• Santé : 

    enjeu majeur de la Présidentielle 2022.

    Un comparatif des programmes

    La Santé est une des priorités des français pour la Présidentielle 2022.

    Quels sont les candidats en phase avec nos attentes ?

    Afin de vous aider à y voir plus clair, 17 programmes ont été comparés et classés par rapport à 40 revendications de soignants et d'associations.

    A ce jour, un seul programme fait la course en tête, quand certains ne présentent encore aucune proposition sur la Santé.

    Club Médiapart >>>>> Laurent Thines

     

    Santé : enjeu majeur de la Présidentielle 2022.

    Un comparatif des programmes.

    (dernière mise à jour: programme NPA 10/01/2022)


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  • Gouvernement.

    Blanquer en pleine croisade délirante

    contre le « wokisme »

     

    Lundi 10 Janvier 2022
     

    Vendredi et samedi, le ministre de l’Éducation a inauguré et financé un colloque obsessionnel et réactionnaire ciblant les féministes, les antiracistes et les anticapitalistes.

     

    Jean-Michel Blanquer n’a pas que le Covid à combattre.

    Les établissements scolaires subissent de plein fouet la crise sanitaire ?

    Ils ne sont toujours pas équipés en masques FFP2 et en purificateurs d’air ?

    Qu’importe.

    Le ministre de l’Éducation nationale a un autre ennemi à pourfendre, semble-t-il, tout aussi invisible et omniprésent que le coronavirus, comme flottant dans l’air : le wokisme.

     

    Un colloque sur la question s’est tenu vendredi et samedi à la Sorbonne.

    Jean-Michel Blanquer, dont le ministère a financé l’événement à travers un fonds réservé, a lui-même ouvert les travaux.

    Le ton grave, il s’alarme :

    « Il y a des personnes à qui les idées des Lumières font peur. »

    Qui sont ces personnes ?

    Celles qui nourrissent « la pensée décoloniale, aussi nommée woke ou cancel culture », affirment les organisateurs.

     

    Il s’agit pourtant de trois choses différentes.

    Les études décoloniales visent à critiquer le système ­économique néolibéral et à décoloniser les rapports humains.

    Le terme « woke », venu des États-Unis, désigne ceux qui «s’éveillent» devant les inégalités sociales et les discriminations sexistes et racistes.

    Enfin, la « cancel culture », ou « culture de l’effacement », vise à mettre au ban un personnage historique en fonction de ses actions, ou une œuvre, suivant son contenu.

     

    Un exutoire réac

    Trois choses très différentes, donc.

    Lier les trois termes comme s’ils ne faisaient qu’un est loin d’être anodin et montre le véritable projet de ce colloque :

    faire croire que tous les universitaires, intellectuels, militants et citoyens qui réfléchissent aux dominations économiques, sociales, racistes et patriarcales ne sont en réalité que de dangereux « wokistes» ou « islamo­gauchistes ».

    À les entendre, la gauche serait carrément sous le contrôle de quelques extrémistes essentialistes.

    Nombre des intervenants et participants à ces deux journées, qui ont rassemblé 600 personnes (dont les deux tiers en ligne), sont allés dans ce sens, notamment sur la messagerie du débat, qui a souvent servi d’exutoire réactionnaire.

     

    En introduction, Jean-Michel Blanquer appelle d’emblée à « déconstruire la déconstruction », d’autant plus si elle est intersectionnelle, c’est-à-dire qu’elle croise les dominations Nord-Sud, hommes-femmes, blancs-racisés, riches-pauvres.

    « Je suis né blanc, donc je suis raciste et je dois me rééduquer, mais voudrais-je rompre avec le racisme que je n’y arriverais pas », s’émeut le polémiste Mathieu Bock-Côté, qui a remplacé Éric Zemmour sur CNews, et place sans cesse le « Blanc » comme étant au centre des discriminations, sans doute pour mieux nier les autres.

     

    La « vulgate  bourdieusienne  fossilisée »

    La sociologue Nathalie Heinich prend d’ailleurs la parole pour réclamer «un meilleur contrôle scientifique » afin « qu’un enseignant ne puisse proférer que la Terre est plate ou qu’il existe un racisme d’État ».

    Dire qu’il existe une forme de racisme institutionnel, étatisé, notamment à travers les contrôles au faciès, serait donc aussi ridicule et scientifiquement faux que d’affirmer que la Terre est plate ?

    La même sociologue se plaint ensuite d’une « épidémie de transgenres » causée par l’éducation nationale.

     

    Le reste est à l’avenant.

    L’assistance pouffe devant l’écriture inclusive, quand elle n’y voit pas une menace civilisationnelle.

    La loi Taubira reconnaissant l’esclavage et la traite en tant que crimes contre l’humanité est raillée.

