• Coronavirus: les partis de gauche rivalisent de contre-propositions

    Confinement généralisé, arrêt des activités non essentielles, réquisitions voire nationalisations temporaires... La liste des demandes s’allonge

    L'Opinion >>>>>


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  • Révolution Permanente NPA

    La France Insoumise vote 45 milliards d’euros "d’aide" au patronat derrière l’"union nationale" de Macron

    La direction de la France Insoumise a voté jeudi 19 mars le projet de loi de finances rectificatif prévoyant un plan d’aide de 45 milliards de soutien immédiat au patronat. Un plan qui selon Jean-Luc Mélenchon ne prévoit « pas grand-chose pour les travailleurs voir quasiment rien ». Pourtant, cela n’a pas empêché le leader de La France Insoumise de voter en toute conscience des milliards de cadeaux aux grandes entreprises avant de reconnaitre avoir « peut-être fait une erreur en votant cette loi ». Une capitulation en règle de La France Insoumise à « l’union nationale » allant de Macron jusqu’au MEDEF.

    Révolution Permanente >>>>>

     

    Crise du Coronavirus-COVID19 :

    adoption des projets de loi sur les mesures d’urgence

    Assemblée Nationale >>>>>

    Analyse du scrutin nominativement par groupe >>>>>

     

    Crise du Coronavirus-COVID19 :

    adoption du projet de loi de finances rectificative

    Assemblée Nationale >>>>>

    Analyse du scrutin nominativement par groupe >>>>>

     

     


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  • NPA

    Contre le coronavirus et le capitalisme,

    organisons la solidarité !

    Le Parlement a adopté, dans la nuit de samedi à dimanche, le projet de loi d’urgence sanitaire. Cette loi indigente quant aux mesures élémentaires de santé publique n’est en réalité qu’un prétexte pour continuer le démantèlement du code du travail et exposer des milliers de travailleurEs à un danger mortel pour garantir les profits.

     

    Un crime sanitaire prémédité

     

    Le gouvernement voudrait nous faire croire que nous serions entrés en guerre contre un « ennemi invisible ». Mais les causes qui ont permis la propagation du CoVid-19 sont, elles, bien identifiables. Le gouvernement Macron, tout comme ses prédécesseurs depuis des décennies, a multiplié les politiques d’austérité, faisant des services publics des variables d’ajustement économique, en sacrifiant moyens matériels et humains sur l’autel des réductions budgétaires. 

     

    Les raisons du confinement sont donc davantage à chercher dans la vacuité du système de santé public, devenu incapable d’absorber le nombre croissant de malades, de les soigner dignement. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, assume dans cette logique que le tri des patientEs est une option qu’il ne faut pas exclure.

     

    Une crise sanitaire sur fond de guerre de classe

     

    Contrairement aux déclarations hypocrites d’Emmanuel Macron sur l’éloge de l’État providence, la remise en cause du libéralisme ou encore les nationalisations préconisées par le Medef, la crise du coronavirus a considérablement intensifié la guerre de classe contre les milieux populaires.

    Édouard Philippe a d’ailleurs précisé qu’il était hors de question d’interdire les licenciements, et la loi d’urgence sanitaire va laisser les mains libres au patronat pour organiser à sa guise le temps de travail.

    L’article 7 autorise le gouvernement à légiférer par ordonnances pendant trois mois « en matière de droit du travail, de droit de la sécurité sociale et de droit de la fonction publique ».

     

    Les activités économiques et industrielles non essentielles sont maintenues et les intérimaires sont aujourd’hui en première ligne.

    L’avidité des capitalistes vaut plus que la vie d’un travailleur de Renault-Cléon, assassiné par les patrons de l’automobile.

    Il faut exiger l’arrêt immédiat des productions non essentielles avec maintien intégral du salaire !

     

     

    Outre l’instauration des contrôles policiers, de la fermeture des frontières, l’État instrumentalise la crise sanitaire pour renforcer sa politique sécuritaire et autoritaire dans les lieux de privations de liberté comme les prisons, les hôpitaux psychiatriques, les centres de rétention administrative où les personnes sont contraintes de prolonger leur détention.

     

    Des mesures liberticides qui tombent à pic au regard des fortes mobilisations de ces dernières années et qui pourraient servir de laboratoire pour les séquences à venir et être pérennisées.

     

    Résistance et organisation

     

    L’urgence du moment, c’est aussi de continuer à faire de la politique, car plus grave que le coronavirus, il y a le capitalisme.

