• 4 Pages CGT retraites Février 2020

     

     


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  • Mobilisations Finistère Jeudi 6 février 2020

    Brest Quimper Morlaix Carhaix (11h00)

    Quimperlé (10h30)


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  • Un chant des partisans pour la défense de l'hôpital public
     

    Des membres du personnel hospitalier entonnent un chant des partisans pour la défense de l'hôpital public devant l'hôpital Robert Debré à #Paris

     Lucas Léger Twitter Vidéo >>>>>


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  • Quand la réforme des retraites
    tourne au jeu de massacre démocratique

     

    La cinquième république est malmenée

    par la perversion des usages gouvernementaux

     

    Vendredi 31 Janvier 2020

    L’avenir s’obscurcit. Après plus de cinquante jours de grève, la réforme des retraites ressemble encore à un immense jeu de massacre. D'un côté, il y a des grévistes exténués qui n’obtiennent toujours rien. De l’autre côté, il y a un gouvernement qui s’apprête à adopter de force une réforme alors qu’elle est refusée, peu ou prou, par les deux tiers des français et que plusieurs de ses aspects essentiels, sur le fond comme sur la forme, sont critiqués par le conseil d'état.

     

    Au milieu de ce champ de ruines, il y a un cadavre, c'est notre croyance individuelle et collective en un avenir qui pourrait être meilleur que notre présent, lequel n’est plus, tant s’en faut, « le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui », chanté jadis par Mallarmé.

    Nous devrions nous résigner à travailler plus longtemps, pour des pensions dont il faudrait compenser l’effondrement, en recourant de plus en plus à la retraite par capitalisation.

    A rabattre ainsi l’inquiétude de l’avenir sur le présent, nous construisons une prison pour nos projets d’aujourd’hui.

     

    Nous comprenons alors que la politique n’est plus l’invention d’un avenir commun, elle se réduit, dans les deux camps, à un combat de chiffres.

    En réaction contre un gouvernement qui calcule le futur endettement du système de retraites, les syndicats se voient contraints de calculer les baisses de pension, ce qui a pour effet délétère de faire passer à la trappe, dans les négociations, leurs propositions de progrès social, écologique et féministe, ainsi que leurs alertes sur la souffrance au travail.

    Il faut dire que le système de retraites par points, de même que les retraites par capitalisation, contraindront tout le monde à calculer tout le temps et à se sentir comptable de chaque baisse de revenus, de chaque accident de la vie et de chaque échec, et d’en subir les conséquences jusqu’à la fin de ses jours.

     

     

    Le système de retraites actuel a au moins l’avantage de garantir une pension d’un montant clairement déterminé.

    Il est une assurance qui permet de laisser libre de s’inventer une autre vie, la retraite venue.

    Comment l’avenir pourrait-il être désormais autre chose qu’une spéculation inquiète ?

    Dans notre aujourd’hui désabusé, las et laid, les lendemains ne chantent plus.

    En fait d’avenir et de devenir, nous ne pouvons qu’imaginer un inéluctable réchauffement climatique, la montée des eaux et des inégalités sociales et une probable nouvelle crise financière.

    Surtout, nous serions condamnés à être spectateurs d’une crise politique majeure qui nous empêche d’envisager toute alternative.

     

     

    La cinquième république évolue vers un nouveau régime.

    Ce régime, nous hésitons encore à le qualifier, car il ne dit pas son nom, il n’assume pas l’esprit de ses lois ni surtout de ses usages et il est encore rampant, même si ses contours se précisent.

    Nous savons en tout cas ce qu’il n’est pas, ou plutôt ce qu’il n’est plus.

    Il ne saurait prétendre au nom de démocratie.

    Et à nous, signataires de cette tribune, hommes et femmes intellectuels, artistes et journalistes engagés, ce nouveau régime nous semble plus qu’inquiétant.

    Il nous fait peur.

    Il a le goût lacrymogène du poivre et du sang.

    Il a les accents goguenards de discours prononcés par des gouvernants isolés comme jamais par le pouvoir.

    Il a l’éclat scandaleux d’inégalités sociales de plus en plus criantes.

     

     

    Il semble presque normal de voir un président de la république et ses ministres gouverner contre la majorité des citoyens.

    Que le régime de la cinquième république ait été pensé comme présidentialiste, d’aucuns disent monarchique, Charles de Gaulle lui-même ne s’en cachait pas.

    Mais, dans une constitution qui donnait une assise et un poids prédominant à l’exécutif par rapport au parlement, l’usage voulait que l’on ne gouverne pas contre la volonté du peuple.

    Car enfin, même tout-puissants pendant la durée d’un mandat, il fallait bien que les gouvernants envisagent leur réélection.

     

     

    Nous dénonçons la professionnalisation du monde politique et nous avons bien des raisons de le faire, d’autant qu’elle est une des causes de la dérive que nous décrivons ici, mais cette professionnalisation politique avait paradoxalement un effet modérateur sur le plan constitutionnel.

    Si l’on voulait poursuivre sa carrière politique, on ne pouvait passer pour une personne qui se moque de l’opinion publique et des contre-pouvoirs.

