• Gauche. Le PCF « sur de multiples fronts de riposte »

    Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, a annoncé hier une série d’initiatives pour répliquer au « pouvoir Macron qui attaque tous azimuts ».

    Julia Hamlaoui
    Mardi, 13 Mars, 2018

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  • Dimanche en Politique : Jean-Luc Mélenchon

    Elections européennes : Jean-Luc Mélenchon ne sera "ni tête de liste, ni candidat"

    Le leader de la France insoumise a expliqué qu'il était suffisamment occupé avec son activité de député. 

    France TV Info >>>>> extrait 30 secondes

     

    L'émission en totalité France 3 >>>>>


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  • PCF Finistère - SNCF

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    Parti Communiste Français
    Fédération du Finistère
    5, rue Henri Moreau
    29200 Brest
    Tél: 0298434778/ 0620901052
    Madame la Présidente du Conseil Départemental du Finistère.
    Monsieur le Président du Conseil Régional
    de Bretagne.
    .
     
     Objet: Lettre ouverte aux élus et à la population.
    Réforme de la SNCF. Accessibilité de la pointe bretonne.
     
    Brest le 8 mars 2018
     
    Madame la Présidente, Monsieur le Président.
     
    Lundi 17 février 2018, 300 personnalités du monde politique, économique et social, se sont réunies à Quimper, au siège du Conseil Départemental, pour défendre le pacte d’accessibilité de la pointe bretonne dans une totale unanimité. Quelques différences de stratégies uniquement sur la forme afin de désenclaver la Bretagne, le Finistère, et mettre Quimper et Brest à 3h00 de Paris par le TGV.
     
    Dans le même temps, après les rapports Duron et Spinetta sur la SNCF dressant des tableaux apocalyptiques de la société nationale et proposant des réformes libérales en vue de la libéralisation, de la privatisation, de l’abandon ou du transfert vers les collectivités régionales des lignes déficitaires, le gouvernement annonce le recours aux ordonnances, la réforme du statut de la SNCF, l’ouverture à la concurrence, la suppression du statut des cheminots et renvoie aux Régions la gestion et la suppression de 9000 kilomètres de lignes!
     
    Dans de telles conditions, si les ordonnances sont votées à l’Assemblée Nationale et au Sénat, via une loi d’habilitation, il en sera fini des engagements et vœux du pacte d’accessibilité de la pointe bretonne à 3h00 de Paris. La responsabilité des députés et sénateurs bretons est engagée!
     
    Les promesses n’engageant de plus en plus et malheureusement que ceux qui les croient, comment croire qu’avec la fin d’un service public unifié, la SNCF livrée à la concurrence aura la possibilité et la capacité d’investir dans les travaux nécessaires afin de mettre Brest et Quimper à 1h30 de Rennes!
     
    Déjà, suite aux politiques libérales de l’Union Européenne, déclinées par les gouvernements successifs, d’ailleurs souvent anticipées par la direction de la SNCF avec ses dernières réformes, 70 % des TGV ne sont plus rentables du fait du coût astronomique des péages ferroviaires!
     
    Ainsi, si cette réforme passe, il est fortement à craindre que nous n’ayons bientôt plus que des TGV privatisés de Paris à Rennes et des TER gérés en Service Public régional entre Rennes, Brest et Quimper aux frais des collectivités.
     
    Qui pourra croire également, qu’avec la fin du statut des cheminots, véritable leurre pour la population et ses représentants, que les chemins de fer fonctionneront mieux?
     
    Le statut des cheminots est la contrepartie du service public et des contraintes du métier.
    Chaque profession ayant ses avantages et ses inconvénients. D’ailleurs, depuis les dernières réformes de la SNCF, du fait des suppressions massives d’emplois ( 2000 par an, 30 000 en 15 ans), des salaires proposés et des conditions de travail, de la baisse continue du pouvoir d’achat, de la réforme des retraites avec le recul progressif de l’âge de départ, il est reconnu que l’entreprise a du mal à recruter des conducteurs.
     
