rendre dans un cinéma à partir du 21 juillet. Alors même qu’elle a réalisé un parcours exemplaire sans rencontrer de difficulté pour trouver un centre de vaccination, en ayant pu se dégager du temps dans son travail, cela dès le 31 mai, etc. Prenons une personne adolescente fictive et modèle là-aussi. Elle commence son parcours vaccinal le 15 juin et le finira le 10 aout. Cette personne adolescente, pourtant réactive, se trouve donc exclue pendant plus de 20 jours des lieux de vie sociale… à moins de faire toutes les 48h un test PCR ! Rappelons aussi et par ailleurs qu’Emmanuel Macron a précisé le 29 avril que le passe sanitaire ne serait pas obligatoire. Cela n’a pas dû inciter une partie de la population à accélérer ses démarches de vaccination. Le calendrier proposé est donc incohérent par rapport à la politique vaccinale du gouvernement. Il pose en soit un vrai problème et va accentuer les inégalités entre les individus au moins à trois niveaux.

    Des inégalités territoriale, générationnelle et sociale

        Selon le site de l’assurance maladie, au 4 juillet 2021, les disparités entre départements sont très grandes : La Haute-Savoie a 30,8% de sa population ayant réalisé un parcours de vaccination complet, 32,6% en l’Ille-et-Vilaine contre 42,4% à Paris ou 44,5% dans l’Allier. Les approvisionnements, la réactivité des un.es et des autres, l’état d’esprit de la population vis-à-vis de la vaccination autant de facteurs ayant pu creuser des différences d’un territoire à un autre. Ces inégalités sont aussi générationnelles : les 75 ans et plus sont 77,7% à avoir finalisé leur parcours vaccinal contre 50% pour les 40 à 54 ans, 32,5% pour les 20 à 39 ans, 3,2% pour les 12-18 ans. C’est logique puisque les personnes les plus âgées ont bénéficié d’une priorisation dans la vaccination car elles étaient les plus susceptibles d’avoir des formes graves du covid 19. Néanmoins cela leur donne un véritable droit à l’accès aux lieux sociaux cet été dont une grande partie des jeunes et une part importante des adultes risquent d’être exclus.

        Enfin, les inégalités sociales (qui recoupent en partie les inégalités territoriales) sont là aussi criantes. Les départements les plus pauvres sont ceux où la population est la moins vaccinée. Les classes sociales les plus populaires sont aussi celles qui ont à la fois le moins accès à la vaccination et le plus de doutes sur cette dernière. L’effet est radical sur les inégalités. La Seine-Saint-Denis a 26,1% de parcours vaccinal complet pour un taux de pauvreté de 28,4% (chiffre de l’INSEE) contre 39,2% de vaccinés et un taux de pauvreté de 9,7% dans les Hauts-De-Seine. La corrélation n’est pas parfaite mais des départements moins urbains sont aussi dans cette situation : par exemple, avec un taux de pauvreté à 17% les habitant.es du Tarn-et-Garonne sont couvert.es par le vaccin à 33,4%. Ne parlons pas ici des DROM COM qui cumulent elles aussi fort taux de pauvreté et faible vaccination.

    Des inégalités symboliques

    des politiques mises en place par E. Macron.

        Les inégalités entre territoires, générations et classes sociales existent indépendamment du passe sanitaire mais ce dernier les fait largement ressortir. De fait, dans son discours du 12 juillet, Emmanuel Macron a autorisé symboliquement les personnes âgées et aisées à aller au cinéma et au café et l’a refusé aux jeunes des milieux populaires. Si une personne se trouve à l’intersection de l’avenue de la jeunesse, de la rue de la pauvreté et du boulevard des quartiers ou villages populaires, elle a beaucoup plus de probabilité de passer son été chez elle devant la télé. Comme de nombreuses autres politiques mises en place depuis 2017, certains groupes sociaux bénéficient des largesses du gouvernement quand d’autres en pâtissent. Le fait que dans le même discours M. Macron ait rappelé qu’il voulait faire avancer la réforme de l’assurance chômage et remettre en place la réforme des retraites, deux réformes qui pénalisent largement les classes populaires et les plus jeunes, n’est pas étonnant. C’est ici une politique totalement cohérente. Le problème principal est qu’il ne peut pas justifier cela par le ruissellement. Le passe sanitaire ne ruissellera pas des un.es aux autres. Le ruissellement ne masquera pas les insuffisances criantes de la gestion gouvernementale de l’épidémie ni la violence sociale qui en résulte depuis mars 2020 et qui est encore à l’œuvre dans ces dernières mesures annoncées.

    S L

    Géographe Professeur


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  • Pour une critique écologiste et anticapitaliste

    du revenu de base


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  • 24 mars 2021

    CNews lit un droit de réponse d'Obono

    après des propos de Zemmour

    “Votre chroniqueur Éric Zemmour a porté atteinte à mon honneur et à ma réputation de femme noire, députée, qui mène la tête haute un combat pour l’égalité et contre le racisme."

    HuffPost >>>>>

     

    ***********************************

    Publié le 09 juillet 2021 Le Monde 

    CNews a traîné des pieds

    pour lire un droit de réponse de Danièle Obono

    Dans l’émission « Face à l’info », Eric Zemmour s’en était violemment pris à la députée de La France insoumise.

    Son texte de réponse a été lu à l’antenne, le 22 mars, après des mois de bataille judiciaire.

