• Covid-19 : fin de partie ?!

    Telle était la tonitruante affirmation proférée le 26 février dernier par le meilleur infectiologue au monde (selon le classement expertscape), accueillie pourtant avec scepticisme et même sarcasmes par la communauté scientifique. Trois semaines plus tard, la réalité est en train de lui donner raison. Révélant au passage que nous aurions à peu près tout faux face au virus. Ce qui est en fait une excellente nouvelle !

    A lire ici >>>>>


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  • Déclaration intersyndicale Coronavirus

    17 mars 2020

     


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  •  L’épreuve politique de la pandémie

     

    Pour Pierre Dardot et Christian Laval - auteurs de « Commun.
    Essai sur la révolution au XXI siècle » -
    la pandémie du Covid 19 met à l’épreuve la capacité des organisations politiques et économiques à faire face.
     
    « Ce que nous vivons laisse entrevoir ce qui, avec le changement climatique, attend l’humanité dans quelques décennies si la structure économique et politique du monde ne change pas. »
     
     

    La pandémie du Covid-19 est une crise sanitaire, économique et sociale globale d’un niveau exceptionnel.

    Peu d’événements historiques peuvent lui être comparés, du moins à l’échelle des dernières décennies.

    Cette tragédie, dès maintenant, est une épreuve pour toute l’humanité. Épreuve au double sens du mot : douleur, risque et danger d’une part ; test, évaluation, jugement de l’autre.  

    Ce que la pandémie met à l’épreuve, c’est la capacité des organisations politiques et économiques à faire face à un problème global lié aux interdépendances individuelles, autrement dit qui touche à la vie sociale la plus élémentaire.

    Comme une dystopie qui serait devenue réalité, ce que nous vivons laisse entrevoir ce qui, avec le changement climatique, attend l’humanité dans quelques décennies si la structure économique et politique du monde ne change pas très rapidement et très radicalement.

     

    Blog Médiapart >>>>>


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  • Epidémie

    Congés, 35 heures, licenciements:

    la loi d'adaptation au coronavirus

    va nous faire basculer dans un nouveau monde social


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  • Masques, tests: le dénuement de la France

     

    Médiapart >>>>>

    19 mars 2020 Par Caroline Coq-Chodorge et Yann Philippin
     

    Les stocks de masques de l’État sont largement insuffisants pour faire face à l’épidémie de Covid-19.

    Restrictions, recours à des masques périmés, appels aux dons : le gouvernement est aux abois.

    Explications.

     

    À l’hôpital de Colmar, dans le Haut-Rhin, les soignants ne sont pas seulement saisis d’effroi devant la virulence de l’épidémie de coronavirus, la vitesse à laquelle se dégradent les patients les plus graves. Ils sont aussi « inquiets tous les jours, car nos stocks de masques fondent à vue d’œil », raconte Yannick Gottwalles, chef du service des urgences de l’hôpital. « C’est un grave amateurisme de la part de l’État, dénonce-t-il. L’agence régionale de santé nous promet des palettes qui n’arrivent pas, ou au mauvais endroit. Notre direction fait pourtant tout ce qu’elle peut, déniche des petits stocks de réassort. On racle les fonds de tiroir. » Et la situation est identique pour les blouses, les lunettes, les charlottes, même les solutions hydroalcooliques. « Le week-end dernier, j’ai moi-même fait le tour des mairies, après les élections, pour récupérer les flacons », raconte-t-il.

    Le ministre de la santé Olivier Veran a fait le choix de ne pas dissimuler la pénurie, mardi 17 mars sur France Inter : « Nous avons assez de masques aujourd’hui pour permettre aux soignants d’être armés face à a maladie. Quand je dis aujourd’hui, c’est qu’en fonction de la durée de l’épidémie, nous ne savons pas si nous en aurons suffisamment à terme. » Le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, a expliqué, mercredi 18 mars, être « conscient que l’approvisionnement en masques inquiète les professionnels de santé, à raison. La situation est très difficile, c’est une ressource rare ».