    Le 12 mars, Macron affirmait qu’il fallait « dépenser sans compter » pour sortir de la crise.

    Nous refusons de payer cette crise !

    C’est aux grandes entreprises, aux plus riches de financer les mesures d’urgences sanitaires et sociales en prenant sur les profits :

     

    • Production de masse de masques, des tests, de respirateurs…

     

    • Arrêt de toutes les productions non indispensables, droit de retrait sans condition, sans perte d’emploi et de salaire ;

     

    • Augmentation immédiate des budgets hospitaliers ;

     

    • Réquisition des entreprises de la santé et des cliniques privées.

     

    À nous de prendre nos affaires en main, d’organiser un confinement solidaire basé sur l’entraide.

    À nous de réinventer et de développer de nouveaux modes d’actions, de communication et de solidarités, de penser l’auto-organisation qui serait la base d’une société socialiste.

     

    Mardi 24 mars 2020


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  • Crise sanitaire :

    « On a un petit aperçu de la médiocrité de l’État à faire face »

     

    LA MIDINALE AVEC ANTHONY CAILLÉ.

    Anthony Caillé est secrétaire national CGT-Intérieur.

     

    Face au Covid-19, les policiers sont, eux aussi, en premières lignes.

    Avec les risques que cela comporte.

    Protection des agents, répression de la population, violences et service public,

    on en a causé avec le secrétaire national CGT-Intérieur.

     

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  • Municipales : regards sur une photographie électorale bien floue

    Roger Martelli

    Le coronavirus prospère et la France est confinée. Il y a cinq jours – un siècle –, le premier tour des municipales s’est tenu et ses résultats ont été entérinés. Fallait-il ou non maintenir l’élection ? On se contentera ici de scruter les chiffres. Première analyse globale d’une consultation que l’on prendra comme une simple photographie.

     

    Regards >>>>>


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  • Génération's

    Etat d'urgence sanitaire :

    La crise sanitaire ne doit pas aggraver la crise sociale

    Génération's >>>>>


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  • Crise sanitaire : agir par la solidarité et la justice sociale

    mercredi 18 mars 2020, par Attac France
     
     

    Déclaration du Conseil d’administration d’Attac France.

     

    Dans cette période troublée, vous trouverez ci-dessous de premiers éléments de réflexion. Nous poursuivrons dans les prochaines semaines, sur notre site et par des conférences filmées la diffusion d’analyses.

     

    Le 17 mars, un confinement des populations en France a enfin débuté.

    Depuis plusieurs semaines, les exemples chinois et italien nous montrent que c’est la seule voie possible pour faire face à l’épidémie. Ce confinement aurait dû être anticipé au vu des déclarations de l’ancienne ministre de la santé. Il ne s’agit pas ici de faire le bilan alors que l’urgence est de contenir l’extension de la maladie, mais de prendre date pour que toute la lumière soit faite sur la séquence une fois la crise passée. Pour autant, les discours culpabilisants une « population irresponsable » n’ont pas de fondement alors que la communication du gouvernement a été pour le moins confuse et contradictoire. Par ailleurs, cette pandémie survient alors que des années d’austérité budgétaire ont affaibli un hôpital public de plus en plus géré comme une entreprise selon des critères de rentabilité. L’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron a amplifié cette orientation.

    Face à l’urgence sanitaire, la solidarité au poste de commandes

    Alors que des mesures d’urgence sont prises, il faut organiser les solidarités, et d’abord avec celles et ceux qui sont en première ligne face au virus : les soignant·e·s, l’ensemble des travailleur·ses hospitalier·e·s. Mais également les travaileurs·euses du commerce, de l’alimentation, de l’agriculture qui permettent de maintenir l’accès à la nourriture et toutes les populations menacées, en premier lieu les personnes âgées et/ou déjà malades, qui ne doivent pas être sacrifiées par le manque de moyens de notre système de santé. Ce sont également les populations les plus précaires qui sont immédiatement concernées et qui n’ont pas toujours les moyens de se confiner : sans domicile fixe, prisonnier·e·s, migrant·e·s (notamment dans les centres de rétention administrative).

    N’oublions pas qu’une crise sanitaire ne fait que renforcer les inégalités déjà à l’œuvre dans nos sociétés : si tout le monde peut être frappé, certaines catégories de la population sont plus exposées. Ainsi, il ne s’agit pas seulement de se protéger, mais de prendre acte que nous sommes potentiellement tou·te·s une menace en propageant le virus, notamment vis-à-vis des plus vulnérables.

