• Rouge ViF !

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  • Une « vieille manière de faire de la politique »

    Présidentielle: à gauche,

    l’émergence de deux blocs se précise

     

     

    À moins d’un an du scrutin, deux gauches, aux lignes et aux stratégies différentes, avancent en parallèle.

    Reste à savoir si la pression pour l’union, qui va s’accentuer à mesure que grandira l’hypothèse d’une victoire de l’extrême droite, pourra déjouer ce scénario.

     

    Deux candidats, mais un seul bulletin à glisser dans l’urne,

    et à l’arrivée, une défaite cuisante.

    Le scénario traumatique de 2017 se répétera-t-il en 2022 ?

    À moins d’un an de la présidentielle, les formations en présence semblent, pour l’heure, prendre le même chemin.

    Derrière les mises en scène autour du rassemblement, comme la réunion du 17 avril qui sera suivie d’une nouvelle rencontre à la fin du mois, et les cas (rares) d’union aux régionales, c’est en effet une autre réalité qui se dessine : la mise en place de deux blocs concurrents à gauche, chacun d’entre eux ayant, pour l’heure, des intérêts objectifs à avancer séparément.


    D’un côté, La France insoumise (LFI) ;

    de l’autre, une coalition du pôle écologiste et du PS,rejoints par de petits partis satellites – Place publique, Nouvelle Donne, Parti radical de gauche…

    Si les discussions – notamment en vue des législatives – sont tenues à l’abri des regards, la constitution de ce duopole à gauche est ouvertement théorisée depuis des mois.

     

    Par Jean-Luc Mélenchon d’abord.

    Premier candidat officiellement déclaré, il souhaite, comme en 2017, occuper l’espace de la gauche de « rupture » qu’il oppose à la gauche « traditionnelle » – ou « d’accompagnement [du capitalisme – ndlr] » – afin de convaincre les abstentionnistes.

    En miroir, le PS et Yannick Jadot, le candidat putatif des Verts,

    estiment pour leur part que pour avoir une chance de se hisser au second tour, il faut décrocher l’électorat des « macronistes déçus ».

    Or, pour ce faire, mieux vaut ne pas avoir Jean-Luc Mélenchon dans ses bagages.

     

    Ce paysage scindé en deux camps, « gauche radicale versus gauche sociale-écolo », préfère dire le socialiste Laurent Baumel, a été acté par Yannick Jadot qui ne cache pas vouloir incarner l’espace « entre Mélenchon et Macron ».

    Plus récemment, il s’est cristallisé dans la constitution de la liste de rassemblement en région PACA, où Europe Écologie-Les Verts (EELV) a écarté LFI de l’attelage.

    Le scénario se reproduit ailleurs en France, sur les cantons du Nord, ou encore en Occitanie, où la présidente PS sortante, Carole Delga, ne veut pas entendre parler d'une alliance, même de second tour, avec le mouvement de Jean-Luc Mélenchon au motif que celui-ci légitimerait « le recours à la violence » et qu'elle est en désaccord avec ses « positions sur l'Europe et sur la laïcité ».

     

    Une mise à l’écart qui a ulcéré les Insoumis, lesquels ne se privent pas de pointer la « duplicité » et la « tartufferie » des Verts et des socialistes qui signent des appels à l'union tout en entonnant le refrain vallsiste des « gauches irréconciliables ».

    Mais qui n’est, en fait, pas pour leur déplaire totalement : en plus de faire porter le chapeau de la division à leurs frères ennemis, elle leur offre une clarification bienvenue sur le fond.

     

    Par ailleurs, un bulletin à l'effigie de Yannick Jadot (ou d’Anne Hidalgo, même si l’hypothèse d’une candidature de la maire socialiste paraît fragilisée par des sondages qui ne décollent guère) pourrait « rendre quelques services » à la candidature de Jean-Luc Mélenchon, expliquait ce dernier lors d’une conférence de presse il y a quinze jours.

    À savoir, « prendre un ou deux points à Macron », et, ce faisant, diminuer d’autant le « ticket d’entrée » du second tour.

     

    Persuadé que la « pente dégagiste » est vouée à s’accélérer dans l’année qui vient, et que le PS ne peut qu’entraîner les Verts dans sa lente décomposition, Jean-Luc Mélenchon entend pour sa part fédérer autour de sa candidature et de son programme « l’Avenir en commun » – pour l’instant, seule base programmatique solide existant à gauche – sur une ligne écologique et sociale de « rupture », impliquant la sortie des traités européens, le retour de la retraite à 60 ans ou la convocation d’une constituante pour changer de République.

