• http://www.autogestion.asso.fr/?p=6891

    Campagne de socio-financement de Scop-TI : le mouvement social doit massivement répondre à l’appel !


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  • De la Charte d'Amiens,

    de 1906 à 2017...

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  • Après la réunion du Collectif National d'Ensemble!

    des 1er et 2 juillet 2017

    Débats et contributions

     

    Ensemble ! et la FI :

    De quelques inquiétudes et des moyens de les lever…

    (14 juillet 2017)

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article41533

     

    Ensemble, faire le choix de la cohérence

    (19 juillet 2017)

    https://www.ensemble-fdg.org/content/ensemble-faire-le-choix-de-la-coherence

     

    Au sujet du processus constituant lié à la France Insoumise

    (17 Juillet 2017)

    https://www.ensemble-fdg.org/content/au-sujet-du-processus-constituant-lie-la-france-insoumise

     

    Ensemble ! Un mouvement dont nous avons besoin, maintenant

    (16 juillet 2017)

    https://www.ensemble-fdg.org/content/ensemble-un-mouvement-dont-nous-avons-besoin-maintenant

     

    Sur une "déclaration"

    (14 juillet 2017)

    https://www.ensemble-fdg.org/content/sur-une-declaration

     

    La France insoumise,

    pour construire une nouvelle force émancipatrice

    (13 juillet 2017)

    https://www.ensemble-fdg.org/content/la-france-insoumise-pour-construire-une-nouvelle-force-emancipatrice

     

    Déclaration d’Ensemble! :

    face à Macron, construire une gauche debout et insoumise

    (EAN 3 juillet 2017 après le CN des 1er et 2 juillet 2017)

    https://www.ensemble-fdg.org/content/declaration-densemble-face-macron-construire-une-gauche-debout-et-insoumise

     

    Ensemble! doit continuer

    (30 juin 2017)

    https://www.ensemble-fdg.org/content/ensemble-doit-continuer


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  • Grève EHPAD Foucherans (Jura)

     Caroline FIAT députée Fi-Ensemble!

    et François RUFFIN devrait être demain sur place...

     

    La grève « la plus longue de France »

    entamée par le personnel soignant

    d'une maison de retraite du Jura,

    dont on entend si peu parler

     

    Cela fait trois mois qu'une partie du personnel des Opalines, un établissement localisé à Foucherans (Jura) a planté sa tente sur le parking de l'établissement. Dans cet Ehpad (Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes ), les aides-soignantes travaillent d'arrache-pied pour toucher leurs 1 250 euros net par mois, pour des journées de dix heures et deux week-ends travaillés. Un travail très dur (le secteur compte plus d'accidents du travail et de maladies professionnelles que celui du BTP) et très ingrat. Le tout en étant constamment sous pression, avec des effectifs de personnel réduits qui oblige chacun à mettre les bouchées doubles.... Au détriment, bien souvent, des résidents.

     Suite :

    http://www.demotivateur.fr/article/a-foucherans-dans-le-jura-la-greve-des-100-jours-des-aides-soignantes-de-la-maison-de-retraite-les-opalines-10726


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  • Quizz...

    Quizz...


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  • Contribution de plusieurs membres d'Ensemble !

    La France insoumise,

    pour construire une nouvelle force émancipatrice


    Olivier Mollaz, Myriam Martin, Guillaume Floris, Manue Johsua, Capucine Larzillière, Emre Öngun, Ingrid Hayes, Pierre-François Grond, sont membres et animateurs d’Ensemble.


    Un profond mouvement populaire, social et politique, incarné par le vote pour Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise, s’est exprimé à l’occasion des élections présidentielles et législatives. Parvenue quasiment au niveau du bloc de droite et plus très loin du FN, la dynamique qui a alors émergé modifie
    durablement le paysage politique, en particulier à gauche, où les deux partis dominants du XXème siècle sont l’un et l’autre marginalisés et divisés.


    Des centaines de milliers d’hommes et de femmes se sont mis en mouvement, pour beaucoup pour un premier engagement.  

    Les jeunes ont été aux avantpostes.


    Les classes populaires, méprisées et rendues invisibles depuis des décennies, ont commencé à relever la tête et à retrouver une part de leur dignité.


    C’est une page qui est tournée et nous ne reviendrons pas en arrière.


    Nous ne sous-estimons pas pour autant ce que signifie la victoire de Macron, les dangers qu’une politique ultralibérale, sécuritaire et autoritaire représente pour notre camp social.


    Mais lire les résultats de la présidentielle seulement à l’aune de la victoire de l’unification des libéraux de droite et de gauche serait une erreur.


    De la même manière, il nous faut regarder lucidement le danger fasciste et xénophobe porté par le Front National. Mais également constater qu’un début d’endiguement de la progression frontiste est à mettre à l’actif de la campagne
    présidentielle de Jean-Luc Mélenchon.


    À nous tous désormais, incombe la responsabilité de transformer cette dynamique en opposition sociale et politique à Macron et de préparer le plus tôt possible les conditions d’une alternative, les conditions d’une majorité politique.


    Cela est possible si les forces qui ont soutenu la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon se rassemblent dans le cadre construit par France insoumise durant cette campagne.

    Les cartels sans cohérence politique nationale et locale ne sont plus adaptés à la situation politique actuelle comme l’a montré l’échec du Front de gauche. Toutefois, aucune force pérenne ne saurait se construire ni s’enraciner sans  agglomérer les expériences militantes syndicales, associatives, politiques dont le patrimoine et le capital vivant sont décisifs pour fortifier l’acquis et surmonter les pièges et les difficultés qui ne manqueront dans notre combat contre l’oligarchie capitaliste.

