• Le Macron nouveau est arrivé !

    François RUFFIN

    Macron a donc eu une "révélation" :

    "Vive la solidarité ! Vive l’État-providence ! Vive la souveraineté !"

    Qui l'eut cru ?

    Mais faut-il le croire, lui qui lamine la société, les solidarités,

    depuis trois ans ?

    https://www.youtube.com/watch?v=i6eC1dwhejA&feature=emb_logo


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  • NPA

    Coronavirus, crise économique, retraites :

    il faut des mesures de rupture avec le capitalisme, vite

    Après des jours de silence et de passivité, Macron a fini par prendre la parole. Le danger est réel de milliers de morts, d’une totale saturation des hôpitaux, et d’une crise économique terrible pour les classes populaires.

    Malheureusement, si Macron a tenté de faire croire à un changement de cap, les mesures annoncées restent floues et insuffisantes.

    Des mesures évidentes

    Après avoir salué le travail des personnels de santé (sans pour autant améliorer leurs conditions d’exercice...) et rappelé quelques mesures de précaution essentielles, Macron a annoncé des mesures exceptionnelles, dont la fermeture de tous les établissements scolaires à partir de lundi. Une mesure qui aurait déjà dû être prise depuis  dix jours.

    Le gouvernement n’est pas à la hauteur, mettant en danger des centaines de milliers de personnes afin de maintenir la marche de l’économie à tout prix.

    Et des mesures taillées pour le patronat

    Le gouvernement va particulièrement soigner « les entreprises », avec le report des  cotisations et l’ouverture de larges possibilités de chômage partiel… mais sans compensation intégrale du salaire. Il a valorisé la responsabilité individuelle… pour mieux exonérer l’État et les entreprises de leurs responsabilités.

    Imposons es mesures d’urgence

    - Arrêt de toute production non indispensable à la vie quotidienne, mais avec interdiction des licenciements et paiement intégral du chômage partiel, y compris pour les contractuels et intérimaires ; arrêt des dispositifs de surveillance menaçant les allocations chômage ;

    - Distribution massive de moyens médicaux (masques, gel antibactériens…), augmentation  des budgets hospitaliers, afin de rouvrir tous les services ;

    - Droit de retrait inconditionnel pour les salariéEs ; maintien du salaire et sans décompte des jours de congés en cas d’absence liée à la maladie ou à la garde d’enfant ;

    - Arrêt des travaux parlementaires, notamment sur la réforme des retraites ; retrait de la réforme sur l’assurance-chômage ; arrêt de tous les cadeaux aux grandes entreprises et à leurs actionnaires…

    Un système globalement en crise

    Les principales places financières ont connu une chute historique, annonciatrice d’une crise économique terrible. Le Coronavirus est l’élément déclencheur d’une crise qui devait éclater à un moment où à un autre.

    En effet, cela faut plusieurs mois que l’endettement des grandes puissances, des grandes entreprises mais aussi des ménages augmente très fortement. La production, dans de nombreux pays, a fortement ralenti.

    Comme au moment de la crise de 2008, les gouvernements n’ont qu’une idée en tête : aider les banques et les grandes entreprises, en leur versant des centaines de milliards d’euros, pris aux travailleurs/ses.

    Les attaques contre les retraites, l’assurance chômage, mais aussi contre les services publics ont donc pour objectif de faire passer des milliards de nos poches à celles du grand patronat. Le capitalisme est la cause de cette crise, les capitalistes n’en seront pas la solution ! 

    Nos vies valent plus que leurs profits

    Nous n’avons plus le choix : il nous faut soit subir de nouvelles attaques, terribles contre les droits de l’ensemble des classes populaires, soit réagir, imposer un rapport de forces.

    Dans tous les lieux de travail, il nous faut discuter de comment imposer des solutions à la crise sanitaire, économique et sociale. Des solutions qui répondent à nos besoins, pas à ceux des capitalistes, comme le retrait de la réforme des retraites ; l’embauche d’un million de personnes dans les services publics, notamment les hôpitaux ; le partage du temps de travail sans perte de salaire pour éradiquer le chômage ; la réquisition des banques et l’annulation de la dette publique et des dettes des ménages.

    Vendredi 13 mars 2020


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  • CORONAVIRUS : L'entraide doit être notre étendard

    Jean Luc Mélenchon


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  • Coronavirus, Sécurité Sociale, Cotisations sociales...

