• Association des Communistes Unitaires ACU

    Mise en ligne 10 janvier 2020

     

    Après le débat « vous avez la parole »

     

    France2 jeudi 9 janvier 2020 (21h-24h)

    et les premiers échos des entretiens

    « gouvernement-syndicats du vendredi 10 janvier 2020

     

    Quelques réflexions 

    ( rapidement rédigées)

    par René Moustard(10-1-2020)

     

     

    1).Globalement, le débat révèle la force du mouvement engagé depuis le 5 décembre 2019, dans une épreuve de force avec le gouvernement pour le retrait du projet de réforme des retraites. Le débat montre comment, par sa lutte, le mouvement a fait considérablement progressé la compréhension de l'enjeu et la façon de « détricoter » l'argumentaire du gouvernement pour dévoiler le caractère néfaste du projet « tous perdants en matière de retraites »

     

    2).Le débat a mis en difficulté le pouvoir, mais avec la présence d'un ministre important , du responsable de dossier retraites et aussi du représentant du Medef, le débat a aussi montré que ,face à la force du mouvement social, il y a tout un système qui dispose « institutionnellement » de tous les pouvoirs (du fait de la 5ème République) pour imposer sa volonté « Nous allons mettre en place la réforme quelques soient les oppositions et même si la majorité de la population soutient le mouvement »

     

    3).Cette posture du gouvernement reste néanmoins fragile. On a vu en fin de débat le résultat du sondage qui a révélé l'état d'écoute concernant les interventions des représentants du gouvernement (70% pensent qu'ils n'ont pas convaincu les auditeurs du débat!)

     

    4).Néanmoins, comment expliquer que le gouvernement persévère de la façon dont il le fait : A toutes les demandes d'améliorations de tels ou tel aspect du projet il répond « Non » et « il reste droit dans ses bottes » tout en esquivant en permanence les questions ?

     

    5) .Ce qui manque encore à tout le mouvement (manifestations , grèves, soutient de l'opinion publique ) pour vaincre les derniers obstacles , c'est une compréhension claire du sens profond du projet gouvernemental qui n'est pas seulement de réformer les retraites mais de le faire pour atteindre un objectif plus profond : transformer l'ensemble de la société dans le sens des intérêts du capitalisme « libéralisé ». C'est pour y arriver que le pouvoir Macron persévère , y compris en prenant le temps (et le risque de pourrissement de la lutte en cours) pour remettre en cause les fondamentaux du système de la sécurité sociale et des retraites, créé à la libération avec le conseil national de la résistance . Depuis 1993, il y a 20 ans, les gouvernements successifs n'ont cessé de proposer des « réformes » pour démolir le système.1 

    • 1993 : Réforme Balladur.

    • 1995 ; Réforme Juppé (échec).

    • 2003 : Réforme Fillon .

    • 2007 : les régimes spéciaux.

    • 2010 : Fin de la retraite à 60 ans.

    • 2019 : La réforme Macron ne fait que continuer en espérant franchir un cran décisif.

    D'où l'enjeu particulier de la phase actuelle du mouvement des luttes : imposer un stop avec au minimum une pause pour commencer à rediscuter.

     

    6) .Il manque aussi au mouvement, la possibilité de se référer à une perspective politique capable de s'opposer au système présidentiel et au pouvoir en place.

     

    7) .En dépit de ses faiblesses, le mouvement en cours a fait la démonstration , dans le prolongement des gilets jaunes, qu'il est possible d'impulser un renouveau dans la conception et la capacité à engager des luttes à une autre dimension. Il s'agit donc dans l'immédiat de lui faire confiance dans sa capacité à continuer , à condition de le soutenir par tous les moyens (participation, soutiens financiers...)pour aller jusqu'au bout du possible, car de toute façon , quelque soit le résultat immédiat, ce mouvement va marquer durablement l'évolution politique et sociale des années à venir (sans faire d'analogie, je pense aux effets de mai 68 sur l'évolution des années 70).

     

    8) .C'est pourquoi , tout en soutenant le mouvement, il est nécessaire de penser dès maintenant à la suite, pour encourager cette façon ( je repense au débat A2) de « donner la parole » en proposant par exemple des thèmes de nouveaux débats :

    -Quels projets de société face au libéralisme ?

