• Peine de mort et Exécutions...

     

    Près de 900 personnes ont été exécutées en 2022,

    un niveau au plus haut depuis cinq ans,

    selon Amnesty International

    En Arabie saoudite, le nombre d'exécutions a triplé, passant de 65 à 196.
    En Iran, face à un mouvement de contestation, le régime a ordonné la mort de 576 prisonniers, contre 314 en 2021.
     

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  • À Versailles,

    concert de casseroles

    pour accueillir le président et des patrons

     

    Lundi après-midi, alors que le président de la République est venu vanter l’attractivité économique française auprès de PDG étrangers, le contexte social s’est rappelé à lui.

     

     

    « Macron on ne te lâchera pas ! » crie Emma dans son haut-parleur.

    Ce lundi, comme plus de 200 manifestants, cette jeune étudiante en économie est venue perturber la nouvelle virée présidentielle à Versailles.

    « On veut le ridiculiser devant les patrons étrangers », explique la jeune femme, alors qu’Emmanuel Macron lance la 6e édition du sommet Choose France, grand-messe de l’attractivité économique tricolore, créée en 2018.

    Embringué dans un tour de France pour les « 100 jours d’apaisement », il espère convaincre, sous les ors du château de Versailles, plus de 200 PDG de grandes entreprises étrangères de participer à la réindustrialisation de la France.

    Avec 13 milliards d’euros d’investissements et 8 000 nouveaux emplois espérés.

    Mais les opposants à la réforme des retraites ont tenu à lui rappeler que le contexte social reste brûlant et que sa politique ne passe toujours pas.

     

    Casseroles, sifflets, boîtes de conserve et pétards attendent ainsi l’arrivée du convoi présidentiel.

    « Tout objet qui peut faire du bruit fait l’affaire », lance David, chômeur de 42 ans.

    Réunis vers midi devant la gare de Versailles-Chantiers, les manifestants déploient leurs banderoles aux slogans hostiles à la réforme des retraites et donnent de la voix.

    L’objectif : « Renvoyer le président à son insignifiance et sa brutalité », explique David.

    « On s’est exprimés dans les manifestations, mais il fait mine de ne rien entendre, alors on le suit à la trace. Il ne peut plus nous ignorer », ajoute-t-il au milieu du cortège qui se dirige vers la préfecture des Yvelines, à 800 mètres de la demeure du Roi-Soleil, où quelques dizaines de fourgons de police bloquent le passage.

     

    « Nous allons rendre ce pays ingouvernable »

    Bruyants mais pacifiques, les manifestants tenus à distance expriment leur colère.

    Devant la camionnette au ballon rouge de la CGT, Matthieu Bolle-Reddat, responsable syndical des cheminots de Versailles, donne le ton :

    « Non, nous ne lâcherons rien. Nous allons rendre ce pays ingouvernable jusqu’au retrait, c’est notre mandat aujourd’hui », jure-t-il.

    « Nous allons lutter pour que les cotisations générées par notre travail reviennent à des choses utiles, ajoute le conducteur de train.

    Est-ce qu’il est vraiment nécessaire de construire un nouveau porte-avions à 400 milliards d’euros ou d’offrir généreusement à des grandes entreprises 66 milliards d’euros d’exonération de cotisations patronales, alors qu’on nous répète sans cesse qu’il n’y a pas assez d’argent pour les retraites ? »

     

    « Pourquoi donner autant d’argent aux grandes entreprises qui ne créent pas d’emplois ? » rebondit Axel, en écho au raout organisé quelques centaines de mètres plus loin.

    Ce fonctionnaire de 32 ans critique à son tour « les effets d’annonces » du chef de l’État. « À l’hôpital où je travaille, il y a très peu de CDI et beaucoup d’emplois précaires, donc moins de cotisations. Ce qu’on demande aujourd’hui, c’est un lien entre l’économie et le social. »

     

    Cherchant à tourner la page des retraites, Emmanuel Macron compte sur de nouvelles promesses, comme la baisse de la fiscalité pour les salaires de 1 500 à 2 500 euros , pour séduire à nouveau.

    Pari raté, si on en croit les nombreux contestataires de Versailles, qui seraient concernés et ont cependant continué à taper sur leurs casseroles.


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  • Retraites :

    la Macronie prête à sortir l’article 40

    de son chapeau

     

    La majorité et l’exécutif envisagent de déclarer financièrement irrecevable une proposition de loi qui abroge leur réforme.

    Le groupe centriste Liot et la gauche ne comptent pas laisser faire.


     
    La présidente de l'Assemblée nationale reconnait que
    « sur le papier, le règlement offre peu de voies de passage »
     

    Pris dans la tempête, le navire Macronie est en plein naufrage.

