• Relations internationales :
    Que nous apprend la guerre en Ukraine ?
    avec Bertrand Badie

        Le lien du FaceBook live, en REPLAY, du Webinaire (très intéressant) de la commission internationale d'Ensemble!, avec Bertrand Badie, samedi 26 mars 2022.    

    Son introduction dure 45 mn: 

    https://fb.watch/c1Pu575mnv/     

    En accès libre...

     

     

    Pour mémoire, ci-dessous, la présentation qui en avait été faite en amont:

    Samedi 26 mars, de 10h à 12h
    Webinaire de la Commission internationale d'ENSEMBLE !
     
    Relations internationales :
    Que nous apprend la guerre en Ukraine ?
     
     avec Bertrand Badie
     
     La tradition est bien établie d'éviter lors des campagnes présidentielles les questions internationales - cela malgré les pouvoirs exorbitants que la Vème République accorde au président.
     
    La guerre en Ukraine rend difficile le maintien d'une telle indifférence.
     
    On ne peut pas dire pour autant que sur ces questions décisives le débat ait vraiment lieu.
     
    Débattre sérieusement, c'est ce que nous voudrions faire aujourd'hui, et nous remercions le professeur Bertrand Badie d'avoir accepté de nous y aider.
     
    L'Ukraine, la guerre en Europe, est-ce le retour des vieilles règles des relations internationales, ce qu'on désigne par le mot "géostratégie" ?
    Ou le monde obéit-il à d'autre règles,  reste-t-il plus inédit et complexe que par le passé ?

    votre commentaire
  • Scandale dans les Ehpad Orpea :

    "Le rapport d'enquête ne sera pas public

    et c'est inquiétant",

    juge le cadre infirmier

    à l'origine de l'enquête

    Laurent Garcia, le cadre infirmier à l'origine de l'enquête "Les Fossoyeurs" sur Orpea, "compte sur un procès, une plainte du gouvernement" contre le groupe.

    France Info >>>>>


    votre commentaire
  • On est allé aux obsèques d’Alain Krivine

    Et c’était beau.

    Il faisait beau, très beau, ce lundi 21 mars, sur Paris.

    Comme un air de printemps, enfin.

    Place de la Nation, ils se rassemblent en ce début d’après-midi.

    Les drapeaux rouge flottent

    Regards >>>>>


    votre commentaire
  • Communiqué d'Ensemble !

    25 mars 2022

     

    Troupes russes hors d'Ukraine ! 

     

    Solidarité avec le peuple ukrainien

    en lutte pour sa liberté ! 

     

    « Cela fera demain un mois que les Ukrainiens se battent pour leur liberté » a rappelé Volodymyr Zelensky, le 23 mars, lors de son allocution devant le Parlement français.

     

    Un combat de 4 semaines qui provoque l'étonnement et force l'admiration.

     

    L'ampleur des forces armées que Poutine a jetées sur l'Ukraine laissait croire que quelques jours lui suffiraient pour avaler sa proie. Une guerre éclair conduisant à l'effondrement de l'armée et du gouvernement ukrainiens, tel était le scénario qui a guidé la décision du Kremlin.

     

    Un mois après, la résistance de l'armée et de la population crée la surprise. De même que les faiblesses d'une armée russe qui subit de lourdes pertes et ne progresse qu'avec difficulté.

     

    La force de cette résistance est celle de la conscience nationale ukrainienne et de l’onde de la révolution de Maidan de 2014.

     

    Mais pour le peuple ukrainien elle se paie d'un prix terrible : pertes humaines, traumatismes multiples, des millions de réfugiés, des villes bombardées et des destructions aux lourdes conséquences sur le plan écologique et social...

     

    Et il faut craindre que, loin de revenir sur ses décisions criminelles, Poutine réagisse par une fuite en avant dans la guerre, quitte à rééditer ce qu'on a vu en Tchétchénie et en Syrie : destruction des villes, massacres de masse, utilisation terroriste d'armes chimiques, voire même nucléaires dans le cas de l'Ukraine…

     

    Avec le peuple ukrainien, solidarité sans compter ! 

     

    À l'heure où le pouvoir russe agresse à outrance l'Ukraine pour la priver du droit d'exister comme nation libre, personne ne peut échapper à ses responsabilités.

     

    Tous les responsables politiques français affichent leur condamnation de la politique de Poutine et leur soutien à Zelensky.

     

    Mais que d'hypocrisies de la part de certains !