     

    Suite à l'allocution d'Emmanuel Macron hier soir, une réaction à chaud sur la suspension des paiements des cotisations sociales :

    "Toutes les entreprises qui le souhaitent pourront reporter sans justification, sans formalité, sans pénalité, le paiement des cotisations et impôts dus en mars. Nous travaillerons ensuite sur les mesures nécessaires ou d'annulation ou de rééchelonnement. "

    Nous avons dans son discours économiquement discutable centré sur l’État et non le Commun,

    tous les éléments qui ouvriront demain la voie à de nouvelles restrictions budgétaires :

    https://www.economie.org/blog/contre-le-coronavirus-la-cotisation-sociale-et-le-salaire-socialise/


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  • Manifestations de femmes et de gilets jaunes :

    Le PCF dénonce des violences illégitimes    

     

    Samedi 7 mars, veille de la journée internationale pour le droit des femmes, à l’appel de collectifs et d’associations, plusieurs milliers de personnes ont participé à une marche nocturne pour un féminisme populaire et antiraciste.   

    Cette manifestation a fait l’objet de charges policières injustifiables et disproportionnées avant que les forces de l’ordre ne tentent de disperser la foule avec du gaz lacrymogène.  

    Une fois de plus, le PCF déplore que l’usage de la force s, celles et ceux qui expriment de justes revendications.

    Il est intolérable que des femmes aient été frappées, traînées et repoussées violemment dans les escaliers d’une station de métro alors qu’elles manifestaient contre les violences machistes et sexuelles.  

     

    Le PCF dénonce fermement ces violences absolument illégitimes alors que 9 personnes ont été interpellées avant d’être relâchées dimanche soir.  

    Ces faits interviennent au moment où le préfet de police de Paris, Didier Lallement, est critiqué jusque dans ses rangs.  

    Sa gestion du maintien de l’ordre, avec la technique du « nassage », et l’emploi disproportionné de la force est remise en cause.  

     

    A Nantes, d’autres violences ont eu lieu à l’occasion d’une manifestation de gilets jaunes qui a été durement réprimée, un jeune ayant eu sa mâchoire arrachée.  

     

    Sur ces affaires, toute la lumière doit être faite.

    Le Ministre Castaner doit s’expliquer sur la gestion des forces de l’ordre et à travers elle, les consignes qui leur sont données.  

    Le PCF déplore une fois de plus ce climat de violence qui constitue une nouvelle régression démocratique et marque de plus en plus une tendance autoritaire du gouvernement d’Édouard Philippe.  

    Le PCF demande le rétablissement d’une police républicaine qui intervient dans le cadre de ses missions de service public et non une police utilisée pour museler et intimider le mouvement social.    

     

     

    Parti communiste français,  

    Paris, le 9 mars 2020.


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  • Communiqué du PCF

    Recours au 49-3 :

    Non au coup de force, oui à un référendum

     

    Le Premier ministre vient d'annoncer le recours à l'article 49-3 pour mettre un terme au débat sur le projet de contre-réforme des retraites à l'Assemblée nationale.
     
    Les arguments fallacieux du chef du gouvernement pour justifier ce coup de force confirment le caractère autoritaire du pouvoir face au mouvement social et face à la représentation nationale.
     
     
     
    Si une obstruction a pu être constatée dans les débats, c'est celle du gouvernement et de sa majorité godillot qui n'ont à aucun moment répondu aux questions des Député-e-s sur des enjeux cruciaux : âge d'équilibre, valeur du point, financements, prise en compte de la pénibilité...
     
    Sur toutes ces questions, le gouvernement et les parlementaires LREM ont choisi de mentir sur leur projet de loi.
    Ils répriment, ils mentent, ils contournent !  
     
    Le Président de la République et son Gouvernement entendent ainsi bâillonner l'opposition à leur politique dans les hémicycles après avoir méprisé le mouvement social et ignoré l'opposition de la grande majorité du pays à ses projets de loi.
     
    Il s'est refusé à répondre aux propositions des organisations syndicales et des formations politiques, qui, à l'image du PCF, ont porté un vrai projet de réforme progressiste des retraites.
     
     
    A défaut de convaincre de la légitimité de son projet rejeté par une large majorité de français, le pouvoir utilise donc la force contre le Parlement, comme il a utilisé la force lors des mobilisations dans tout le pays depuis plusieurs mois.  
     
    Le PCF et ses parlementaires dénoncent ce coup de force d'un pouvoir qui privilégie la mission que lui ont assigné les fonds de pensions et le patronat plutôt que les attentes des salariés et de notre jeunesse.
     
    Il appelle à organiser de larges mobilisations unitaires partout dans le pays pour protester contre la décision du président de la République et du Premier ministre.
     