    Par ailleurs, dans la gestion de cette crise, les femmes sont en première ligne. Majoritaires dans des secteurs indispensables tels que la santé, le nettoyage, les soins, ce sont elles qui assurent la plus grande part du travail domestique, qui ne peut qu’augmenter fortement durant la période de confinement.

    Nous sommes encore au début de la pandémie. Les prévisions montrent une accélération à venir de la propagation du virus. En comprendre les causes et les perspectives est une nécessité démocratique, afin de faire face à cette réalité qui nous affecte tou·te·s. De nombreuses ressources existent, comme cette vidéo-conférence donnée au collège de France par le Pr Philippe Sansonetti. Nous avons commencé à rassembler sur le site d’Attac un certain nombre de textes sur le coronavirus et ses conséquences.

    Comme le disent les personnels soignants, à l’instar du collectif inter-hôpitaux - en lutte depuis un an pour défendre l’hôpital public - : restez chez vous ! La première des solutions est en effet de respecter strictement les consignes de sécurité et d’éviter le plus possible les déplacements et les rencontres. Toute autre activité que le strict nécessaire doit être proscrite. Car si de nombreux cas ne présentent pas de symptômes, 20% des personnes contaminées par le virus peuvent développer des complications. L’hôpital et le système sanitaire sont en tension majeure avec une augmentation journalière des cas nécessitant des soins lourds et prolongés, un engorgement des services de réanimation posant à terme des questions éthiques majeures.

    Ne pas rester silencieux·ses et agir

    Si aujourd’hui chacun·e d’entre nous est confiné·e, cela ne signe pas la fin des actions collectives et des gestes de solidarité. Bien au contraire, nous entrons dans une période où la solidarité va devenir un élément essentiel. Solidarité dans les immeubles, dans les quartiers, dans les villages, pour organiser des ravitaillements collectifs afin de limiter les déplacements ; répondre aux besoins les plus urgents ; solidarité avec les salarié·e·s dont le travail est indispensable, en organisant des gardes d’enfants si l’État ne le fait pas ; solidarité avec les personnes isolées en maintenant les contacts téléphoniques avec elles ; vigilance extrême quant aux violences conjugales qui peuvent se multiplier en période de confinement ; solidarité financière avec les plus démuni·e·s… Notre solidarité peut s’exprimer aux balcons et sur les murs de nos logements, en affichant banderoles et pancartes, en se manifestant tous les soirs à nos fenêtres pour faire du bruit en soutien aux personnels soignants.

    Sur les 45 milliards annoncés par le gouvernement, la plus grande part est allouée au soutien aux entreprises. S’il est nécessaire de faire en sorte que les petites entreprises ne soient pas englouties par la crise économique, priorité est d’abord de redresser la situation catastrophique de notre système de santé. Le gouvernement annonce 2 milliards pour financer la lutte contre la crise sanitaire, mais derrière ce montant sont regroupés le financement des arrêts maladie et le soutien direct aux besoins des hôpitaux. Le financement des besoins hospitaliers doit être garanti, clairement énoncé et chiffré.

    Par ailleurs, Emmanuel Macron a multiplié les références à la guerre lors de son allocution du 16 mars. Mais la guerre contre qui ? S’il s’agit d’une mobilisation générale, ce sont bien les valeurs de solidarité et d’égalité (face à l’accès aux soins, aux biens...) qui doivent nous guider, à l’opposé de toutes les valeurs martiales et belliqueuses que véhicule cet imaginaire guerrier inapproprié.

    Et nous serons vigilant·e·s face à toute tentative du pouvoir d’utiliser la crise pour accentuer ses traits autoritaires. L’avenir s’écrit dans cette épreuve nous rappelle Naomi Klein : « Lorsque nous sommes mis·e·s à l’épreuve par la crise, soit nous nous replions et nous nous effondrons, soit nous grandissons, et nous trouvons des réserves de force et de compassion dont nous ne savions pas que nous étions capables. » Lire son entretien sur le site ZIN TV. Enfin, alors que l’imaginaire guerrier porte en germe les rivalités nationales, la crise du COVID-19 nous appelle au contraire à une solidarité internationale et une coordination entre les différents pays.