    La SNCF ne pourra sûrement pas mieux fonctionner avec des appels d’offres toujours au moins disant et une main d’œuvre de plus en plus précarisée et mal payée.

    Le prix du billet de train coûtera-t-il moins cher? Il n’y a qu’à aller chez nos voisins Anglais pour le vérifier. Les prix ont augmenté de 60% depuis la privatisation, comme chez nous pour les prix de l’énergie depuis 5 ans. La concurrence ne fait pas baisser les prix, nous le voyons bien à l’expérience et aussi au vu des scandales d’ententes sur les prix. Le peuple Anglais aujourd’hui revendique à 65% la renationalisation des chemins de fer Britannique.
     
    La sécurité ferroviaire sera-t-elle assurée? L’exemple de l’Angleterre est encore édifiant mais aussi malheureusement dans notre pays avec l’accident dramatique de Brétigny conséquence d’économie de maintenance, de suppressions d’emplois de cheminots et de manque d’investissements dans le réseau.
     
    Le service public sera-t-il mieux assuré? Personne ne peut le croire surtout que nous voyons, toujours pour les mêmes raisons, de moins en moins de cheminots dans les gares et sur les quais; des trains sans contrôleurs; les guichets supprimés et les usagers sans information, renvoyés vers Internet ou vers d’autres modes de transport!
     
    La dette de la SNCF n’est jamais que la dette que l’État lui fait supporter selon des règles comptables et de gestion imposées afin que la France ne passe pas pour une république bananière. Quelles seraient les dettes des routes et des autoroutes si celles-ci étaient gérées par une société en propre comme la SNCF ?

    Quelles seraient les situations financières des compagnies aériennes si elles ne bénéficiaient pas d’exonérations de taxes sur les carburants?
     
    Le Fret ferroviaire s’est écroulé dans notre pays depuis la libéralisation et la mise en concurrence. Ne laissons pas éclater la SNCF et casser le ferroviaire voyageur.
     
    Revenons à un véritable service public SNCF voyageurs et marchandises où les lignes rentables compensent les lignes déficitaires, pour le bien commun, l’écologie et la sécurité de tous.
     
    Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir Madame la Présidente, Monsieur le Président nos salutations les plus respectueuses.
     
    Pour les communistes du Finistère
    Le secrétaire Fédéral
     
    Ismaël DUPONT

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    SNCF : changer OUI, casserNON !
     
    L’Europe, avec sa doctrine libérale, mène une guerre contre le service public ferroviaire. La France, avec le nouveau pacte ferroviaire issu du rapport Spinetta, y joue un rôle central.
    è Une France à deux vitesses
    Alors que les besoins de mobilité ne cessent d’augmenter, cette réforme n’apportera aucune réponse. En refusant de financer les « petites lignes », le gouvernement laisse la responsabilité aux régions, sans aucun moyen supplémentaire. Plus de 9000 kilomètres sont menacés !
    La concentration des investissements sur les métropoles et les grands nœuds ferroviaires va créer des déserts ferroviaires.
    è Le statut comme argument de la division
    Le gouvernement veut supprimer le statut des cheminots pour les nouveaux embauchés. Ce régime, qu’ils financent par des cotisations plus élevées que celles du régime général, n’est en rien responsable de la dette de la SNCF. Avec cette suppression purement idéologique, le gouvernement oppose les cheminots aux usagers.
    è Ouverture à la concurrence : rien n’est obligatoire
    Pour justifier l’urgence et la violence de cette réforme, le gouvernement dit que l’ouverture à la concurrence est inéluctable. Mensonge ! Rien n’est obligatoire, les traités européens permettent d'y déroger.
    Hausse des prix, rétrécissement du réseau et  baisse du niveau de sécurité : les usagers seront les grands perdants de l’ouverture à la concurrence ! 
    Usagers, citoyens, cheminots, élus : luttons pour un service public ferroviaire de qualité. C’est notre patrimoine. Il faut investir pour le développer et l'améliorer.
     
