• NPA

    Un gouvernement de millionnaires

    au service des millionnaires et de la finance

    La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique vient de publier les déclarations de patrimoine des membres du gouvernement. Sans grande surprise, ce gouvernement compte douze millionnaires.

    Des ministres millionnaires

    L’ancienne directrice des ressources humaines de Danone et désormais ministre du travail, Muriel Pénicaud,  qui avait réalisé une plus-value de plus d’un million sur la ventes d’actions de sa propre entreprise est la plus riche des ministres avec 7,5 millions de patrimoine. Elle est suivie de près par Nicolas Hulot, le seul ministre encore considéré de « gauche » et écologiste par la majorité de l’opinion publique. Ce dernier affiche un joli patrimoine de 7,2 millions d’euros et pas moins de 6 voitures. Ces révélations ne sont ni surprenantes ni nouvelles puisque sous le dernier gouvernement de Valls on comptait déjà 14 millionnaires et 8 dans le gouvernement Ayrault. Comment s’étonner alors que ce gouvernement et ce président sont au service de leur classe ?  Mais soyons rassurés, les millionnaires du gouvernement verront grâce à la suppression de l’ISF leur fortune exonérée d’impôts.

     

    Pauvres riches

    Elle est pas belle la vie ? Bon évidemment, il y a ceux et celles qui connaissent des mois difficiles comme cette députée La République En Marche qui se plaint de « son maigre » salaire de 5.372 euros mensuel qui l’oblige à manger des pâtes et à s’habiller avec des vieux vêtements. On comprend ainsi mieux l’appel aux dons du président de La République En Marche, Christophe Castaner, alors que son parti va recevoir, suite aux élections législatives,  plus de 20 millions d’euros de l’Etat par an. Et ces pauvres députés qui ont de telles difficultés financières pour se loger que l’assemblée nationale pour « améliorer leurs conditions de vie et de travail », les rembourseront chaque mois de 1200 euros par mois…

    En 2018, Tout changer, rien lâcher

    De qui se moquent-ils ? De nous, sans aucun doute, à qui ils viennent  de réduire les APL, d’augmenter la CSG et ainsi réduire les retraites et la rémunération des fonctionnaires, d’instaurer la journée de carence, sans oublier le dynamitage du code du travail. Ce président et ces ministres millionnaires viennent également de décider de geler le SMIC. Les salarié.e.s devront se contenter d’un bien maigre 1,24% de relèvement du smic, en application de la formule censée rattraper les effets de l’inflation. Pas étonnant quand on sait que ce gouvernement ne pense qu’aux « premiers de cordées » et qu’il déroule le tapis rouge fiscal aux traders londoniens.

    La victoire des salarié-e-s d’ONET après 45 jours de grève montre une nouvelle fois que seule la lutte paie et en 2018 plus que jamais, la nécessité de faire converger nos luttes pour  s’affronter toutes et tous ensemble à ce gouvernement sera d’actualité. Enrageons-nous !


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  • La « start-up nation » au pouvoir :

    Emmanuel Macron pris aux mots

    Le chef de l’État utilise toutes les armes, y compris le langage, pour imposer les idées libérales.

    Mercredi, 20 Décembre, 2017

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  • Projet de loi sur l'immigration :

    une députée LREM interpelle Collomb,

    Mélenchon applaudit

    Sonia Krimi a vivement interpellé le ministre de l'Intérieur à l'Assemblée nationale, à propos du projet de loi sur l'immigration.

    A Lire ici France TV INfo >>>>>


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  • “L’Assemblée est nue ?”

    Lettre ouverte de François RUFFIN à François de Rugy

    19 décembre 2017

    Monsieur le président,

    Ce mercredi 20 décembre, en conseil de discipline, vous allez devoir trancher : faut-il me sanctionner pour le “déshonorant” et “indigne” port du maillot d’Eaucourt-sur-Somme dans l’hémicycle ?


    Avant que cette grave question ne soit tranchée, et mon martyr achevé, je viens vous en poser une seconde : de quoi, au fond, le maillot d’Eaucourt-sur-Somme est-il le nom ?
    Je ne voudrais pas vous parler de sport.
    Ni même d’associations, ou de subventions.
    Mais de notre Assemblée, de notre Constitution.

     

    Notre histoire s’est offert des crises parlementaires. Il ne nous reste que des crises vestimentaires. En quelques mois, j’en ai connu trois : le non-port de cravate, la chemise hors du pantalon, et donc le maillot d’Eaucourt-sur-Somme. A chaque fois, l’hystérie m’a surpris, l’emportement de collègues députés, des médias, ou de l’institution.


    Et puis, enfin, aujourd’hui, j’ai compris.

     

    De la “loi travail numéro 2” à celle sur “la moralisation de la vie publique”, de la “Sécurité intérieure” au “budget de la sécurité sociale”, en un semestre déjà, il ne faut pas être bien malin pour s’en rendre compte : l’Assemblée, supposée “législative”, ne fait pas la loi.