    En 1995, sur les retraites déjà, et en 2006, sur le Contrat Première Embauche (CPE), l’exécutif plia.

    Il avait pourtant les moyens constitutionnels de n’en rien faire.

     

     

    Des aventuriers ont pris le pouvoir et non de simples citoyens, comme on a voulu le faire croire, car ces élus sont issus de milieux très favorisés et les ministères regorgent de hauts dirigeants d’entreprises.

    En prétendant gouverner avec des personnalités issues de la société civile, Emmanuel Macron a constitué un parlement inféodé comme jamais à son chef, sans courant, sans tendance et sans fief électoral à sauver, ou si peu, des personnes qui, sorties du monde des affaires ou de professions gratifiantes et bien rémunérées, peuvent envisager sans crainte de les exercer de nouveau quand leur mandat sera achevé.

     

     

    Le régime bascule vers une forme délibérément autoritaire, où il devient inutile de manifester une quelconque opposition au pouvoir, qu'elle soit syndicale, politique ou citoyenne, et où les forces de police sont chargées d’assurer la répression de plus en plus dure de mouvements qui eux-mêmes se durcissent.

    Où cela va-t-il nous mener ?

     

     

    En disant que notre avenir se referme, nous ne prônons pas une irresponsabilité politique, ignorante des réalités économiques, sociales et écologiques.

    Nous pensons, au contraire qu’il faut réinventer la démocratie, alors que l’on est en train de la miner par une perversion des usages gouvernementaux et par la désespérance des mouvements sociaux, des contre-pouvoirs et des corps intermédiaires.

    Seule une véritable démocratie peut redonner aux citoyens que nous sommes le sens et le goût de leurs responsabilités, mais aussi refonder notre communauté politique pour œuvrer à un monde plus humain, plus juste et plus respectueux de son environnement.

     

     

    Un monde dans lequel nous aurions vraiment envie de vivre.

    Mais encore faut-il croire effectivement au dialogue social et en la démocratie.

    Et que pourrait être cette dernière, aujourd’hui, sinon une démocratie convivialiste, c’est-à-dire une démocratie qui fasse toute sa place au vivre-ensemble, à la convivialité et au débat politique, qui s’appuie sur les expérimentations sociales et écologiques, qui permette la participation et la créativité de tous les citoyens et qui nous rende acteurs de notre destin politique pour retrouver le goût des possibles.

     

    Premiers signataires :

    Miguel Benasayag, Belinda Cannone, Sébastien Claeys, Susan George, Roland Gori, Aude Lancelin, Dominique Méda, Monique Pinçon-Charlot, Michel Pinçon, Bernard Stiegler, Florent Trocquenet-Lopez, Paul Alliès, Jean-Loup Amselle, Alain Bertho, Pascal Buresi, Jean-Louis Comolli, Thomas Coutrot, Sophie Desrosiers, Patrick Farbiaz, Bernard Fischer, Florent Gaudez, Benoît Hazard, Odile Hélier, Antoine Peillon, Alessandro Stella, Sophie Wahnich

     

    Source >>>>>


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  • Non monsieur Macron,

    nous ne sommes plus en démocratie

    Mercredi, 29 Janvier, 2020

     

    Texte collectif.

    Signataires : Jacques Bidet, philosophe, Christine Delphy, sociologue, Elsa Dorlin, politiste, Jean-Baptiste Eyraud, Droit au Logement, Eric Fassin, sociologue, Bruno Gaccio, artiste, Frédéric Lordon, philosophe, Jean-Luc Nancy, philosophe, Xavier Mathieu, syndicaliste, Gérard Mordillat, écrivain et réalisateur, Willy Pelletier, sociologue, Monique et Michel Pinçon-Charlot, sociologues, Jérôme Rodrigues, gilet jaune, Malika Zediri, association de Chômeurs APEIS.

    L'Humanité >>>>>

     
     On connaît la formule :
    «la dictature, c’est ferme ta gueule»,
    « la démocratie, c’est cause toujours ».
     
    Normalement, ce devrait être pour rire.
     
    Le problème, depuis longtemps déjà, c’est que beaucoup de supposés « démocrates » se contentent très bien de la formule : causez toujours.
     
    Et c’est vrai : trente ans que « ça cause » – dans le vide : aux gouvernements successifs, tous différents paraît-il, mais qui font tous la même chose.
     
    Et tous d’aller de stupéfaction en stupéfaction : TCE 2005, FN 2002 et 2017, Gilets Jaunes.
     
    Pour tous ces prétendus médiateurs, les alarmes n’auront pourtant pas manqué depuis vingt ans.
     
    Qu’ils s’examinent et s’interrogent : « quel compte réel en aurons-nous tenu ? »
     
    Et la réponse à la question éclairera aussitôt le présent politique et ses formes.
     
    Du côté des pouvoirs, ce ne sont à l’évidence plus celles de la démocratie.
     
    Car il n’y a plus de démocratie là où plus rien de ce qui monte de la population n’est écouté.
     
    Il n’y a plus de démocratie quand un projet de loi dont tout atteste qu’il est refusé par une écrasante majorité est maintenu envers et contre tout.
     
