• Rouge ViF !

    Crypte... ô ... monnaies.

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  • [5 Février 2019 - Affaire Macron - Benalla]

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  • Glysophate...

    L'article à lire pour comprendre le débat sur le glyphosate, la star des herbicides

    L'Union européenne doit donner son accord, ou non, au prolongement de l'autorisation du glyphosate, le principe actif du célèbre désherbant Roundup. Franceinfo vous explique pourquoi le sujet est brûlant.

    Article 27/11/2017

    France TV Info >>>>>


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  • [Mardi 5 Février 2019

    Actualités Politiques]

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  • Rencontre avec Annick Coupé

    pour discuter de l’avenir du mouvement syndical et social. 

     

    « On est dans une situation que je n’ai jamais connue avec, dans le même moment, un mouvement durable et déterminé pour plus de justice sociale,  la montée d’un mouvement large contre le réchauffement climatique et un espace politique dans une crise immense. Le capitalisme n’a jamais été à ce point délégitimé et la gauche, dans son ensemble, est en décomposition sur pied. 

    Le mouvement syndical est enferré dans sa propre crise. Ça fait des années qu’il est traversé de profondes divergences entre ses deux pôles, le syndicalisme d’accompagnement et le syndicalisme de transformation. 

    L’ appel tardif lancé par la CGT à une journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle le 5 février relève de ces difficultés. Il est un signe donné pour dire que le mouvement des Gilets jaunes peut se raccorder à un syndicalisme de lutte. Mais il est lancé alors même que les analyses au sujet de ce mouvement sont très clivées, y compris au sein de la CGT. Une partie des syndicalistes continue de voir ce mouvement comme une contestation réactionnaire. Et tou.te.s, favorables ou non à ce mouvement, sont confronté.e.s à la critique que leur renvoie les Gilets jaunes. Sur les ronds-points, il y a beaucoup de salarié.es qui soit sont précaires ou chômeuses et chômeurs, soit sont dans des secteurs où le syndicalisme est absent. Ils et elles ont rarement fait l’expérience d’un syndicalisme utile à leur coté et nourrissent donc une défiance à son endroit. Ce mouvement est donc aussi une remise en cause du syndicalisme tel qu’il existe aujourd’hui, c’est-à-dire concentré dans les grandes boites, dans certains secteurs et dans le service public. Nous nous le prenons en pleine figure. Cette situation n’est pas un choix du mouvement syndical, qui depuis des années cherche à se désenclaver, mais cela crée une réelle difficulté. 

    Je ne vois pas d’autres solutions que de se confronter à cette situation, en entrant autant que possible dans le mouvement. Ce n’est évidemment pas simple car les forces du syndicalisme sont précisément dans les territoires où le mouvement des Gilets jaunes s’est moins développé, comme en région parisienne. Dans les petites et moyennes villes, la situation peut être différente. Là, des syndicalistes, connu.es comme tels, sont présent.es sur des ronds-points et le plus souvent il n’y a pas de difficulté si ils/elles  acceptent d’être un.e parmi d’autres. Mais il y a aussi des endroits où c’est plus compliqué…

    Ce mouvement révèle un monde du travail encore plus éclaté que nous ne le disons. Il n’y a pas seulement des différences entre salarié.es en CDI, précaires et chômeurs/chômeuses. Il y a aussi des différences entre les lieux de résidence. Les salarié.es des grandes villes, où il y a encore de l’activité, se sentent surement un peu plus à l’abri … Mais il y a un sentiment largement partagé par toutes et tous que, globalement, cela ne va pas. D’où le soutien au mouvement que révèlent les sondages. Inversement, ce mouvement des Gilets jaunes ne se développe pas  forcément dans les territoires où  syndicats et associations de luttes sont bien présents ; et pourtant nous retrouvons certaines de nos  idées et revendications dans les exigences des Gilets jaunes. Il y a de la circulation d’idées et des communautés de questions.

    Il nous faut mieux comprendre les contradictions qui existent dans notre société entre les différentes formes de domination. Cette exigence ne concerne pas que les syndicats, elle concerne l’ensemble des mouvements sociaux. Et il nous faut retravailler sur les chemins de l’unification des opprimé.e.s. Cela ne se fera pas par le haut, par des appels  généraux à la convergence des luttes, déconnectée de des contradictions et des réalités diverses vécues par les un.es et les autres.