     
     
    Plus que jamais, il faut faire monter en puissance l'exigence d'un référendum que 67% de nos concitoyennes et concitoyens ont demandé dans un sondage.
    Montrons à des gouvernants arrogants que la République, c'est le pouvoir du peuple, pour le peuple et par le peuple !

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  • Communiqué du groupe parlementaire de la France insoumise

     

    L’article 49 alinéa 3 de la Constitution permet à un gouvernement incertain de sa majorité de faire passer un texte sans vote de l’Assemblée.

    Le recours au 49-3 après une commission spéciale avortée faute de temps et seulement treize jours de débat dans l’hémicycle est un usage détourné et abusif. Il vise à faire taire l’opposition sur une réforme rejetée par une majorité de Français et totalement contraire de surcroît au programme du candidat devenu Président.

    Derrière les éléments de langage, cette réforme ne prévoit rien d’autre que la baisse du niveau des pensions et l’assurance pour les Français de devoir travailler toujours plus longtemps s’ils ne recourent pas à la capitalisation.

    Le procès en obstruction parlementaire fait à l’opposition ne tient pas la route : avec seulement 41 000 amendements de l’ensemble des groupes, nous étions bien loin des 137 449 amendements déposés, par exemple, lors du débat sur la privatisation de GDF. Chacun des amendements du groupe de La France Insoumise, même lorsqu’il s’agissait d’amendements dits « de forme », était d’abord une occasion de prendre la parole sur le fond pour décrypter la réforme, questionner précisément le gouvernement et porter notre contre-projet. Le débat avançait tellement bien qu’en treize jours, parmi beaucoup d’autres choses, nous avions notamment fait admettre au rapporteur que la réforme n’était pas universelle, relevé le fait que les agriculteurs ne toucheraient pas les 1 000 euros de pension minimum annoncés, révélé que l’indice d’indexation de la valeur du point n’existait pas et qu’une carrière complète ne pourrait s’obtenir qu’à la condition d’une intensification de la durée du travail…

    Le débat parlementaire mettait le gouvernement en grande difficulté. Il a donc décidé d’y mettre fin avec la brutalité qui le caractérise.

    Ce n’est pourtant que le début de la bataille pour le retrait de ce texte. La réforme des retraites contient en effet deux lois et la navette parlementaire va avoir lieu. Le groupe parlementaire de la France insoumise a déposé une motion de censure et votera toutes celles qui seraient présentées. La France insoumise appelle la majorité des Français opposée à cette réforme à entrer en résistance en participant à toutes les mobilisations pacifiques visant à en obtenir le retrait. Il s’agit maintenant de censurer le gouvernement à l’Assemblée, dans les urnes et dans la rue.


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  • Clémentine Autain

    La Règle d'Or au mépris de la Vie

    26 février 2020 L'Humanité

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  • Quand les Grandes gueules s’exercent au Poutou-bashing

    NPA >>>>>


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  • MRAP : Rachida Dati dans les bas-fonds du racisme électoraliste

    En accusant les migrants d’être responsables de la tuerie d’Hanau, Rachida Dati s’est transformée, à des fins électoralistes, en supplétive de l’extrême droite.

    Ainsi, non seulement, elle affranchit le tueur néo-nazi de toute responsabilité politique et idéologique, mais de plus, en déclarant que les migrants n’ont « pas la même conception du vivre ensemble que la nôtre, n’ont pas conscience de nos valeurs républicaines », Rachida Dati accuse les migrants d’être les véritables responsables de la tuerie … dont ils ont été les victimes !

    Déjà à d’autres époques et encore aujourd’hui, l’extrême droite tient un même raisonnement à l’égard des Juifs qu’elle accuse d’être responsables, par leur simple présence, du nazisme et de leur propre extermination !

    L’agression contre la mosquée de Bayonne a déjà démontré que le terrorisme d’extrême-droite peut frapper en France, comme partout en Europe. C’est toute la République qui doit se mobiliser contre les discours racistes qui poussent les fanatiques aux actes criminels.

    Rachida Dati, par ses déclarations irresponsables, tenues à des fins bassement électoralistes, offre aux néo-nazis de l’extrême droite un véritable permis de persécuter les migrants.

    Selon elle, ce n’est pas l’extrême-droite qui en serait responsable, mais la Maire de Paris, les associations d’entre-aide et tous ceux qui s’opposent au racisme !

    Décidément, à vouloir pêcher dans les eaux nauséeuses de l’extrême droite avec l’espoir de récupérer ses électeurs, Rachida Dati et l’aile droitière du mouvement qu’elle représente, abusivement nommé « Les Républicains », témoignent qu’ils n’ont rien appris de l’Histoire.

    Paris, le 24 février 2020

    Retrouvez cet article sur le site internet du MRAP


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