    -quels projets politiques pour ouvrir une perspective

    pour les élections ?

    ____________________________________

     

    1Voir Regards Mensuel janvier 2020

     


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  • NPA - Regarder en face les difficultés du mouvement pour gagner

    Les articles de la rubrique Idées n’expriment pas nécessairement le point de vue de l’organisation mais de camarades qui interviennent dans les débats du mouvement ouvrier. Certains sont publiés par notre presse, d’autres sont issus de nos débats internes, d’autres encore sont des points de vue extérieurs à notre organisation, qui nous paraissent utiles.

    NPA >>>>>


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  • Il y a tout juste dix ans Daniel Bensaïd,

     

    avec qui beaucoup d’entre nous ont milité, disparaissait. 

     

    Militant et philosophe, théoricien d'un marxisme non dogmatique,

    sa présence et son intelligence politique nous manquent

    terriblement encore aujourd'hui.

     

    Le site de "là-bas si j’y suis" met en écoute gratuite

    deux longues émissions avec Daniel Bensaïd 


    Et c’est passionnant !

    https://la-bas.org/…/les-a…/karl-marx-semer-des-dragons-2-7…

     

    En 2004, dans UNE LENTE IMPATIENCE,

    il raconte son parcours, ses engagements,

    les grandes défaites et les petites victoires

    et la conviction inoxydable

    dans notre pouvoir de changer le monde

    en agissant « sur la partie non fatale du devenir » :

     

    A réécouter de toute urgence...

    https://la-bas.org/…/en…/daniel-bensaid-une-lente-impatience

     

    Il y a tout juste dix ans ...Daniel Bensaïd,


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  • La Gauche lance un appel unitaire au retrait

    L'Humanité 6 janvier 2020

     


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  • Communiqué UCL

    Il n’y a pas d’antisémitisme tolérable


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  • La France insoumise a vécu une année 2019 (très) compliquée

    Polémiques, dissensions, défaite, condamnation... L'année 2020 ne pourra être que meilleure pour les Insoumis. Du moins en théorie.

    HuffPost >>>>>


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  • Interdisez la reconnaissance faciale sécuritaire

    Lettre commune de 80 organisations, dont l’Observatoire des libertés et du numérique dont la LDH est membre

    Nous, organisations, collectifs, entreprises, associations et syndicats, demandons au Parlement et au gouvernement français d’interdire tout usage sécuritaire de dispositifs de reconnaissance faciale actuels ou futurs.

    Nous constatons que de telles technologies sont aujourd’hui déjà largement déployées en France. Outre les portiques « Parafe » présents dans plusieurs aéroports et gares, le fichier de traitement des antécédents judiciaires permet depuis 2012 à la police et à la gendarmerie de recourir à la reconnaissance faciale à partir d’images prises dans la rue par des caméras, ou encore obtenues sur les médias sociaux. D’autres expérimentations ont déjà été menées ou sont programmées.

    La multiplicité des dispositifs déjà existants, installés sans aucun véritable encadrement juridique, transparence ou réel débat public, ne satisfait pourtant pas nombre d’acteurs publics et industriels. En se fondant sur le fantasme d’un développement inéluctable de la technologie et sur des arguments purement sécuritaires et économiques, ils souhaitent accélérer et faciliter le déploiement de ces dispositifs, au détriment des conséquences pour nos libertés et notre modèle de société.

    La reconnaissance faciale est une technique exceptionnellement invasive et déshumanisante qui permet, à plus ou moins court terme, la surveillance permanente de l’espace public. Elle fait de nous une société de suspect-es. Elle attribue au visage non plus une valeur de personnalité mais une fonction de traceur constant, le réduisant à un objet technique. Elle permet un contrôle invisible. Elle impose une identification permanente et généralisée. Elle abolit l’anonymat.

    Aucun argument ne peut justifier le déploiement d’une telle technologie : au-delà de quelques agréments anecdotiques (utiliser son visage plutôt que des mots de passe pour s’authentifier en ligne ou activer son téléphone…), ses seules promesses effectives sont de conférer à l’État un pouvoir de contrôle total sur la population, dont il ne pourra qu’être tenté d’abuser contre ses opposant-es politiques et certaines populations. Puisque l’utilisation de la reconnaissance faciale à des fins sécuritaires est par essence disproportionnée, il est vain d’en confier l’évaluation au cas par cas à une autorité de contrôle qui échouerait en pratique à suivre chacune de ses nombreuses nouvelles applications.