    Je pense que la réponse est celle de droits égaux pour toutes et tous. Cela permet de ne pas laisser de terrains à l’extrême droite qui investit le champs du social avec ses idées racistes et d’exclusion dans ses bagages. Cela permet de poser, à coté de la question de la répartition des richesses, des sujets plus transversaux  comme par exemple le service public, mais aussi les questions d’égalité femmes/hommes, des discriminations racistes ou le droit à un environnement sain…

    Je crois aussi qu’il nous faut user avec précaution de la notion de convergence. Assa Traoré, comme d’autres militant.es des luttes des quartiers populaires,  le dit souvent et fermement : la convergence se fait souvent sur le terrain des plus forts, c’est-à-dire des salarié.es les plus stables et le plus organisé.es. Si on veut faire cause commune avec les habitant.es des banlieues et ceux des villes petites et moyennes ou des zones rurales, il faut construire ensemble ces terrains de luttes et pas chercher une convergence en forme de ralliement. Il faut prendre la mesure des réalités qui sont parfois contradictoires.

    Ce chemin n’est pas facile. J’ai aussi constaté depuis pas mal d’années qu’il est parfois difficile pour les militant.es de faire le travail de convictions dans les entreprises quand les idées d’extrême droite progressent. L’entreprise n’est plus le lieu de « socialisation » qu’elle a pu être dans d’autres périodes. La diversité des statuts au sein d’un même lieu de travail, les pressions sur les conditions de travail… tout cela ne facilite pas le travail militant sur le terrain… . D’où parfois cette oscillation entre des appels parfois incantatoires à la grève générale et les difficultés de concrétiser les mobilisations le terrain. 

    Tous les mouvements sociaux doivent  surement tous repenser leurs actions, leurs stratégies, leurs réflexions sur une perspective d’émancipation au XXIe siècle. Mais il n’y a pas de lieux pour cela aujourd’hui où pourraient se retrouver syndicalistes, militant.es associatifs, intellectuel.les… C’est une vraie difficulté. « 

     

    Annick Coupé, ancienne porte-parole de l’Union syndicale Solidaires et actuellement engagée dans Attac.


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  • www.syndicollectif.fr 4 février 2019

     

    nouvelles du mouvement social et syndical dans: www.syndicollectif.fr
     

    ACTIONS :

    * Déclaration du CCN de la CGT sur le 5 février et les suites:

    http://wp.me/p6Uf5o-2lu

    * Solidaires se joint à la plainte contre les flash-balls:
     

    http://wp.me/p6Uf5o-2ll

    * Appel unitaire syndicats, associations, personnalités, forces politiques :

    http://wp.me/p6Uf5o-2lM

    * Semaine du 4 au 10 février : la position de FO

    http://wp.me/p6Uf5o-2lF

    * Large appel unitaire au 5 février en Ile de France :

    http://wp.me/p6Uf5o-2lq

    * Haute Loire : très large appel syndical et des gilets jaunes :

    http://wp.me/p6Uf5o-2li


    DEBATS :

    * Table ronde sur les services publics (associations et syndicats) dans l'Humanité :

    http://wp.me/p6Uf5o-2ln

    * La fédération CGT Finances fait des propositions sur la justice fiscale :

    http://wp.me/p6Uf5o-2lz


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  • Macron doit céder aux exigences

    des gilets jaunes et du mouvement social

    • 3 févr. 2019
    Les gilets jaunes ont décidé de se joindre à une grève annoncée par les syndicats le 5 février 2019.
     
    « Nous voyons dans cette convergence une possibilité de victoire sociale majeure, en permettant un mouvement d’ensemble durable et reconductible incluant l’ensemble des salarié-es, la population des quartiers populaires et la jeunesse », estiment syndicats et partis signataires de cet appel aux côtés de l'écrivaine Annie Ernaux, du réalisateur Robert Guédiguian, de l'économiste Thomas Coutrot...

     

    La France est bouleversée depuis 11 semaines par une révolte citoyenne et sociale sans précédent depuis Mai 68. 

    Depuis 11 semaines, malgré les caricatures et le mépris, les gilets jaunes exigent des mesures simples et immédiates et plus que légitimes de démocratie et de justice fiscale, sociale et environnementale.

