• Converti
     

    «Ma vie politique a vraiment commencé en 2020, quand je me suis rendu à l’évidence qu’il n’y avait pas vraiment de projet chez LREM»

    Aux Ulis, Cédric Villani défend sa nouvelle étiquette

    Législatives:

    aux Ulis, Cédric Villani défend sa nouvelle étiquette Nupes

    Elu avec La République en marche en 2017 avant d’être exclu du parti trois ans plus tard, le mathématicien repart en campagne dans la 5e circonscription de l’Essonne.

    Sur le terrain, il met autant en avant son bilan que la Nouvelle union populaire écologique et sociale.

     

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  • Un milliardaire de plus toutes les trente heures

    Inégalités Alors que se tient le Forum de Davos, le dernier rapport d’Oxfam signale un creusement inédit des écarts de revenus sur la planète : quelques potentats engrangent des milliards, quand les souffrances de la majorité des Terriens ne cessent de s’intensifier.

    Publié le Mardi 24 Mai 2022
     

    À l’heure même où s’ouvrait le Forum de Davos réunissant les chefs des plus grands groupes du monde capitaliste avec nombre de figures de premier plan de la planète politique (lire l’Humanité du 23 mai),

    l’ONG Oxfam publie un rapport qui fait l’effet d’un nouveau pavé dans la mare.

    Les milliardaires sont de plus en plus nombreux et ils ne se sont jamais aussi bien portés que ces deux dernières années.

    Depuis la pandémie, on compte un nouveau milliardaire toutes les trente heures.

     

    Dans les secteurs de l’agroalimentaire, ils «  ont vu leur ­fortune augmenter d’un milliard de dollars tous les deux jours », relèvent les enquêteurs d’Oxfam.

    Et de mettre en exergue le gonflement des rentes de la déjà richissime famille états-unienne Cargill, dont le groupe du même nom est le plus gros négociant en grains de la planète : 5 milliards de dollars (4,5 milliards d’euros) de bénéfice net en 2021.

    Ce sont les plus gros profits de son histoire.

     

    À l’inverse, pendant la même période, des milliards d’habitants de la planète ont vu leurs conditions de vie se détériorer.

    Et la machine s’emballe aujourd’hui avec l’explosion des prix de certaines denrées de base, menaçant les plus pauvres dans leur existence même.

    La guerre en Ukraine a propulsé encore davantage vers des sommets inédits les prix de certaines denrées de base comme le blé.

    Mais elle n’est pas la cause fondamentale de l’explosion des inégalités, pointe à juste titre Oxfam.

    Au total, estime l’ONG, l’aiguisement des multiples crises observées ces derniers temps « pourrait faire basculer jusqu’à 263 millions de ­personnes dans l’extrême pauvreté en 2022 » , soit un million de personnes toutes les 33 heures.

     

    Un enrichissement démultiplié pour une minorité

    Oxfam passe en revue « ces géants qui tirent parti de la souffrance ».

    Des multinationales de l’agroalimentaire, comme Cargill, on l’a vu, à celles de la pharmacie ou des technologies de pointe, les mastodontes du capital ont engrangé des profits comme jamais.

    Les marges des champions de l’énergie ont augmenté de 45 % sur la période.

    Soit un gain de 53,3 milliards de dollars (49 milliards d’euros) pour les milliardaires du secteur du pétrole, du gaz et du charbon.

     

    La pandémie a constitué un terrible révélateur du creusement de ces inégalités jusque face à la mort.

    Plus de 20 millions de personnes, pointe Oxfam, sont mortes du Covid, dont un million au sein de la seule superpuissance états-unienne – triste record parmi les pays développés.

    Ce qui illustre les dégâts causés par un système de santé lui-même gravement inégalitaire car centré, par principe, sur l’optimisation des profits d’un secteur privé assurantiel omnipotent.

    Partout « les richesses extrêmes corrompent la sphère politique et médiatique », fait observer Oxfam.

     

    Qu’est-ce qui a constitué le ressort de cet enrichissement démultiplié d’oligarques, devenus plus nombreux mais restés ultra-minoritaires, quand une immense majorité de Terriens s’appauvrit ?