    C’est pourquoi nous vous demandons d’interdire tout usage sécuritaire qui pourrait en être fait. De telles interdictions ont déjà été décidées dans plusieurs villes des États-Unis. La France et l’Union européenne doivent aller encore plus loin et, dans la lignée du règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), construire un modèle européen respectueux des libertés.

    Il conviendra par ailleurs de renforcer les exigences de protection des données à caractère personnel et de limiter les autres usages de la reconnaissance faciale : qu’il s’agisse d’authentification ou d’identification privée, l’ensemble de ces dispositifs ne sont pas assez protecteurs des atteintes à la vie privée ; ils préparent, et banalisent une société de surveillance de masse.

    Nous appelons à l’interdiction de tout usage sécuritaire de la reconnaissance faciale.

    Paris, le 19 décembre 2019

    Télécharger la lettre en format PDF

     

    Liste des premiers signataires : Abilian, Acat France, Access now, Action droits des musulmans, Altairis, Antanak, Article19, Association for civil rights (ADC), Association dédale, Association for progressive communications (APC), Assodev-Marsnet, Attac France, BEhAV Consulting & Coaching, Bee Home, Cecil, Cerveaux non disponible, Cliss XXI, CNLL, Comité local Attac du 78 Sud, Creis – Terminal, Droit au logement (Dal), Electronic frontier foundation (EFF), Entr’ouvert, Emmabuntus, FACil, FAIbreizh, FDN, Fédération nationale des arts de la rue, FFDN, Framasoft, Franciliens.net, Genepi, Generation-s, Gisti, Globenet, Happyculture, Hermes center, Hoga, Icare (UVSQ), Illyse, In memoris fondation, Indie hosters, Internet Bolivia, INP-net, IP Solution, L’Auberge des migrants, La Boussole, La Cimade, La Quadrature du Net, Le groupe parlementaire LFI, Le Mouton numérique, Le Parti communiste Français, Les-Tilleuls.coop, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Lorraine data Network, Mailden, Mailo, Mouvement écologiste indépendant, Mycélium, Numericatous, Observatoire des libertés et du numérique, Ouvaton, Parti pirate, Ploss Auvergne Rhône-Alpes, ReAct, Résistance à l’agression publicitaire, Ritimo, Root66, Sherpa, Solidaires informatique, Sursiendo (Chiapas, México), Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, Tech trash, Technologos, Technopolice, Toile-libre, Union syndicale Solidaires, Usuarios digitales de ecuador, Vanoix, Vélorution Paris Île-De-France

     Organisations membres de l’OLN signataire de cette lettre ouverte : Le CECIL, Creis-Terminal, Globenet, La Ligue des droits de l’Homme (LDH), La Quadrature du Net (LQDN), Le Syndicat des Avocats de France (SAF), Le Syndicat de la Magistrature (SM).

       

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  • Déclaration commune

    Une réforme des retraites,

    oui mais pas celle-là!

    Signée par Ensemble !,

     

    Le Premier Ministre s’est exprimé mais rien ne change.

    Le Premier Ministre assure qu’il n’y a pas d’autres choix que de travailler plus longtemps pour améliorer notre système de retraite.

     

    Nous lui répondons le contraire : Il y a d’autres choix.

    Notre pays vit une crise sociale majeure.

    La colère des français-es contre la réforme des retraites du gouvernement est à la mesure des deux ans et demi de régression sociale, de mauvais coups portés contre la grande majorité de nos concitoyen-nes, contre nos services publics et  devant l’absence de politiques permettant de répondre à l’urgence sociale et climatique.

     

    Nous, forces politiques issues de la gauche et de l’écologie, condamnons la méthode et le fond de cette réforme des retraites confirmés par le Premier Ministre qui va aggraver la situation des retraité-es et futurs retraité-es de notre pays.

    Nous demandons que le gouvernement engage de véritables négociations, sans imposer une réforme dont il ne sait pas lui même simuler les conséquences.