    Et les moussaillons Renaissance tentent d’écoper au maximum avant l’arrivée de la nouvelle torpille parlementaire.

    À savoir la proposition d’abrogation du report à 64 ans de l’âge légal à la retraite, présentée par le groupe centriste Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot), lors de sa niche du 8 juin.

     

    S’ils envisagent toujours d’avoir recours à l’obstruction pour éviter un vote qu’ils pourraient perdre, faute de majorité, les marcheurs pensent même pouvoir carrément éviter l’impact grâce à un énième tour de passe-passe. Ils cherchent le moyen d’invoquer l’article 40 de la Constitution, lequel permet de déclarer irrecevable toute proposition qui aurait « pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique ».

    Sur le papier, « le règlement offre peu de voies de passage »

    Une réunion avec les cadres de la majorité relative s’est même tenue à Matignon pour établir le plan de bataille, dimanche, selon le site Politico. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, bien que réticente à l’idée, a demandé à « ses services de trouver le moyen d’arriver au but assigné, sachant que, sur le papier, le règlement offre peu de voies de passage ».

    D’autant moins que le bureau de l’Assemblée a déjà jugé recevable la mesure de Liot, cosignée par une partie de la Nupes. Ce qui n’empêche pas Jean-René Cazeneuve, rapporteur général du budget, de militer « pour utiliser l’article 40 car il est important que nous respections la Constitution ». Déjà, dans les colonnes de l’Opinion, lundi matin, le président de la République Emmanuel Macron fustigeait une « proposition de loi à 15 milliards d’euros » qui contribue au « déni de réalité » des oppositions.

    Bertrand Pancher, président du groupe Liot, a dénoncé, dans un communiqué, les « manœuvres visant à empêcher le vote », alors que l’article 2 de la proposition de loi (PPL) prévoit une « grande conférence pour intégrer dans un nouveau texte de nouvelles mesures de financement ».

    Si elles venaient à être exécutées, ces ruses « constitueraient une dérive autoritaire », alerte le député de la Meuse. Ce dernier a reçu le soutien des groupes de gauche. « Ce serait un scandale absolu et un précédent qui permettrait de brider les oppositions », s’inquiète le socialiste Arthur Delaporte. « On ne peut pas laisser faire ça, assure le communiste Pierre Dharréville. Ils ne peuvent pas utiliser leur position dominante pour empêcher le Parlement de jouer son rôle. Ce serait inacceptable ! » Et l’élue EELV Sandrine Rousseau de compléter : « Ils ont peur d’un vote car ils savent leur réforme illégitime et rejetée. »

     

    « Le Parlement n’est pas un paillasson »

    Alors que les premières rumeurs de l’activation de l’article 40 apparaissaient dans la presse en fin de semaine dernière, le président insoumis de la commission des finances, Éric Coquerel, mettait en garde, dans l’Humanité, contre ce putatif coup de force. « Ils ont commencé à aborder le fait que la décision finale peut revenir au bureau, où ils sont majoritaires, et non au président de la commission issu de l’opposition », d’après le député insoumis qui est désormais la seule personne pouvant juger de la recevabilité d’une disposition. Or on voit mal Éric Coquerel retoquer une PPL qu’il a cosignée. Arthur Delaporte estime également qu’on « ne peut pas dire vouloir une nouvelle méthode et couper le sifflet à l’opposition dès qu’on le peut ».

    Au sein de la majorité, l’option de l’article 40 sera évoquée en réunion de groupe. Il n’est pas certain qu’elle fasse l’unanimité, alors que des voix s’étaient déjà élevées contre la méthode brutale du gouvernement pour faire passer sa réforme des retraites. Cécile Rilhac (En commun – Rennaissance) était de celles-ci et assure ne pas encore avoir de religion sur la question. « Dans le contexte, ce serait interprété comme “la majorité ne veut pas avoir de débat”, dit-elle. Mais, si le débat n’a pas eu lieu avant, ce n’est pas de notre faute. Cette PPL est une posture politicienne. »

    Selon la marcheuse, les Français pourraient « croire que si elle est votée, cela signifie l’abrogation de la loi », alors qu’elle commencerait seulement son périlleux cheminement parlementaire : « Le seul qui peut abroger, c’est le président. »

    « Cela traduit leur fébrilité. Qu’ils soient courageux en allant au vote. Le Parlement n’est pas un paillasson, exige Pierre Dharréville. Emmanuel Macron parle de déni de réalité mais qu’est-ce qu’il connaît à la réalité de ceux qui travaillent ? On a les moyens de financer notre modèle. Il doit arrêter son déni de démocratie. »


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  • La CGT

    Un plan de réindustrialisation à contre sens...

