• Communiqué de presse MRAP

    Louveciennes : hier comme aujourd'hui,
    une France rancie et raciste contre les « indésirables »

     

    C’est une frange rancie de la France qui a manifesté à Louveciennes le dimanche 2 octobre contre les migrants. C'est la même que celle qui manifestait en mars de cette année contre la construction d'un centre d'hébergement d'urgence à Paris. Cette France rancie n'aime pas plus les pauvres que les étrangers !

    Hier, on les appelait les « indésirables », ils étaient Allemands, Autrichiens, des pays d'Europe centrale… ils étaient juifs ou opposants politiques… ils subissaient le nazisme, la répression et les pogroms. Ils étaient aussi espagnols fuyant le franquisme. La droite extrême de l’échiquier politique rejetait déjà ces réfugiés qui voulaient échapper aux persécutions. Beaucoup d'entre eux ont été dirigés ensuite vers les camps de la mort avec la complicité de cette droite-extrême passée dans la collaboration.

    Aujourd'hui Le Front National et la droite du parti "les Républicains" (rien ne les distingue plus), multiplient les démonstrations xénophobes, organisent impunément des manifestations anti-migrants, lancent des appels « ma commune sans migrants » comme d'autres hier ne voulaient pas de « métèques » dans leurs communes.

    Comparaison n'est pas raison nous dira-t-on ! Malheureusement ceux qui fuyaient la barbarie nazie et ceux qui tentent d'échapper aux massacres d'Alep vivent les mêmes terreurs, les mêmes angoisses, les mêmes souffrances. Et ceux qui les rejettent procèdent de la même logique d'exclusion raciste.

    Alors on s'interroge ! Comment un gouvernement, qui au nom de l’état d'urgence a limité le déplacement des cortèges ouvriers, peut-il laisser libre cours à des manifestations comme celle de Louveciennes ?

    Les slogans sociaux des syndicats seraient-ils plus menaçants pour l'ordre public que la xénophobie haineuse des cortèges d'une frange rancie de la France ?

     

    Paris, le 4 octobre 2016

     

     

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    Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples


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  • Communiqué unitaire.

    EELV, « Ensemble ! », NPA, PCF.

    Alep subit un déluge de feu.

    Les avions russes et ceux du régime larguent des bombes anti-bunker dont la puissance permet d'effondrer des immeubles entiers sur leurs habitants et la destruction des abris souterrains. Les bombardements visent des hôpitaux et des écoles, et constituent des crimes de guerre.

    La population, prise entre les djihadistes et les armées du régime, est privée d'eau et d’alimentation.

     

    Face aux crimes de guerre et au martyr infligé à la population d'Alep, il faut redire que compte tenu que c'est la population civile qui est la principale victime, cette guerre doit cesser sur le champ pour laisser la place aux négociations et transitions politiques.

    L'urgence est de sauver les habitants d'Alep.

     

    Partis de gauche et écologistes, au-delà des analyses différentes qui sont les nôtres quant aux causes d'une telle situation et des réponses à y apporter, nous disons ensemble :

    ° Halte au massacre ! Halte à la barbarie !

    ° Arrêt immédiat des bombardements !

    ° Trêve des combats pour permettre l'acheminement des aides nécessaires à la survie des habitants d'Alep !

     

    EELV, « Ensemble ! », NPA, PCF.

    Le 4 octobre 2016


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  • Pierre Zarka 

    EXPLORER DE NOUVEAUX POSSIBLES

     

    Après le printemps dernier, plus que jamais la question est que le monde du travail, les jeunes passent de la colère sociale à l'élaboration politique.

    Si on se place non pas du point de vue des partis mais de leur point de vue, la question vient télescoper la période de la présidentielle.

    La grève et les blocages issus d'initiatives locales, les Nuits debout ont montré qu'ils pouvaient prendre à bras-le-corps leurs responsabilités.

    En même temps ils manifestent de la défiance envers qui paraît vouloir les en déposséder.

    Leurs actions témoignent que faire un pas de côté au regard de la normalité politique ne conduit pas obligatoirement à la marginalisation.

    Bien au contraire.

     

    Voici qui ouvre des possibilités qui permettent de dépasser des impasses qui ont duré de longues années.

    En 1976, le PCF lance l'Union du peuple de France ; en 1995, après le grand mouvement de novembre, le PCF lance le pacte unitaire pour le progrès.

    À chaque fois, il s'agit d'attribuer « la primauté au mouvement populaire » et, à chaque fois, le faceà-face avec le PS et l'enfermement dans le seul espace institutionnel font avorter en quelques semaines ces tentatives.

    Pour la première fois, cette hypothèque peut être levée.

    Le bilan du PS, la course aux primaires, hypertrophiant encore davantage le rôle des leaders, changent profondément les conditions de la présidentielle de ce qu'elles étaient en 2012.

    En 2012, pour un très grand nombre d'électeurs, le vote Mélenchon devait permettre de faire contrepoids aux dérives droitières du PS et de le tirer à gauche.

    Qui, aujourd'hui, croit que l'on pourra tirer le PS à gauche en 2017 ?