     

    Le chef de file des Insoumis a certes échoué à nouer l’alliance avec le PCF qu’il a, des mois durant, tenté de convaincre de se ranger une troisième fois derrière lui.

    Faute d’avoir rallié l’appareil, il compte dorénavant attirer autour de sa ligne antilibérale « des milliers de communistes » peu convaincus par la candidature en solo de Fabien Roussel.

     

    Les députés Elsa Faucillon, Marie-George Buffet, ou Sébastien Jumel, que Jean-Luc Mélenchon est allé soutenir en Normandie dans sa campagne aux régionales en face d’une liste PS/EELV, n’en font pas mystère : à choisir, ils pourraient soutenir Jean-Luc Mélenchon plutôt que leur secrétaire national en 2022.

    Les départs de communistes vers le pôle insoumis ont d’ailleurs déjà commencé : parmi le millier d’élus locaux qui ont rejoint cette semaine la plateforme de campagne présidentielle de LFI, « Nous sommes pour », on trouve ainsi le maire PCF de Stains, Azzedine Taïbi, et Gilles Poux, le maire PCF de La Courneuve.

     

    Une « vieille manière de faire de la politique »

    De là à imaginer une hémorragie au sein du parti de Thorez ?

    Fabien Roussel en appelle à la loyauté de ses ouailles : « Chacun fait son choix, les adhérents ont bien marqué le leur », souligne-t-il, en référence au vote du week-end dernier, où les 30 000 militants ont voté à une large majorité pour sa candidature en 2022.

    Le communiste entend marquer sa différence avec l’ancien allié du Front de gauche, afin de tenter de créer son propre espace.

    Mardi, lors de sa première conférence de presse comme candidat officiel à la fonction suprême, il a ainsi placé sa campagne sous l’auspice de thématiques résolument éloignées à la fois de la ligne de LFI et des Verts : la sécurité – avec proposition de mettre en place des peines plancher de trente ans pour les crimes contre les représentants de l’État –, ou le nucléaire – une énergie « décarbonée et pas chère ».

    Une ligne qui n'a pas fait que des heureux en interne.

     

    Désireux de rallier à son panache grenat les communistes unitaires, Jean-Luc Mélenchon espère aussi détacher une partie de l’électorat écologiste, voire certains cadres.

    « Si Jadot et le PS sont sur une ligne trop libérale, oui, ça peut créer un schisme chez nous, et des écologistes peuvent partir », estime, sous couvert d’anonymat, un membre d’EELV.

    « Ces dernières années, c’est plutôt l’inverse qui s’est produit, nuance un autre. On a vu le retour des écolos qui étaient partis à LFI et qui n’y ont pas été très bien traités, comme Sergio Coronado [aujourd’hui dans l’équipe de campagne de Karima Delli, tête de liste EELV aux régionales dans le Nord – ndlr] ou [la conseillère régionale d’Île-de-France] Bénédicte Monville. »

    Par ailleurs, ajoute-t-il, « si Mélenchon veut séduire les Verts, qu’il arrête de nous taper dessus sans arrêt ! »

    Sans doute conscient que l’enjeu est néanmoins explosif, Yannick Jadot, qui doit d’abord passer sous les fourches caudines de la primaire interne, s’est gardé de  surenchérir après la déclaration d’Olivier Faure à la sortie de la réunion du 17 avril : le premier secrétaire du PS avait alors affirmé que « dans un an, il y aura, pour les écologistes, les socialistes, les radicaux, pour Place publique, pour Nouvelle Donne, pour Génération·s, un candidat et un projet commun ».

     

    L’eurodéputé écolo a également pris soin de publier un texte à destination du conseil fédéral de son parti : il y souligne qu’il souhaite une candidature dont « personne ne doit être exclu ».

    « Cela veut dire que nous gardons les portes et les fenêtres ouvertes, y compris pour LFI : il faut tenir les deux bouts », décrypte son directeur de campagne, Mounir Satouri.

     

    Il n’en demeure pas moins que la probabilité d’une union derrière un seul et même bloc est pour le moins ténue.

    D'abord, parce que les appareils n'ont pas que la présidentielle en tête.

    « Une partie de la direction des Verts, comme le PS, ont acté le fait que 2022, c’était foutu, affirme ainsi un écologiste.

    Alors ils jouent les législatives et les logiques de survies partisanes, mais tout cela, c’est de la politique de bac à sable. »

     

    « Ceux qui commencent par parler des législatives et qui ont décidé de jouer la défaite - et il y en a –, je ne veux pas en entendre parler, abondait l’ancien candidat à la présidentielle Benoît Hamon, mercredi dans l’émission « À l’air libre ».