    Le gouvernement n’est cependant pas clair sur le stock de masques qui restent dans les réserves de l’État : Olivier Véran parle de 110 millions, le premier ministre de 90 millions. Il vient en tout cas de procéder à la livraison de 12 millions de masques aux professionnels de santé. Le chiffre est dérisoire : on compte, rien que dans les établissements de santé, 200 000 médecins et 1,1 million de personnels non médicaux, qui doivent aussi être protégés, de l’infirmière, à l’agent d’accueil, en passant par l’agent d’entretien ou le brancardier. Les professionnels de santé libéraux se comptent aussi par centaines de milliers. Or, les masques chirurgicaux ne peuvent être utilisés que pour une durée de quatre heures. Quant au masque FFP2, leur durée n’est pas beaucoup plus longue, car ils doivent être jetés dès qu’ils sont touchés, donc possiblement contaminés.

    Les pharmaciens sont en train de recevoir ces nouveaux lots de masques de la réserve d’État, avec des instructions précises. Dans les vingt-cinq départements à risque, ils doivent les distribuer aux médecins, aux infirmières, et à eux-mêmes, à raison de dix-huit masques par semaine et par professionnel, pour les deux prochaines semaines. Les kinésithérapeutes, les dentistes et les sages-femmes vont aussi recevoir quelques masques, ainsi que les services d’aide à domicile, à raison de neuf masques par semaine et par salarié. Dans le reste du pays, seuls les médecins et les infirmiers libéraux recevront des masques.

    Une réunion s’est tenue, mercredi après-midi, entre représentants des professionnels de santé libéraux et de l’industrie pharmaceutique. François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes libéraux, en est sorti furieux : « Nos laboratoires ne vont plus recevoir de masques, même dans les Haut-de-France et le Grand Est, où nous pratiquons les tests Covid : ce sont six cents tests par jour dans les Hauts-de-France, quatre cents dans le Grand Est. Sans protection, nous ne les ferons plus. Ce sont des prélèvements en fond de gorge, qui font tousser les patients, nous avons besoin de masques, de lunettes, de charlottes, de surblouses. Le gouvernement ne peut pas ainsi nous placer en première ligne, sans protection. »

    Selon les chiffres de François Blanchecotte, le gouvernement se prive ainsi, faute de masques, d’une capacité de mille tests par jour. Cela représente un quart des capacités de tests françaises : hier, quatre mille tests ont été pratiqués, selon le directeur général de la santé. Un chiffre dérisoire par rapport aux Allemands, qui pratiquent 12 000 tests par jour, et disposent donc de l’équipement nécessaire. Ce n’est pas un détail : la Corée du Sud a prouvé qu’une pratique massive de tests permettait de juguler l’épidémie, sans avoir à fermer les magasins, ou confiner le pays. Le sort de la France, dans cette pandémie mondiale, tient à un simple bout de papier.

    La pénurie est mondiale, a rappelé le 3 mars l’Organisation mondiale de la santé. Elle a débuté en Chine avec l’explosion de l’épidémie à Wuhan. Puis a gagné, en même temps que le virus, l’Europe, qui a très vite mis fin à tout principe de solidarité. Le 4 mars, l’Allemagne et la France ont réquisitionné leurs masques.

    La Commission européenne a réagi, le 15 mars, en publiant son propre règlement de réquisition : est désormais soumise à autorisation toute exportation de masques en dehors de l’Union européenne. C’était la condition posée par « certains » États membres pour qu’ils acceptent un principe minimum de solidarité, à savoir que ces « équipements vitaux restent disponibles pour ceux qui en ont le plus besoin, à travers l’Europe ». L’engagement est d’importance, car, d’une part, « le niveau actuel de la production européenne et des stocks ne sera pas suffisant pour répondre à la demande », explique la Commission, et d’autre part, seuls quelques pays européens produisent ces équipements de protection individuelle : « La République tchèque, l’Allemagne, la France et la Pologne. »

    Parmi ces producteurs, la France n’est pas la mieux lotie. Le leader mondial de l’équipement de production individuel 3M ne peut ainsi plus fournir ses clients dans l’Hexagone : il ne possède aucune usine dans le pays, et son centre de distribution pour l’Europe entière est situé en Jüchen, en Allemagne. Dans un courrier adressé à ses clients, 3M explique ainsi ses difficultés.

     

    courrier-3m
     

     

     

    « En procédant à des réquisitions, les pays européens ont figé le marché, explique le directeur France d’un concurrent de 3M, une autre entreprise américaine. Nous produisons des masques FFP2 et nous n’avons, nous aussi, plus rien pour la France, car nos usines sont en Allemagne. Pour les masques FFP2, 70 à 80% des masques achetés en Europe viennent d’Asie. La France n’a que trois ou quatre petits fabricants de masques, plutôt spécialisés dans le masque chirurgical. » Il assure avoir, avec d’autres fabricants, « tenté d’alerter les autorités, sur la nécessité de sécuriser les secteurs stratégiques. Des décisions ont été prises, mais tardivement, sans connaissance du marché ».