    « L’Europe n’a pas inventé l’esclavage, mais l’abolition », ose Pascal Bruck­ner, comme si cela la dédouanait d’avoir massivement pratiqué la traite.

    « Stop à la victimisation permanente », au « nombrilisme pleurnichard », à la « vulgate bourdieusienne fossilisée » et à la « pensée 68 », entend-on ou lit-on ici et là.

     

    Le regret du temps de l’Algérie française

    Selon l’historien Olivier Compagnon, qui a suivi l’intégralité des débats, l’Algérie française est même regrettée, des rires gras fusent au sujet de George Floyd, et le chercheur en science politique Vincent Tournier lance :

    « J’annonçais depuis longtemps les attentats et je remercie les frères Kouachi d’avoir en fait validé mon cours. »

    « Le wokisme, c’est l’Inquisition espagnole, le stalinisme et le nazisme », lit-on encore, quand ce n’est pas le « soleil noir des minorités » qui est dénoncé.

     

    Coorganisé par l’Observatoire du décolonialisme et le Collège de philosophie, ce colloque visait à tordre le cou à l’idée que « l’oppression serait l’unique clé de lecture du monde contemporain », selon le philosophe Pierre-Henri Tavoillot.

    À la fin du colloque, on peut se demander si ce n’est pas le concept même d’oppression qui était visé.

    Pour mieux en nier les ravages hier et aujourd’hui.


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  • Crise sanitaire.

    Macron persiste

    et relance la contestation des « emmerdés »

    Lundi 10 Janvier 2022
     

    Les récentes déclarations du chef de l’État et l’examen de la loi instaurant le passe vaccinal ont contribué à remobiliser les opposants à la vaccination.

    Un mouvement sur lequel surfe abondamment l’extrême droite.

     

    On ne gagne jamais rien à manier l’insulte.

    La réaction aux propos d’Emmanuel Macron ne s’est pas fait attendre, samedi, un peu partout en France.

    Plus de 105 000 personnes, selon les décomptes du ministère de l’Intérieur, ont manifesté pour protester contre la loi instaurant le passe vaccinal, mais aussi contre les propos révoltants du chef de l’État.

    Des chiffres sans commune mesure avec les 25 500 personnes ayant manifesté sur l’ensemble du territoire lors du précédent rassemblement, le 18 décembre.

    Des mobilisations à mettre en perspective avec les 4,7 millions de personnes de plus de 12 ans non vaccinées dans le pays, soit 8,1 % de la population.

     

    Mais ces deux chiffres ne sont pas forcément liés : ce week-end, nombre de manifestants étaient vaccinés mais refusaient d’abord les divisions qu’engendrent le passe sanitaire et, surtout, le futur passe vaccinal.

    Ils voulaient faire entendre leur voix face à la volonté assumée du président de la République d’ « emmerder » les non-vaccinés, qu’il a traités « d’irresponsables » et qui ne sont, pour lui, plus dignes du titre de « citoyens ».

     

    Les antivaccins de la première heure et les complotistes proches de l’extrême droite ont eux aussi manifesté.

    À Paris, le principal appel a été lancé par Florian Philippot, qui a défilé en tête du cortège, notamment avec le sénateur RN Stéphane Ravier.

    Sur le lieu d’arrivée, place Vauban, dans le 7e arrondissement parisien, Florian Philippot a fait diffuser une vidéo de soutien de Steve ­Bannon.

    L’ancien directeur de campagne de Donald Trump s’appuie sur les propos d’Emmanuel Macron pour appeler la France au « ­combat contre les passes vaccinaux et l’ingérence mondialiste ».

    Marion Maréchal a également soutenu la mobilisation lors d’un message vidéo, et l’essayiste et conseiller d’Éric Zemmour, Paul-Marie Coûteaux, a pris la parole.

     

    Mais si l’extrême droite est très présente et visible, elle est loin de représenter la totalité des manifestants : parmi les 18 000 personnes ayant défilé à Paris, les 2 200 à Toulouse et Lille, 3 700 à Montpellier ou les 6 000 à Toulon, on comptait également beaucoup de gilets jaunes, et surtout de simples citoyens sans appartenance ou affichage politique.

    Car, dans cette nébuleuse, les positions peuvent être très différentes : antivax, ou simplement méfiants quant aux vaccins à ARN messager, vaccinés mais opposés au passe sanitaire, ou simplement opposés à la politique sanitaire menée par le gouvernement.

    Le gros des cortèges était cependant constitué de personnes ouvertement hostiles à la campagne de vaccination.

     

    Indubitablement, les propos d’Emmanuel Macron et l’examen de la loi instaurant le passe vaccinal par le Parlement ont revitalisé le mouvement de contestation.