    Nous demandons que s’ouvre un vrai débat qui mette en balance toutes les propositions pour améliorer le système de retraite actuel sans régression sociale.

    Le dépôt du projet de loi constituerait un passage en force alors même qu’il n’est soutenu que par le MEDEF et le parti présidentiel.

    Il doit être retiré pour apaiser la situation, renouer les fil du dialogue et sortir de la situation de blocage du pays. 

     

    Nous partageons ensemble le même diagnostic :

    le système de retraite actuel n’est pas déficitaire comme l’affirme le gouvernement et ne le deviendra que si les choix budgétaires injustes faits par ce gouvernement n’étaient pas corrigés.

    Aucune raison budgétaire ou démographique n’impose d’exiger des Français un sacrifice sur leur pension pour sauver notre système de retraite.

    Quand les hôpitaux, l’éducation, les forces de l’ordre, la justice, demandent plus de moyens, quand la population réclame plus de services et de répondre l’urgence écologique et climatique, nous devons sans délai changer de cap. 

     

    Nous dénonçons la méthode du gouvernement qui communique sur un supposé “dialogue” mais “en même temps” renvoie aux partenaires sociaux le devoir de trouver des mesures d’économie en un temps record, là où le débat demande du temps et alors qu’aucune urgence n’existe.

     

    Mais la méthode est rodée, c’est celle déjà imposée avec l’assurance chômage et qui conduit à la précarisation d’un million sept cent mille chômeurs. 

     

    A l’écoute des besoins de la population, nous voulons offrir aux françaises et aux français des pensions permettant de vivre dignement, supprimer les insupportables inégalités existant entre les femmes et les hommes et une meilleure prise en compte de la pénibilité, des carrières longues ou hachées.

    Nous voulons garantir aux plus jeunes un haut niveau de protection sociale, dans une France solidaire entre les générations et sans dette écologique.

    Toute personne a droit à une retraite en bonne santé et cet objectif doit être le fil rouge de la réforme à venir.

    Ce projet doit assurer à toutes et tous des conditions de vie digne et une insertion sociale tout au long de la vie.

     

    Ensemble, nous proposons d’améliorer le système de retraite solidaire par répartition sans pour autant augmenter l’âge de départ en retraite ou allonger la durée de cotisations.

    Des solutions alternatives, progressistes, existent qui permettent d’élargir l’assiette de financement de notre système de retraite et de créer plus d’emplois pour plus de justice sociale.

     

     

    Signée par Ensemble !,
    Europe Écologie Les Verts,
    Gauche Démocratique et Sociale,
    Gauche Républicaine et socialiste,
    GénérationS,
    Les Radicaux De Gauche,
    Parti Communiste Français,
    Parti Socialiste,
    Pour une Écologie Populaire,
    Place Publique,
    République et socialisme,
    Union des démocrates et Écologistes

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  • Laïcité, Appel du 9 décembre 2019

    Appel commun de la LDH, de la Ligue de l’enseignement et de la Libre pensée,

    avec le soutien de plusieurs associations, syndicats et partis dont Ensemble !

     

    Notre inquiétude est grande.

    Depuis maintenant de trop nombreuses années, la laïcité est l’objet de remises en cause qui en faussent le sens et la portée.

    Ses plus anciens adversaires l’utilisent pour exclure une partie d’entre nous et en font l’étendard de leur haine raciste tandis que certains en contestent les fondements et veulent enfermer chacun dans des identités figées.

    D’autres enfin, y voient l’occasion de mettre en avant le fantasme d’une société amputée de toute diversité.

     

    Aujourd’hui, ces discours et ces actes émanent d’acteurs politiques, associatifs et religieux, de penseurs célébrés, de femmes et d’hommes de tous horizons.

    Comme si l’urgence était à la multiplication de ces atteintes intolérables au contrat social !

    Car c’est bien de cela qu’il s’agit : adversaires et faux amis de la laïcité s’acharnent à saper ce que la République a mis plus de deux siècles à construire.

    Il est urgent d’y mettre un terme.

     

     

    La laïcité est un principe issu des valeurs fondatrices de notre contrat politique commun.

