• Texte issu de l'Assemblée générale

    de l'Association des communistes unitaires ACU

    Membres d'Ensemble!

    du 25 juin 2017.

    Pour un processus citoyen large et ouvert

    A Lire ici >>>>>


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  • Du macronisme ou comment s’en défaire


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  • Caroline Fiat
    Aide-Soignante
    Députée Ensemble! Fi...


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  • Déclaration de l'Assemblée Générale

    de l'ACU

    24 juin 2017

     

    L'ACU, association des communistes unitaires, composante d'Ensemble,  a tenu son assemblée générale samedi 24 juin.

    Le débat qui a eu lieu a été productif.  

    Il a abouti à ce texte rédigé avec l'ensemble des présents à l'AG.

    Son écriture résulte de la recherche du consensus entre celles et ceux qui ont porté un regard différent sur la campagne de France Insoumise.

     


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  • Collectif National d'Ensemble

    1er et 2 Juillet 2017


    Bulletin interne des débats

     

     

    Bulletin interne de débats n°2

     


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  • Danièle  Obono


    "En février dernier, quand Jean-Luc Mélenchon a présenté sa candidature à l’élection présidentielle et lancé le mouvement de « La France insoumise », j’avoue, j’avoue : j’ai tiqué. C’est mon côté gauche anti-impérialiste. Entre autres… Mais j’ai quand même signé, comme on dit. J’ai signé parce que j’ai été convaincue par la clarté de l’analyse et de la stratégie (ça c’est mon côté marxiste ), par la perspective de se lancer, enfin, en campagne (le côté mouvementiste), et en gardant en tête les points, les questions, les contradictions qu’il faudrait débattre et dépasser pour construire ensemble. J’ai donc signé et je me suis lancée. J’ai contribué à l’élaboration du programme et participé à la première convention nationale. J’ai co-organisé un groupe d’appui local et l’élaboration des livrets thématiques. Je me suis rendue aux quatre coins du pays présenter « L’ Avenir en commun », discuter, débattre, convaincre... J’ai rencontré cette France insoumise. Elle est devenue « ma » France insoumise.

    Certain•e•s, y compris parmi des ami•e•s et camarades, ne comprennent pas toujours bien pourquoi ou comment moi, une internationaliste anti-impérialiste, militante intersectionnelle afro-féministe et antiraciste, j’ai pu me retrouver candidate de la France insoumise élue à l’Assemblée nationale. D’autres, comme celles et ceux qui vomissent leurs tombereaux de haine sur les réseaux sociaux depuis ces derniers jours, en abhorrent l’idée même et refuseront toujours, de toute façon, d’en accepter la réalité. A ces dernier•e•s, comme l’avait déjà si bien dit le boxeur poète, mi abeille mi papillon, aux rageux de son temps, je n’ai qu’un seul message à adresser : « Black, confident, cocky; my name, not yours; my religion, not yours ; my goals, my own; get used to me. » Ou dit autrement : j’y suis, j’y reste, je ne partirai pas ! J’y suis, j’y reste et je ne marcherai pas au pas. J’y suis, j’y reste et je ne me soumettrai pas. « Get. Used. To. Me. »

    Je suis la France insoumise.

    Celle des Parisiennes qui en 1789 marchèrent sur Versailles pour réclamer au roi du pain et des droits. Celle de Solitude, la Fanm Doubout, qui vécut libre et mourut pour la liberté. Celle de l’Union des femmes, de Louise l’institutrice, Nathalie l’ouvrière relieuse, Elisabeth l’aristocrate russe, des « pétroleuses », des communardes. Celle des ouvrier•e•s et syndicalistes qui arborèrent sur leurs vestes le premier triangle rouge pour exiger la journée de 8 heures.

    Je suis la France insoumise comme l’étaient les tirailleurs africains, sujets de l’Empire, qui laissèrent leur vie dans les tranchées de la Grande guerre. Comme l’était Lamine Senghor, gazé à Verdun, docker à Marseille, dirigeant ouvrier, militant internationaliste et candidat communiste dans le 18e arrondissement de Paris. Comme l’étaient les militants indigènes de l’Union intercoloniale et du journal « Le Paria » précurseurs de la Tricontinentale.

    Je suis la France insoumise revendiquant la mémoire et les luttes des grévistes de 1936 qui arrachèrent au Front populaire les congés payés ; de Missak Manouchian et des 22 autres membres des FTP-MOI exécutés par le régime de Vichy et les Nazis le 21 février 1944 ; des porteurs et porteuses de valise du réseau Jeanson et des manifestant•e•s du 17 octobre 61 ; des ouvrier•e•s qui occupèrent leurs usines et des étudiant•e•s qui lancèrent des pavés en mai 1968.