    Au moment où on a le péril Marine Le Pen, je ne veux pas qu’on m’explique que pour sauver le financement d’un parti, il faut avoir un groupe parlementaire, et qu’on réfléchisse à la survie d’appareils résiduels. Ceux qui enjambent la présidentielle et qui parlent d’un contrat de législature, si c’est leur priorité, ils ne sont pas dignes du moment. »

     

    Du côté des différents collectifs de citoyens unionistes, on espère, là aussi, que le contexte politique pestilentiel et l'hypothèse, qui risque de se matérialiser dans les mois à venir, d'une possible victoire de Marine Le Pen, forcera les partis à reconsidérer leurs plans.

     

    Parmi eux, Pierre Khalfa, de la Fondation Copernic, qui juge que « l’unité est nécessaire même si pas suffisante », se montre toutefois assez pessimiste : « Pour l’instant, les dynamiques citoyennes patinent alors qu’elles seules peuvent faire basculer l'histoire qui est malheureusement en train de s’écrire. »

     

    Sandrine Rousseau, candidate à la primaire des écologistes, ne croit de toute façon pas au scénario du rapport de force entre les deux blocs :

    « En réalité, l’affaire va se régler aux sondages, chaque bloc essayant de dépasser l’autre pour le forcer à se ranger derrière. Mais cette vieille manière de faire de la politique, par le rapport de force et la soumission, ne fonctionnera pas : non seulement cela ne fera se ranger personne, mais on ne créera pas de dynamique victorieuse », estime celle qui plaide, à l’unisson avec Benoît Hamon, Éric Piolle et quelques autres, pour « une construction politique commune » entre LFI, EELV, et un PS qui « assumerait la rupture ».

     

    Au PS, Laurent Baumel suggère qu'il n'est pas impossible que le « sens de l’histoire » de Jean-Luc Mélenchon puisse jouer en faveur d'un ralliement final pour tenter de faire barrage à un second tour Macron/Le Pen.

    Mais il faudrait pour ce faire de solides garanties, à la fois sur le programme et sur l'avenir du groupe parlementaire insoumis.

     

    Si l’émergence des deux blocs pourrait se cristalliser à l’automne prochain, rien ne dit pour autant que des rebondissements ne pourront pas avoir lieu entre-temps.

     

    Le calendrier est en effet chargé.

    Entre les élections régionales qui pourraient voir des victoires du Rassemblement national dans au moins une région et des départements (notamment celui du Pas-de-Calais), le congrès du PS en septembre qui confortera, ou non, la ligne portée par Olivier Faure d’un rapprochement avec les Verts, la primaire des écologistes qui désignera un candidat plus ou moins Mélenchon-compatible, la tenue d’une « Primaire populaire » que des collectifs citoyens veulent organiser fin octobre pour forcer les partis à se rassembler derrière un candidat unique, ou encore les conséquences potentiellement déflagratoires du Covid-19,

    c’est peu dire que la route vers 2022 est encore longue. 


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  • Bertrand Heilbronn:

    «On a l’impression que Darmanin veut créer des incidents»

     

     

    Face aux rassemblements de soutien aux Palestiniens qui s’organisent en France, l’exécutif emploie la méthode forte.

    Le ministre de l’Intérieur interdit des manifestations prévues samedi.

    Mercredi, le président de l’Association France Palestine Solidarité, Bertrand Heilbronn, a été interpellé à la sortie d’un rendez-vous au ministère des affaires étrangères, pour organisation d’un rassemblement «interdit».

    Il revient pour Mediapart sur sa garde à vue.

     

    La stratégie de l’exécutif se précise.

    Après l’invraisemblable arrestation, mercredi 12 mai, du président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) devant le Quai d’Orsay, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a fait savoir, jeudi 13 mai, qu’il avait demandé aux préfets l’interdiction des manifestations pour la Palestine prévues samedi, après une semaine de violences à Jérusalem et à Gaza.

    Pour le président de l’AFPS, Bertrand Heilbronn, interpellé mercredi après-midi puis libéré dans la nuit, la méthode dure choisie par l’exécutif marque une rupture et une volonté de faire taire « particulièrement grave ».

     

    À l’issue d’un week-end de violences à Jérusalem et Gaza, votre organisation (l’AFPS) et le collectif dont elle fait partie commencent à réfléchir à l’organisation d’un rassemblement de soutien au peuple palestinien. Comment se passent les échanges avec la préfecture ?

    Bertrand Heilbronn.

    Dans la journée de lundi, le Collectif [pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens – ndlr] a des échanges tout à fait habituels avec la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police de Paris.