    L’usine Kolmi-Hopen de Saint-Barthélémy-d’Anjou, près d’Angers, a fortement augmenté sa production depuis un mois, et fabrique désormais un million de masques par jour, selon le président de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Maine-et-Loire, Eric Grelier. L’usine tourne désormais 7 jours sur 7 et 24h/24h. Pour assurer la cadence, la CCI et la préfecture ont lancé vendredi avec succès un appel aux entreprises de la région pour qu’elles prêtent de la main d’œuvre, ce qui a permis à Kolmi d’accueillir « une vingtaine » de salariés supplémentaires, en plus de la centaine habituellement en poste, précise M. Grelier. Un million de masques par jour reste cependant très insuffisant pour protéger l’ensemble des professionnels de santé. Les industries textiles sont désormais mises à contribution par le gouvernement pour produire des masques en tissu, qui auraient au moins l’intérêt de rassurer une population inquiète, en particulier tous les professionnels qui continuent à travailler au contact du public.

    Prise au piège de la mondialisation, l’Europe doit désormais se reposer sur la générosité chinoise : le 11 mars, la Croix-Rouge chinoise a livré des masques, des respirateurs et des électrocardiogrammes à l’Italie. Et c’est au tour de la France, mercredi 18 mars, de recevoir un don d’un million de masques venant de Chine.

    Aux abois, le gouvernement fait tout pour économiser ses faibles réserves de masques. Les recommandations d’usage ont évolué depuis le début de l’épidémie, provoquant « des tensions chez les soignants », raconte Yannick Gottwalles, le chef de service des urgences de Colmar. Les premières directives du ministère, datant du 20 février, indiquaient que les soignants devaient porter un masque FFP2, bien plus protecteur, au contact de tous les cas « possibles » ou « confirmés ». Finalement, les masques FFP2, depuis un avis de la Société française d’hygiène hospitalière du 4 mars, sont réservés aux seuls actes invasifs sur des patients Covid ou suspects : l’intubation et l’extubation en réanimation, ainsi que la pratique des tests. Dans tous les autres cas, même dans les soins courants aux patients Covid, les personnels hospitaliers ne portent qu’un masque chirurgical, moins protecteur.

     

     
    Beaucoup de soignants se surprennent à évoquer avec nostalgie leur ancienne ministre de la santé Roselyne Bachelot, qui a fait pleuvoir les masques FFP2 sur la France, en 2009, pour faire face à la grippe A/H1N1. Cette épidémie fut finalement bien moins sévère que prévu, et la gestion de la crise, coûteuse en vaccins et en masques, a été très critiquée. L’État affichait alors un stock de 600 millions de masques FFP2 et d’un milliard de masques chirurgicaux. Aujourd’hui, l’État ne possède aucun masque FFP2 : décision a été prise de ne constituer qu’une réserve de masques chirurgicaux. La responsabilité de la réserve des masques FFP2, les plus coûteux, a été transférée aux établissements de santé, selon un rapport sénatorial de 2015.

     

    Le stock de masques FFP2 achetés par l’État en 2009 a été revendu. C’était de la bonne gestion : ces masques seraient aujourd’hui périmés. Mais l’effort de 2009 n’est finalement pas vain. De très nombreux masques ont alors été distribués, de vieux cartons sont aujourd’hui retrouvés dans des entreprises, des administrations. L’agence régionale de santé d’Aquitaine s’est ainsi félicitée de pouvoir distribuer deux millions de masques FFP2 périmés aux soignants. Elle assure que « des experts » ont garanti leur « efficacité ».

    Pourtant, la Société française d’hygiène hospitalière a recommandé, le 14 mars, « de respecter les conditions d’utilisation de port des masques selon la notice d’utilisation ». Le ministère est passé outre. « Nous avons attiré l’attention sur le fait que l’élastique s’altère avec le temps », explique Bruno Grandbastien, président de la société savante et médecin hygiéniste en Suisse.

