• 250 tombeaux datant de plus de 4 000 ans

    découverts dans le sud de l'Egypte

    Le Caire a annoncé une nouvelle découverte archéologique importante : quelque 250 tombeaux renfermant des céramiques et des objets cultuels

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  • [Mercredi 12 Mai 2021

    Les Actualités Politiques ]

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  • Stratégie présidentielle :

    les choix des militants du PCF...

    en cartes

    Mardi 11 Mai 2021

    Regard de cartographe #6. Pour ce nouveau "regard de cartographe", Nicolas Lambert, ingénieur de recherche au CNRS en sciences de l’information géographique, nous propose une analyse géographique du vote interne des adhérents du PCF sur la stratégie pour l'élection présidentielle. 

     

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  • Séparatismes. LaREM se divise sur le voile d’une candidate

     
    Mercredi 12 Mai 2021
     

     

    En répondant au Rassemblement national sur la présence d’une candidate voilée sur une affiche de campagne, le parti présidentiel se déchire sur une polémique qu’il a lui-même alimentée.

     

    Serait-ce le gag de l’arroseur arrosé ?

    Le parti présidentiel la République en marche (LaREM) semble s’être pris les pieds dans le tapis qu’il a lui-même déroulé à l’extrême droite.

    Le 10 mai, le numéro 2 du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, tweete une photo d’une affiche de campagne de LaREM dans le département de l’Hérault sur laquelle figure une candidate suppléante aux départementales apparaît coiffée d’un voile blanc.

    « C’est cela la lutte contre le séparatisme, Marlène Schiappa ? » fait mine d’interroger le dirigeant d’extrême droite.

    Les responsables et élus du RN n’en sont pas à leur premier essai et prennent régulièrement pour cible des femmes voilées.

    Mais, cette fois, c’est le parti macroniste, auteur notamment de la loi contre le « séparatisme », qui se retrouve attaqué…

     

    « Qu’elle soit voilée ou non, elle a toute sa place chez nous »

    Dès le lendemain, c’est donc le délégué général de LaREM, Stanislas Guerini, qui répond à Jordan Bardella sur Twitter.

    « Les valeurs portées par LaREM ne sont pas compatibles avec le port ostentatoire de signes religieux sur un document de campagne électorale, écrit le patron du parti macroniste. Soit ces candidats changent leur photo, soit LaREM leur retirera leur soutien.​​​​​​​  »

    Aussitôt, cette réponse, qui approuve de fait le fond de l’attaque du numéro 2 du RN, met le feu aux poudres dans les rangs de la majorité présidentielle.

    Stanislas Guerini est d’abord soutenu par le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, qui déclare ne pas souhaiter « présenter de candidats qui s’affichent sur des documents officiels de campagne avec un signe ostensible religieux ». 

    Le député marcheur de l’Hérault Nicolas Démoulin embraye également : « Trop éloigné de l’idée que je me fais de la laïcité. Ce sera sans moi », écrit-il au sujet de la candidate voilée.

     

    Mais tout le monde n’est pas du même avis à LaREM, et certaines langues se délient sans détours.

    « L’extrême droite ne doit pas dicter notre agenda politique, et encore moins les règles électorales, affirme ainsi la députée du Val-d’Oise Cécile Rilhac.

    Aucun texte de loi n’interdit le port de signes religieux dans une campagne électorale ou lors d’un mandat»

    « Écarter cette candidate serait une discrimination, ajoute sa collègue Naïma Moutchou. Le mépris du droit, c’est l’agenda du RN. Pas le nôtre.»

    Sur Radio J, c’est la députée de l’Hérault Coralie Dubost qui en rajoute : « Je suis en désaccord avec mon parti politique. Lorsque vous avez une jeune femme ingénieure qui fait des heures de bénévolat, qui s’engage dans un parti pour porter des valeurs progressistes, qu’elle soit voilée ou non, elle a toute sa place chez nous»

    Le député de la Vienne Sacha Houlié se montre encore plus virulent à l’égard du patron de LaREM en réclamant son départ, selon Libération.

     

    Le RN trop heureux de pointer les désaccords entre marcheurs

    Devant la bronca, Stanislas Guerini a dû procéder à un rétropédalage partiel, portant sur la forme.

