• On ne transige pas avec la liberté de la presse

    Ensemble! 44 s’opposera à dissolution de "Nantes Révoltée".

     

    Les parlementaires nantais de droite, notamment Valérie Oppelt (LREM) et Laurence Garnier (LR),  demandent la dissolution de "Nantes Révoltée", média local lié à la mouvance autonome.

     

    Interrogé par la presse locale, le Préfet de Loire-Atlantique a quant à lui prudemment rappelé que la liberté de la presse était une liberté constitutionnelle.

     

    Le Ministre de l’Intérieur, répondant à la pression de la droite nantaise, a indiqué que ses services étudiaient cette demande de dissolution de "Nantes Révoltée".

     

    Ensemble!44, mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaires, ne transige pas avec la liberté de la presse et la liberté d’organisation et s’opposera à la dissolution de "Nantes Révoltée".

     

    Nantes le 26 janvier 2022


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  • Ci-dessous,

    voici un communiqué qui présente la position commune

    sur la situation et les différences dans notre mouvement

    à propos de la Primaire Populaire.


    Amitiés.

    Le secrétariat d'Ensemble !

     

     

     Se mobiliser pour les échéances de 2022 

     

    Face à la droitisation et l’extrême-droitisation du paysage politique et médiatique, un sursaut est nécessaire pour empêcher un désastre. Un désastre pour nos valeurs communes, pour l’égalité des droits, la liberté de dire et d’agir, la solidarité universelle.

    Il y a une attente dans le pays, qui s’exprime dans plusieurs projets de gauche et écologistes, mais aussi dans les mobilisations sociales depuis des années, dans les collectifs syndicaux et associatifs comme Plus jamais ça, et les mouvements féministes.

    Il y a une attente d’action prioritaire pour enrayer le dérèglement climatique et l’affaissement de la biodiversité, menaçant le développement humain en interaction avec toutes les formes de vie.

    Il y a une attente de justice sociale, de reprise du pouvoir sur l’économie par une hausse des salaires individuels et socialisés (Sécurité sociale universelle), et contre la confiscation des richesses par les riches et les multinationales prédatrices.

    Il y a une grande attente de démocratie, d’initiatives et d’inventions citoyennes, dans une perspective d’autogestion sociale et solidaire, écologique, et territoriale, et pour la santé publique. Il y a un rejet du système monarchique de la 5ème République dont E. Macron a amplifié tous les traits autoritaires et méprisants, et qui aboutit à une sécession de la vie politique parmi les jeunes, les quartiers, les personnes éloignées de la république sociale attendue.

    Il y a une exigence d’égalité, entre femmes et hommes, entre êtres humains d’où qu’ils et elles viennent, contre les violences du patriarcat et des hiérarchies sociales, contre une chasse au faciès et aux papiers des étrangers en migration, en quête d’espoirs nouveaux face au dérèglement du monde.

    Des débats publics pluralistes à gauche et écologistes auraient été un progrès pour mobiliser.

    Dans cette situation, les militant.es d'ENSEMBLE ! ont des positions différentes s’agissant de la présidentielle : 

    - Des camarades participent à la Primaire populaire, où ils défendent une clarification des projets sur lesquels le rassemblement est possible, après le bilan désastreux du quinquennat Hollande. Ces camarades considèrent que la participation à cette consultation citoyenne, qui tente de répondre à l'exigence unitaire, peut aider à légitimer une candidature commune des gauches et des écologistes et à la mobilisation populaire.

    - D’autres ont fait le choix de s’engager d’ores et déjà dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon, en tête dans les sondages à gauche, candidature d’une gauche radicale distincte de la gauche modérée représentée par Hidalgo, Jadot ou Taubira  et dont le programme leur semble le mieux correspondre aux urgences de la situation.

     


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  • Algérie

    Non à la répression !

    Notre combat continue !

    Le conseil d'État a ordonné aujourd'hui la suspension temporaire des activités du PST et la fermeture de ses locaux.

    C'est une décision politique qui constitue un grave précédent et une intolérable atteinte au multipartisme et aux libertés démocratiques en Algérie.