     

    Zelensky demande un soutien en matériel d'armements et aussi que les entreprises françaises présentes en Russie s'en retirent pour « cesser d'être les sponsors de la machine de guerre de la Russie ».

     

    A quoi, de divers bords, répondent des critiques des sanctions économiques, au nom du souci de « ne pas porter tort aux salariés », de « ne pas sanctionner le peuple russe » et « ne pas punir les Français et les européens » (sic)… Et aussi des appels à « ne pas fournir d'armes afin de ne pas entraîner la France dans le conflit » et « ne pas ajouter de la guerre à la guerre ».

     

     

    Dès lors que Poutine soumet le peuple ukrainien à l'épreuve de la guerre, la solidarité avec ce dernier implique de l'aider dans sa résistance et pour infliger un échec militaire à l'armée russe.

     

    Relativiser l'agressivité de l'impérialisme russe, excuser sa sauvagerie à l'égard de l'Ukraine, en invoquant les fautes et méfaits de l'OTAN et des impérialismes occidentaux, au demeurant bien réels, pour tergiverser, mégoter le soutien, ce n'est pas être solidaire, c'est préparer l'abandon du peuple ukrainien. Un abandon qui serait indigne et révoltant, notamment de la part d’une partie de la gauche !

     

    Il faut contraindre Poutine

    à renoncer à son entreprise criminelle. 

     

    ° Développement de l'aide humanitaire à destination de l'Ukraine.

    ° Accueil des réfugié·es en Europe et en France.

    ° Accentuation des sanctions économiques, les entreprises françaises doivent cesser leurs activités en Russie.

    ° Fournitures des armements dont l'Ukraine a besoin pour se défendre et repousser l'offensive russe.

    ° Annulation de la dette de l'Ukraine.

     

    Les manifestations en soutien à l'Ukraine

    doivent se multiplier et s'amplifier pour dire :

    ° Troupes russes hors d'Ukraine !

    ° Respect de l'indépendance du peuple ukrainien

    et de l'intégrité du territoire de l'Ukraine !

    ° Solidarité avec les citoyennes et citoyens

    qui en Russie et en Biélorussie s'opposent à la guerre,

    dénoncent le régime dictatorial de Poutine

    et veulent la démocratie.


    votre commentaire
  • Le Kremlin riposte

    en imposant le paiement du gaz en roubles

     

    Vladimir Poutine dégaine l’arme monétaire, en réaction aux nombreuses sanctions des pays occidentaux. Il veut ainsi éviter l’effondrement de sa monnaie. L’Ukraine dénonce un acte de « guerre économique » et appelle au boycott du gaz russe.

     

    Publié le Vendredi 25 Mars 2022
     
     

    C’est l’autre guerre, celle qui s’installe sur le front économique. En réaction aux nombreuses sanctions des pays occidentaux, Poutine dégaine l’arme monétaire. Il exige désormais le paiement en roubles des livraisons de gaz à l’UE. Celle-ci est dépendante de Moscou à hauteur de 40 % de sa consommation.

     

    « J’ai pris la décision de mettre en œuvre un ensemble de mesures pour passer au paiement en roubles de notre gaz livré aux pays hostiles et de renoncer dans tous les règlements aux devises qui ont été compromises », a annoncé mercredi le président russe en précisant qu’il s’agit d’une réaction au gel de quelque 300 milliards de dollars de réserves russes par les Occidentaux.

     

    C’est « une décision historique. (…) Un pas vers la dédollarisation de notre économie », a salué Viatcheslav Volodine, le président de la Douma, la chambre basse du Parlement. La banque centrale et le gouvernement se doivent de mettre en place dans un délai d’une semaine un nouveau système « clair, transparent » et qui implique « l’acquisition de roubles sur le marché » russe des changes.

     

    La présidence ukrainienne a aussitôt réagi. Elle dénonce « une guerre économique » menée pour « renforcer le rouble » et insiste à nouveau pour un embargo pétrolier européen. En mars 2019, le géant gazier public russe Gazprom avait déjà réalisé sa première vente de gaz en roubles à une entreprise européenne. La mesure est à présent envisagée à grande échelle. Les pays qualifiés « d’hostiles » par Vladimir Poutine représentent 70 % des 63 milliards d’euros d’exportations de Gazprom. Jusque-là, 58 % des paiements se faisaient en euros et 39 % en dollars.