    Ces textes nous tombent de l’Elysée, après un passage par les ministères, et le Parlement sert de chambre d’enregistrement, gavé de lois comme des oies, siégeant du lundi au vendredi, jusqu’à une heure du matin. Nous suggérons certes des milliers d’amendements, pour se donner l’air important. Nous affichons notre fierté, victorieux quasiment, lorsqu’avec l’assentiment du gouvernement une virgule d’un alinéa est déplacée.


    Je le savais depuis longtemps, en théorie. Je l’avais observé de loin, comme simple citoyen, sous Hollande, sous Sarkozy, sous Chirac. Mais c’est autre chose, tout de même, de l’avoir sous le nez au quotidien, d’y être en butte chaque matin. A découvrir, comme ça, la toute puissance de l’exécutif, qui est en fait également le législatif, je retiens un cri : “Montesquieu, reviens !”


    J’en ai causé, déjà, avec des dizaines de personnes, des juristes et des lambdas, de la majorité et de l’opposition, des députés et des administrateurs, des de gauche et des de droite, et pour tous, pour tous, c’est une évidence : la séparation des pouvoirs n’est qu’une fiction.

     

    Mais c’est une évidence qui se chuchote.


    Une évidence qui se murmure.


    Une évidence qui ne se clame pas haut et fort.


    Tel le jeune enfant qui, dans le conte d’Andersen, Les Habits neufs de l’Empereur, vient crier “Le roi est nu ! Le roi est nu !”, je me suis assigné ce rôle : crier “L’Assemblée est nue ! L’Assemblée est nue !” Non par plaisir, mais par regret. Par espoir, aussi, pour qu’elle obtienne un véritable pouvoir, qui lui revient de droit : faire la loi.


    Aussi, tous les débats d’aujourd’hui, sur le nombre de députés, sur leurs notes de frais, sur les réformes que vous avez lancées, tous ces débats ne m’intéressent pas, ou peu. Ces discussions masquent la seule interrogation qui vaille à mes yeux : à quoi sert-on vraiment ? Quelle fonction nous attribue-t-on ? Va-t-on faire la loi, oui ou non ?


    Et sinon tant qu’à enlever deux cents députés tant qu’à faire des économies, pourquoi ne pas y aller carrément ? Pourquoi ne pas supprimer le Parlement tout entier ? Pour conserver une apparence de démocratie ?

     

    Nous y voilà, l’apparence.
    Et j’en arrive enfin au maillot d’Eaucourt-sur-Somme.

     

    Avec mon cri, “l’Assemblée est nue ! L’Assemblée est nue !”, je me trompais, sans doute. C’est presque l’inverse qu’il faudrait dire : l’Assemblée n’est qu’habit. De pouvoir, elle n’en a pas, elle n’en a que l’apparat.


    Comme beaucoup de nouveaux élus, j’ai fait visiter le Palais Bourbon à ma famille. Dans le salon Delacroix, mon fils Joseph, âgé de neuf ans, s’est planté le nez vers le plafond : “Tu as vu le beau lustre, Papa ?” Et j’ai songé, tu as raison, mon fils, c’est juste du lustre.

    Mais derrière ce lustre, derrière les dorures, derrière les apparences, le vide.


    Derrière, l’insignifiance de notre pouvoir.


    Derrière, l’inutilité de notre fonction.


    D’où la panique, en fait, lorsqu’on touche à l’habit, qui fait le parlementaire.


    C’est notre collègue Thierry Benoit qui a le mieux résumé ça. Dans l’hémicycle, durant mon intervention, durant mon hommage aux bénévoles, il s’égosillait : “Charlot en maillot !” Je l’ai retrouvé, mercredi dernier, à la Commission des affaires économiques, et j’ai éclaté de rire : “Bah alors ? Qu’est-ce qui t’a pris ? T’as pété un câble ?”, je l’ai taquiné. Et lui de me répondre : “Je t’aime bien tu sais, mais là, si on vient en maillot, quand est-ce qu’ils vont nous retirer la garde républicaine ? Quand est-ce qu’ils vont nous ôter les huissiers avec leurs chaînes ? Qu’est-ce qu’il va nous rester ?”


    Qu’est-ce qu’il va nous rester, en effet, si on nous enlève les apparences ?


    Aussi, Monsieur le président de l’Assemblée nationale, vous me sanctionnerez si vous le désirez.

     

    Mais plutôt que de sauver les apparences, je vous inviterais à entamer un bras de fer avec un autre président, nettement plus puissant : de la République, lui.

    Pour que notre Assemblée soit habillée de réels pouvoirs.

    Pour qu’elle ne lui serve pas que de faire-valoir.

    Pour que les parlementaires ne soient plus ses marionnettes, moi comme Guignol, vous comme Gendarme…

     

    Notre “dignité”, notre “honneur” de députés, devraient résider là : engager une lutte avec l’exécutif, pour la séparation des pouvoirs, pour leur rééquilibrage.
    Vous pourriez compter sur mon plein et entier soutien.

     

    Respectueusement comme il se doit,
    François Ruffin.