    Notre combat au sein des travailleurs et au sein de notre peuple pour les libertés et la justice sociale continue !

    Notre combat internationaliste, anticapitaliste et pour le Socialisme continue aussi !

    Mahmoud Rechidi.

    Secrétaire général du Parti Socialiste des Travailleurs d’Algérie

    ********************* 

    ENSEMBLE !
    Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire
     
    Communiqué
    Solidarité avec le PST et avec le Hirak du peuple algérien
     
    Le Conseil d’Etat algérien vient de suspendre de façon temporaire les activités et de fermer les locaux du Parti Socialiste des Travailleurs (PST). 
    Notre mouvement condamne ces mesures répressives prises contre nos ami.es et camarades du PST et les assure de son entière solidarité.
    Ensemble ! continue d’exprimer son soutien au peuple algérien dans le combat démocratique qu’il mène.
    Nous dénonçons la politique répressive de ce gouvernement, sommet d'un système qui a confisqué l'indépendance, et assurons de notre solidarité les prisonnier.es politiques, les manifestant.es arrêté.es et emprison.é.es – les unes et les autres de plus en plus nombreuses/eux -, et la répression subie par les organisations associatives et  politiques.
    Libération de tous les prisonnier.es politiques !
    Arrêt immédiat des mesures visant à empêcher la vie politique et à étouffer les forces opposées au régime. Levée de la suspension des activités du PST.
    Solidarité avec le Hirak !
     

     

    ********************* 

     

    De nombreuses forces démocratiques algériennes ont immédiatement condamné ce coup de force et apporté leurs soutiens aux militantes et militants du PST.

    En France, le NPA a immédiatement réagi.

    Il nous parait important que nous adressions très vite un message de solidarité aux camarades du PST et publions également un communiqué en ce sens.

    Peut-être peut-on prendre contact avec les camarades du NPA pour envisager une campagne pour l’annulation de cette décision inique.

     

     Vendredi 21 Janvier 2022  Les Actualités Politiques]

     
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  • Ensemble !

    Communiqué 9 janvier 2022

     

    Le président Macron n’a pas à décréter qui est citoyen ou non.

     

    Après l’embardée insultante de Macron contre les personnes non vaccinées qu’il veut « emmerder », qu’il juge « irresponsables » et donc indignes du statut de « citoyens », la véritable stratégie du président de la République se révèle une nouvelle fois.

     

    En réalité, il ne s’agit pas pour lui des idées des 5 millions de personnes qui refusent le vaccin.

    Il ne songe qu’à accentuer la division dans la population et la sphère politique, son truc incessant depuis 2017.

    Il veut apparaître comme l’homme qui domine de très haut la situation et qui est le seul refuge institutionnel face à une situation angoissante. 

    Mais il n’a aucun droit de décider depuis l’Elysée qui est citoyen et qui ne l’est pas.

    Cela ne peut qu’attiser des réactions supplémentaires d’exaspérations dans la société.

    La concurrence dans la brutalité du langage témoigne du virus d’extrême-droitisation du champ politicien.

     

     

    ENSEMBLE ! défend la vaccination universelle comme étape décisive pour faire face à la pandémie.

    Nous sommes donc en radical désaccord avec celles et ceux qui militent contre une mesure protectrice de l’ensemble de la population- avec des arguments totalement erronés ou mensongers- comme le montrent les statistiques d’hospitalisation- et pour certains en défendant une conception purement individualiste de la liberté.


    La technique vaccinale est issue de recherches scientifiques très performantes.

    Mais elle ne remplace pas à elle seule une politique de santé publique appropriée par toutes et tous, face à une situation totalement inédite.

    La pandémie est une alerte mondiale sur nos modes de vie et notre commune humanité. 

    La France fait toujours partie des pays qui bloquent l’accès international aux brevets des vaccins.

    La pandémie ne peut pas être enrayée tant qu’elle ne le sera pas mondialement.

     

    De plus l’État ne peut pas tout.