     

    Chute de l’euro et du dollar

     

    Gouvernements et opérateurs occidentaux, qui ne voyaient pas venir une telle riposte, ont été pris de court. Les acheteurs du gaz russe mettent sans surprise en avant les clauses contractuelles, lesquelles prévoient à l’avance la monnaie de paiement. L’Allemagne pointe une « rupture de contrat ». La Pologne refuse les paiements en roubles, l’Autriche décide d’en faire autant. Le ministère français de l’Économie dit évaluer l’impact potentiel d’une telle mesure.

     

    Le Kremlin est parvenu à agir sur les marchés de l’énergie et à freiner l’effondrement de sa monnaie en se substituant à la banque centrale, dont une partie des réserves a été gelée. Les cours de l’énergie ont en effet bondi. Le prix du gaz a augmenté de 34 % et s’est stabilisé à + 9 % en fin de journée. Le baril de pétrole a enregistré une hausse de 5 %, à 121 dollars (110 euros). Le cours du rouble est remonté de 7 % sur le marché des changes, tandis que l’euro et le dollar ont légèrement chuté.

     

    « Je veux insister sur le fait que la Russie va continuer à livrer son gaz aux prix et dans les volumes stipulés dans les contrats », a assuré Vladimir Poutine, précisant que seule la monnaie du paiement allait changer. Ce qui pourrait signifier une renégociation des contrats. Le recours au rouble permet tout compte fait à Moscou de contourner en partie les sanctions. L’hôte du Kremlin table pour ce faire sur la dépendance des pays européens au gaz russe. Sur ce terrain, le rapport de forces est, pour l’instant, en sa faveur.

     


    votre commentaire
  • Ukraine. Un mois après la guerre éclair, le bourbier

    Le président russe a envahi ce pays depuis un mois. Ce conflit criminel décrété par le Kremlin, qui a déjà causé des milliers de morts et une crise humanitaire, s’enlise, semblant refléter une erreur stratégique de la part de Moscou.

    Publié le Mercredi 23 Mars 2022
     
     
    Vladimir Poutine a décrété l’invasion de l’Ukraine dans la nuit du 23 au 24 février.
    L’offensive visait des installations militaires et plusieurs localités : Kharkiv, Kiev, Marioupol, Odessa.
    Un mois et des milliers de morts plus tard, qui s’ajoutent aux 14 000 victimes du conflit dans le Donbass depuis 2014, la Russie détient, à l’exception de la ville assiégée de Marioupol, les pourtours de la mer d’Azov et a avancé le long de sa frontière terrestre et de celle de la Biélorussie (voir carte ci-dessous).
    Néanmoins, aucune grande ville, excepté Kherson, n’est tombée.
     
     

    1. Pour Poutine, une guerre déjà perdue ?

    À 4 heures du matin, le 24 février, le président russe prend la parole dans un discours télévisé. Il annonce :  « Conformément aux traités d’amitié et d’assistance mutuelle avec les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ratifiés par l’Assemblée fédérale le 22 février de cette année, j’ai pris la décision de mener une opération militaire spéciale. » Vladimir Poutine venait de reconnaître, deux jours plus tôt, l’indépendance des deux républiques autoproclamées. Il déclenche une guerre, avançant comme objectifs « la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine » et la protection des « personnes victimes d’intimidations et de génocide par le régime de Kiev depuis huit ans ». Critiquant « l’expansion de l’Otan », il dénonce l’absence de prise en compte des demandes de Moscou concernant sa sécurité.

    Quatre semaines plus tard, l’offensive « s’enlise malgré toutes les destructions », a affirmé, mercredi, le chancelier allemand Olaf Scholz. Les importantes difficultés militaires font douter d’un succès sur le terrain. « Tout dépend du but de Vladimir Poutine. Est-ce s’arroger l’accès à la mer d’Azov, fortifier le Donbass et obtenir quelques victoires symboliques, ou faire capituler Volodymyr Zelensky ? La seconde option semble désormais peu probable », analyse une journaliste russe.

    Avant le conflit, les diverses demandes diplomatiques russes portaient sur la neutralité de l’Ukraine, sa démilitarisation et la renégociation d’une architecture de sécurité en Europe avec les États-Unis. La pression verbale et militaire exercée par Poutine l’a emmené jusqu’à la guerre, pour ne pas faire face à un échec. « Englué dans une surenchère meurtrière, il provoque le rapprochement de l’Otan de ses frontières, une Ukraine surarmée avec une perspective réelle d’association et le retour des États-Unis et de l’Alliance atlantique en Europe », analyse l’historien Andreï Gratchev. Pour sortir de cet échec, quelle que soit l’issue de la guerre, l’idée de faire passer une défaite pour une victoire est évoquée par Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférences en science politique à l’université de Nanterre : « Il est possible d’obtenir une concession de la part de Kiev et de la présenter en interne comme un succès. Mais on n’en prend pas le chemin. » Et Poutine s’enferme dans un discours fasciste et la répression.