    12 mai 2023

     


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  • La France compte-t-elle

    "5,1 millions de personnes

    ayant besoin d'un emploi",

    comme l'affirme François Ruffin ?

     

    Au final, François Ruffin aurait même pu donner

    un chiffre plus élevé, s'amuse Bruno Coquet,

    en référence aux 6,1 millions d'inscrits à Pôle emploi.

    Selon Bertrand Martinot,

    en ajoutant au nombre des chômeurs version Insee,

    le halo autour du chômage,

    les personnes en situation de sous-emploi

    et les travailleurs pauvres, "

    on arriverait à sept, huit millions de personnes

    qui sont en souffrance". 

     

    France Info >>>>>


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  • Attaqué, abandonné, le maire de Saint-Brevin démissionne

     

    Victime d’un attentat de l’extrême droite en mars, dans le cadre du déplacement d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile, Yannick Morez a décidé de quitter sa ville.

    Il dénonce le « manque de soutien de l’État ».


     
    Le 22 mars, un cocktail Molotov était lancé chez Yannick Morez, incendiant la façade de sa maison ainsi que deux voitures.
     

    Un stigmate effrayant du risque terroriste de l’extrême droite et du refus du gouvernement à le combattre.

    Yannick Morez est contraint de fuir la ville dont il est maire depuis 2017, un mois et demi après l’attentat dont il a été victime dans sa maison.

    À Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), le projet de déplacement d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) près d’une école a suscité plusieurs manifestations de militants d’extrême droite s’y opposant.

    Le maire a été menacé de mort et, le 22 mars au matin, un cocktail Molotov a été jeté devant sa maison, brûlant deux voitures et une partie de la bâtisse.

     

    Face au risque pour sa vie, Yannick Morez a envoyé sa démission au préfet mardi :

    « C’est une décision prise en famille. Ni ma femme ni mes trois enfants ne souhaitent que je continue après l’attaque que nous avons subie. Nous avons failli mourir. »

    Mercredi soir, il a annoncé qu’il quittait aussi Saint-Brevin, où il vit depuis trente-deux ans : « J’ai pris cette décision pour des raisons personnelles, notamment à la suite de l’incendie criminel perpétré à mon domicile et du manque de soutien de l’État. »

     

    Les protections policières qu’il a sollicitées ne lui ont pas été accordées

    Les protections policières qu’il a sollicitées ne lui ont pas été accordées et jamais le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, trop occupé à dénoncer les « écoterroristes » et l’ « extrême gauchisme », ne lui a témoigné le moindre soutien.

    Deux jours après l’incendie, Yannick Morez a envoyé une lettre à Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, rappelant qu’il a demandé « un soutien de l’État, des forces de l’ordre et de la justice. Nous ne l’avons pas eu. Au contraire ».

     

    Le 6 avril, sur France 2, il a expliqué que, malgré un échange avec Olivier Véran, « il ne s’est rien passé, je ne suis pas sous protection », rappelant que le déplacement du Cada était un projet de l’État et non de la municipalité. « Derrière, aux maires de se débrouiller », s’est désolé l’élu.

    Sur Twitter, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a interpellé l’exécutif jeudi matin : « L’inaction de l’État est une honte absolue. Qu’attend-il pour agir ? »

     

    Les premières réactions au sommet loin d'être à la hauteur

    Les premières réactions au sommet ne sont arrivées qu’une douzaine d’heures après la publication du message de Yannick Morez.

    Et elles sont loin d’être à la hauteur. 

    Pour Élisabeth Borne, le service minimum consistant en quelques coups de fil au maire était suffisant : « La ministre des Collectivités territoriales, Dominique Faure, a contacté ce maire, ça montre notre volonté de mieux protéger les maires, de répondre plus efficacement quand il y a des menaces. »

    Se réveillant lui aussi après l’heure, Emmanuel Macron « redit » (faisant comme s’il l’avait exprimée avant, donc) sa « solidarité » avec le maire démissionnaire de Saint-Brevin, après des attaques « indignes ».

    « Trop tard », lui répond l’association Utopia 56.

    Le président de la République ne dit par ailleurs aucun mot pour condamner l’extrême droite. Le gouvernement a globalement évité de la viser directement, préférant noyer les attaques fascistes de Saint-Brevin dans un contexte global d’agression à l’encontre des élus.

     

    Des manifestations peu suivies mais violentes

    « L’insuffisance des soutiens de l’État est évidemment inexcusable, s’indigne Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade. Mais, au-delà, celles et ceux qui continuent en permanence d’instrumentaliser les questions migratoires à des fins politiciennes portent plus que jamais une lourde responsabilité dans ce qui s’est passé à Saint-Brevin. »

    Car les discours anti-immigration comme la banalisation du Rassemblement national ont alimenté la facho­sphère qui, désormais, se mobilise localement.