    Simples et immédiates, parce que l’annulation de la hausse des taxes sur le carburant aurait pu être compensée quasi immédiatement par le rétablissement de l’ISF.

    Parce que la remise en cause du CICE pourrait financer une augmentation immédiate du SMIC.

    Plus que légitimes, parce que dans un pays devenu un paradis pour les millionnaires, la répartition des richesses est une urgence absolue pour en finir avec l’indécence de cette situation. 

    Le dimanche 27 janvier à Commercy, une assemblée de groupes gilets jaunes venant de toute la France a lancé un appel contenant des revendications sociales et écologiques fortes

    (augmentation immédiate des salaires, minimas sociaux, allocations et pensions, droit au logement, à la santé, à l’éducation, services publics gratuits et pour tous, éradication de la misère sous toutes ses formes, égalité et prise en compte de toutes et tous quelle que soit sa nationalité, transition écologique…)

    ainsi que de grandes exigences démocratiques.

     

    Pour la première fois depuis le début de la mobilisation, les gilets jaunes ont décidé de se joindre à une grève annoncée par les syndicats le 5 février 2019.

    Nous voyons dans cette convergence une possibilité de victoire sociale majeure, en permettant un mouvement d’ensemble durable et reconductible incluant l’ensemble des salarié-es, la population des quartiers populaires et la jeunesse.

    Nous souhaitons que la grève et les manifestations soient les plus massives possible afin de faire aboutir ces revendications légitimes.

    C’est pourquoi nous apportons tout notre soutien à cette date.

    Nous condamnons les tentatives de l’extrême droite de s’approprier ce mouvement et de l’utiliser pour promouvoir la haine des immigré-es, l’antisémitisme, le racisme, le sexisme et l’homophobie.

     

    Au lieu d’écouter, le pouvoir se recroqueville sur son appareil répressif et sur un simulacre de débat.

    Il prépare même une loi qui restreint la liberté de manifestation.

    Nous nous y opposerons !

    Nous exigeons du gouvernement qu’il abandonne la logique de criminalisation du mouvement social et populaire.

    Un président qui ordonne ou couvre de telles violences sur ses compatriotes perd sa légitimité de représentation du peuple.

    Nous ne nous habituerons jamais à ces visages cassés, aux centaines de blessures et mutilations et à ces dizaines de décès que le gouvernement s’échine à minimiser ou nier. 

     

    Ce n’est pas dans la dérive autoritaire que se trouve la sortie de crise.

    Ce n’est pas en menottant ou en éborgnant les gilets jaunes et ses porte-voix qu’il étouffera la contestation.

     

    Le vrai débat populaire s’exprime dans les quartiers, les rond-points, les assemblées communes, les entreprises. 

    Emmanuel Macron a perdu la bataille des idées.

    Il doit faire droit aux revendications sociales et populaires !

     

    Associations, organisations syndicales et partis politiques

    Attac
    Collectif national pour les droits des Femmes (CNDF)
    Collectif  La vérité pour ADAMA
    Fondation Copernic
    Union Départementale CGT 75
    Sud PTT
    Solidaires
    Alternative Libertaire
    Ensemble !
    Gauche Démocratique et Sociale (GDS)
    Génération.s
    Groupe parlementaire FI
    Mouvement Ecolo
    Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)
    Parti de Gauche (PG)
    Parti Ouvrier Indépendant (POI)

    Personnalités :

    Paul Ariés, politiste, directeur de l'Observatoire international de la Gratuité
    Judith Bernard, metteure en scène, enseignante, directrice de publication de Hors-Série.
    Thomas Coutrot, économiste
    Christine Delphy, sociologue, militante féministe
    Laurence De Cock, historienne
    Annie Ernaux, écrivaine
    Bernard Friot, économiste
    Robert Guédiguian, réalisateur
    Aude Lancelin, journaliste
    Mathilde Larrère, historienne
    Gérard Noiriel, historien
    Willy Pelletier, sociologue
    Michèle Riot Sarcey, historienne
    Raphaël Schneider, réalisateur, co-fondateur de Hors-Série.
    Julien Théry, historien


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  • [4 février 2019 - Affaire Macron Benalla- Perquisition Médiapart]

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  • [Lundi 4 Février 2019

    Actualités Politiques]

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  • 27 millions de Français se connectent à Facebook tous les jours

    le Figaro >>>>>


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