• 29/03/2021 16:27

    Présidentielle:

    les leaders de la gauche disent oui à Jadot

    pour discuter d'un projet commun pour 2022

    Le député européen EELV a appelé au dialogue, après avoir jugé que la gauche, "divisée" n'a "aucune chance de gagner" contre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

    France Info >>>>>


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  • Présidentielle. Au PCF, des voix plaident pour l’union

     

    Lundi 29 Mars 2021
     

    Deux cents militants, responsables et élus signent un texte dans lequel ils proposent de construire une candidature de rassemblement en 2022.

     

    L’heure du choix avance et le débat s’intensifie au PCF.

    Deux cents militants et responsables communistes se sont opposés, ce vendredi, à une candidature autonome de leur formation pour la présidentielle de 2022.

    Alors que « l’accession au pouvoir de l’extrême droite est devenue une possibilité bien réelle », « la multiplicité actuelle des candidatures (à gauche – NDLR) montre que, l’état, toutes ont renoncé à la possibilité d’une victoire en 2022 », estiment les signataires, parmi lesquels figurent les députés Stéphane Peu et Elsa Faucillon, ou encore des maires comme ceux de La Courneuve, Gilles Poux, ou d’Ivry, Philippe Bouyssou.

    Et d’interroger : « Allons-nous nous résigner à cette hypothèse défaitiste et rajouter notre propre candidature ? »

     

    Le texte est rendu public tandis qu’une conférence nationale doit réunir 1 000 délégués, les 10 et 11 avril (en visioconférence, contraintes sanitaires obligent) et que, lors du dernier Conseil national, la direction du PCF a pris une position inverse.

    À une majorité de 68 voix (contre 45 et 18 abstentions), l’option d’une candidature communiste l’a emporté avec l’objectif de « proposer une nouvelle offre politique » et d’ « enclencher une véritable dynamique de changement à partir de l’élection présidentielle ».

    Le tout assorti d’un « pacte d’engagements législatifs communs pour une majorité de gauche à l’Assemblée nationale » proposé à « toutes les forces qui s’y montreront prêtes, en lien avec le mouvement populaire et sur la base de mesures remettant en cause les logiques capitalistes ».

    Une démarche que défend le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, qui a, à cette occasion, confirmé postuler à l’investiture.

    La semaine dernière, un appel d’une soixantaine de syndicalistes a apporté son soutien à cette ambition, tandis que l’insoumis Jean-Luc Mélenchon a annoncé proposer aux communistes un accord pour les législatives sur la base de la reconduction des sortants, assortie de leur soutien à la présidentielle.

    Faisant table rase, au passage, des vives invectives qui ont ponctué, ces dernières années, ses relations au PCF et restent, comme sa stratégie populiste, un point de clivage pour nombre de militants.

     

    Une alliance pour un « projet de rupture » ?

    Les signataires du texte publié vendredi en appellent, eux, à « une gauche écologique d’alternative (qui) pourrait redevenir un acteur politique essentiel, capable d’un rassemblement majoritaire en 2022 ».

    « Pour réussir, il ne faut pas recommencer ce qui a échoué hier. Il faut inventer. Et notre parti, fort de ses cent ans d’expérience, doit y apporter sa contribution », argumentent-ils.

    Parmi eux, se trouvent les auteurs d’une « option alternative » incluse dans le texte d’orientation pour 2022 adopté le 13 mars dernier par le conseil national du PCF.

    Celle-ci préconise « le choix d’une démarche d’alliance et de coalition, dans la clarté d’un projet de rupture », dès « le premier tour de l’élection présidentielle, et indissociablement aux élections législatives », autour de « 10 mesures majeures » et d’une « majorité parlementaire respectueuse de la diversité de la gauche et du mouvement social ».

    De son côté, la tribune développe l’idée « avant même le passage à une VIRépublique » d’un « accord global » pour sortir du « présidentialisme en organisant collectivement une répartition des pouvoirs qui enlèverait au président de la République une bonne partie de sa prééminence antidémocratique ».

     

    Après le rendez-vous de la mi-avril, la décision finale reviendra aux adhérents de la formation avec un vote prévu du 7 au 9 mai.


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  • Fabien Roussel (PCF) :

    « Ma volonté n’est pas de prendre des voix aux Insoumis »

    Candidat à l’élection présidentielle, le secrétaire national du parti communiste espère être adoubé par les militants le 9 mai 2021, tout en appelant à un « un pacte de gauche » aux régionales et aux législatives. Une stratégie qu’il assume.

    Ouest-France >>>>> 23 mars 2021


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  • Plus de 225 personnalités politiques

    exigent "une vraie loi" pour le climat

    Alors que le projet de loi "climat et résilience" sera examiné à l'Assemblée nationale à partir du 29 mars, 225 personnalités politiques dénoncent un texte qui n'est pas à la hauteur de l'urgence et se mobilisent pour appeler à "une vraie loi climat".