    Il ne doit pas imposer ses décisions sans une délibération démocratique élargie, où chaque personne, chaque groupement social (entreprises, hôpitaux, écoles, quartiers…), chaque région et peuple qui composent le tissu national, est appelé à prendre part.

    Un chef d’Etat qui méprise à ce point des millions de personnes ne fait en réalité qu’exhiber son désir de dominer, par la technique, par l’insulte, la police in fine.

     

    ENSEMBLE ! appelle toutes les forces de gauche et écologistes à se réunir pour exiger la levée des brevets sur les vaccins, faire connaître des propositions communes sur la vaccination généralisée sur les lieux de travail, le changement complet de politique hospitalière,  l’écoute des syndicats et parents d’élève dans l’Éducation Nationale, la protection des droits sociaux et notamment le respect du contrat de travail, l’exigence de libertés nouvelles à se réunir sur le temps de travail (y compris par visioconférence) pour partager les solutions, organiser les limites du télétravail, assumer les débats scientifiques avec leurs incertitudes, mobiliser la solidarité collective.

     

    Le 9 janvier 2022.

     

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  • Ensemble !

    Communiqué 10 Janvier 2022

    Mobilisation des enseignants jeudi 13 janvier 2022

     


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  • ENSEMBLE! 

    Mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire

     

    Avec la dissolution de « Memorial »,

    c’est la liberté qu’on s’acharne à assassiner en Russie

     

     Le couperet est tombé mardi 28 décembre 2021.

    L’association « Memorial », ONG russe de défense des droits humains, a été dissoute par la Cour suprême de Russie en vertu de la « loi contre les agents étrangers ».

    « Memorial » avait parfois oublié de mentionner dans ses interventions publiques -– une obligation contenue dans la loi - qu’elle était en partie subventionnée par l’étranger.

    Du fait de ce verdict, toutes les organisations régionales de « Memorial » ont également été dissoutes.

    Le lendemain, mercredi 29 décembre, pour le même motif, augmenté « d’apologie du terrorisme », un tribunal de Moscou, ordonnait la dissolution du « Centre de la défense des droits humains », entité juridique distincte de « Mémorial »

     

     

    La première loi russe contre les “agents de l’étranger” remonte à 2012, après la grande vague de manifestations de 2011 contre les fraudes aux élections législatives et la réélection de Vladimir Poutine à la présidence du pays.

    À l’époque elle visait les ONG subventionnées plus ou moins directement par une source étrangère. 

    En 2017, un amendement à la loi a permis d’inscrire les médias, puis en 2019 les personnes physiques.

    Enfin, au début de 2021, à l’approche des élections législatives, a été introduite dans la loi la notion de “candidat-agent de l’étranger” et de “candidat affilié à un agent de l’étranger”.

    Dès lors il était clair que cette loi liberticide, devenue l’un des instruments favoris de la consolidation du pouvoir de Poutine, serait un jour utilisée contre « Memorial ».

     

     

    Fondée en 1989-1990 dans le contexte de la perestroïka avec l’aide d’Andreï Sakharov, « Mémorial », dont le nom exprime clairement le but, était devenue une réseau comprenant un Comité  scientifique, historique et éducatif , des archives, un musée et des filiales internationales.

    Outre l’assistance aux victimes du Goulag, « Memorial» avait non seulement constitué sur la terreur stalinienne la plus vaste documentation au monde, tous documents librement consultables, mais s’impliquait de plus en plus directement dans la vie politique russe, au prix de nombreux procès destinés à l’intimider.

     

     

    Dans la marche du régime de Poutine vers une autocratie sans cesse plus prononcée, cette répression en forme de guérilla judiciaire n’était cependant probablement pas suffisante.

    D’où la dissolution pure et simple de « Memorial ».

    Il faut comprendre que l’association était une épine dans le pied de l’hôte du Kremlin.

    Dans la recherche de la grandeur passée et du statut perdu de super puissance dans laquelle s’est éperdument lancé Poutine, l’emprisonnement des opposant.es (Navalny) et le trucage des élections ne pouvaient suffire.