    Par Sandrine Cassini

    Publié le 09 juillet 2021

    Le Monde >>>>>

     

     
    *****************************************
    Caisses de grève
     
    Vu la fréquence des énormités proférées
    par E. #Zemmour.
    Petits conseils de lecture à C. #Kelly 
    pour le prochain droit de réponse
    (ici celui de@Deputee_Obono)
     

     


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  • Esther Bejarano,

    l'une des dernières survivantes

    de l'orchestre d'Auschwitz,

    est morte

    Elle avait été recrutée au sein de l'orchestre des femmes d'Auschwitz alors qu'elle ne savait pas jouer de l'accordéon mais seulement du piano. Elle devait jouer pour les prisonniers et pour les déportés à la descente des convois. 

    France Info >>>>>


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  • 2022 (vraiment) en commun

    L'appel des 1000 pour une candidature commune écologique sociale et démocratique en 2022

    2022 (vraiment) en commun >>>>>


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  • « Ce qui fait peur, c’est l’alliance »

     

    23 juin 2018

     

     

    Ainsi que l’indiquait récemment Bastamag,

    les forces de l’ordre françaises

    ont tué 478 individus

    en l’espace des quatre dernières décennies :

    94 % de sexe masculin,

    la moitié ayant moins de 25 ans

    et 60 % n’étant pas armés.

     

    Le théâtre L’Échangeur recevait le mois dernier,

    à Bagnolet,

    la philosophe Elsa Dorlin

    (autrice de Se défendre),

    l’éducatrice Assa Traoré

    (coautrice de Lettre à Adama,

    son frère, tué par des gendarmes en juillet 2016)

    et Mamadou Camara

    (frère de Gaye Camara, tué par la police en janvier 2018).

     

    La rencontre était animée par Rosa Moussaoui,

    grand reporter à L’Humanité.

     

    Nous avons assisté à cet échange

    — centré sur la question de la violence —

    et le rendons aujourd’hui accessible, par écrit,

    à celles et ceux qui n’ont pu s’y rendre.

     

    Bastamag >>>>> 23 juin 2018


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  • Racisme

    Procès de Valeurs Actuelles.

    Entretien avec Me Xavier Sauvignet,

    avocat de Danièle Obono

    Mercredi 23 juin se tenait le procès opposant Danièle Obono à Valeurs Actuelles, journal d’extrême-droite ayant publié une bande-dessinée « fiction », mettant en scène la députée réduite en esclavage par des « arabes ». Au lendemain de l’audience, rencontre avec Maître Xavier Sauvignet, avocat de Danièle Obono.

    Révolution Permanente >>>>>


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  • La Commune est en lutte !

    A l’évidence, un siècle et demi après son écrasement, la commémoration de la Commune soulève toujours bien des polémiques.

    Ainsi un certain Rudolph Granier, conseiller (LR) de Paris, s’en est récemment pris dans les pages du Journal du Dimanche à la décision de la municipalité parisienne d’accorder une subvention aux Amis de la Commune, une association qui selon Granier  « glorifie les événements les plus violents de la Commune de Paris ».

     

    Plus généralement, il se refuse à toute commémoration car «on ne danse pas au son des meurtres et des incendies » !

    L’édile reprend sans aucune gêne le refrain sur les Communards incendiaires :

    « la Commune n'a pas été l'amie des monuments, à commencer par l'Hôtel de Ville, dont l'incendie a aussi ravagé les archives. Du palais des Tuileries au Conseil d'État, en passant par le palais de la Légion d'honneur pour n'en citer que quelques-uns, les incendies de la Commune ont détruit des pans entiers de la capitale ».

    Décidemment peu avare de contre-vérités, le même écrit sans rire : « il s’agit d’histoire, non d’idéologie » !

     

    Ainsi, depuis 150 ans, la haine des Versaillais pour la Commune s’affirme de manière toujours plus décomplexée.

    Ils n’ont vraiment « rien appris, ni rien oublié » et n’hésitent pas à instruire sans fin le procès de ces Communards que leurs ancêtres ont massacré.

    Raison supplémentaire pour, de notre côté, poursuivre ce travail qui n’est pas seulement un « travail de mémoire », une défense de la mémoire de la Commune.

    Mais, aussi, une tentative de remettre son héritage au cœur des débats sur l’émancipation.

     

    Ce sont ces préoccupations qui m’ont incité à donner une forme écrite à la quinzaine de petites vidéos réalisées en 2011, pour le cent-quarantième anniversaire.

    A l’époque, ces vidéos furent progressivement mises en ligne (sur le site du tout nouveau NPA).

    Elles essayaient modestement de raconter ce que furent les 71 jours qu’a duré la Commune de Paris, du 18 mars au 28 mai 1871.

    Il s’agissait alors – et encore aujourd’hui - d’évoquer les principales dates qui en ont ponctué l’épopée révolutionnaire, de faire revivre celles et ceux qui en furent les principales figures et de rappeler l’héritage programmatique et stratégique de la Commune.

     

    François Coustal

    Ensemble !

     

    La Commune est en lutte !

    1ère partie

    A Lire ici >>>>> Sur le site national d'Ensemble !

     

    La Commune est en lutte !

    2ème partie

    A Lire ici >>>>> Sur le site national d'Ensemble !

     

    La Commune est en lutte !

    3ème partie

    A Lire ici >>>>> Sur le site national d'Ensemble !


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