    Après avoir fait plier le maire de Callac (Côtes-d’Armor), en janvier, pour l’abandon d’un centre d’accueil pour migrants, plusieurs activistes ont créé le collectif Partout Callac, avec Saint-Brevin comme nouvelle cible.

     

    En cause, le déplacement du Cada dans un bâtiment inutilisé depuis vingt ans, dont les travaux de réhabilitation sont toujours en cours.

    Comme celui-ci jouxte une école élémentaire, l’extrême droite a évoqué des risques en tous genres pour les enfants, laissé entendre que les migrants logeraient dans l’établissement scolaire…

    Plusieurs manifestations ont eu lieu, peu suivies mais violentes.

     

    « Avec la gendarmerie qui encadrait et protégeait les fascistes »

    La dernière, le 29 avril, a réuni autour de 200 personnes.

    « Avec la gendarmerie qui encadrait et protégeait les fascistes », raconte Perrine Jacotin, militante du PCF à Saint-Brevin, qui espère que la démission du maire « ne va pas avoir pour message que le camp des xénophobes a gagné ».

     

    C’est ce que souhaite le porte-parole de Partout Callac, Bernard Germain. Ce candidat Reconquête aux dernières législatives espère dans un article sur Riposte laïque que le projet va « lui aussi disparaître comme le maire ».

    « Au contraire, il est plus que temps que l’État mette un coup d’arrêt aux mobilisations et que le projet se fasse sereinement », répond Perrine Jacotin.

     

    Bernard Germain ose même reprocher à Yannick Morez d’avoir « fait gravement monter la tension dans sa commune ».

    De quoi provoquer la colère de la militante communiste : « C’est l’extrême droite qui a créé les troubles. La dizaine d’habitants locaux qui se mobilisent le font parce qu’ils ont peur que leurs maisons perdent leur valeur, les autres viennent d’ailleurs. Le Cada existe depuis 2016, cela n’a jamais posé de problèmes, au contraire, cela crée de belles relations humaines. »

     

    Aux côtés de Civitas, de l’Action française et de Reconquête, le Rassem­blement national local était des premières manifestations à Saint-Brevin en janvier, avant de prendre ses distances face à la montée des violences.

    Mais mercredi soir, à l’Assemblée nationale, alors qu’à l’appel du député PS Jérôme Guedj les députés ont applaudi debout Yannick Morez dans l’hémicycle, les députés du RN sont restés assis, impassibles, muets.

    Marine Le Pen a eu beau tenter de rattraper le coup jeudi en parlant d’agressions « inadmissibles », cette absence de soutien par ses troupes reste glaçante et révélatrice.

    Le parti d’extrême droite est dans le même camp que ceux qui sévissent à Saint-Brevin.


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  • La confiance dans l'avenir ...

    Naissances: la France enregistre en mars son niveau le plus bas depuis 1994, hors confinement

    Selon l’Insee, la France compte 1 816 naissances par jour en moyenne pour le mois de mars 2023. Le niveau le plus bas depuis 1994, hors confinement.

     

    Ouest France >>>>>

     

    La France a enregistré en mars 2023

    son nombre de naissances le plus faible depuis 1994,

    hors confinement

    Selon l'Insee, ce recul s'explique autant par la diminution du nombre de femmes en âge de procréer, mais aussi par un taux de fécondité en baisse ces dernières années.
     

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  • Loire-Atlantique : le maire de Saint-Brevin-les-Pins annonce sa démission, quelques semaines après l'incendie de son domicile

    L'édile était visé par des menaces, notamment sur les réseaux sociaux, en raison du déménagement d'un Centre d'accueil de demandeurs d'asile (Cada) près d'une école de la commune.
     

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  • Sophie Binet :  « Le pouvoir se radicalise »

    Médiapart 10 mai 2023 - Vidéo 37 minutes

    Suites du mouvement social contre les retraites, avenir de l’intersyndicale, attitude à adopter face au gouvernement, mais aussi travail, inflation, inégalités… Dans « À l’air libre » ce mercredi 10 mai, Mediapart reçoit Sophie Binet, nouvelle secrétaire générale de la CGT.

    https://www.youtube.com/watch?v=446ITAWjMls


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  • Grâce aux mégabassines,

    une entreprise profite de l’argent public

    Derrière les mégabassines ou le barrage de Sivens, on trouve la discrète Compagnie d’aménagement des Coteaux de Gascogne. Promouvoir l’irrigation lui permet de capter des financements publics.

    Reporterre >>>>>


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