    N’est-il pas tentant de penser qu’il y a un lien entre glaciation à l’intérieur et initiatives agressives à l’extérieur ?

    Il était nécessaire de ce point de vue que rien ne vienne s’opposer à la réécriture de l’histoire que le régime a entrepris – afin d’établir une continuité avec la période stalinienne dont, comme despote, il est par ailleurs l’incontestable héritier - et, à ce titre, du fait de son travail de mémoire et d’histoire, « Memorial » était un obstacle qu’il fallait absolument renverser.

     

    Ensemble ! condamne avec la plus grande fermeté cette atteinte intolérable aux libertés, demande au gouvernement français et aux institutions internationales d’exiger de Moscou qu’il renonce à cette criminelle dissolution et appelle de ses vœux l’organisation d’un vaste soutien international à la résistance du peuple russe.

     

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  • Communiqué d’Ensemble!
    13 décembre 2021
     

    Kanaky - Nouvelle-Calédonie :

    le piège de l'illusionnisme...

     

    Les Calédoniens ont-ils décidé pour la 3ème fois et à 96,49% de dire Non à l'indépendance du pays ?

    Macron voudrait le (faire) croire, à force de s'en féliciter en toute assurance présidentielle - mais « avec respect et humilité » (sic !).

     

    Le message est relayé médiatiquement : « Victoire écrasante du Non à l'indépendance », à 96,49 % l'électorat a dit vouloir rester « rester dans la République française ».

    Avec certes une forte abstention à 56,13 % (18,99 % en 2018, 14,31 % en 2020), mais de nos jours n'est-ce pas le cas de toute élection ?

     

    A trop vouloir prouver on cède à l'illusionnisme et on tombe dans une sinistre mascarade.

     

    96,49 % de l'électorat dans une société dont on reconnaît qu'elle est profondément clivée, situation que le maintien de la consultation le 12 décembre a aggravée.

     

    Simple « abstention » le fait que face à l'entêtement du gouvernement l'ensemble des forces indépendantistes ont décidé la « non participation ».

    Non pas parce qu'elles craignaient d'être minoritaires, comme on ne cesse de le répéter, mais parce que la situation sanitaire empêchait de faire campagne et que suite aux nombreux décès au sein des communautés océaniennes l'heure était aux coutumes de deuil.

    Ce pourquoi il fallait tenir la consultation à l'automne 2022 comme s'y était engagé Édouard Philippe alors Premier ministre.

     

    Le  report de la consultation, cette exigence légitime et de bon sens n'a pas été entendue.

    La parole Kanak a été méprisée...

    Et a été maintenu au 12 décembre un référendum sur l'avenir de la Nouvelle Calédonie - Kanaky en sachant qu'il se ferait en l'absence du peuple premier de ce pays qui a subi le colonialisme français.

    C'était piétiner les acquis d'un processus de décolonisation mené depuis plus de trente ans.

    C'était faire preuve d'irrespect à l'égard du peuple Kanak et de sa culture, et ignorer la réalité de la situation.

     

    Faire croire qu'un choix politique valide a été opéré le 12 décembre, c'est persévérer dans l'erreur.

    Quitte à renouer avec les pires excès colonialistes, pour en finir avec l'accord de Nouméa et imposer la violence d'une Nouvelle Calédonie française contre les aspirations légitimes du peuple Kanak.

    Cela au nom des intérêts d'une partie de la société calédonienne et de  ceux supposés d'une « France puissance Indo-Pacifique » !

     

    Pour le peuple Kanak, les communautés océaniennes et toutes celles et ceux qui sont  lucides quant à ce que peut être l'avenir de ce pays, il va falloir affronter de nouveaux défis, redéfinir le objectifs à opposer aux régressions rendues possibles par les manipulations des droites et du gouvernement français.

     

    Pour toutes les forces fidèles à l'anticolonialisme et à l'émancipation des peuples, l'heure est  à assurer le peuple Kanak et ses organisations indépendantistes de leur pleine et entière solidarité.