    Alors, quel peut être le sens du vote en 2017 ?

    Le moindre mal ?

    On en bouffe depuis quarante ans !

    De plus, le recours répété au 49-3, les multiples atteintes aux libertés, la marche vers le Tafta bafouent le fonctionnement institutionnel et montrent qu'à lui seul l'espace électoral ne peut plus se substituer à celui où se déroule vraiment la conflictualité, c'est-àdire partout où sont les « simples gens».

     

    La situation appelle donc à se dégager de toute répétition des méthodes du passé.

    Or la conception du communisme issue du post-soviétisme ne renvoie pas à la société idéale, mais au mouvement réel, dont les caractéristiques sont déjà existantes.

    Les nouvelles exigences en matière de pratiques politiques sont autant de nouveaux possibles : les acteurs de ce printemps et ceux qui auraient bien voulu l'être ne sont pas prêts à revenir à des démarches délégataires sous prétexte que l'on passe à la politique.

    Si nombre d'entre eux ne voient pas encore comment faire, ils ne veulent déjà plus faire comme avant.

    On ne peut plus renvoyer à un éternel « plus tard » le moment où l'on répond à cet état d'esprit.

    L'enjeu qui se dégage (enfin !) est que quelques millions de personnes commencent à définir ce que doit devenir la société et se transforment en acteurs politiques.

    C'est le moment de se souvenir que les institutions de la République ont été conçues pour qu'il n'y ait pas de mouvement populaire.

     

    Le premier problème à résoudre

    n'est donc pas d'abord qu'un « entre-soi » de militants réussisse à trouver le candidat idéal,

    mais que des milliers de rendez-vous mettent en débat des solutions alternatives ;

    comment les dominés peuvent investir le champ jusqu'à présent réservé aux seuls partis et devenir ainsi la principale force motrice.

     

    Nous verrons avec eux ce qui pourra s'en dégager.

    Je ne dis pas que c'est simple mais le plus difficile n'est-il pas d'oser rompre avec nos habitudes ?

    L'expérience des échecs successifs, la nécessité rendent disponibles une part importante d'hommes et de femmes.

    C'est même peut-être la seule démarche qui puisse les mobiliser.

    Elle est la suite logique du printemps dernier.

    Il ne faut pas que ce soit le populisme qui capte la quête d'un comportement hors normes.

    C'est là le vrai rendez-vous de 2017.

    Celui qu'il ne faut pas rater

    3 Octobre 2016


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  • Communiqué de Ensemble!

    Présidentielle de 2017 :

    "Ensemble!" consulte ses adhérent-e-s.

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  • Rouge ViF !

    Une pouf à 1O millions de bijoux

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  • Communiqué de Ensemble!

    Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire.

     

    Soutien à la flottille de la liberté

    en route pour Gaza.

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  • Socialisation des revenus 

    contributions suite au débat du 8 juin 2016

    Le mercredi 8 juin à 20h a eu lieu un débat public avec Bernard Friot (Réseau Salariat), Jérôme Gleizes (conseiller de Paris) et Benoît Borrits (Association Autogestion) sur le thème de la socialisation des revenus. Nous publions ici les contributions de chacun des trois intervenants suite à ce débat.

    Le débat public Socialisation des revenus, penser l’après­ capitalisme et sa transition vise à explorer les multiples possibilités d’une socialisation des revenus dans le cadre d’une société affranchie du poids et du pouvoir défendu par Jérôme Gleizes et la proposition de péréquation du revenu produit et disponible développée par Benoît Borrits sur www.perequation.org.

     Depuis le milieu du XXe siècle, les cotisations sociales et secondairement les impôts contestent au capital le droit de disposer comme il l’entend du produit de l’exploitation du travail. D’ores et déjà une partie importante du revenu monétaire en découlant est de facto socialisé. Les propositions présentées dans ce débat s’inscrivent dans ce mouvement et cherchent à approfondir cette socialisation tout en examinant ses conséquences sur la propriété des moyens de production.

    Après la présentation des trois propositions par les intervenants, l’objet du débat est de les comparer, de mesurer leur place respective dans un modèle économique dépassant le rapport capital/travail ainsi que les moyens de les mettre en œuvre dans une perspective de transition. Ce débat se fixe pour ambition d’examiner ensemble les convergences possibles afin de définir de nouveaux axes de revendications politiques pour une alternative au capitalisme actionnarial.

     

    ... La suite à Lire ici >>>>> autogestion.fr


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  • Rouge ViF !

    Sacré Valls...

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  • « Jeu de société », le court qui en dit long

    Pascal Jouary
    Dimanche, 2 Octobre, 2016

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  • François Jullien :

    «Une culture n’a pas d’identité

    car elle ne cesse de se transformer»

    Dans son dernier ouvrage, le philosophe et sinologue s’oppose au concept figé d’«identité» et défend celui de «ressources culturelles» telles que les langues mortes et vivantes. Des outils à disposition de tous, mais menacés par la mondialisation et le communautarisme.

    A Lire ici >>>>>


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