    Décidément aux abois, la Direction générale de la santé a même demandé à cette société savante son avis sur la « réutilisation des masques », qui serait justifiée par la « situation de tension d’approvisionnement ». La société savante a été très claire : « Il ne faut pas réutiliser un masque dès lors qu’il a été manipulé et ôté du visage. »

    « Le port d’un masque exige une rigueur : il ne faut pas le toucher, au risque de se contaminer les mains », explique le docteur Grandbastien. Pour cette raison, il doit être réservé aux professionnels de santé qui « ont été formés à son utilisation », explique-t-il. Aux caissières de supermarché, aux postiers en passant par les forces de l’ordre, qui réclament légitimement une protection, l’hygiéniste en déconseille l’usage : « Ce sont de fausses protections quand ils sont mal utilisés », prévient-il. Mieux vaut se laver les mains souvent, éviter de se toucher le visage, nettoyer les poignées de porte, les surfaces dans les magasins.

    Privés de masques, ou mal équipés, les soignants se mettent en danger. En Alsace, des soignants, hospitaliers ou médecins généralistes, ont été contaminés. L’un d’eux est dans un état critique, en réanimation. Le chef de service des urgences de Colmar, Yannick Gottwalles, pense qu’ils ont été contaminés « en dehors de l’hôpital. Je dis à mes équipes qu’elles sont plus en sécurité à l’intérieur ». Les études chinoises, et les retours d’Italie, montrent pourtant que les soignants paient un lourd tribut, plus grand que le reste de la population.


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  • Positions-Revue N°2

     

    sur internet...

    https://positions-revue.fr/

     

    « C'est d'un changement radical dont nous avons besoin. »,
    entretien avec François Boulo
     
    François Boulo, avocat au barreau de Reims, devient lors du mouvement des Gilets jaunes l’une des principales figures médiatiques. Le 3 octobre 2019 est sorti son manifeste La ligne jaune aux éditions Indigènes. Nous l’avons interviewé pour établir un panorama de la situation politique actuelle et à venir.
     

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  • Lettre du président

    de la Fédération des Mutuelles de France.

     

    Cette position est intéressante, mais ne doit pas nous faire oublier que les Mutuelles créent des cliniques privées faisant concurrence aux hôpitaux publics (ah! les parts de marché comme disent les technocrates et les capitalistes qui font de la santé une marchandise ! ) et que la revendication qui devrait s’imposer c’est celle d’une Sécurité Sociale gérée démocratiquement et alimentée par les cotisations des salariés et surtout des employeurs qui en sont trop souvent dispensés (sous prétexte que ce serait une « charge » ), et prenant en charge à 100 pour 100 toutes les dépenses de santé de la naissance à la mort, y compris celles pour la prise en charge des personnes dépendantes. 

     

     

     

     

    Lettre du président  de la Fédération des Mutuelles de France.

     

     

     

     

    Le Président

    Montreuil, le 17 mars 2020
     
    À l’attention des groupements adhérents aux Mutuelles de France  et à leurs représentants
     
     
    Madame, Monsieur, Chers  amis,
     
    Nous sommes face à une crise sanitaire sérieuse. Il est de la responsabilité de chacun de prendre toutes les mesures pour en diminuer les effets au maximum.
     
    C’est pourquoi nous décidons de suspendre la tenue des rencontres territoriales préparatoires au congrès et les autres réunions initialement organisées en présence physique. Quand cela est possible, nous étudierons l’option de les organiser en téléréunions ou visioconférences, jusqu’à ce que la situation évolue.
     
    Si la période est à la mobilisation individuelle et collective pour limiter les conséquences de la pandémie, nous ne saurions oublier que les attaques contre le service public et contre notre système de protection sociale solidaire, compliquent très significativement la prise en charge des personnes les plus atteintes. Nous avons, en France, moins d’un lit de réanimation pour 10 000 habitants, contre plus de 3 en Allemagne. Ce n’est pas dû à la fatalité. C’est le résultat d’une politique irresponsable de réduction des financements, cotisations et impôts, menée depuis de trop nombreuses années. Si elle a permis d’enrichir toujours plus les quelques « premiers de cordée » les plus fortunés, elle a dangereusement affaibli nos services publics, dont celui de la santé.
     
    Le confinement décrété par le gouvernement est indispensable, pas tant à cause du virus que de l’insuffisance des moyens matériels et humains pour tenter d’assurer la prise en charge des cas les plus graves. A vouloir « économiser » sur les services vitaux au nom d’une prospérité économique censée « ruisseler », on affaiblit ces services et, le jour où on en a besoin, on détruit l’économie. Le libéralisme est criminel et  il  a aujourd’hui des conséquences humaines dramatiques.
     