    Lors d’une réunion de son groupe parlementaire, il a concédé que répondre à Jordan Bardella avait été une « erreur ».

    Il ne va cependant pas plus loin.

    La remise en question du fond de ce tweet reviendrait tout simplement à opérer un virage à 180 degrés.

    « Avant de “conforter les principes républicains” en France, Marlène Schiappa devrait les conforter au sein de son parti », a dans la foulée renchéri Jordan Bardella, trop heureux de pointer les désaccords entre marcheurs.

    C’est pourtant le gouvernement macroniste qui a ouvert la boîte de Pandore du débat sur les séparatismes, pensant couper l’herbe sous le pied de l’extrême droite, mais lui offrant en réalité un boulevard.


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  • Colombie. Un déchaînement de violence digne d’une dictature

     

    Syndicats, étudiants et mouvements sociaux appellent ce mercredi à une nouvelle journée de mobilisation contre la politique du gouvernement.

    Depuis le 28 avril, 47 personnes ont été tuées, dont 35 dans la seule ville de Cali.

     

    Après les insultes, les coups, les tirs, les tanks, le « dialogue » mis en scène par le président colombien, Ivan Duque, pour tenter d’éteindre la crise sociale a fait long feu. Lundi, après quatre heures de réunion, les représentants du comité de grève, qui rassemble centrales syndicales, organisations étudiantes et mouvements sociaux, sont sortis du palais Nariño en appelant à une nouvelle journée d’action ce mercredi.

    « Nous demandons que le droit constitutionnel à la manifestation pacifique soit respecté », a prévenu Jennifer Pedraza, porte-parole des étudiants.

     

    Il faut dire que le bilan de la répression depuis le début du mouvement populaire, le 28 avril, est effroyable, sombre miroir de l’impitoyable guerre sociale que livre au peuple colombien l’ultradroite d’Ivan Duque et de son mentor, l’ex-président Alvaro Uribe. Dans un communiqué commun, l’ONG de défense des droits humains Temblores et l’Institut d’études pour le développement et la paix (Indepaz) « alertent la communauté internationale sur la recrudescence de la violence de la part de l’État dans tout le pays ». Leur recensement fait état de 47 personnes tuées, dont 36 dans le seul Valle del Cauca, où la ville de Cali, épicentre de la révolte, paie le plus lourd tribut avec 35 morts. Au total, 1 816 cas de violences policières ont été enregistrés : 278 victimes de violences physiques, 963 détentions arbitraires de manifestants, 356 irruptions violentes dans les marches, 28 personnes atteintes de blessures oculaires, 111 blessés par arme à feu, 12 victimes de violences sexuelles. Plusieurs centaines de personnes sont portées disparues.

    Liste interminable de violations des droits humains

    Avec leur rhétorique du « vandalisme », de « l’invasion », du « terrorisme », des « dommages à la propriété privée », le président colombien et son camp ont encouragé ce déchaînement de violence. Dans les villes quadrillées par l’armée, le gouvernement a donné un blanc-seing à la police, en parti­culier à ses unités antiémeute, les escadrons mobiles antiperturbations, mais aussi à des civils armés qui s’en prennent aux protestataires. À Cali, une « minga », une caravane pacifique lancée par les organisations indigènes de tout le pays pour venir en soutien aux populations réprimées, est ainsi devenue la cible de brutales attaques.

    Sur le plan politique, à un an de l’élection présidentielle, l’ultradroite au pouvoir est dans l’impasse. Sa stratégie consistant à faire passer les manifestants pour des criminels, des narcotrafiquants, des agents de pays étrangers ou de guérillas toujours actives ne prend pas. Ces jours-ci, les vidéoconférences données par Alvaro Uribe avec des Cubains de Miami pour expliquer que « le Venezuela et Cuba sont des dictatures sans espoir pour les jeunes » contrairement à la Colombie, « une démocratie » pleine de « chemins d’espoir pour les jeunes », avaient même quelque chose de décalé, d’archaïque, de ridicule. Après les imposantes mobilisations sociales de ces deux dernières années, le retrait, le 2 mai, de la réforme fiscale voulue par Duque n’a pas suffi à désamorcer la colère, dans un pays où les travailleurs, pour plus de la moitié d’entre eux, ne gagnent même pas le salaire minimum (à peine 250 dollars). «  Nous avons sûrement échoué dans la communication », concédait le président vendredi lors d’une conférence de presse.