    Une réforme anti-écologique !
    En proposant la filiation du fret, donc sa privatisation, et alors que la question écologique est d’une urgence absolue, le gouvernement porte un coup fatal à la lutte contre le réchauffement climatique. Un train de 35 wagons, c’est 55 camions de 32 tonnes en moins sur les routes !
    è La dette de la SNCF, parlons-en !
    Le gouvernement utilise l’argument de la dette pour exiger la privatisation de la SNCF. Cette dette de 53 milliards résulte du sous-engagement de l’Etat et des investissements faits sur demande de l’Etat pour construire les lignes de TGV. Rien à voir avec le statut des cheminots ! La SNCF paie chaque année 2,7 milliard d’euros de frais financiers et intérêts aux banques et assurrances, l'équivalent de 26 000 emplois de cheminots au statut alors que les besoins de mobilité ne cessent d’augmenter.
     La solution : 3 milliards d’euros par an de nouveaux financements pour la SNCF
    On trouverait des moyens pour le métro en Ile-de-France, et pas pour une bonne desserte ferroviaire dans tout le pays : cela n’a pas de sens ! Ce serait abandonner tous les territoires ruraux et les villes moyennes, une catastrophe en matière d’aménagement du territoire.
    Il faut dégager plus de 3 milliards d’euros par an pour la SNCF, pour assurer la desserte de tout le territoire. Il suffit pour cela d’utiliser les leviers qui ont fait leur preuve en Ile-de-France :
    • extension de la taxe locale sur les bureaux et de la taxe sur les parkings d’hypermarchés à l’ensemble du pays ;
    • création d'un versement transport payé par les entreprises à toutes les régions.
    • mise en place d'une éco-taxe poids-lourds ;
    Il sera possible ainsi de réduire la dette de la SNCF, d’augmenter les investissements et de limiter les prix des billets. Un cercle vertueux, plutôt que le cercle vicieux du gouvernement.
    è Il faut changer, quelques propositions
    • Une entreprise unique et intégrée, 100 % publique, sous contrôle démocratique, protectrice pour ses agents comme pour les usagers.
    • Un plan d'investissement massif pour redynamiser les lignes vétustes et rendre son attractivité au rail.
    • Le développement du fret pour désengorger les routes, limiter la polution et l'insécurité routière.
    Soyons toutes et tous dans la rue le 22 mars pour exiger une vraie réforme de la SNCF, pas un bradage !

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  • La France insoumise en guerre contre le « parti médiatique »

    Les principaux porte-voix du mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon montent au créneau pour dénoncer le traitement que leur fait la presse. 

    Lundi, 5 Mars, 2018

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  • La "gauche rassemblée" n'est pas la tasse de thé de Mélenchon

    Avec qui Jean-Luc Mélenchon veut-il faire alliance pour parvenir au pouvoir ? "Mais avec personne!" Telle est la réponse la plus fréquemment entendue. Et la plus logique si l'on comprend bien la stratégie suivie par le porte-drapeau de La France insoumise (LFI) depuis son échec à l'élection présidentielle de 2017 où il était arrivé en quatrième position, derrière François Fillon, au premier tour. Mélenchon était à 618.540 voix de Marine Le Pen, qualifiée pour affronter, au second tour, Emmanuel Macron qui s'était classé premier.

    Par Olivier Biffaud Journaliste France TV Info >>>>>


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  • Jean-Luc Mélenchon sur son blog :

    Jusqu’à ce que la poussière retombe


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  • NPA

    8 mars 2018 :

    touTEs en grève et en lutte

    pour les droits des femmes !

     

    SiffléEs, battuEs, violéEs : y’en a assez !