    Quelques rodomontades télévisées, se voulant gaulliennes, sur la rengaine « nous sommes en guerre », ne suffiront pas à nous faire oublier les responsabilités de ceux qui font mine de découvrir que le marché n’est pas le bon mode de régulation du système de santé. Déclarations d’autant plus indécentes que les mêmes qui adulent aujourd’hui le service public en général et l’hôpital en particulier, sont ceux qui, il y a quelques semaines à peine, réduisaient une fois encore le financement des hôpitaux et cassaient avec morgue et mépris les statuts et les régimes de protection sociale propres aux services publics.
     
    Si l’heure de rendre des comptes n’est pas venue pour le président et sa majorité, elle viendra, dans quelques semaines ou dans quelques mois, mais elle viendra. Et non seulement il ne sera pas question de revenir à la situation antérieure, mais chacun aura à répondre de ses responsabilités pour les morts évitables dues à leur politique.
     

     
     
     
     
    2
     
    Cette politique est en échec même sur son objectif affiché, favoriser l’économie. L’économie réelle, les entreprises sont en très grand danger du fait de l’arrêt de l’activité dû au confinement.
     
    Nos métiers, nos mutuelles livre 2 et nos groupements livre 3 sont également percutés de plein fouet. Les fermetures imposées, réglementairement ou dans les faits, de nos établissements de santé ont des conséquences immédiates pour la population et nos adhérents. Elles peuvent, à plus ou moins brève échéance, leur faire courir un risque économique majeur. 
     
    Les services de la Fédération et les GIE DEM et OAMF restent particulièrement mobilisés et sont prêts à vous accompagner dans cette période délicate dans la mesure de leurs moyens. Les organisations ont été adaptées et l’ensemble des équipes opérationnelles restent en fonction par le biais du télétravail. 
     
    Si cette crise est dure et secoue, au-delà de nos groupements, tant de destinées individuelles, elle rappelle fortement que l’organisation collective de la solidarité est primordiale pour toute société humaine. Elle rappelle que la santé n’est ni une marchandise, ni un luxe, et qu’une politique de santé publique ne peut se résumer à des équilibres budgétaires. Nous saurons, une fois la crise derrière nous, porter fortement ces idées, trop souvent méprisées jusque là. Nous saurons aussi rappeler l’esprit de responsabilité qui est le nôtre, alors que nous sortons à peine d’années de « mutuelles-bashing ». Les conséquences politiques et sociales de la période que nous vivons requièrent notre vigilance. Des solidarités nouvelles seront à inventer. 
     
    Je vous assure de notre mobilisation, de notre détermination et de notre disponibilité, pour défendre le projet mutualiste, notre système de santé, l’hôpital public et notre protection sociale solidaire. Ils sont des fondements essentiels de notre société comme le démontrent les moments difficiles que nous vivons.
     
    L’orage finira, le soleil reviendra et nous serons présents pour reconstruire une société plus juste, plus solidaire, plus humaine. Je souhaite que notre congrès de Brest soit le moment symboliquement fort de l’ouverture de cette nouvelle page de notre histoire, que nous puissions, comme je l‘espère très vivement, le maintenir à la date prévue, ou que nous dussions le décaler de quelques semaines.
     
    L’avenir appartient à ceux qui luttent.
     
    Prenez soin de vous, de votre entourage et de notre société.
     
    Ensemble nous sommes debout et déterminés à construire un avenir solidaire.
     
     Jean-Paul BENOIT

    Président de la Fédération des mutuelles de France 
     

     

     


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  • Déplacements autorisés, attestation…

    Ce qu’il faut savoir sur le confinement

    Le Télégramme 17 mars 2020 >>>>>

    Attestation gouvernementale >>>>>


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  • Municipales 2020 la vague d'abstention...

    Municipales 2020 : visualisez en un gif la vague d'abstention qui a submergé la France au premier tour des élections

    En 2014, 298 communes affichaient un taux d'abstention supérieur à 50%. Six ans plus tard, elles sont 9 872.

    France Info >>>>>


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  • Coronakrach

    par Frédéric Lordon, 11 mars 2020
     
    Donc c’est reparti pour un tour ?
    En réalité, avec la mondialisation financière, on sait bien que le manège ne connaît pas la pause :
    la convulsion y est de droit et la tranquillité d’intervalle.
     
    Depuis belle lurette on voit venir la crise d’après...
    Elle est désormais la crise présente.
     

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