    Au-delà de l’explosion sociale, les Colombiens expriment, par leur soulèvement pacifique, un rejet viscéral de la violence érigée en mode de gouvernement par un pouvoir ayant piétiné les accords de paix conclus en 2016 entre Bogota et la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). De ce point de vue, même Washington n’épargne plus son principal allié dans la région. Un rapport du ­Département d’État, publié le 30 mars dernier (1), dresse une interminable liste de violations des droits humains : « homicides illégaux ou arbitraires ; rapports de torture et de détention arbitraire par les forces de sécurité gouvernementales (…) ; corruption généralisée ; violence et déplacement forcé des Afro-Colombiens et autochtones (…) ; meurtres et autres violences contre les syndicalistes », entraves à la liberté de la presse, avocats et défenseurs des droits humains placés sous surveillance, exécutions extrajudiciaires. Le document dessine clairement, sans jamais le nommer, les contours d’un régime autoritaire.

    (1) 2020 Country Reports on Human Rights Practices : Colombia. Bureau of démocracy, Human Rights and Labor.

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  • Candidate voilée: LREM colle au RN

     

     

    Répondant à une provocation du vice-président du RN, Stanislas Guerini a condamné le port du voile d’une candidate LREM aux départementales.

    Ce faisant, le délégué général du parti présidentiel a démontré à quel point l’extrême droite dicte l’agenda politique d’une majorité sans histoire ni colonne vertébrale.

     

    Stanislas Guerini a toujours le sourire lorsqu’il parle de La République en marche (LREM).

    Il en vante régulièrement la « bienveillance » et le « dynamisme ».

    Il se réjouit du « souffle de jeunesse » qui traverse le mouvement.

    Il se dit « très vigilant à ce que l’on ne cède pas aux facilités qui ont conduit les partis traditionnels à leur perte ».

    « Nous devons aller plus loin, accélérer encore les choses, pour mettre davantage de moyens pour que les femmes puissent s’engager davantage dans la vie politique de notre pays », affirmait-il en décembre 2018, en prenant la direction du parti.

     

    C’est avec toutes ces belles idées en tête

    que le député et délégué général de LREM s’est empressé, lundi soir, de répondre au vice-président du Rassemblement national (RN), qui interpellait Marlène Schiappa sur Twitter, au sujet de la présence d’une femme voilée sur une liste de la majorité présidentielle, aux départementales de l’Hérault.

    « Les valeurs portées par LREM ne sont pas compatibles avec le port ostentatoire de signes religieux sur un document de campagne électorale. Soit ces candidats changent leur photo, soit LREM leur retirera leur soutien », a-t-il tweeté à son tour, bientôt soutenu par la ministre déléguée en charge de la « citoyenneté ».

     

    Cette réponse à Jordan Bardella a fait réagir plusieurs élus de la majorité,

    parmi lesquels la députée LREM Caroline Janvier

    « Indignité. Courir après le Front national ne servira qu’à faire gagner leurs idées. Ça suffit »,

    sa collègue Naïma Moutchou

    « Écarter cette candidate serait une discrimination. La loi protège les convictions religieuses et la liberté de les afficher en campagne électorale. La jurisprudence est tout aussi claire. Puis les électeurs décident. Le mépris du droit, c’est l’agenda du RN. Pas le nôtre »

    ou encore l’élue Agir Valérie Petit

    « Définissez “valeurs” merci ».

     

    Le lendemain, en réunion de groupe à l’Assemblée nationale, Stanislas Guerini a reconnu une « erreur » sur la forme.

    « C’était de ma responsabilité de répondre et de répondre vite. Mais c’était une erreur de le faire en répondant sur un tweet de Bardella, a-t-il indiqué. On devrait tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de tweeter. »

    Sur le fond, en revanche, les responsables de la majorité ont tous assumé le « choix politique » du délégué général du parti.