    Il n’y en a plus quand le gros de la population est voué à l’enfoncement dans la précarité.
     
    Quand, les uns après les autres, tous les corps de métier se révoltent contre la destruction de leurs conditions d’exercice, et, pour toute réponse, n’obtiennent que les regards vides de leurs directeurs et la continuation de la destruction sans le moindre temps mort.
     
    C’est pourquoi Emmanuel Macron s’enfonce un peu plus chaque fois qu’il répète que « la démocratie, c’est la parole, pas la violence », quand toute sa pratique du pouvoir atteste que la parole ne sert à rien – et qu’au lieu de son écoute il fait donner la police.
     
    Le pays entier gronde, et le pouvoir est sourd – on devrait dire plus exactement : et le pouvoir s’en fout.
     
    Ce serait même une définition possible, sinon de la dictature, du moins de la sortie de la démocratie : quand le pouvoir s’en fout.
     
    *****
     
    C’est ce que les Gilets jaunes ont compris : quand toutes les voies de recours offertes à la parole de la population ont été tentées, depuis si longtemps et en vain, alors il ne reste plus d’autre solution que de faire autre chose.
     
    Il n’y a pas de violence politique de rue sans une faillite antécédente, abyssale, de la médiation institutionnelle.
     
    De la « démocratie », il ne reste alors plus que la forme vide de l’élection, ultime argument des gouvernants sécessionnistes qui ne veulent plus rien avoir à connaître des gouvernés.
     
    « Il a été élu régulièrement », « il est légitime ».
     
    Formules creuses d’un pouvoir séparé, qui pensait que « ne pas écouter » suffirait, que l’inertie ferait le reste, mais découvre que non, et n’a plus comme réflexe que de constituer ses opposants en « ennemis de l’Etat », pour leur appliquer une violence policière sans précédent depuis 70 ans, et les dispositions de l’anti-terrorisme.
     
    Au reste, tout le monde le sait : du moment où la police mettrait casque à terre, ce pouvoir n’aurait pas une semaine d’espérance de vie, et c’est bien à ce genre d’expérience de pensée qu’on connaît la nature réelle d’un régime politique.
     
    ******
     
     
     
    C’est que le « cause toujours » a, ces derniers temps, beaucoup reçu le renfort du « ferme ta gueule ».
     
    Oui, les gueules ont été fermées à coups de LBD, de grenades et de matraques.
     
    Mais aussi d’interpellations préventives, de directives aux parquets, de surveillance électronique, de versement de l’état d’urgence dans la loi ordinaire, et pour bientôt : de reconnaissance faciale et de lois de censure numérique.
     
    Tout ça mis ensemble commence à faire un tableau.
     
    « Essayez donc la dictature », nous enjoint par défi Emmanuel Macron.
     
    Comment dire… c’est bien, pour notre malheur, ce qu’on nous fait « essayer » en ce moment.
     
    Si une part si importante de la population est dans un tel état de rage, c’est d’abord par les agressions répétées qui lui sont faites, mais aussi parce que, précisément, après tant d’années à avoir été réduite à l’inexistence politique, elle aimerait bien « essayer la démocratie ».  

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  • 28 Janvier 2020

    Les pompiers manifestent à Paris

    pour réclamer une hausse de leur salaire

    et le maintien de leur système de retraite

    Des heurts ont éclaté entre le cortège et les forces de l'ordre dès le début de la manifestation, aux abords de la place de la République. 

    France Info >>>>>


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  • Plus de 300 employés critiquent publiquement Amazon

    en signe de défiance

    "Cette action a été menée pour protester contre le règlement récemment rafraîchi qui interdit aux employés de s'exprimer publiquement sur les activités de l'entreprise sans autorisation préalable", écrit dans un communiqué le groupe Amazon Employees for Climate Justice (AECJ).

    France Info >>>>>

     

    Communiqué en anglais >>>>>


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  •  

    “Sur 31 mois de quinquennat Macron, 22 ont été marqués par des mouvements sociaux d’ampleur, du jamais-vu.”

    Alternatives Économiques

     Entretien

    « Les institutions permettent au gouvernement

    de passer en force »

    Danielle Tartakowsky Historienne, professeure à l'université Paris-8

    Alors que la grève dans les transports contre la réforme des retraites en est ce jeudi à son 50e jour,

    le gouvernement reste décidé à passer en force avec la présentation demain en conseil des ministres du projet de loi.

    Professeure d’histoire contemporaine à l’université Paris-8, Danielle Tartakowsky analyse la portée du mouvement au regard de ceux qui ont marqué le XXe siècle.

    Si les institutions de la Ve République permettent à l’exécutif de passer en force,

    sa détermination pourrait s’avérer dangereuse par la suite

    alors qu’un climat de colère s’installe en France.

     

    Alternatives économiques >>>>>


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  • Les pompiers de la Haute-Vienne

    boycottent les voeux du président du SDIS87.

    source: le populaire

     

    Légiombre  >>>>> Twitter Vidéo  


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  • Communiqué CGT 24 Janvier 2020

    A Lire ici >>>>>


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