    Les urgences sociales et sanitaires appellent des réponses immédiates

    La gravité de la situation nécessite un plan d’urgence pour les hôpitaux, qui doit s’appuyer sur les exigences des personnels en lutte depuis des mois, avec notamment :

    • l’embauche de personnels ;
    • la réouverture de lits (il manque 10 000 places aux urgences et 40 000 dans les Ehpad) ;
    • la mise à disposition systématique de tenues de protection efficaces ;
    • la mise à disposition de moyens de diagnostic ;
    • des soins assurés pour tout·e·s les contaminé·e·s, quel que soit leur âge et leur statut juridique ;
    • l’achat de matériel lourd pour les soins (respirateurs...) ;
    • l’annulation des dettes des hôpitaux accumulés par 10 ans de politiques néolibérales (8 à 10 milliards d’euros).

    Notre santé vaut plus que leurs profits

    Que des milliers de travailleurs et travailleuses continuent d’aller produire des choses non essentielles dans ce contexte de crise n’est pas acceptable (entrepôts Amazon, chantiers naval, usines Airbus...). Il faut étendre le confinement aux salarié·e·s qui travaillent dans les secteurs qui ne sont pas d’utilité publique en période de crise sanitaire, en fermant provisoirement les entreprises, en assurant un maintien des salaires et l’interdiction des licenciements. Par ailleurs, de nombreux·ses travailleur·se·s précaires, des indépendant·e·s, des auto-entrepreneur·se·s sont également menacé·e·s, notamment dans le secteur associatif et culturel, de même que les étudiant·e·s qui sont privé·e·s des modes de consommation bon marché (restaurants universitaires...). À ceux et celles-là, le gouvernement doit garantir des revenus de substitution. Il s’agit également d’assurer que la garde d’enfants ne pèse pas uniquement sur les femmes et que soient pris en charge à 100 % les arrêts de travail.

    Bien que le gouvernement prolonge la trêve hivernale, aujourd’hui, de nombreuses personnes dorment encore à la rue. La réquisition des logements vides pour accueillir ces personnes doit être mise en œuvre d’urgence.

    Enfin, Emmanuel Macron a annoncé la suspension du processus législatif, et donc de la réforme des retraites et la non application de la réforme de l’assurance chômage. Une suspension qui doit conduire à une annulation tant la démonstration est faite que ces projets sont incapables d’assurer une protection et les garanties sociales nécessaires, que l’on soit en temps de crise économique ou pas.

    Pour une sortie de crise sociale et écologique

    Les mesures que vient d’annoncer Emmanuel Macron sont la démonstration que les choix politiques ne sont pas nécessairement soumis à un déterminisme économique. Les mesures d’austérité et les injonctions de l’Europe libérale ne valent plus rien dans un tel contexte. Cela doit nous servir de leçon : non, la mondialisation néolibérale n’est pas une fatalité ; oui, les populations peuvent reprendre la main sur leurs destinées économiques grâce à une intervention politique déterminée ; oui, il est possible de réorganiser l’économie pour répondre aux besoins sociaux, environnementaux et sanitaires du plus grand nombre. Cela démontre également qu’il est possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre dès lors que l’on réduit les productions et les transports, mais aussi que l’on apprend à vivre à rebours de toutes les exigences de compétitivité et de concurrence qui nous ont été assénées depuis des dizaines d’années.

    Si aujourd’hui cela se fait dans un contexte d’urgence et de façon non planifiée, d’autres perspectives économiques et sociales qui s’attaqueraient aux productions les plus nuisibles et inutiles permettraient de lutter efficacement contre le changement climatique.

    De même, alors que Bruno Le Maire évoque de possibles nationalisations pour protéger les multinationales françaises, c’est bien une socialisation de certains secteurs industriels clé, comme l’industrie pharmaceutique ou énergétique, qui est nécessaire pour les soustraire aux lois du marché et les mettre au service de la société.

    Par ailleurs, si cette crise sanitaire peut conduire à des pratiques autoritaires des États ou inciter les entreprises à accentuer l’exploitation des salarié·e·s, elle peut aussi conduire à forger de nouvelles pratiques sociales, à des organisations collectives pour transformer nos façons de consommer, pour enclencher une relocalisation de nos activités...

    Faire face aux catastrophes sanitaires et écologiques

    ne se fera pas sans la participation des populations !


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  • L'an 01 !

    Avec François Ruffin

    « On arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste ».

    Telle était la devise de Gébé dans L’An 01.