     

    https://francoisruffin.fr/lassemblee-nue-lettre-ouverte-a-francois-de-rugy/

     


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  • Communiqué de presse

    Paris, le 18 décembre 2017

     

    Recensement des étrangers

    dans les centres d’hébergement :

    les associations saisissent le Défenseur des droits

     

    Parce qu’elles n’accepteront pas que les centres d’hébergement deviennent des annexes des préfectures, 25 associations qui accueillent, hébergent, orientent des personnes sans abri, ont saisi ce jour le Défenseur des droits au sujet du nouveau dispositif étatique destiné à l’examen de la situation administrative des étrangers sans abri hébergés ou qui sollicitent un hébergement.

     

    Annoncé aux associations lors d’une réunion organisée par les ministres de l’Intérieur et de la Cohésion des territoires le 8 décembre, ce projet, qui remet en cause l’accueil inconditionnel des personnes dans les centres d’hébergement d’urgence, principe fondamental de l’action sociale, avait provoqué le départ anticipé de représentants associatifs.

    Deux circulaires (l’une publiée le 8 décembre et l’autre datée du 12 décembre, mais pas encore publiée) prévoient en effet l’envoi d’équipes mobiles constituées d’agents de l’OFII et du service étranger des préfectures dans les centres d’hébergement en vue d’identifier les personnes de nationalité étrangère.

    Conséquences immédiatement anticipées par ces associations : des personnes (dont des familles avec enfants, rappelons-le) qui n’appelleront plus le 115 pour être hébergées, qui resteront  à la rue ou dans des squats ou bidonvilles de peur d’être contrôlées et expulsées ou qui subiraient des fins de prise en charge.

     

    Les associations demandent donc au Défenseur des droits d’intervenir auprès du gouvernement afin que ces instructions portant gravement atteinte aux droits fondamentaux des personnes étrangères hébergées dans les centres ne soient pas mises à exécution.

    Si ces textes devaient être opposables aux personnes : ils mettraient un point final au principe de l’accueil inconditionnel, instaureraient un contrôle généralisé et discriminatoires des personnes étrangères au sein de lieux privés et obligeraient les associations à transmettre des informations à caractère personnel préjudiciables aux personnes qu’elles accueillent.

     

    Associations signataires de la saisine :

    Fédération des acteurs de la solidarité, La Cimade, Emmaüs Solidarité, Emmaüs France, Centre Primo Levi, UNIOPSS, Fondation Abbé Pierre, UNICEF, Médecins sans frontières, la Ligue des droits de l'Homme, Samu social de Paris, Médecins du monde, Secours catholique, JRS, Fédération de l'entraide protestante, CASP, France terre d’asile, Fondation de l’Armée du salut, Association Cités du Secours Catholique, Le refuge, Droit au logement (DAL), Dom’asile, Amicale du Nid, MRAP, Fédération d’Habitat et Humanisme


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  • Nouvelles parutions dans Syndicollectif

    www.syndicollectif.fr

    * La position "paritaire" de 5 syndicats et du patronat sur l'assurance-chômage :
    http://wp.me/p6Uf5o-1xZ

     

    *Assises pour la liberté du travail le 13 janvier prochain:http://wp.me/p6Uf5o-1xM

    * Le bulletin N° 55 Et voilà (le travail) de Solidaires:http://wp.me/p6Uf5o-1xA
     

    * Une info d'explication CGT sur la semaine de 28 heures revendiquée par IG Metall :
    http://wp.me/p6Uf5o-1y9


    * JC Mailly résume son analyse de la situation en fin d'année 2017:
    http://wp.me/p6Uf5o-1xW


    * La position du SNES-SUP-FSU sur l'accès à l'enseignement supérieur
    http://wp.me/p6Uf5o-1y3


    * Un article de Théo Roumier (militant SUD Educ) : antiracisme et syndicalisme
    http://wp.me/p6Uf5o-1xS


    * UN article ancien de Karel Yon sur la sociologie militante à la direction de l'UNEF :
    http://wp.me/p6Uf5o-1yg



    * Le Front social s'est réuni le 9 décembre :
    http://wp.me/p6Uf5o-1xJ


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  • « Le Nouveau Magazine littéraire »

    veut faire vivre « la gauche hors les murs »

    Pilotée par l’essayiste et proche de Benoît Hamon, Raphaël Glucksmann, la revue sort son premier numéro lundi.


    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2017/12/17/le-nouveau-magazine-litteraire-veut-faire-vivre-la-gauche-hors-les-murs_5231037_3236.html

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  • Sébastien Jumel :

    "La représentation nationale n’est pas une start-up,

    elle exerce le pouvoir législatif"

    Mercredi, 13 Décembre, 2017

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  • Cornélius Castoriadis, penseur de l'émancipation

    Cornélius Castoriadis est mort il y a vingt ans à la fin de l’année 1997. Philosophe, économiste, psychanalyste, il avait l’ambition de penser le monde dans sa globalité en faisant de la question de l’émancipation le fil directeur de son oeuvre.
     

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  • Le Média présente ses journalistes

    Le Média dévoile sa rédaction

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