    Oxfam confirme le rôle des banques centrales et des gouvernements qui ont inondé, durant la période du Covid, les marchés de crédits gratuits.

    Un « quoi qu’il en coûte » qui a bénéficié quasi exclusivement aux poids lourds des marchés.

    « Cette injection de liquidités a eu pour effet collatéral direct une augmentation stupéfiante de la fortune des milliardaires », décrit Oxfam, tout en en restant à ce constat.

     

    L’absence de sélectivité des crédits alloués aux plus grands groupes a pourtant stimulé les opérations les plus spéculatives, sans véritable retombée sur l’économie réelle.

    Elle a fait gonfler d’énormes bulles financières, qui sont en train d’exploser les unes après les autres, du secteur du numérique à celui des monnaies virtuelles (bitcoin).

    Ce qui menace l’économie mondiale d’une déflagration qui pourrait mettre encore plus à mal les plus pauvres, comme les travailleurs ordinaires et creuser encore davantage les inégalités.

     

    L’ONG n’aborde pas cette terrible dérive systémique dont on a commencé à subir les effets.

    Les solutions qu’elle avance, sur le terrain fiscal, n’en constituent pas moins de premières réponses essentielles face à l’urgence de la situation.

    Elle recommande l’instauration d’un « impôt provisoire de 90 % sur les bénéfices excédentaires réalisés par les plus grandes entreprises mondiales durant la pandémie », afin de « dégager des fonds considérables » pour les investissements publics, sociaux et environnementaux.

    Oxfam se prononce également en faveur d’un autre impôt exceptionnel, à hauteur, lui, de 99 %, « sur les nouveaux gains des milliardaires », et réclame « un impôt permanent sur la fortune des plus riches ».

    Les anciennes politiques biaisées mèneront « inéluctablement à la catastrophe », conclut l’ONG, en plaidant pour qu’il soit mis fin à ces inégalités qui « ne devraient plus tuer ».


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  • Damien Abad accusé de viols :

    "La lutte contre les violences sexuelles

    n'est pas un sujet pour ce gouvernement",

    dénonce Alice Coffin

    La co-fondatrice de l’observatoire des violences sexuelles et sexistes en politique appelle à un rassemblement mardi à Paris place Saint-Augustin pour protester contre "le gouvernement de la honte".

    France Info >>>>>


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  • Pap Ndiaye : Pourquoi ?
    par Ludivine Bantigny - Historienne
     
    Pap Ndiaye est un formidable historien,
    un homme chaleureux & généreux.
    Il s'est insurgé contre les violences policières et leur déni,
    contre les contrôles au faciès, le racisme structurel.
     
    Il se retrouve dans un gouvernement très à droite,
    qui mènera une politique violente.
     
    Why?
     

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  • Mise en Demeure !

     

    Ce vendredi a été adressé

    à "Ensemble, Majorité présidentielle",

    président Richard FERRAND,

    ainsi qu'aux 7 partis composant cette majorité

    une mise en demeure de cessation d'utilisation 

    du nom d'ENSEMBLE.


    Notre mouvement,

    " ENSEMBLE !,

    Mouvement pour une Alternative de Gauche, 

    Écologiste et Solidaire ! "

    entend ainsi protéger son nom

    de l'inadmissible plagiat perpétré à son encontre.

     

    Le rapt ne peut être une orientation politique.

     

    Nous demandons, par un référé, à la justice de se prononcer rapidement sur l'utilisation illégitime de notre nom pour éviter une injustice flagrante.

     

    L’Équipe d'Animation Nationale d'Ensemble !

    le 21 mai 2022

     

     


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  • 20 mai 2022 17h00 Bon week-end...
     
    Le Monde d'après sera pire que celui d'avant...
     
     
    " La devise du nouveau Macron 2 :
     
    « dorénavant c'est comme auparavant ».
     
    Et même pire si possible. "
     
    Jean-Luc Mélenchon
     
     
    " Tout changer pour que rien ne change.
     
    Allégorie. "
     
    Clémentine Autain

     

    La Macronie, après 4 semaines d'attente,

    accouche d'un nouveau gouvernement

    toujours plus à droite qu'à droite...
     