     

    La liberté, d’abord, car elle garantit à chacun une liberté de conscience absolue, de pratiquer, y compris publiquement, le culte de son choix ou d’en changer, comme le droit de n’en pratiquer aucun et de contester les dogmes et leurs pratiques.

     

    L’égalité, car, en assurant la séparation des cultes et de l’état et la stricte neutralité de celui-ci vis-à-vis de ceux-là, elle implique de respecter les droits et libertés de toutes et tous sans discriminations.

     

    La fraternité, car elle s’ancre dans l’universelle humanité qui précède en chacun de nous la diversité de nos appartenances.

     

    Malgré les obstacles qu’ils ont rencontrés et qu’ils rencontrent encore, ces principes sont inséparables d’une société ouverte à l’Autre et respectueuse des choix de chacune et chacun. Les remettre en cause, au nom du soupçon, de l’amalgame ou de la haine de telle ou telle religion, en désignant celui ou celle qui serait l’ennemi de la République et de nos libertés, ne fera qu’alimenter la division, le ressentiment et la violence.

     

    C’est pourquoi, nous réaffirmons notre attachement à l’esprit et à la lettre de la loi de 1905 et à sa conséquence, la neutralité de l’État et des services publics.

    Nous en avons plus que jamais besoin pour affronter, ensemble, les défis posés aujourd’hui par l’urgence sociale, l’urgence environnementale, l’urgence démocratique

     

    C’est pourquoi nous condamnons les actes et les propos qui feraient de la laïcité une arme d’exclusion ou de discriminations ou l’alibi d’une assignation à résidence, comme ceux qui justifieraient la prééminence d’un dogme sur les lois de la République.

     

    C’est enfin pourquoi nous nous engageons à respecter et faire respecter ces principes et que nous appelons les pouvoirs publics à s’engager dans la même voie et à être irréprochables en la matière.

     

    Paris, le 9 décembre 2019

    Avec le soutien de :

    Syndicats : Confédération générale du travail (CGT), Fédération nationale de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle Force ouvrière (Fnec FP-FO), Fédération syndicale unitaire (FSU), Syndicat des avocats de France (Saf), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale solidaires

    Partis : Ensemble !, Europe écologie les verts (EELV), Gauche démocratique et sociale (GDS), Génération.s, La France insoumise et groupe parlementaire de l’Assemblée nationale, Parti communiste français (PCF), Parti de gauche, Place publique

    Associations : Action droits des musulmans (ADM), Amis du 68 rue de Babylone, APF France handicap, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association des Marocains de France (AMF), Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac), Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Céméa), Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), Chrétiens pour une Eglise dégagée de l’école confessionnelle (Cedec), La Cimade, Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Comité Adama Traoré, Comité national de liaison des régies de quartier (CNLRQ), Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Confédération nationale du logement (CNL), Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Crap – Cahiers pédagogiques, L’Economie sociale partenaire de l’école de la République  (L’Esper),Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), Fédération Léo Lagrange, Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les Tsiganes et Gens du voyage (Fnasat-Gens du voyage), Fédération nationale des Francas, Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fondation Copernic, France Libertés – Fondation Danielle Mitterrand, Jeunesse étudiante chrétienne (Jec), Jeunesse au plein air (JPA), Mémorial 98, Mouvement contre le racisme et pour  l’amitié entre  les peuples (Mrap), Nous sommes aussi l’Eglise, Observatoire chrétien de la laïcité, Pas sans nous, Le Planning familial, Solidarité laïque, SOS Racisme, Union rationaliste.

     

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  • Que serait la « Cité en commun » ?

    Communs, communalisme et anticapitalisme

     

    Pierre Sauvêtre

    Maître de conférences en sociologie à l’Université Paris Nanterre.

     

    Depuis une dizaine d’années, les pratiques et les concepts liés aux « communs » et au « communalisme » (ou « municipalisme») se sont beaucoup développés. Ce qui est en leur cœur est une nouvelle conception de l’agir social qui repose essentiellement sur l’autogouvernement et le partage. Pierre Sauvêtre nous explique le potentiel révolutionnaire de ces approches qui donnent la prééminence à la solidarité et instituent le pouvoir de chacun de décider des règles qui organisent ses lieux de vie, son travail, sa commune, et finalement la société tout entière.

    A Lire ici >>>>>


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