    Le président, interrogé sur le sujet lors d’une conférence de presse avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a réitéré ses propos. 

    « On peut s’émouvoir sur des formes d’expressions qui paraissent familières, que j’assume totalement. Moi, je m’émeus de la situation dans laquelle nous sommes : la vraie fracture du pays est là », a-t-il déclaré .

     

    Une stratégie de division et d’accusation que pointaient précisément les députés communistes et insoumis lors du vote de la loi en première lecture, le 6 janvier.

    L’élu PCF des Bouches-du-Rhône Pierre Dharréville, parlant au nom du groupe GDR, s’est indigné devant une  « loi vexatoire, cherchant à provoquer le clivage », et a fustigé  « une logique de contrôle et de sanction qui ne nous semble pas la meilleure façon de continuer à faire progresser la vaccination ». 

    À rebours de la politique du gouvernement, il estime que « face à ce virus, face à cette crise, face à cette épreuve, nous avons au contraire besoin de nous unir, de nous rassembler pour nous donner les meilleurs moyens de lutter ensemble ».

    En ­réalité, la stratégie du chef de l’État est surtout celle d’un candidat en campagne, qui vise à mettre dans l’embarras la droite et à favoriser l’extrême droite.

    Lors du vote à l’Assemblée, les députés LR se sont ainsi scindés en trois parties peu ou prou égales, entre vote pour, contre et abstention.

     

    Samedi prochain, à la date précise où le gouvernement – s’il le peut – veut faire entrer en vigueur le passe vaccinal (qui instaure de nombreuses interdictions pour les seuls non-vaccinés), il y a fort à parier que cette stratégie de la division contribuera à de nouvelles grandes manifestations.

     


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  • Ils sont 47% à ne pas avoir fait de choix définitif.

    Présidentielle 2022 : les électeurs sont plus indécis que jamais

    À 92 jours du scrutin, le paysage politique a rarement été aussi fracturé, et les Français n’ont jamais été si incertains de leur vote.

    30% d'entre eux ont déjà changé d’avis au cours des deux derniers mois.

    France Info >>>>>


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  • Kazakhstan : plus de 160 personnes ont été tuées et près de 6 000 arrêtées depuis le début des émeutes

    Le pays a été ébranlé cette semaine par une révolte sans précédent depuis son indépendance en 1989.

    France Info >>>>>


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  • Présidentielle 2022 :

    "Christiane Taubira n'est pas identifiée à un projet politique",

    estime Clémentine Autain

    La députée la France Insoumise de Seine-Saint-Denis dit comprendre pourquoi Christiane Taubira n'est créditée que de 3% des intentions de vote dans un sondage Ipsos Sopra-Steria pour Le Parisien et franceinfo, publié vendredi 7 janvier.

    France Info >>>>> Article et vidéo


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  • Dr. Alice Desbiolles :

    «Les non-vaccinés ne sont pas les coupables!

    Il faut arrêter!»

    https://www.youtube.com/watch?v=7r04F0g0rII


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  • Vrai ou fake

    Covid-19 :

    peut-on dire qu'il n'y a pas eu de tri des patients à l'hôpital,

    comme l'affirme Macron ?

    Les services de réanimation définissent au quotidien des patients prioritaires, estimant le bénéfice d'une admission pour chacun. Avec la crise sanitaire, les critères médicaux sont devenus plus stricts. Les professionnels assurent cependant que le tri a été très limité, au prix d'une forte mobilisation de l'hôpital.

     

    Une interview riche en petites phrases polémiques.

    Dans son long entretien avec les lecteurs du Parisien, mardi 4 janvier, Emmanuel Macron a d'abord déclaré qu'il avait "très envie" "d'emmerder" "les non-vaccinés".

    Le chef de l'Etat a aussi taxé les "antivax" d'être des irresponsables, ajoutant qu'"un irresponsable n'est plus un citoyen".

    Une troisième déclaration du président de la République au sujet de l'épidémie de Covid-19 a attiré l'attention de franceinfo.

     

    Le chef de l'Etat a affirmé qu'en dépit de l'afflux de malades, les hôpitaux n'avaient pas eu à trier les patients depuis le début de la crise sanitaire.

    "Le tri, ça a un sens. Cela veut dire que quelqu'un arrive aux urgences et qu'on dit : 'Non, on ne le prend pas'. C'est une ligne rouge pour moi",

    a déclaré Emmanuel Macron, asssurant :

    "Nous n'avons jamais été confrontés à ça. Aujourd'hui, il n'y a pas de tri."

    Mais dit-il vrai ou fake (faux) ?

    France Info >>>>>


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  • Démographie.

    En 2021, le nombre de naissances en Bretagne a augmenté

    France 3 Bretagne >>>>>


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  • Covid19 au 7 janvier 2022

    en un seul graphique

     


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