    Quand on sait qu’il y a une forte émotion dans le pays, il est très courant de leur dire : « On sait qu’il va sans doute y avoir un rassemblement. » C’est ce qu’on fait. Ce sont vraiment des négociations très classiques. Et étant président de l’association la plus impliquée du collectif, c’est moi qui suis le « négociateur », en quelque sorte.

    Le lundi soir, nous avons une réunion du collectif au niveau national, et le lendemain matin je peux donc leur confirmer la tenue de ce rassemblement le mercredi.

    Le mardi en fin de matinée tombe d’abord une décision de « non prise en compte » de notre déclaration. Des députés du collectif se mobilisent alors et écrivent à la préfecture pour leur dire qu’il est vraiment important que ce rassemblement puisse se tenir.

    Je rappelle la préfecture le mercredi matin, où l’on me répond que la décision n’a pas été prise, que le sujet est en cours de discussion au cabinet du préfet.

    Puis mercredi, à 13 heures [alors que le rassemblement devait se tenir à 15 heures – ndlr], l’arrêté d’interdiction tombe.

    Je leur dis que c’est irresponsable de leur part, que l’appel a déjà circulé partout sur les réseaux sociaux, que ça nous met dans une situation impossible, qu’on va prévenir nos adhérents mais qu’il faut quand même qu’on aille sur place.

    Entre-temps, nous avions pris rendez-vous au ministère des affaires étrangères. L’idée était de discuter de notre inquiétude par rapport à la gravité de la situation et de la position de la France.

     

    Le jour J, vous vous rendez à cet entretien au ministère des affaires étrangères et, fait inédit et rarissime, vous êtes arrêté à la sortie du Quai d’Orsay.

    Oui. On va à cette sorte de non-rassemblement [où le collectif demande aux présents de rentrer chez eux – ndlr].

    On attend notre rendez-vous au ministère, qui a lieu à 17 heures. J’échange avec les forces de l’ordre, à qui je dis que nous allons être reçus au Quai d’Orsay. Ils me demandent avec qui j’y vais, la liste de la délégation, appellent le ministère pour vérifier… C’est pointilleux mais habituel, et plutôt cordial.

    Nous allons ensuite au ministère avec trois parlementaires (la députée PC Elsa Faucillon, la sénatrice EELV Raymonde Poncet, la députée France insoumise Sabine Rubin), le coordinateur du secteur international de la CGT Pierre Coutaz et Jean-Guy Greilsamer de l’Union juive française pour la paix. Deux policiers en civil nous escortent.

    Nous sommes reçus par un conseiller du ministère, avec qui nous avons une conversation ferme mais courtoise.

    L’entretien dure 1 h 15, 1 h 30. Puis à 18 h 30, nous sortons ensemble du ministère.

    On voit des policiers à la sortie, on n’y prête pas particulièrement attention : on discute du rendez-vous et de ce qu’on va en faire.

    Puis tout d’un coup, trois policiers me prennent à part et me disent de les suivre : « Nous sommes là pour vous interpeller. »

     

    Je suis placé en garde à vue au commissariat du VIIe arrondissement de Paris pour « organisation d’un rassemblement interdit ». Apparemment, la procédure du commissariat du VIIe est de menotter les gens sur un banc. On me menotte donc pendant cinq à dix minutes, en attendant que l’officier de police judiciaire me signifie ma garde à vue.

    Je pense que l’intervention qu’il y a ensuite de partout [plusieurs communiqués et appels sont publiés dans la soirée – ndlr] fait que j’ai pu être entendu vers 23 h-23 h30 par une officière de police judiciaire.

    Peu après l’audition, on me signifie ma libération. Je suis libéré vers 0 h 15. 

     

    Quel est votre état d’esprit à la sortie ?

    Ce qui m’a particulièrement frappé, c’est qu’on est dans une rupture complète des pratiques habituelles entre associations « responsables » et forces de l’ordre. Jusqu’à présent, il y avait toujours des relations courtoises.

    Mais avec ce qui s’est passé mercredi, et avec les décisions de Gérald Darmanin aujourd’hui, on est dans une rupture.

    Il y a, pour moi, une volonté de faire taire l’ensemble de forces démocratiques, dont l’AFPS. C’est particulièrement grave.

     

    L’un des arguments avancés par la préfecture est que votre rassemblement n’a pas été déclaré dans les délais légaux (trois jours avant)…

    Cela arrive régulièrement d’obtenir une autorisation même si l’on est hors délai.

    En particulier dans les périodes de grande émotion, il y a une sorte de consensus sur le fait qu’il vaut mieux que les choses s’expriment dans un cadre organisé, c’est très classique.