    Aujourd’hui, on est bien obligés d’arrêter.

    Donc autant réfléchir.

    Pour que demain soit moins triste.

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  • NPA

     

    Face au coronavirus,  contre l’irresponsabilité du pouvoir,   

    Il y a urgence à nous défendre !

     

    Lundi, la nouvelle prise de parole de Macron résume bien la façon dont ce pouvoir entend gérer cette grave crise sanitaire. Annonce - tardive - de mesures de confinement… pour celles et ceux qui le peuvent, sanctions et répression pour les autres, nouveaux cadeaux aux entreprises sans aucune aide aux salariéEs impactés, sans un centime pour le secteur hospitalier, le tout sur une tonalité martiale et menaçante... Masquer leurs propres responsabilités dans le retard pris face à la crise semble être la préoccupation essentielle de Macron et de son gouvernement.

      

    C’est ce gouvernement qui est « irresponsable »

     

    Ces derniers jours, le gouvernement, relayé par différents médias, a multiplié les déclarations stigmatisant les gens présents dans les parcs, les bars et restaurants ou sur les marchés, fustigeant le prétendu manque de solidarité… Pourtant, ce sont Macron et ces gouvernants, qui, il y a peu, minimisaient le danger sanitaire, invitant tout le monde à sortir, à aller voter, s’affichant au théâtre…

     

    En réduisant de façon dramatique les moyens humains et matériels de l’hôpital public, ce pouvoir, à la suite de ses prédécesseurs, empêche le service public de santé de répondre pleinement à l’épidémie. De plus, en multipliant les annonces et mesures contradictoires, en retardant au maximum le confinement, en maintenant contre vents et marées les élections municipales, il a contribué à créer l’illusion que le danger n’est pas si important...

     

    Macron et ses amis servent les capitalistes et les grands patrons, en refusant de contraindre à s’arrêter les entreprises et services non essentiels dans cette situation. Le confinement oui, mais visiblement pas pour tout le monde ! SalariéEs contraint d’aller au travail, SDF et migrantEs, populations au logement précaire, ce sont toujours les mêmes qui font les frais des choix politiques de ceux d’en haut...

      

    Vite, des mesures d’urgence pour protéger la population !

     

    Inefficace et autoritaire, ce gouvernement n’est pas à la hauteur face à la crise du coronavirus, mettant en danger des centaines de milliers de personnes afin de maintenir la marche de l’économie à tout prix. Des mesures d’urgence à la hauteur s’imposent, elles doivent donc être imposées !

     

    Pour répondre à la crise sanitaire :

     

    • Distribution du matériel médical de protection et tests de dépistage gratuits ;

    • Augmentation immédiate des budgets hospitaliers (ouverture de lits, recrutements massifs en CDI et revalorisation salariale) ;

    • Mise sous contrôle public des industries produisant le matériel médical et réquisition des établissements privés de santé…

     

    Contre les conséquences économiques et sociales qui peuvent être très dures pour le monde du travail :

     

    • Mise à l’arrêt des lieux de production et de services pour les secteurs non essentiels, avec maintien du salaire pour l’ensemble des salariéEs, quelques soient leurs statuts ;

    • Respect du droit de retrait pour touTEs les salariéEs en cas de crainte pour leur santé ou celle de leurs proches ;

    • Indemnisation intégrale à hauteur du salaire en cas de chômage partiel ou de confinement ;

    • Versement du salaire intégral en cas d’arrêt pour garde d’enfant ou protection préventive ;

    • Interdiction des licenciements et suppressions d’emploi (y compris les intérimaires et vacataires)...

     

    Nous devons également organiser la solidarité envers celles et ceux en situation de précarité sociale (personnes isolées, sans abri, sans papiers, etc.).

     

    Les directions syndicales nationales doivent mettre en avant ces exigences, notamment autour de l’arrêt de toutes les productions non indispensables.

     

    Nous devons avant tout compter sur nous-même, en exerçant notre pression pour imposer des mesures vitales, parce que nos vies valent plus que leurs profits, que leur système capitaliste.

     

    Le 17 mars 2020


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  • Nos vies valent plus que leurs profits.

    Coronavirus : Macron veut de la  discipline,

    mais sans annoncer la moindre mesure

    pour la santé

    NPA

    Nos vies valent plus que leurs profits.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Nos vies valent plus que leurs profits.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Nos vies valent plus que leurs profits.

     


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