    Je suis la France insoumise qui a marché contre le racisme et pour l’égalité en 1983 ; celle qui a bloqué le pays pour sauver la Sécu en 1995 ; celle qui a dit non au Traité constitutionnel et celle qui s’est révoltée dans les quartiers populaires en 2005 ; celle qui a fait abroger le CPE et celle s’est opposée à la loi travail.

    Je suis 17 autres, 7 millions d’autres, des millions d’autres. Qui ne plieront pas. Qui ne se soumettront pas. La tête dure, le cœur tendre, poings levés, bras ouverts. Convaincu•e•s, déterminé•e•s. Pour que viennent les jours heureux et le goût du bonheur. Ca prendra le temps qu’il faudra, mais ça viendra.

    A ’tôt,

    D."


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  • Communiqué de Ensemble!

    Vive la France de Danièle Obono

    Nique la France du racisme.

     
     

    Danièle Obono, nouvelle députée de France Insoumise, vient de faire l'objet sur RMC d'une opération indigne : les animateurs de l'émission « Les Grandes Gueules » l'ont en effet sommée de dire devant leurs micros : «Vive la France ! » La raison : elle avait, en 2012, signé une pétition – également signée par Clémentine Autain, Eric Coquerel, Noël Mamère, Eva Joly, Olivier Besancenot et de nombreuses autres personnalités – en soutien au chanteur Saïdou, du groupe ZEP et au sociologue Saïd Bouamama, poursuivis par une officine d'extrême-droite pour « racisme anti-Français », accusation dont ils ont été relaxés par les tribunaux.
     
    Pour Ensemble ! dire ou ne pas dire « Vive la France ! » ne saurait faire l'objet d'aucune injonction. Vive quelle France ? Nous nous réservons, en tant qu'internationalistes, de ne pas banaliser un slogan qui charrie entre autres les atrocités du nationalisme guerrier, du colonialisme destructeur, et du chauvinisme faisant diversion aux combats émancipateurs. Nous refusons cette injonction à nous mettre en rang derrière une armée française qui occupe et pille ou à soutenir sagement une politique qui cherche à maintenir les peuples sous la domination impérialiste et néocolonialiste des états occidentaux.
     
    Nous tenons aussi à dénoncer le caractère raciste de cette opération, qui fait suite à une campagne dans le même sens sur certains sites d'extrême-droite et relayée sur les réseaux sociaux. Aucun-e des autres signataires de cette pétition en faveur de la liberté d'expression n'a été confronté-e à ce type d'injonction parce qu’ils et elles étaient pour la plupart blanc-he-s. Mais Danièle Obono est une femme noire à qui l'on a tenu à rappeler que, née au Gabon elle devait être éternellement redevable à la République et qu’elle ne devait pas être ingrate. Il fallait remettre « à sa place » sur une base nationaliste et raciste une franco-africaine ayant fait le choix de ne pas se taire, et de s'engager pleinement contre les injustices sociales et le racisme alimenté par les politiques de l’Etat français. La première offensive contre les élus de la gauche anti-austérité après les législatives se fait donc sur le terrain du racisme.
     
    Avec Danielle Obono, nous savons que la gauche debout peut compter sur une militante infatigable du droit des femmes, des minorités et de la liberté d'expression. Toute sa trajectoire parle pour elle.
     
    Ensemble ! apporte à Danièle Obono toute sa solidarité, et dénonce la chasse aux sorcières qui vise à la décrédibiliser, comme militante et comme parlementaire.

    Le 22 juin 2017.

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    De quel droit somme-t-on

    Danièle Obono

    de crier «Vive la France» ?

    La députée nouvellement élue de La France insoumise s'est vue rappeler à la radio une pétition de 2012 où elle défendait la liberté d'un artiste à chanter «Nique la France». Est-ce parce qu'elle est noire qu'elle est la seule des signataires à s'être ainsi fait sermonner ?

    http://www.liberation.fr/france/2017/06/22/de-quel-droit-somme-t-on-daniele-obono-de-crier-vive-la-france_1578755

    France : la députée Danièle Obono au cœur d’une polémique aux relents racistes

    http://www.jeuneafrique.com/450313/politique/daniele-obono-etant-suis-sais-vais-devenir-cible/

     

    La députée Danièle Obono,

    cible d’attaques indignes

    Lola Ruscio Jeudi, 22 Juin, 2017 Humanite.fr

    http://www.humanite.fr/la-deputee-daniele-obono-cible-dattaques-indignes-637907

     