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    A la une du Blog : 25 Janvier 2015

    Ensemble !

    Déclaration

    d'Ensemble !

    1er  Décembre 2021

     

    Communiqué d'Ensemble !

     

    SOLIDARITE AVEC LES PEUPLES DES ANTILLES ! 

     

     

    Ensemble! exprime sa solidarité avec les peuples des Antilles actuellement mobilisés. 

     

     

     

    Les principales exigences exprimées dans ces mobilisations sont à la fois sociales et égalitaires.

     

    L'exaspération générale s'explique par l'accumulation des difficultés sociales et l'héritage colonial qui se traduit par de très fortes inégalités au détriment des populations antillaises, dans des territoires où la plus grande part de la propriété foncière reste toujours aux mains des familles békées qui continuent de confisquer les richesses antillaises. 

     

    L'expérience de la grève générale de 2009, avec l'irruption du LKP et un accord dont plusieurs mesures n'ont toujours pas été satisfaites, de même que l'énorme scandale du chlordécone, sont dans toutes les mémoires. 

     

    Ces deux événements ont largement contribué, dans un contexte de situation coloniale, à décrédibiliser complètement la parole publique et à susciter une méfiance généralisée des populations antillaises vis-à-vis de l'Etat français. 

     

     

    C'est ce qui explique, pour une large part, les réticences d'une partie notable de la population face à la nécessité de la vaccination de masse, pourtant indispensable face à la pandémie, et l'impact des courants anti-vax et des discours complotistes. 

     

    Mais ces éléments négatifs, montés en épingle par une grande partie des médias et par le gouvernement, ne sont qu'une composante des mobilisations en cours. 

     

    Le recours à la répression, à la violence et à la criminalisation du mouvement social, est l'arsenal classique utilisé en métropole comme dans les confetti de l'empire. 

     

    Les exigences des mobilisations se traduisent par des revendications précises qui concernent 

    entre-autres la vie chère et les salaires mais aussi la défense des services publics notamment dans la santé et l'éducation.

     

    Ces revendications doivent être satisfaites ! 

     

    Ensemble!, fidèle à sa tradition anticolonialiste exprime son soutien aux revendications largement défendues par la population antillaise et ses organisations et qui sont le terreau de la révolte de la jeunesse antillaise et rappelle enfin son soutien au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, au droit des peuples des Antilles à l'autodétermination et à la liquidation de la situation coloniale. 


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    A la une du Blog : 25 Janvier 2015

    Ensemble !

    Déclaration

    d'Ensemble !

    26 novembre 2021

     

    Communiqué d'Ensemble !

    Après le naufrage dans la Manche 

     

    Lorsque les gouvernements français et anglais déplorent le drame qui s’est joué pour 31 personnes dans la Manche, on ne peut que penser à l’hypocrisie de ces mêmes gouvernements.

     

     

     

    Ce drame, prévisible, malheureusement devenu réalité, a pour cause les politiques meurtrières qui accablent les migrant.es, en Méditerranée, dans les Alpes, les Pyrénées et maintenant dans la Manche.

     

    La non application des articles 13 et 14 de la Déclaration des Droits universels de l’Homme de 1948, les refus de suivre la procédure normale d’examen des demandes d’asile, disons le nettement, les politiques répressives et sécuritaires, ne permettent pas aux personnes en migration de poursuivre leur route paisiblement, d’atteindre les pays dans lesquels elles veulent demander l’asile.

     

    Ces personnes se trouvent acculées à des risques insensés et mortifères pour atteindre leurs objectifs.

     

    Elles sont plongées dans l’illégalité ce dont profitent les mafias de passeurs.

     

     

     

    Pour éviter la reproduction prévisible d’un tel drame, il faut changer de fond en comble la politique actuelle.

     

    Qui ne voit pas qu’il est absurde de vouloir à la fois, empêcher les migrant.es d’entrer sur notre territoire et ensuite de les empêcher de sortir de celui-ci.

     

    Il faut donc dénoncer l’accord du Touquet qui est une entrave à la libre circulation des personnes, il faut dénoncer la Convention de Dublin qui ne permet pas aux personnes de choisir le pays où déposer leur demande d’asile.