    2. Le regain du sentiment national ukrainien

    Depuis quatre semaines, le conflit a servi de catalyseur pour unifier le pays contre l’envahisseur. Les bombardements quotidiens, les centaines de morts, les destructions ont réveillé un sentiment national dans la société et sur l’ensemble du territoire. « On se souvient tous du jour de l’attaque. Au fur et à mesure des jours et du sang versé, tous souhaitent combattre et aider pour stopper cette agression », témoigne Sveta à Odessa, sur les bords de la mer Noire. La résistance des Ukrainiens a surpris Vladimir Poutine, persuadé que sa guerre éclair et la destruction des installations militaires suffiraient au soulèvement des populations russophones dans l’Est, voire à  leur adhésion et la capitulation. Au contraire, les liens économiques, culturels, familiaux avec la Russie sont devenus secondaires. « Au niveau régional, la Russie veut montrer que la guerre réside dans la défense du russe. Ce qui est faux. De nombreux russophones depuis 2014 s’opposaient déjà à Vladimir Poutine et défendaient l’indépendance de l’Ukraine », nous expliquait récemment l’écrivain Andreï Kourkov. Une erreur stratégique de Poutine, qui voit désormais de nombreux Ukrainiens russophones dans l’Est et le Sud se tourner vers l’ukrainien par élan national. Après huit années de guerre au Donbass, dans les villes reprises par l’armée russe, un ras le bol s’affirme sur cette nouvelle page du conflit au nom de la paix. « Détruire et tuer, cela ne résout rien », condamne Tania.

    3. Un enlisement comme en Afghanistan ?

    Vladimir Poutine a surestimé la force de frappe de son armée, tout en sous-estimant la puissance du sentiment national ukrainien. Pour autant, ces deux erreurs majeures d’appréciation expliquent-elles, à elles seules, l’enlisement militaire de la troisième armée la plus puissante au monde, qui évolue, de plus, sur une topographie familière, les plaines ukrainiennes ne présentant pas franchement les mêmes problèmes opérationnels que les montagnes afghanes ? À l’évidence, l’aide apportée par les Occidentaux est déterminante. Depuis le début, Washington revendique le partage de renseignements, facteur nodal dans les conflits armés. La livraison d’armes des pays occidentaux a évidemment renforcé la capacité militaire ukrainienne. Selon l’ancien général américain Ben Hodges, interviewé par l’Express, « les jours prochains seront déterminants pour l’issue du conflit. Nous sommes à un moment décisif, car les Russes sont en sérieuse difficulté ».

    4. États-Unis et Chine, les grands vainqueurs ?

    La rivalité entre les États-Unis et la Chine s’annonçait comme la matrice géopolitique du XXIe siècle. L’invasion d’un pays souverain par un pays membre du Conseil de sécurité est-elle de nature à rebattre ces cartes ? Après un mois de conflit, la position de Washington est clairement renforcée. Alors que, dans un premier temps, les pays européens se sont placés sur la ligne de front diplomatique (sanctions, question de l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, fourniture d’armes à l’armée ukrainienne), Washington a retrouvé et même renforcé depuis sa place de leader. Son bras armé – l’Otan – est passé d’un état de « mort cérébrale » (diagnostiqué par Emmanuel Macron) à celui d’alliance relégitimée.

    Quant à la défense européenne, le sommet du 24 mars à Bruxelles va entériner sa sujétion à l’organisation atlantiste, avec la bénédiction directe de Joe Biden. D’une certaine façon, le président états-unien voit prendre forme sa coalition des démocraties, pour laquelle il avait tenu un sommet en décembre dernier. Sauf que l’autonomisation de certains « alliés » sur ce sujet (Israël et Inde) lui dénie la possibilité de se décréter nouveau chef du « monde libre » comme le fit, en son temps, Ronald Reagan.

    La Chine, elle, manie la prudence. Pékin appelle à des pourparlers, assure comprendre les craintes de son allié russe liées aux velléités d’élargissement de l’Otan tout en rejetant le séparatisme de Donetsk et Louhansk qui évoque, à ses yeux, la situation taïwanaise. Pour autant, la deuxième puissance mondiale n’est à l’origine d’aucune initiative diplomatique connue. Si elle permet à Pékin de jauger les réactions de son rival états-unien, la crise ukrainienne entrave toutefois sa stratégie économique des nouvelles routes de la soie qui s’accommodent mal d’une dégradation de la sécurité en Europe.