    France Info >>>>>


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  • Le PCF très divisé sur la stratégie 2022

    Au terme d’un conseil national, le PCF se divise sur la stratégie à adopter en 2022.

    Si Fabien Roussel plaide pour une candidature à l’élection présidentielle, nombreux sont ceux à ne pas partager cet avis.

    Regards >>>>>


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  • Le PCF franchit une nouvelle étape vers 2022

     

    Lundi 15 Mars 2021
     

    En vue de sa conférence nationale du mois d’avril, le conseil national du PCF a adopté ce samedi un projet de texte d’orientation pour les élections présidentielle et législatives.

    La direction de la formation s’est majoritairement prononcée en faveur d’une candidature communiste. Fabien Roussel a confirmé sa disponibilité.

     

    Le PCF prépare activement sa conférence nationale du mois d’avril durant laquelle sa stratégie pour les élections présidentielle et législatives de 2022 sera débattue.

    Ce samedi, son Conseil national a adopté le texte qui servira de socle à ces échanges.

    Le document propose une candidature communiste pour la présidentielle et un « pacte d’engagements » aux autres forces de gauche en vue des législatives.

    Avec un objectif : « contribuer au surgissement du très grand mouvement populaire qui fait défaut au pays depuis tant d’années pour le débarrasser du pouvoir en place, battre la droite et l’extrême droite, créer les conditions du changement tant attendu par des millions d’hommes et de femmes ».


    « Créer les conditions d’une alternative de gauche »

    « Nous avons une grande ambition pour le pays, nous entendons de toutes nos forces agir en faveur d’une politique qui tire jusqu’au bout les leçons de la pandémie et qui s’emploie à conjurer la crise dévastatrice qui s’annonce dès à présent », résume Christian Piquet, en charge de la commission de rédaction de ce texte.

    « Le choix, en 2022, ne saurait se réduire au duo Macron-Le Pen, ni à la nécessité de consentir à des opérations de sommet bâclées, ne permettant pas de répondre aux exigences populaires.

    Ne nous laissons pas prendre au piège institutionnel qui réduit l’enjeu de la présidentielle à son second tour », invite le texte estimant que « le rôle du PCF est décisif » pour « créer les conditions d’une alternative de gauche s’appuyant sur le mouvement populaire ».

     

    Lançant un « appel » au « monde du travail et de la création, à la jeunesse, à toutes les femmes et à tous les hommes de gauche, à celles et ceux qui sont en colère ou qui attendent des réponses à leurs aspirations », il résume la vocation d’une candidature communiste :

    à savoir « proposer une nouvelle offre politique, enclencher une véritable dynamique de changement à partir de l’élection présidentielle, favoriser ce faisant le rassemblement autour d’une perspective de transformation de la société, construire les conditions d’une nouvelle majorité politique de gauche ».

     

    Face au piège du présidentialisme, cette candidature irait de pair, propose encore le texte, avec « un pacte d’engagements législatifs communs pour une majorité de gauche à l’Assemblée nationale » avec « toutes les forces qui s’y montreront prêtes, en lien avec le mouvement populaire, et sur la base de mesures remettant en cause les logiques capitalistes ».

    En clair : la candidature communiste, qui s’ajouterait à celle déjà déclarée de Jean-Luc Mélenchon (FI), à celle à venir d’EELV et à celle plus que probable du PS, ne fermerait pas la porte à un accord pour les élections législatives.

     

    Trois prétendants

    En parallèle, un appel interne à candidature en vue de la présidentielle a été lancé et, pour l’heure, trois prétendants se sont fait connaître : Emmanuel Dang Tran, Grégoire Munck, et Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF.

    Ce dernier a également fait part de sa proposition par courrier aux militants communistes.

    « Je suis prêt. Pas pour une candidature de témoignage. Pas pour faire de la figuration. Mais pour faire le score le plus important qui soit, créer une dynamique.

    Je suis prêt à m’engager parce que j’ai la conviction que notre pays, la gauche en a besoin, a besoin d’un projet et de propositions révolutionnaires, populaires, à la hauteur de la crise que nous vivons »,

    a-t-il expliqué samedi.

    « Je veux pouvoir présenter notre projet aux Français pendant la présidentielle et en même temps, dialoguer avec les autres forces politiques de gauche pour construire avec elles un pacte en vue des législatives car aucune force politique ne sera majoritaire toute seule à l’assemblée nationale »,

    poursuit le député du nord qui estime également que

    « repousser notre choix au dernier trimestre, c’est trop tard pour être en campagne, pour réussir à prendre toute notre place dans le débat, alors même que d’autres candidats seront déjà en campagne depuis des mois ».

     

    Débat fraternel

    La décision de la direction du PCF ne va cependant pas sans débat.

    Tout en saluant un « climat fraternel » après les tensions provoquées par ces questions lors de la dernière présidentielle et du 38 econgrès, « il n’y a pas d’homogénéité », a souligné la sénatrice Éliane Assassi qui coordonne avec Christian Picquet la commission en charge de la rédaction du texte d’orientation.

    Deux propositions soumises au vote samedi n’ont pas été retenues mais pourraient refaire surface dans les prochaines semaines.

    La première, défendue notamment par le député André Chassaigne, l’économiste Frédéric Boccara ou la responsable à l’organisation régionale Evelyne Ternant, résout de ne concrétiser la démarche de rassemblement en vue des législatives qu’à l’issue de la présidentielle.

    La seconde présentée par le président du conseil national, Pierre Laurent, incluait une « clause de revoyure » aux choix opérés, dans l’éventualité où les « conditions politiques le permettent et le nécessitent ».

     

    L'option de la « stratégie partagée »

    Le document soumis au débat comprend d’ailleurs une « option alternative » sur la stratégie à adopter pour 2022.

    Celle-ci préconise « le choix d’une démarche d’alliance et de coalition, dans la clarté d’un projet de rupture », dès « le premier tour de l’élection présidentielle, et indissociablement aux élections législatives».

    « Pour y parvenir, nous nous proposons d’interpeller et de rencontrer forces de gauche et acteurs du mouvement social pour construire une stratégie partagée » autour de « 10 mesures majeures » et d’une «majorité parlementaire respectueuse de la diversité de la gauche et du mouvement social ». 

    Puis « sur la base de cette démarche partagée, convenir du nom qui figurera sur le bulletin de vote à la présidentielle ». 

    Ses partisans arguent du risque de voir la gauche à nouveau éliminer du second tour et des rassemblements possibles lors d’autres scrutins, notamment aux régionales. 

    Minoritaire au sein de la direction communiste, cette option a recueilli 45 voix, contre 68 pour une candidature communiste (et 18 abstentions).

    « Transformations révolutionnaires »

    Les deux options s’inscrivent dans un texte qui brosse, outre le contexte politique tel que l’analysent les communistes, une série de «choix de transformations révolutionnaires pour sortir de la crise ».

    Allant d’« un nouvel âge de la Sécurité sociale » à « une révolution du travail et de l’emploi, avec en son cœur l’idée de sécurité de l’emploi et de la formation » en passant par « un nouveau mode de production et de consommation, liant transition écologique, réindustrialisation, nouvelles coopérations internationales », liste, parmi une dizaine de points clés, Christian Picquet.

    « Ces objectifs vont de pair avec les moyens permettant de les arracher : la nécessaire prise de pouvoir sur le capital et une refondation de la démocratie, avec de nouveaux pouvoirs pour les citoyens et les salariés, dans la perspective d’une VI e République », ajoute-t-il, y voyant « l’originalité de la démarche » communiste pour 2022.

     

    Désormais, ce sont les militants qui ont la main localement.

    Le texte sera soumis à leur discussion en vue de la conférence nationale des 10 et 11 avril qui doit réunir 1 000 délégués, par un système de réunions décentralisées en visio.

    « C’est l’occasion de montrer que la démocratie est bien vivante, qu’elle peut et doit vivre », espère Fabien Roussel.

    Cette assemblée se prononcera à son tour mais les militants communistes auront le dernier mot lors d’un vote du 7 au 9 mai.


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  • Présidentielle de 2022 :

    Fabien Roussel candidat à l’investiture du Parti communiste français

    Sa candidature sera formellement proposée aux militants lors d’une conférence nationale, les 10 et 11 avril. Emmanuel Dang Tran et Grégoire Munk se sont également portés candidats.

    Le monde >>>>>


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  • « Libé » dit vrai :

    les castors sont fatigués

    Jean-Luc Mélenchon sur son blog >>>>>


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  • 3/10 : Macron cancre de l’écologie

    Les 150 citoyens de la Convention citoyenne pour le climat (CCC) ont attribué ce dimanche 28 février, pour leur ultime rencontre mettant fin à plus de 17 mois de travaux, un bonnet d’âne au gouvernement. Les conventionnels ont ainsi évalué à… 3,3 sur 10 la prise en compte par le gouvernement de leurs propositions. Seules 19 de leurs 149 propositions font en effet l’objet d’une reprise conforme dans le projet de loi du gouvernement. Des cancres de l’écologie. 90% des propositions de la CCC sont compatibles avec un programme politique : l’Avenir en commun. Il y a urgence.

    Insoumission.fr >>>>>


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  • Pour une réplique unie

    contre la police de la pensée

    et la dérive autoritaire du régime macroniste

    Courrier de l’intergroupe parlementaire de La France insoumise adressé à plusieurs partis dont PS, PCF, EELV, Generation.s, GDS, GRS, NPA, POI, Lutte Ouvrière, Ensemble!…


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