    « Quand on est candidat au nom d’un parti politique, on est un candidat qui rassemble et qui ne doit jamais imposer son choix religieux », a souligné le patron des députés LREM Christophe Castaner, selon Le Parisien.

     

    Pour défendre cette position,

    certains se sont retranchés derrière les débats qui avaient agité les gauches en 2010, lorsque le NPA, dans la continuité d’une réflexion ancienne, avait annoncé la candidature d’une militante voilée sur une de ses listes, aux régionales de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    Des débats qui échauffent, aujourd’hui encore, les rangs du Parti socialiste (PS), comme en témoigne ce précédent montpelliérain.

     

    Mais l’argument est aussi pratique qu’irrecevable émanant d’élus qui se gargarisent à longueur de journée de « progressisme ».

    Et qui font mine d’oublier que depuis 2010, justement, le Conseil d’État a tranché le sujet et fait jurisprudence en la matière.

     

    À l’époque, la plus haute juridiction administrative française avait en effet considéré que rien n’interdisait à la candidate du NPA, Ilham Moussaïd, de faire campagne et d’apparaître voilée sur la photo officielle de celle-ci.

    Dans une décision du 1er mars 2010, confirmée sur le fond en décembre de la même année, l’institution estimait que la présence d’une femme voilée sur une liste électorale ne portait aucunement atteinte à la liberté de conscience, à l’égalité des droits et au droit à la sûreté, au principe de laïcité, ni à la loi sur la séparation des Églises et de l’État de 1905.

     

    Comme l’a reconnu le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, le choix de LREM ne relève donc pas d’une question juridique mais politique.

    Nous pourrions épiloguer des heures durant sur le fait que le parti présidentiel s’assoit sur les jurisprudences du Conseil d’État et malmène à ce point le principe fondamental de la laïcité, ce qui est déjà, en soi, sidérant.

    Mais puisque ses responsables considèrent qu’il s’agit d’autre chose et brandissent leurs « valeurs » en guise de justification, voyons ce qu’il en est.

     

    De quelles « valeurs » parle-t-on exactement ?

    Des « valeurs » qui oublient que derrière ce voile, il y a d’abord une jeune femme, qui s’appelle Sara Zemmahi.

    Elle a 26 ans.

    Elle est ingénieure qualité.

    Depuis vingt-quatre heures, grâce à la « bienveillance » du parti pour lequel elle s’était engagée, la voilà propulsée au cœur de ces polémiques qui font le bonheur des réseaux sociaux au détriment de vies qui, elles, n’ont rien de virtuel.

    Des polémiques nourries, comme à l’accoutumée, par d’obscurs et autoproclamés « militants laïcs », qui passent le plus clair de leur temps à chercher des bouts de tissu sur des photos.

    En avril 2017, déjà, les mêmes avaient contribué à l’éjection du référent départemental LREM dans le Val-d’Oise, Mohamed Saou, après un post Facebook l’accusant d’être « islamisto-servile ».

     

    Des « valeurs » qui ont visiblement évolué au fil des ans

    et de la fébrilité grandissante d’une majorité

    sans histoire ni colonne vertébrale.

    Voilà un moment déjà que les promesses d’« ouverture », de « liberté », de « fraternité » et d’« inclusion », inscrites dans la Charte des valeurs du parti, se sont fracassées sur les politiques engagées tout au long du quinquennat, poussant au départ nombre d’élus LREM, à l’image de Guillaume Chiche ou d’Aurélien Taché.

    Ils observent aujourd’hui, atterrés, la « trahison » et le « naufrage » de leur ancienne famille politique.

    En interne, des figures de la majorité, comme la députée et présidente déléguée du groupe à l’Assemblée Coralie Dubost, tentent encore de donner de la voix, mais elles sont de plus en plus marginalisées.

     

    Des « valeurs » invoquées au nom d’un féminisme à géométrie variable, qui permet aux mêmes de tomber à bras raccourcis sur une femme qui porte le voile, tout en investissant, en Nouvelle-Aquitaine, Jérôme Peyrat, conseiller politique du parti, chargé de la stratégie électorale, sept mois après sa condamnation pour violences conjugales.