     

    Il faut une vraie politique d’accueil (hébergement, suivi sanitaire et administratif, etc..).

     

    A court terme, il faut un corridor maritime de secours humanitaire entre Calais et l’Angleterre.

     

    Le droit de circulation doit être restauré.

     

     

     

    Les hommes politiques d’extrême droite, leurs journaux et leurs télévisions qui passent leur temps à insulter les personnes migrantes, à créer un climat délétère les concernant, à les stigmatiser sont, au moins moralement responsables du désastre qui les atteint.

     

     

    Le combat en faveur d’une solidarité forte et humaine qui est le fait de nombreuses organisations et personnes bénévoles doit être salué et encouragé.

     

    Elles sont un rempart contre la barbarie qui suit un cours médiatique trop ordinaire dans nos pays européens et à nos frontières.

     

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  • A la une du Blog : 25 Janvier 2015

    Ensemble !

    Communiqué

    15 juillet 2021

     

    La relance coûte que coûte

    ou comment travailler plus pour travailler plus

     

    Emmanuel Macron, comme d’habitude, s’est félicité de sa bonne gestion de la crise sanitaire et de son pendant économique et social.

     

    Pourtant la pandémie est toujours là et seule la vaccination semble l’arme indispensable.

    La gestion de cette question par Emmanuel Macron et le gouvernement a été erratique et irresponsable.

    C'est la raison principale de la défiance malheureusement massive vis-à-vis du vaccin.

     

    Alors qu’il avait dit précédemment le contraire, la vaccination va devenir obligatoire pour les personnels de santé qui sont menacés par Olivier Véran de ne plus être payés s’ils ne sont pas vaccinés.

    Pour tout le monde à partir du 1er Aout le pass sanitaire sera obligatoire dans beaucoup de lieux du quotidien (bars, centres commerciaux…).

    Les tests deviendront payants à l’automne.

     

    Si l’on peut estimer que c’est une nécessité collective, l’obligation pour les personnels soignants n’aurait pas dû se faire ainsi mais en concertation et en confiance :

    dans le monde de la santé, particulièrement parmi les personnels les plus mal rémunérés et les plus exploités, la confiance dans les institutions et les politiques de santé publique ne peut pas être restaurée sans une réforme radicale :

    revalorisation salariale massive,

    amélioration immédiate des conditions de travail,

    arrêt des politiques de fermeture de lits et de services

    et de la destruction de l’hôpital public.

     

    Sur le plan économique et social, tout va bien !

    Une certitude : tout le monde ne paiera pas la crise sanitaire à la hauteur de ses moyens.

    Plutôt que la bataille de la levée des brevets, le renforcement des services publics, ou la remise en cause des rentes de capital, le Président de la République prône maintenant le «travailler plus pour … travailler plus ».

    Dès le 1er octobre, il a prévu de mettre en place la contre-réforme de l’assurance chômage malgré l’avis négatif du Conseil d’État.

    Le président justifie ce choix de baisser le revenu des plus précaires pour les contraindre à accepter n’importe quel emploi.

    C’est la même idée du travailler plus – longtemps – dans la réforme des retraites, même si celle-ci est conditionnée à la fin de la pandémie.

    Celles et ceux qui vont payer la crise ne sont assurément pas celles et ceux dont les profits se sont envolés pendant la crise.

     

    En bref, la pandémie que nous vivons, le manque de légitimité constatée lors des dernières élections, l’augmentation des inégalités, n’entament en rien la politique néo-libérale de ce gouvernement et d’E. Macron qui se projette jusqu’en 2030 !

    En guise de cerise sur le gâteau, le « revenu d’engagement » pour les jeunes précaires, en extension de la garantie jeune, un système non automatique, dont les conditions d’accès lui feront probablement encore une fois rater sa cible.

     

    Ensemble ! ne peut que souhaiter et construire avec d’autres forces une rupture radicale avec la politique menée et poursuivie par ce gouvernement.


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