    C’est pour cela que j’estime que l’on assiste à une rupture dans les relations entre les forces de police et les organisations, qui fait que je me suis retrouvé en quelque sorte dans la position d’un négociateur qu’on arrête à l’issue d’une négociation…

    L’arrêté d’interdiction mentionne le risque d’incidents autour de la manifestation.

    Oui, le préfet parle de risques d’importation du conflit et risque d’incidents. On hallucine.

    En agissant comme ils l’ont fait, qui provoque le conflit ?

     

    Plus généralement, la situation à la suite des déclarations de Gérald Darmanin est inquiétante, non seulement à Paris mais aussi ailleurs.

    D’après les quelques remontées que j’ai de nos groupes locaux, on a l’impression que les préfets reviennent sur leurs décisions [d’autoriser les manifestations de samedi 15 mai – ndlr] ou sur l’ampleur de ce qu’on peut organiser.

    C’est quelque chose de grave. On a l’impression que Darmanin veut créer les incidents. Ceux qui crient à l’importation du conflit sont ceux qui les provoquent.

     

    L’AFPS ira-t-elle manifester samedi, en dépit des interdictions ?

    Nous réfléchissons avec nos partenaires sur la meilleure attitude à prendre face aux attaques aux libertés que constituent les directives de Gérald Darmanin. Il ne s’agit pas seulement d’y aller ou pas, mais aussi de voir comment les contester.


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  • Nous serons présents le 15 mai à Barbès.

    Soutien à la lutte du peuple palestinien !

    Pour la liberté de manifester !

     

     

     

     

     

     

     

    Cette décision, prise au nom de prétextes fallacieux, est intolérable et attentatoire aux libertés publiques. Parce que nous refusons de taire notre solidarité avec les Palestiniens, et que l’on ne nous empêchera pas de manifester, nous serons présents à Barbès demain à 15h.

    Une conférence de presse sera organisée à 13h à l’UL CGT du 18e (42 rue de Clignancourt).

    __________

    Premiers signataires :

    Action Antifasciste Paris-Banlieue

    Acta Zone

    AFD International

    Association France-Palestine Solidarité - Paris 14-6

    Association Nationale des Communistes

    Association des Palestiniens en Ile de France

    ATTAC

    BDS France – Paris

    Collectif des Étudiants Musulmans

    Collectif Ivryens pour la Palestine

    Collectif Ni Guerres Ni État de Guerre

    Comité Montreuil Palestine

    Coordination Contre la Loi Séparatisme

    Ensemble !

    Fédération des Associations de Solidarité avec Tout·e·s les Immigré·e·s (FASTI)

    Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)

    Fondation Frantz Fanon

    Front Contre l’Islamophobie et pour l’Égalité des Droits pour tous, Paris-Banlieue

    Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires

    Justice et Droit sans Frontières

    Nouveau Parti Anticapitaliste

    Parti des Indigènes de la République

    Parole d’Honneur – média

    Parti des Travailleurs (Tunisie) – section France

    Rete dei Communisti (Italie) – section France

    Union Locale CGT Paris 18ème

    Union Juive Française pour la paix

    Union syndicale Solidaires

     


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  • Ensemble ! Autogestion et Émancipation

     

    De l'universalisme abstrait

    à un possible "pluriversalisme" émancipateur

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  • [Samedi 15 Mai 2021

    Les Actualités Politiques ]

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  • Israël-Palestine :

    pourquoi la communauté internationale

    se contente-t-elle d'appels au calme ?

     

    Les diplomates américains ont bloqué deux fois, cette semaine, une résolution commune du Conseil de sécurité de l'ONU

     

    Depuis le début de l'escalade entre Israéliens et Palestiniens, les réactions internationales restent mesurées. L'absence d'implication des Etats-Unis, habituellement à la manoeuvre dans ce dossier, est notamment en cause.

    France Info >>>>>


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  • 21 mai 2021 Santé

    manifestation Carhaix

    21 mai 2021 Santé  manifestation Carhaix

     

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  • La "rafle du billet vert" : les 14 et 15 mai 1941

    "Ces images n'ont jamais passé la censure" : une rafle oubliée remonte à la surface après la découverte de clichés inédits d'un soldat allemand en 1941

    Cet épisode, à l'issue duquel 6 000 Juifs étrangers de Paris, principalement des Polonais, seront déportés vers les camps de la mort, était passé sous les radars de l'histoire.

    La découverte d'une centaine de clichés pris par un soldat allemand documente cette séquence oubliée.

    France Info >>>>>


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  • [Vendredi 14 Mai 2021

    Les Actualités Politiques ]

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