    Après plusieurs semaines d'une inter-minable,

    les noms sont enfin connus :

     

    "La barre est clairement mise à droite toute",
     
    tacle Julien Bayou, secrétaire national d'EELV
     
    France Info >>>>> La liste

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  • Covid-19 : la France a enregistré un excès de 95 000 décès entre mars 2020 et décembre 2021, selon l'Insee

    Cet excédent de décès, toutes causes confondues, est inférieur au nombre de décès attribuables au Covid-19, estimé entre 130 000 et 146 000 sur cette même période.

    France Info >>>>>


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  • Le Programme de la NUPES

    Législatives : la Nouvelle Union populaire écologique et sociale présente son programme commun avec 650 mesures

    Parmi les mesures phares détaillées par les responsables politiques de la Nupes : l'augmentation du smic à 1 500 euros et la réduction de 65% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030.

    France Info >>>>>


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  • Elections législatives : on vous explique pourquoi la Nupes s'étrangle devant les nuances adoptées par le ministère de l'Intérieur

    Le ministère n'a pas retenu l'étiquette Nupes pour les élections législatives, alors qu'il a prévu un seul label pour les partis de la majorité présidentielle. La gauche dénonce une volonté "d'effacer" la Nouvelle Union populaire écologique et sociale.

    France Info >>>>>


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  • Législatives.

    Peut-on se fier aux sondages

    pour les 12 et 19 juin ?

     

    Plusieurs instituts donnent la gauche en tête des voix au premier tour, puis battue en nombre de sièges obtenus à l’Assemblée nationale. Mais comment ces enquêtes sont-elles réalisées et quel crédit leur apporter ?

     


     
     

    Attention pincettes !

    L’ensemble des instituts de sondages appellent à prendre avec « la plus grande prudence » leurs enquêtes concernant les élections législatives des 12 et 19 juin.

     

    En moyenne, l’alliance de toute la gauche, baptisée Nupes, est actuellement donnée en tête des intentions de vote (environ 30 % des voix), devant la coalition des macronistes Ensemble ! (26 %), puis le Rassemblement national (23 %), le parti de droite LR (10 %) et enfin la formation d’Éric Zemmour, Reconquête (6 %).

     

    " Certains de nos confrères publient des projections en sièges avant même que l’offre électorale ne soit connue. "

    Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop

     

    Ces études annoncent-elles la future répartition des sièges à l’Assemblée nationale ?

    Loin de là, puisque les législatives, en France, ne se font pas à la proportionnelle. Le découpage du territoire en 577 circonscriptions, pour autant de scrutins, complique forcément le travail des sondeurs. « Pour l’instant, nous mesurons simplement les intentions de vote sur les grandes listes ou coalitions qui vont être soumises aux électeurs. Cela donne une idée des rapports de forces nationaux, mais, à ce stade, aucune idée précise par circonscription », indique d’ailleurs Jean-Yves Dormagen, fondateur de Cluster 17.

    « Certains de nos confrères publient pour leur part des projections en sièges avant même que l’offre électorale ne soit connue ou que la campagne des législatives n’ait vraiment commencé. Ce n’est pas notre ligne », ajoute Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop.

     

    Que disent les hypothèses des deux instituts qui s’y s’ont déjà essayé ? Les travaux d’Harris interactive et d’Opinion Way donnent 300 à 350 sièges pour la Macronie, 105 à 165 pour la Nupes, 30 à 70 pour LR et 20 à 80 pour le RN. « L’hypothèse la plus probable aujourd’hui reste celle d’une majorité pour le président de la République. Cela commence à se clarifier maintenant que les accords entre partis sont conclus. Mais nous serons évidemment en mesure de fournir une grille de lecture plus fine après le 20 mai, une fois que l’offre réelle sera connue dans l’ensemble des circonscriptions », indique Jean-Daniel Lévy.

     

    Le directeur délégué d’Harris interactive précise que l’inconnue autour de l’abstention complique la tâche des sondeurs. Elle avait été très importante il y a cinq ans : 51,3 % au premier tour, 57,36 % au deuxième. « L’abstention est habituellement très difficile à mesurer, et encore plus dans le cadre de législatives », reconnaît-il.

    L’abstention en 2017 a clairement nui à la gauche

    Elle sera pourtant l’une des clés d’un scrutin qui s’annonce bien plus indécis qu’en 2017. À l’époque, la France insoumise avait par exemple obtenu 19 % des suffrages à la présidentielle avant de rassembler 11 % des voix au premier tour des législatives, pour finir avec 17 députés élus. Le PS, en rassemblant 9,50 % des voix aux législatives, avait obtenu une trentaine d’élus (grâce à de meilleurs résultats que la FI au second tour), EELV aucun élu et le PCF 11 députés.

    Des résultats qui montrent que l’abstention en 2017 a clairement nui à la gauche, la victoire d’Emmanuel Macron ayant eu un effet démobilisateur sur cet électorat au moment d’élire les députés.

    Sauf que la donne a changé en 2022.

    Les législatives s’annoncent cette année comme les plus indécises depuis celles de 1997. D’abord, parce que le président sortant a été réélu en partie par défaut. Ensuite, parce que le paysage politique s’est divisé en trois grands blocs : droite, extrême droite et gauche.

    Enfin, parce que la gauche a conclu un accord historique, avec la Nupes, dans l’espoir de briser le cercle mortifère de l’inversion du calendrier électoral, afin de remporter les législatives et d’imposer une cohabitation à Emmanuel Macron.

    Avec le soutien des partis de gauche, Jean-Luc Mélenchon se propose comme premier ministre. «  Nous allons bientôt pouvoir juger de la manière dont les électeurs voient la situation politique, si une dynamique s’enclenche pour la Nupes, s’il y a une appétence à voter pour elle et si cela se ressent sur la participation potentielle », signale Jean-Daniel Lévy.

     

    Des panels qui passent à côté de plusieurs catégories de personnes

    Reste que l’incertitude autour de l’évolution des rapports de forces, autour de l’abstention et de l’impossibilité de réaliser des sondages précis dans l’ensemble des 577 circonscriptions du pays rend très ardu tout exercice sondagier. La carte électorale, via le découpage actuel des circonscriptions, favorise de plus la droite dans nombre de territoires. Une équation délicate, alors même que tout sondage comporte des travers.

     

    À commencer par le choix du panel.

    La plupart des instituts travaillent à partir de listes de volontaires préinscrits sur Internet et prêts à répondre quelle que soit la question. Des répertoires qui passent à côté de plusieurs catégories de personnes. Les victimes de la fracture numérique, le plus souvent des personnes âgées, sont par exemple exclues d’office. Les individus distants vis-à-vis des élections sont également laissés sur le carreau, notamment au sein des classes populaires ou chez les jeunes. «Dans certaines circonscriptions, cela se joue de plus à quelques voix près. Notre outil de projection en siège est de qualité, mais il n’est peut-être pas assez précis pour répondre parfaitement », concède Jean-Daniel Lévy.

    Certains instituts tentent de proposer d’autres méthodes, au risque d’être rappelés à l’ordre par la Commission des sondages. En janvier 2022, Cluster 17 a ainsi été mis en cause pour « insuffisances méthodologiques ». « Nous ne travaillons pas à partir d’un panel de personnes inscrites en faveur de rétributions ou de récompenses, mais nous respectons la méthode des quotas. Ce qui fait vraiment notre originalité, ce sont les clusters, c’est-à-dire les groupes d’appartenance que nous identifions dans la société. Mais toutes les méthodes ont des biais. Nous ne prétendons pas du tout que la nôtre soit parfaite », expose Jean-Yves Dormagen.

     

     

    Il est enfin à noter que le nombre de sondages a presque triplé en quelques années :

    192 avaient été réalisés pour la présidentielle de 2002, puis 563 pour celle de 2017. Après une relative accalmie, l’exercice va très bientôt rebattre son plein au fur et à mesure que la date des législatives approchera.

    En 2017, les projections en sièges s’étaient montrées assez éloignées des résultats. À trois jours du scrutin, Harris interactive prédisait entre 440 et 470 sièges pour les macronistes, qui en ont finalement obtenu 350. Et qui pourraient bien être battus cette année.


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