• Réunion du Collectif National D'Ensemble!

    Texte collectif de Camarades d'Ensemble du Finistère !

     

    2017, ce n'est pas la fin de l'Histoire !

     

    Tout le monde au sein de la gauche de gauche s'accorde pour dénoncer les institutions de la 5ème République et le présidentialisme qui sous-tend ces institutions, depuis l'échelon communal jusqu'au sommet de l'Etat.

    Et tout le monde (ou presque) se livre à une course à l’échalote focalisée sur les échéances électorales de 2017, l'élection présidentielle en particulier, au détriment de la construction sur le terrain d'un rapport de forces politique et social susceptible de changer radicalement la donne.

    Affligeant spectacle où se multiplient les candidatures et les candidatures à la candidature dans le champ politique à la gauche du PS !

    Cela alors même que la gravité de la crise sociale, écologique, démocratique et géopolitique devrait inciter les courants politiques qui se réclament d'une rupture avec le social-libéralisme à rechercher les convergences et à construire une nouvelle unité populaire.

     

     

    Ensemble ! lui même n'est pas à l'abri de ce phénomène et la question de l'élection présidentielle sur-détermine nos débats de plus en plus.

    On nous dit que « l'élection présidentielle structure la vie politique du pays ».

    Ce n'est pas en continuant à tenir ce type de discours qu'on parviendra à faire avancer concrètement la remise en cause des institutions de la 5ème République !

    L'élection présidentielle est un moment politique qui, certes, a son importance ; mais çà ne reste qu'un moment politique.

    La séquence électorale 2017 ne marque pas la fin de l'Histoire !

    Abordons la pour ce qu'elle est , d'un point de vue purement tactique.

     

     

    Pour ces échéances électorales, Ensemble ! s'est prononcé en faveur d'un large rassemblement en rupture avec le libéralisme et le social-libéralisme, associant forces politiques, acteurs du mouvement social et dimension citoyenne.

    Aussi juste que soit cette orientation, force est de constater que c'est plutôt mal barré, au moins pour la présidentielle.

    En conséquence, relativisons cette échéance et concentrons plutôt nos efforts sur les législatives où les marges pour mettre en œuvre cette stratégie de rassemblement sont certainement plus larges du fait des proximités militantes

    (y compris en proposant un cadre commun et pluraliste de rattachement administratif des futur-e-s candidat-e-s).

    Et pour la présidentielle, si il doit y avoir un positionnement (soutien à une candidature, simple appel à voter ou pas de soutien à qui que ce soit), ce ne sera pas le meilleur choix mais le moins mauvais que nous pourrons faire dans le contexte de dispersion que nous connaissons.

     

     

    Quant à « l'après 2017 », ne fantasmons pas outre mesure sur ce que la séquence électorale de l'an prochain pourrait produire en termes de recomposition politique à gauche.

    Les expériences des 30 dernières années, de la campagne Juquin à 2012, nous ont appris qu'une telle recomposition n'est pas directement corrélée aux rendez-vous électoraux.

    Elle dépend bien plus des mouvements de fonds de la Société et bien malin qui pourrait dire avec certitude ce que sera la situation en Juin 2017.

    En tout état de cause, pour Ensemble !, l'horizon doit rester la construction d'une force politique mettant au premier plan de ses préoccupations

    l'émancipation humaine,

    l'appropriation sociale de l'économie comme alternative au capitalisme,

    le féminisme et la lutte contre toutes les discriminations,

    l'écologie et le rejet du productivisme,

    l'ouverture à la diversité des cultures et aux peuples du Monde,

    l'engagement en faveur de la paix et d'un processus international de désarmement, en particulier nucléaire,

    l'altermondialisme et une exigence démocratique radicale dans une perspective d'autogestion généralisée.

    En la matière, il ne pourra pas y avoir de raccourcis organisationnels ni de ralliements sans principes.

     


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  • A Hayange, le maire FN ferme le Secours populaire jugé «pro-migrants»

    30 septembre 2016 | Par La rédaction de Mediapart

    Le maire FN d’Hayange a demandé au Secours populaire d’évacuer le local municipal qu’il occupait de longue date, reprochant à la présidente de l’association caritative de faire « de la propagande pro-migrants toute l’année ». « Le seul combat qu’on mène, c’est contre la misère », rétorque celle-ci. L'association refuse de rendre les clés.

    A lire ici >>>>>


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  • Le mauvais coup des sénateurs contre la presse numérique

    30 septembre 2016 | Par christophe Gueugneau

    Quatre amendements au projet de loi Égalité et citoyenneté modifient en profondeur le droit applicable à la presse. Sur Internet, la prescription des délits de diffamation serait ainsi quasi impossible, et le désistement du plaignant ne viendrait plus automatiquement clore une affaire.

    A Lire ici >>>>> Médiapart


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