    La Chine ne peut prendre le risque de se couper des marchés d’exportation occidentaux et du système financier international pour sortir la Russie de son isolement. En revanche, les autorités chinoises pourraient en profiter pour renforcer leur emprise sur le puissant voisin, devenu, depuis l’annexion de la Crimée en 2014, le premier partenaire économique du pays. Une forme de vassalisation qui ne dit pas son nom.

    5. Des négociations de paix incertaines

    Face à un Vladimir Poutine inflexible sur ses objectifs de guerre, la marge de manœuvre de Volodymyr Zelensky paraît bien étroite, même si le président ukrainien a reconnu le caractère « nécessaire » des futures négociations qui ne s’annoncent « ni faciles ni agréables ». En pilonnant Marioupol et en encerclant Kiev tout en avançant vers le port stratégique et russophone d’Odessa, l’armée russe vise la capitulation du gouvernement de Zelensky.

    Pour la Russie, il symbolise une Ukraine tournée vers l’Ouest, favorable à l’adhésion à l’Union européenne et à l’Otan, voire à une sortie du mémorandum de Budapest (qui garantit, entre autres, le statut du pays comme puissance non nucléaire), comme l’a évoqué le président ukrainien lors de la dernière conférence de Munich sur la sécurité en février 2022, quelques jours avant le déclenchement de l’offensive russe. En clair, Moscou exige le retour d’un État tampon, voire croupion à ses portes, tandis que Kiev prétend faire valoir ses droits de peuple libre et souverain, quitte à faire basculer les équilibres sécuritaires issus d’un monde post-guerre froide, adoptés dans la douleur afin de limiter les risques de conflit nucléaire. Volodymyr Zelensky a d’ailleurs promis qu’il soumettrait les termes d’un hypothétique accord de paix à référendum.


    votre commentaire
  • CONTINUONS LE COMBAT

    Un millier de camarades

    pour un dernier hommage à Alain Krivine

    Ce lundi, l’enterrement de Alain Krivine avait lieu à Paris. Un millier de militants, de proches et d’anciens camarades du fondateur de la Ligue Communiste Révolutionnaire et du NPA, s’étaient donnés rendez-vous pour un dernier hommage.

    Révolution Permanente >>>>>

    Photo Stéphane Peu / Voltuan Redde >>>>>


    votre commentaire
  • Enquête — Énergie

    Panneaux au sol ou sur les toits ?

    La bataille du solaire

    L’énergie solaire est une piste essentielle pour se passer des énergies fossiles. Si son développement a tardé en France pendant quarante ans, les projets aujourd’hui se multiplient. Avec un enjeu de taille : manger des terres agricoles ou couvrir des zones déjà bétonnées. Reporterre a mené une enquête en quatre parties.

    Reporterre >>>>>

     

     

    1/4

    Solaire : quarante ans de mauvais choix politiques

    Reporterre >>>>>

     

     

    2/4

    Solaire : la France délaisse les panneaux sur les toits

    Reporterre >>>>>

     

     

    3/4

    Le solaire, sauveur ou fossoyeur de l’agriculture ?

    Reporterre >>>>>

     

     

    4/4

    Panneaux solaires : dur dur de produire sa propre électricité

    Reporterre >>>>>


    votre commentaire
  • “C’est un droit,

    mais c’est toujours un drame pour une femme.”

    Une nouvelle fois, Macron parle de l’avortement

    usant de cet argument majeur de la rhétorique anti-IVG:

    les conséquences psychologiques néfastes sur les femmes.

    Et culpabilise celles qui y ont recours.

     

    Avortement: pourquoi ces propos de Macron sont culpabilisants

    Dans la présentation de son programme, le président-candidat Emmanuel Macron s’est une nouvelle fois illustré par des propos culpabilisants sur le recours des femmes à l'IVG.
     
     
     
     

    votre commentaire
  • Mc Kinsey en Finistère...

     

    McKinsey : un consultant sur la vaccination élu président de département
    https://www.consultor.fr/articles/mckinsey-un-consultant-de-la-vaccination-covid-candidat-aux-departementales

     

    McKinsey : le cabinet de conseil n'a pas payé d'impôt sur les sociétés en France depuis au moins 10 ans
    https://www.franceinter.fr/politique/mckinsey-le-cabinet-de-conseil-n-a-pas-paye-d-impot-sur-les-societes-en-france-depuis-au-moins-10-ans


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique