• « Ils n’ont pas su garder la tête froide »

     

    Police

    Présente dans la voiture visée par des agents, le 4 juin à Paris, Inès, 21 ans, a témoigné sur France Info.

    La famille de son amie Rayana va, elle, déposer deux plaintes.

     

    Publié le -Jeudi 9 Juin 2022

     
     

    Le témoignage est glaçant.

    Mercredi 8 juin au matin, sur les ondes de France Info, Inès, la passagère arrière de la voiture visée par les tirs de trois policiers à vélo, à la suite d’un refus d’obtempérer, le 4 juin à Paris, raconte. La jeune femme de 21 ans affirme notamment que les fonctionnaires ont agi sans sommation, avant d’atteindre son amie, Rayana, 21 ans. Touchée au cou, elle décédera des suites de ses blessures le lendemain. Quant au conducteur, âgé de 38 ans, il a été gravement blessé au thorax. Les deux jeunes femmes venaient de le rencontrer, ainsi que le quatrième passager. Des amis d’amis.

    une dizaine de coups de feu

    « Tout est allé très vite, explique Inès. Je n’ai même pas entendu “Sortez de la voiture” ou “Mains en l’air”. Ils ont cassé les vitres en tapant avec leurs armes. La scène était très violente. Le conducteur n’a même pas eu le temps d’enlever ses mains du volant. (…) On a entendu des coups de feu, la voiture qui repart. Tout cela s’est passé en même temps. La voiture n’est pas d’abord partie et ensuite ils ont tiré, c’est en même temps. Ils ont dû tirer une dizaine de coups de feu, ça a duré longtemps. »

    Le chauffeur, qui avoue alors conduire sans permis et avoir pris peur, se sauve en courant et Inès pense que son amie s’est évanouie. Elle voit son cou rempli de sang. « La police est arrivée derrière nous. Ils nous ont braqués en disant : “Mains en l’air, mains sur la tête”, ce qu’ils auraient dû dire la première fois pour nous laisser une chance, peut-être, de sortir. Ils auraient pu essayer de nous protéger et d’arrêter le conducteur. Ils nous ont laissés sur un coin de la scène, plus de trois heures en plein soleil, devant la foule. On ne nous a pas laissés v oir de médecin. »

    De son côté, Ibrahima, l’un des passagers, avait assuré sur RTL, lundi 6 juin, que le conducteur, s’il a bien refusé de s’arrêter, n’a jamais eu l’intention de foncer sur les policiers comme ces derniers l’affirment.

    Me Laurent-Franck Liénard, l’avocat des agents, argue, lui, que des vidéos de la scène existent et que les éléments qui y figurent appuient la thèse de la légitime défense. « On apportera les éléments de réponse devant l’institution judiciaire », a-t-il précisé. Les trois policiers ont été remis en liberté le 7 juin. À ce stade, aucune poursuite n’est engagée contre eux. Une enquête a été confiée à un juge d’instruction et la famille de Rayana va déposer deux plaintes. L’une, pour « homicide involontaire », vise le conducteur qui a refusé de se soumettre au contrôle de la police. L’autre, pour le même qualificatif et « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », doit être déposée contre X, mais concerne cette fois les trois policiers impliqués : deux hommes de 23 et 32 ans, et une femme de 31 ans.

    enquête de l’IGPN

    L’Inspection générale de la police nationale a aussi lancé un appel à témoin. L’information judiciaire devra déterminer si les fonctionnaires ont utilisé leur arme conformément au Code de la sécurité intérieure. Inès, elle, se dit en colère et estime que les policiers « n’ont pas su garder la tête froide » alors que le conducteur « n’aurait pas pu aller bien loin », en raison des bouchons.


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  • Désintox :

    les sept mensonges inventés contre la Nupes

     

    La Macronie, le grand patronat et les instituts libéraux promettent une catastrophe financière en cas de victoire de la gauche aux législatives, quitte à fabriquer des dangers en racontant n’importe quoi.

    Florilège.

     
     

     
     

    Voter pour la Nupes, mais c’est totalement irresponsable !

    Voici la seule et unique ligne de défense de la Macronie et de ses sous-fifres, qui promettent la « faillite » et la « ruine » en cas de victoire de la gauche aux législatives.

    À les entendre, d’un seul coup, ou presque, les fruits et légumes disparaîtraient des étals, les distributeurs de billets tourneraient à vide et les entreprises licencieraient massivement.

    Jusqu’à l’ombre du moindre des arbres qui aurait des allures de char soviétique.

    Tout ça parce que la gauche veut financer la retraite à 60 ans, le Smic à 1 500 euros net et une relance basée sur la redistribution des richesses, le développement des services publics et la transition écologique ?

    « Boucle inflationniste », « pénuries et rationnements », « explosion du chômage et de la dette », « Frexit », « destruction économique et récession », « attaque des marchés financiers », « crise grecque en dix fois pire » et même futur comparable à celui de la « Corée du Nord », prédisent les chantres du système actuel.

    « There is no alternative ! » hurlent-ils en chœur.

     

    C’est pourquoi l’Humanité a sélectionné une série de mensonges afin de les déconstruire en donnant la parole à d’autres économistes que des ultralibéraux.

    La Nupes, elle aussi, a tenu à se défendre, mardi, lors d’un point presse.

    Pour Jean-Luc Mélenchon, la Macronie « joue la carte de l’affolement », promet « l’hiver nucléaire et les sauterelles », mais « refuse le débat ».

    Car, que propose-t-elle en face ?

    La retraite à 65 ans, le « travail forcé » contre le RSA et un déficit public à 3 % du PIB.

    Soit « 80 milliards d’euros d’économies à réaliser » sur le dos du pays, mesure Jean-Luc Mélenchon qui évoque une « saignée » alors même que « l’État a commencé à s’effondrer et que les services publics ne tiennent plus », dont l’école et l’hôpital.

     

    « Le libéralisme triomphant a fait la preuve de son incapacité absolue à gérer les crises qui sont devant nous », développe l’insoumis.

     

    « Le chaos économique n’est pas de notre côté », abonde la présidente du parlement de la Nupes, Aurélie Trouvé, qui pointe le déficit commercial de 100 milliards d’euros laissé par Macron.

    « Nous avons subi une perte de 48 milliards d’euros de recettes par an sous ce mandat, un déficit creusé par une politique au service des plus riches », ajoute l’eurodéputée FI Manon Aubry.

    Les irresponsables ne sont pas ceux que l’on croit.

    Et les arguments des macronistes ne tiennent pas.

    L’Allemagne n’a-t-elle pas organisé une hausse du Smic de 25 % ces dernières années ?

    Et l’Espagne et l’Angleterre, de 30 % ?

     

    « Nous avons chiffré notre projet. Même en prenant les estimations de la Banque de France qui nous sont les moins favorables, il tient », indique l’économiste Éric Berr, membre du parlement de la Nupes, qui pointe plusieurs erreurs dans les attaques de l’institut Montaigne et du think tank Terra Nova contre le programme de la Nupes.

    « Les économistes reconnus qui travaillent avec nous ne sont pas rémunérés par des multinationales », tacle au passage Aurélie Trouvé.

     

    Même les conservateurs réalisent parfois l’ampleur de la mascarade macroniste : le Sénat, par exemple, a calculé que l’ISF ne faisait « fuir » que 0,2 % de ceux qui y étaient assujettis.

    « Ce qui attire les investissements, ce n’est pas le niveau d’imposition, c’est la taille du marché, le niveau de formation, les infrastructures, bref, les services publics », mesure Manon Aubry.

    « Et les taux d’intérêt réels n’ont jamais été aussi bas et aussi favorables », relève l’économiste Cédric Durand.

    Tous appellent à une « économie vertueuse, au service des besoins ».

    Notamment celui d’entendre enfin les experts du Giec pour éviter une catastrophe climatique : s’il y a bien un épouvantail qui n’est pas fabriqué de toutes pièces, c’est celui-là.

     

    MENSONGE N° 1 PÉNURIES

    Nicolas Bouzo, économiste

    Icon Quote Si vous bloquez les prix, des gens vont vendre à perte et vous allez avoir des phénomènes de rationnement. Donc, s’il veut bloquer les prix, Jean-Luc Mélenchon doit aller jusqu’au bout : blocage des prix et tickets de rationnement. »

    Non seulement le blocage des prix est prévu par la loi, mais il a même été mis en œuvre par Emmanuel Macron pour les tarifs du gaz. Sans commentaire sur «l’argument» du ticket de rationnement, Léo Charles, maître de conférences en économie, explique que l’inflation actuelle s’inscrit dans une «boucle prix-profits». Selon l’économiste, il existe deux options pour l’appréhender. «Soit nous laissons les entreprises fixer et même contrôler les prix, comme c’est le cas actuellement. Le transfert se fait alors des ménages vers leurs profits, ce qui pèse sur le pouvoir d’achat, donc sur la demande, avec le risque, in fine, d’une récession.» Soit «on propose le transfert inverse». C’est le sens de la proposition de la Nupes. «Le contrôle des prix, c’est la prise en charge par le profit de l’inflation», résume Léo Charles, qui rappelle que «les raffineurs, par exemple, ont vu leur taux de marge augmenter de 2300 % en un an», avec la hausse du pétrole. Enfin, rappelons qu’il est question d’une mesure temporaire, «le temps d’instaurer une véritable réforme fiscale et une augmentation des salaires», conclut l’économiste membre du parlement de l’Union populaire.

    MENSONGE N° 2 INFLATION

    Bruno Le Maire, ministre de l’Économie

    Icon QuoteUne hausse du Smic et des salaires conduirait à une boucle inflationniste : les prix rattrapent les salaires et les salaires rattrapent les prix dans une espèce d’échelle de perroquet qui n’en finit pas, et ce sont les salariés qui finissent perdants. 

    À en croire le ministre de l’Économie, l’augmentation des salaires serait la pire des façons de protéger le pouvoir d’achat des travailleurs : une fois que le patronat aurait mis le doigt dans l’engrenage, une spirale infernale s’enclencherait automatiquement, contribuant à faire flamber les prix. En réalité, ce scénario n’a rien de mécanique. Comme le soulignent les économistes Jonathan Marie et Virginie Monvoisin, sa matérialisation dépend du rapport de forces entre le capital et le travail au sein des entreprises. Au début des années 1970, « le taux de chômage était faible, les contrats de travail stables, les syndicats puissants et habitués à négocier des augmentations des salaires (…), et l’indexation des salaires tendait à être généralisée ». À l’époque, une boucle « salaires-prix » pouvait donc s’enclencher. Mais la situation est très différente aujourd’hui, avec la désindexation des salaires sur les prix et l’érosion du pouvoir de négociation des travailleurs, sur fond de chômage de masse et de recul des syndicats. Pourtant, les entreprises auraient les moyens d’augmenter les salaires, au vu de leur taux de marge stratosphérique (34,2 % en 2021 selon l’Insee).

    MENSONGE N° 3 RETRAITES

    Élisabeth Borne, première ministre

    Icon Quote Annoncer aux Français qu’ils vont travailler moins, brandir la retraite à 60 ans, c’est leur mentir. Les promesses façon ‘‘demain, on rase gratis’’, les Français n’y croient pas. 

    Pour accuser la Nupes d’inconséquence financière concernant sa proposition d’un retour à la retraite à 60 ans à taux plein, Élisabeth Borne sort l’argument du déséquilibre démographique : « Si on veut préserver le système de retraite par répartition, (…) il faudra progressivement travailler un peu plus longtemps. » Mais la première ministre souffre de courte vue. Le Conseil d’orientation des retraites assure qu’à législation inchangée, « la part de la richesse nationale consacrée aux retraites passerait de 14,7 % du PIB en 2020 à 11,3 % en 2070 ». À court terme, le mal chronique dont souffre notre régime général est tout autre. « Le déficit actuel est dû à un définancement », résume l’économiste Michaël Zemmour, pour qui +0,1 % par an des cotisations vieillesse patronales et salariales enraillerait la diminution des pensions actuelles. La Nupes propose, elle, +0,25. Outre la fin des exonérations, la gauche ne manque pas de pistes d’abondement : 20 milliards d’euros avec une « contribution sociale sur les dividendes », près de 15 milliards en rapatriant l’épargne salariale, 10 milliards en cas de « retour au plein-emploi (autour de 4,5 % de taux de chômage, objectif partagé par le gouvernement), 6 milliards grâce à l’augmentation d’un point d’indice de la fonction publique, 5,5 milliards rien qu’avec l’égalité salariale femmes-hommes effective »…

    MENSONGE N° 4 DETTE PUBLIQUE

    Guillaume Hannezo, auteur de la note de Terra Nova

    Icon Quote Les marchés financiers se diront que la crise des dettes souveraines du début des années 2010 est de retour, avec la France dans le rôle de la Grèce, en dix fois plus gros. 

    Pour le think tank Terra Nova, l’arrivée de la Nupes au pouvoir entraînerait une explosion de la dette française, qui plongerait le pays dans un cauchemar analogue à celui vécu par la Grèce dans les années 2010-2011, lorsqu’elle fut la cible d’attaques spéculatives. La ficelle est un peu grosse. Le PIB français représente près de 20 % de celui de la zone euro, soit dix fois plus que celui de la Grèce à l’époque. On a du mal à imaginer comment la Banque centrale européenne (BCE) pourrait rester l’arme au pied en cas d’attaque des marchés contre l’Hexagone, qui ne manquerait pas de déstabiliser toute la zone euro : il lui suffirait de poursuivre sa politique d’achats de titres de dette français pour freiner la hausse des taux d’intérêt.

    MENSONGE N° 5 FREXIT

    Jean-Christophe Cambadélis, ancien premier secrétaire du PS

    Icon Quote Le programme de Mélenchon, c’est la sortie de l’Europe.

    La Nupes n’a pas du tout l’intention de faire sortir la France de l’Union européenne. C’est pourtant également ce que crie le macroniste Olivier Véran : « Ce que Mélenchon propose, c’est un Frexit caché ! » Est-ce à dire que la retraite à 60 ans, le Smic à 1 500 euros et un financement massif de la transition écologique et sociale pousseraient les autres pays à bouter la France hors de l’euro et de l’UE ? « La désobéissance est déjà massive en Europe. La règle sur les déficits n’est pas respectée et la BCE rachète des titres de dettes des États malgré les traités et les pactes », mesure Thomas Coutrot. « Ce ne sont donc pas les traités qui seraient en cause, mais les choix politiques de redistribuer les richesses », précise l’économiste d’Attac. Au point de s’en prendre à la France si la Nupes gagne ? « Ce n’est ni dans l’intérêt de l’UE, ni dans celui de la Banque centrale européenne. Vu le poids de la France, si la BCE attaque notre pays, elle attaque en réalité l’UE et l’euro, et s’attaque elle-même, car la dette française est l’une des plus sûres et demandées au monde », ajoute l’économiste Éric Berr.

    MENSONGE N° 6 RÉCESSION

    Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef

    Icon Quote On ne peut pas commander l’économie depuis Matignon : les 700 000 chefs d’entreprise vont simplement dire ‘‘j’avais un CDD, je ne le renouvelle pas, j’avais un intérimaire, je ne le renouvelle pas’’ et, en quelques mois, ça va juste (...) plonger la France dans une récession grave. »

    Il s’agit, pour le président du Medef, de faire croire que la production des entreprises ne se réaliserait qu’en fonction du « coût » du travail et non du carnet de commandes. Or, n’en déplaise au patron des patrons, « le but d’une entreprise est avant tout de produire » et non de gaver les actionnaires de dividendes, tance l’économiste Mireille Bruyère. Ainsi, « si elle a des clients, elle se débrouillera pour répondre à la demande ». Si tout ne se décide pas depuis Matignon, le niveau du Smic est décidé par le gouvernement. C’est le fameux coup de pouce. La Nupes devrait le mettre en place dès juillet pour que le salaire minimum atteigne 1 500 euros net. Ce qui pourrait entraîner une « dynamique » au niveau des branches. Or, « cette hausse du revenu des classes populaires » aura pour effet d’augmenter la « demande globale », assure-t-elle. « La responsabilité (et l’intérêt) des chefs d’entreprise sera d’accompagner ce mouvement, de satisfaire la demande, d’embaucher autant que nécessaire, poursuit, de son côté, Henri Sterdyniak. Ils bénéficieront pour cela, dans le cas de la planification écologique, d’aides à la réindustrialisation et à la relocalisation ; de crédits à taux faibles, voire nuls, du secteur bancaire en grande partie socialisé. »

    MENSONGE N° 7 INÉGALITÉS

    Olivier Véran, ministre des Relations avec le Parlement

    Icon QuoteLe programme de Mélenchon ferait exploser de fait les inégalités sociales en faisant à nouveau progresser le chômage parce qu’il n’y aurait plus d’investissement en France, parce que les entreprises auraient du mal à se fournir. »

    Pour l’ex-ministre de la Santé, seul le ruissellement, à savoir « le modèle qui repose sur un modèle de croissance, de production piloté par les grandes entreprises mises en concurrence » serait valable pour réduire les inégalités, explique l’économiste Mireille Bruyère. Et contredire ce modèle, « serait une catastrophe ». Or, poursuit-elle, « dernièrement, les inégalités se sont surtout développées à l’intérieur du salariat, au sein des entreprises. Les écarts salariaux ont été multipliés par 10 avec l’explosion des hauts salaires ». D’ailleurs, résume de son côté Henri Sterdyniak, « les économies capitalistes sont marquées par la croissance des inégalités sociales, l’instabilité financière et la montée des périls écologiques ». Un bilan auquel s’attaque frontalement le programme de la Nupes en créant « une nouvelle dynamique économique basée sur la satisfaction des besoins fondamentaux ». Ainsi, poursuit l’économiste, « la mise en œuvre du programme de la gauche se traduirait par une hausse de la demande, à la fois du fait des hausses de salaires et des prestations sociales et des hausses de l’investissement public ou privé subventionné (rénovation des logements, énergies renouvelables, transports collectifs, rénovation écologique des infrastructures…) ».


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  • C'est tellement gros (les mensonges...)

    que même l'AFP craque... :

     

    Dans la majorité,

    florilège d'attaques et d'approximations

    sur le programme de la Nupes

    Olivier Véran, François Bayrou, Bruno Le Maire… Les membres du gouvernement et de la majorité d’Emmanuel Macron font feu de tout bois contre la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) menée par Jean-Luc Mélenchon, son principal rival pour les élections législatives des 12 et 19 juin.

    Au risque de commettre quelques exagérations ou erreurs sur le programme de cette union des partis de gauche.

    En voici quelques exemples décortiqués par l'AFP :

     

    AFP Factuel >>>>>


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  • Mardi 07 juin 2022
     
    ****************************************

    Législatives :

    le Conseil d'Etat enjoint au ministère de l'Intérieur

    de considérer la Nupes

    comme une "nuance politique à part entière"

    dans la présentation des résultats

    La plus haute juridiction administrative estime que "comptabiliser les partis politiques de cette coalition séparement peut porter atteinte à la sincérité de la présentation des résultats électoraux." 

    Le Conseil d'Etat estime que la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) doit être considérée comme une "nuance politique à part entière" dans la présentation des résultats les 12 et 19 juin, dans un avis rendu mardi 7 juin. La plus haute juridiction administrative estime "que comptabiliser les partis politiques de cette coalition séparement peut porter atteinte à la sincérité de la présentation des résultats électoraux".

     

    France Info Brève 7 juin 2022

    Le Conseil d'Etat enjoint au ministère de l'Intérieur de considérer la Nupes comme une "nuance politique à part entière"


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  • Borne fuit-elle le débat ?

    Soutiens à Noé Gauchard candidat de la NUPES !

     

    Elisabeth Borne fuit-elle le débat?

    La Première ministre a refusé

    d'affronter son rival de la Nupes dans le Calvados,

    Noé Gauchard, sur France 3.

     

    Mercredi, Mélenchon sera sur place pour le soutenir.

    Borne, elle doit tenir une réunion publique, relate Le Parisien

     

    Nils Wilcke Journaliste >>>>> Twitter

     

    Twitter Noé Gauchard >>>>>


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  • Germes

     

    Publié le Mardi 7 Juin 2022
     

    Par Sébastien Crépel - Éditorial

     

    Non, l’événement électoral du week-end n’est pas (seulement) l’élimination de Manuel Valls dans la 5e circonscription des Français de l’étranger.

    Le crash somme toute prévisible de la candidature à la législative de l’impopulaire ancien premier ministre, recyclé sous l’étiquette présidentielle, cache un mal bien plus profond qui ronge la majorité sortante.

    Partout, chez les électeurs qui votaient par anticipation la semaine passée, les candidats d’Emmanuel Macron enregistrent de lourdes pertes en scores, et même en voix, dans un contexte de participation pourtant en hausse.

    Plus de 15 000 voix se sont évaporées entre 2017 et 2022 pour les tenants de la majorité sortante.

     

    Plus la peine de cacher le malaise.

    Les mines sont renfrognées et les fronts plissés.

    Cette fois, ce n’est pas un sondage, mais une première secousse d’importance, d’autant qu’elle frappe au cœur un électorat à l’aise dans la mondialisation, a priori acquis à Emmanuel Macron.

    En pourcentages, ce n’est pas un recul, c’est une déroute :

    – 27 points dans les 6e et 10e circonscriptions,

    – 21 dans la 1re,

    – 19 dans la 3e et la 7e,

    – 16 dans la 11e…

    La majorité présidentielle régresse dans dix circonscriptions sur onze.

    Mention spéciale pour la 5e, avec un repli de 35 points : belle performance, Manuel Valls.

    Même en y ajoutant – soyons beaux joueurs – le résultat du «dissident » sortant, le déficit est encore de dix points.

    Bien sûr, on nous dira que tout cela sera effacé au second tour, que les candidats du parti présidentiel devraient retrouver sans difficultés leurs sièges.

    On verra.

     

    Pour l’heure, s’il y a un perdant au premier tour – sans compter LR, battu partout –,

    c’est qu’il y a aussi un gagnant, ou plutôt une gagnante, la Nupes.

     

    Sa qualification face aux représentants du macronisme dans tous les seconds tours sauf un, avec près de 30 % des suffrages en moyenne, dont deux circonscriptions où elle passe en tête, est déjà une sacrée victoire.

    En 2017, la gauche n’était présente que dans cinq seconds tours, le candidat qualifié ayant parfois rassemblé à peine 10 % des voix au premier.

    Les graines de l’union germent déjà.

    Et la récolte s’annonce prometteuse.


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  • Interdiction des voitures thermiques en 2035 : "On ne peut pas dire que la voiture électrique est idéale", tempère un économiste

    "L'enjeu pour l'Europe est de pouvoir faire de cette transition vers l'électrique une opportunité de développement économique", estime sur franceinfo l'économiste Flavien Neuvy.

    France Info >>>>>


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  • Législatives 2022 :

    "Je n'ai pas à faire le beau, j'ai à être moi-même",

    dans le Doubs,

    le boulanger Stéphane Ravacley mène campagne

    Connu pour avoir fait une grève de la faim afin d'empêcher l'expulsion de son apprenti guinéen, le boulanger Stéphane Ravacley est candidat Nupes aux législatives dans la deuxième circonscription du Doubs. 

    France Info >>>>>


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  • La trouille...

    "Sueurs froides à l'Elysée"

    "Sueurs froides à l'Elysée", titre le JDD.

    Le journal passé aux mains de Bolloré

    pointe des sondages à la baisse,

    des ministres menacés aux législatives

    et une majorité en plein doute...

    (les tendances que je vous donne

    depuis 2 semaines

    sous les hurlements de certains LREM)

     

    Nils Wilcke Journaliste >>>>> Twitter

     

     


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  • "Conseil national de la refondation" :

    "Monsieur Macron fait croire

    qu'il va mettre en place un bidule

    et écouter les Français",

    fustige Alexis Corbière

    Le député insoumis de Seine-Saint-Denis juge qu'il s'agit d'un "conseil national de la manipulation" et critique le présidentialisme d'Emmanuel Macron, alors que celui-ci estime qu'"aucun parti politique ne peut imposer un nom au Président".

    France Info >>>>>


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