    La parole des femmes dénonçant les violences commence à être entendue notamment avec le mouvement #metoo. On dévoile enfin l’ampleur des violences commises : 100% des femmes harcelées dans les transports publics, plus de 80 000 femmes violées par an, 1 femme sur 5 victime de harcèlement sexuel au travail, 1 femme qui meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son (ex) conjoint en France. Il ne s’agit pas de faits divers isolés, mais d’un système global de domination des femmes maintenu par cette violence physique.

    Sous payéEs, précariséEs, surexploitéEs : y’en a assez !

    27% de moins sur les salaires, 42% de moins sur les retraites, 80% des temps partiels, 65% des bas salaires : les femmes constituent une part du salariat sous-payée, ce qui tire les conditions de touTes vers le bas. A cela s’ajoutent les tâches ménagères effectuées gratuitement à 80% par les femmes. Capitalisme et patriarcat se combinent pour maintenir un système de domination surexploitant les femmes et permettant la prise en charge à très faible coût de taches sociales indispensables.

    Austérité dans les services publics : y’en a assez !

    Les restrictions budgétaires dans les services publics ont des conséquences directes sur les femmes, qui en sont les principales usagères et la majorité des employées. Les conditions de travail dans les métiers d’aide à la personne, en particuliers dans les hôpitaux et les EHPAD sont devenues insupportables. Les places en crèches et la prise en charge de la perte d’autonomie font cruellement défaut et repose donc principalement sur les femmes. Les 120 000 suppressions de postes annoncées vont encore aggraver la situation.

    Femmes du monde entier : solidarité !

    L’appel à la grève du 8 mars est un appel international. On a vu ces dernières années des attaques frontales contre le droit à l’IVG en Espagne, en Pologne, aux Etats-Unis, même si des mobilisations ont permis de contrer ces reculs.

    Aujourd’hui en France, nous sommes aussi mobilisées en solidarité avec les femmes migrantes qui fuient des situations de guerre, de violences, de famines. Nous sommes pour un accueil inconditionnel de touTEs les migrantEs.

    En lutte, en grève : pour que ça change !

    Les femmes sont les mieux placées pour dénoncer ce qu’elles subissent et définir leurs priorités de lutte. Nous devons nous organiser dans des collectifs, des associations, des assemblées comme le mouvement metoo, dans les syndicats, les partis… L’oppression des femmes ne reculera que si nous la combattons, nos droits ne progresseront que si nous nous battons pour eux ! Nous avons besoin d’un mouvement féministe fort, combatif, inclusif, lié au mouvement social.

    Les reculs sociaux majeurs orchestrés par ce gouvernement menacent la grande majorité de la population, pour continuer à enrichir une minorité de privilégiés liés à ceux qui nous gouvernent. Dans le flot de ces reculs, les femmes sont parmi les plus touchées. C’est pourquoi, dans la suite du 8 mars, nous appelons à participer à la Marche des Solidarités le 17 mars à Paris contre le projet de loi « immigration-asile » et à faire grève et manifester le 22 mars pour défendre la fonction publique.


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  • France Insoumise

    Votation pour la sortie du Nucléaire

    Brennilis - Crozon - Daoulas

     

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  • J'arrête

    Après plusieurs jours d'insultes et de harcèlement, je quitte les réseaux sociaux.
     

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    "Je suis fatiguée de ces violences" :

    la militante féministe Caroline De Haas

    annonce quitter les réseaux sociaux

    La militante explique sa décision dans un billet publié sur Mediapart, lundi.

    France Info >>>>>


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  • La France insoumise veut incarner le « vote utile »

    face à Emmanuel Macron

    Jean-Luc Mélenchon est venu soutenir Philippe Gimenez, candidat LFI dans la 8e circonscription de Haute-Garonne. L’élection partielle se tiendra les 11 et 18 mars.

    http://www.lemonde.fr/la-france-insoumise/article/2018/02/22/la-france-insoumise-veut-incarner-le-vote-utile-face-a-emmanuel-macron_5260825_5126047.html

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