    Et en gardant dans leurs rangs un député, Stéphane Trompille, condamné aux prud’hommes pour harcèlement sexuel.

    Le tout, sans même parler du fait qu’il est assez ridicule, pour ne pas dire plus, de passer son temps à regretter le manque d’engagement politique des citoyennes en stigmatisant celles qui franchissent le pas.

     

    Des « valeurs » qui n’ont plus rien à envier

    à la droite la plus extrême,

    derrière laquelle LREM court désespérément, incapable de proposer un imaginaire qui ne sente pas le renfermé.

    Car en répondant de cette façon à la provocation bas du front de Jordan Bardella, Stanislas Guerini a surtout démontré à quel point le RN dicte désormais l’agenda politique de la majorité présidentielle.

    Laquelle, au lieu de lutter, comme elle s’y était engagée, « contre tous les conservatismes qui croient qu’il n’y a de salut que dans le repli sur soi », s’y fond et s’y confond à souhait.

     

    Depuis les européennes de 2019, elle alimente des débats sans fin autour des « listes communautaires », des mères voilées accompagnatrices, des « certificats de virginité » ou d’« allergie au chlore ».

    Ce faisant, elle épouse l’air du temps, persuadée que la future campagne présidentielle se jouera autour des sujets identitaires, pudiquement qualifiés de « régaliens ».

    En plaçant la sécurité, l’immigration et le « séparatisme » au cœur de son action politique, Emmanuel Macron s’est engagé, depuis quelque temps déjà, dans la partie perdante qu’avait lancée Nicolas Sarkozy avant lui.

    Tout, dans ses choix, dans ses nominations et dans ses alliances, converge vers ce même objectif : réussir là où son prédécesseur avait échoué.

     

    C’est l’objet de l’opération menée dernièrement en région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le cadre des élections régionales.

    C’est encore avec le sourire que Stanislas Guerini, à qui l’on n’avait même pas réservé la primeur de l’annonce, a défendu pendant des jours le rapprochement de la majorité avec Renaud Muselier et Christian Estrosi.

    Avec le sourire et au nom de la « cohérence », a-t-il assuré, profitant de l’occasion pour fustiger les « tergiversations » des Républicains (LR), face à qui LREM s’est découvert une mission d’arbitre des élégances.

     

    Trop occupé à donner des leçons à la droite traditionnelle, le parti présidentiel ne s’est même pas interrogé sur le naturel avec lequel il s’est acoquiné avec le maire de Nice (Alpes-Maritimes).

     

    Puisque les « valeurs » lui sont si chères,

    peut-être aurait-il dû se demander lesquelles il partage avec Christian Estrosi, héritier revendiqué de Jacques Médecin, l’homme qui disait embrasser les idées du Front national (FN) « à 99,9 % ».

    Peut-être aussi, aurait-il pu se rappeler que le même Christian Estrosi criait encore « Vive l’Algérie française ! » en octobre 2012, à l’issue d’une marche de pieds-noirs et de harkis dans sa ville.

     

    Il n’y a pas de « valeurs » derrière ces choix politiciens.

    Il n’y a que du cynisme, aussi vain que dangereux.

    Vain parce que la droite extrême et l’extrême droite en demanderont toujours plus.

    Stanislas Guerini réclame que la candidate retire son voile pour la photo officielle ?

    Le vice-président délégué de LR Guillaume Pelletier, passé du Front national de la jeunesse (FNJ) au Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret et au Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers, répond instantanément que cela ne suffit pas.

     

    Dangereux surtout parce qu’au lieu de combattre cette droite-extrême droite, la majorité présidentielle ne fait que valider ses marottes,

    celles-là même qui polluent le débat public depuis des décennies, et stigmatise une partie de la population, qui n’avait rien demandé.

    Certes, il peut paraître plus simple, sur le papier, de fustiger une femme parce qu’elle porte le voile que de travailler à calmer les colères profondes dont se nourrit le RN, élection après élection.

    Car cette deuxième option nécessiterait plus de sérieux et moins de caricatures.

    D’autant qu’il faudrait, en plus, réfléchir deux secondes avant de tweeter.