     

     

    Déclaration du Bureau national

    de l’Union Juive Française pour la Paix UJFP

    « En tant que noire, femme et députée,

    vous pouvez dire… »

    vendredi 23 juin 2017 par le Bureau national de l’UJFP

    Décidément, les médias dominants peuvent vraiment compter sur la fachosphère pour arrondir leur fin de mois. Mis en branle par l’élection à Paris de la jeune députée noire Danièle Obono (France Insoumise), ses trolls n’ont pas perdu de temps pour rappeler lourdement sur les réseaux sociaux qu’elle avait apporté sa signature en 2012 à une pétition de soutien au groupe ZEP (Zone d’Expression Populaire) qui avait osé – mazette ! – chanter "Nique la France et son passé colonialiste, ses odeurs, ses relents et ses réflexes paternalistes. Nique la France et son histoire impérialiste, ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes."

    A lire ici >>>>>

     

    La députée Danièle Obono, cible d’attaques indignes

    Lola Ruscio
    Jeudi, 22 Juin, 2017
    Humanite.fr

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  • Clémentine Autain :

    « Nous vivons un moment de reconquête populaire »

    Élue députée dans une Seine-Saint-Denis très insoumise, co-directrice de Regards, Clémentine Autain désigne les enjeux et les combats qui vont mobiliser une gauche minoritaire à l’Assemblée, dont elle espère le rassemblement sur de nouvelles bases.

     

    A voir ici Vidéo ->>>>> Regards >>>>>


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  • Législatives, second tour : premiers regards

    Roger Martelli

    Emmanuel Macron a donc sa majorité, moins large qu’annoncée. L’opposition est en miettes. La gauche est à reconstruire. Quant au nouveau président, il n’est pas au bout de ses peines. Sa légitimité est bien fragile, quand elle repose sur un socle citoyen si ténu…

    A lire ici >>>>> Regards >>>>>


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  • Communiqué de Ensemble! 20 juin 2017

    Pour un groupe commun à l'assemblée

    des député.e.s

    de la gauche debout et insoumise.

     
     

    Le second tour des législatives, marqué par un taux d’abstention inédit, accentue la crise démocratique, tout en donnant une majorité au gouvernement d’E. Macron et d’E. Philippe.

    Ce résultat ne correspond à aucune majorité d’idée dans le pays, et appelle à une refondation des institutions, pour passer d’une 5° République dépassée à la fondation d'une 6e république.

     


    Ce second tour a surtout été marqué par un sursaut des électeurs de gauche qui se sont rassemblés derrière les candidatures de la France Insoumise, du PCF, de « Ensemble ! », pour s’opposer aux projets régressifs d’E. Macron en élisant un nombre important de députés de notre gauche.

     


    « Ensemble ! » salue les bons résultats de toutes ces candidatures, tous les élu.e.s France Insoumise et PCF, et salue particulièrement l’élection de Clémentine Autain (« Ensemble ! ») dans la 11° circonscription de la Seine-Saint-Denis, et de Caroline Fiat, (« Ensemble ! » et Insoumis) contre le Front national dans la   6° circonscription de la Meurthe et Moselle.

     


    Avec 29 élu.e.ss, de la France Insoumise, du PCF, d’ « Ensemble ! » de candidats emblématiques du mouvement social comme François Ruffin, il est indispensable de constituer un groupe parlementaire commun, large et ouvert, uni sur les orientations défendues ensemble aux élections présidentielles et législatives, en opposition aux mauvais coups que prépare la majorité d’Emmanuel Macron.

     


    Nos électeurs espèrent et attendent ce pas en avant commun.

    Ils auraient du mal à comprendre qu’on retourne chacun de son côté avec deux groupes parlementaires distincts, pourtant d’accord sur l’essentiel.

     


    Les prochains mois seront décisifs pour mettre en échec les projets antisociaux frappant le monde du travail et la jeunesse et un tel groupe commun constituera un point d'appui et de résistance efficace s’il est uni sur l’alternative de gauche qu’il défend, et s’il respecte la diversité et les engagements pris par chaque député auprès de ses électeurs .

     


    Il faut retrouver le chemin du rassemblement et de l’unité, construire dans tout le pays un large front populaire, social et politique, des associations, syndicats et forces de gauche et écologistes en opposition radicale à la majorité gouvernementale.

     


    Cela commence par le rassemblement de nos forces à l’assemblée dans un groupe commun. 

     


    Le 20 juin 2017.


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