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  • ENSEMBLE ! 

    Mouvement pour une alternative  

    de gauche écologiste et solidaire  

    Communiqué 11 mai 2021

     

    Halte à la répression israélienne à Jérusalem

    et à l’agression à Gaza 

     

    Jérusalem-Est est sous haute tension. Depuis plusieurs semaines, les colons et les bandes fascistes et racistes israéliennes multiplient les agressions à l’encontre des palestinien.nes et la situation s’aggrave très rapidement : 

    - expulsion de nombreuses familles palestiniennes du quartier de Sheikh Jarrah et destructions de maison à Silwan, 

    - pogrom du 22 avril dernier par des membres du mouvement d’ultra-droite inspiré du rabbin fasciste Meier Kahane, aux cris de « Mort aux Arabes » sans intervention de la police israélienne. 

    - interdiction aux palestinien.nes de certains espaces notamment la Porte de Damas, la principale entrée de la vieille ville, 

    - présence d’une police nombreuse et provocatrice sur l’Esplanade des mosquées, et envahissement de la mosquée al-Aqsa faisant des centaines de bléssé.es 

     

    Depuis 1967, Jérusalem est sous occupation militaire et a été annexée par Israël en 1980 au mépris du Droit international. Les résolutions de l'ONU ne sont pas appliquées et ce qui se passe aujourd'hui à Jérusalem-Est n'est que la poursuite de la Nakba : colonisation, dépossession et nettoyage ethnique. 

     

    Tout se passe comme si Netanyahou, qui n’a pas réussi à former un gouvernement suite aux dernières élections, voulait s’engager dans une politique du pire en espérant en tirer avantage à ses fins personnelles. 

     

    Nous dénonçons l'absence de réaction de la communauté internationale, notamment de la France, qui s'en tient aux déclarations habituelles, en mettant sur le même plan les oppresseurs et les opprimés, alors que la situation est grave et nécessite une condamnation sans nuances et des sanctions contre l'Etat colonial israélien. 

    Le gouvernement français et le Président de la République doivent intervenir d’urgence auprès des autorités israélienne pour exiger : 

    + l’arrêt des violences à Jérusalem, 

    + la fin des expulsions de palestinien.nes et des destructions de maisons, 

    + le rétablissement de l’accès libre aux lieux de culte. 

    En outre, la France doit demander à l’UE la suspension de l’accord d’association avec Israël tant que cet État bafoue le droit international. 

     

    Il faut en finir avec l'impunité dont jouit cet Etat. Il faut en finir avec l'apartheid israélien ! La France doit enfin poser des actes et sanctionner les « crimes contre l'humanité » et les « crimes de guerre » commis par l'occupant. 

     

    Dernières minutes. La violence a repris à Gaza avec des bombardements des forces israéliennes tuant un grand nombre d’hommes, de femmes et d’enfants ! Il faut que la communauté internationale fasse d’urgence cesser cette escalade. 

     


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  • Les comptes financiers d'Ensemble! pour l'année 2019 (publiés en 2021)

    Financement des partis politiques :

    11 Mai 2021

    Les comptes des partis pour l'année 2019 ont été publiés sur le site de la CNCCFP >>>>>

    Les comptes du mouvement Ensemble! sont sous le N° 808

     

    Les comptes financiers d'Ensemble! pour 2019

    Bilan actif et passif, compte de résultats


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  • Rouge ViF !

    Le Bon vieux temps ...

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  • Entretien — Politique

    Aurélie Trouvé :

    « Nous avons l’alternative

    à l’extrême droite et à la droite des riches »

    Pour Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac, la vitalité des mouvements sociaux contraste avec la faiblesse de la gauche et de l’écologie électorales. Peut-être que les politiques pourraient s’inspirer de leur créativité et de leur élan de convergence s’ils veulent éviter l’arrivée de l’extrême-droite à l’Élysée.

    Aurélie Trouvé est chercheuse et porte-parole de l’association Attac, qui fait partie du collectif Plus jamais ça, créé début 2020. Le collectif rassemble des syndicats, des associations écologistes et des organisations de solidarité.

    Reporterre >>>>>

     


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