     

    Nous avons besoin dans le pot commun du meilleur du socialisme, du communisme, de l’écologie politique, du
    syndicalisme, du féminisme, de l’altermondialisme, de l’anticapitalisme.


    Un processus constituant, qui est de la responsabilité de l’équipe animatrice de France insoumise, permettrait à nos yeux de réaliser cet objectif et de regrouper des forces aujourd’hui disponibles, porteuses de cette diversité d’expériences.


    Militants d’Ensemble, nous constatons aujourd’hui que France insoumise est en situation de constituer une alternative globale au système.

    Ainsi, comme l’ont déjà fait de nombreux membres d’Ensemble tout au long de la campagne électorale, nous avons décidé de la rejoindre.

    Cependant, la contribution des membres d’Ensemble à France insoumise ne prendra pleinement son sens que si elle est mise en oeuvre collectivement.

    C’est pourquoi nous souhaitons que notre mouvement prenne également cette décision lors de la consultation de septembre
    et d’octobre.


    Pour nous il s’agit en cohérence avec notre parcours anticapitaliste, écologiste,antiraciste, internationaliste et féministe, de poursuivre notre combat pour l’émancipation.

    Pour cela nous avons besoin d’une force populaire, ancrée dans
    la jeunesse et le salariat, nécessairement pluraliste et démocratique, sachant marier l’avenir des nouvelles générations avec le meilleur des expériences passées.

     

    ************************************************************************

    De Laurent Lévy

     

    Olivier Mollaz, Myriam Martin, Guillaume Floris, Manue Johsua, Capucine Larzillière, Emre Öngun, Ingrid Hayes et Pierre-François Grond ont informé le Collectif National d'Ensemble ! de leur décision de rejoindre France Insoumise dans une « déclaration » qui, si elle ne se présente pas explicitement comme une contribution aux débats du mouvement, appelle implicitement à la discussion puisqu'ils y précisent leur souhait « que notre mouvement prenne également cette décision lors de la consultation de septembre et d’octobre. »


    La signification de leur décision – et de leur souhait – demande à être précisée.

    En effet, l'expression « rejoindre France Insoumise » n'est pas claire en elle-même dès lors qu'il ne s'agit pas seulement du choix individuel de membres d'Ensemble !, mais se présente comme une hypothèse de choix collectif.

    Les camarades disent : « nous constatons aujourd’hui que France insoumise est en situation de constituer une alternative globale au système ».

    Le verbe « constater » me semble excessif, mais c'est celui qui correspond à leur propos.

    Il n'est par ailleurs pas certain que la constitution d'une « alternative globale » soit à l'ordre du jour.

    Mais en toute hypothèse, la situation dominante acquise par France Insoumise parmi les forces politiques d'opposition pour une alternative de gauche est une réalité incontournable à l'heure de nos choix.



    Nombre d'entre nous ont d'ores et déjà choisi de participer à la vie des « groupes d'appui » mis en place par Jean-Luc Mélenchon à sa candidature à la présidentielle, puis à celles des candidat-e-s qu'il a investi-e-s aux législatives.

    Mais France Insoumise n'est pas seulement un nuage plus ou moins informel de groupes locaux.

    C'est aussi une structure nationale particulière, dotée de ce que les camarades nomment une « équipe animatrice ».



    Notre dernier CN a décidé au terme de ses débats que « En cas de décision de FI de mise en œuvre d'un processus constituant, que nous souhaitons, […] en vue d'un nouveau mouvement démocratique, pluraliste, tourné vers l'action et pour la construction d'une véritable alternative, notre mouvement décidera de sa réponse. »

    Lorsque l'EAN a discuté de la mise en œuvre de cette résolution, et qu'a été évoquée la nécessité d'entrer en contact avec l'équipe animatrice de FI pour lui faire part de notre souhait que soit mis en œuvre un tel processus constituant, un camarade a expliqué que cela n'était pas possible, et que l'on pouvait, au mieux, s'adresser à la direction du Parti de Gauche.

    Il en résulte un hiatus qu'il faudrait savoir dépasser.



    La déclaration des camarades est suffisamment brève pour pouvoir être commentée et interrogée pas à pas.


    S'agissant des constats, on remarquera simplement – même si cela est accessoire – qu'en disant que « à l'occasion des élections présidentielles et législatives […] des centaines de milliers d’hommes et de femmes se sont mis en mouvement » est une formulation excessive, sauf à considérer que les 500.000 clics sur le site de France Insoumise sont autant de mises en mouvement.

    Pour ample qu'elle ait été, la mobilisation militante dans le cadre des campagnes électorales se chiffre plutôt en dizaines de milliers, ce qui est beaucoup, et il est inutile d'en décupler les chiffres pour faire les choix pertinents.

    De même, s'il est indiscutable que de nombreux-ses jeunes ont été mobilisé-e-s à cette occasion, on a pu voir que le rassemblement du 12 juillet Place de la République ne brillait pas particulièrement par sa jeunesse : dans son état actuel, la mobilisation de France Insoumise reste celle de secteurs militants assez traditionnels – mais bien sûr, cela ne saurait préjuger de l'avenir.



    D'une façon générale, il faut être prudent-e-s sur ce qui est durable ou définitif des nouveautés de la dernière séquence, en particulier en ce qui concerne les mobilisations militantes.

    Le champ politique n'a pas le moins du monde horreur du vide, et la disparition de ses cadres classiques n’entraîne pas automatiquement leur remplacement.

    Qu'une page soit tournée, comme le disent les camarades, me semble parfaitement exact : nous sommes entré-e-s dans le troisième âge de la 5e République.

    Que l'on puisse déjà lire la nouvelle page et la comprendre sur la seule base de ses premiers mots est moins évident, et des développements sont nécessaires si l'on veut prendre les décisions utiles.



    Cela dit, je partage sans réserve l'idée suivant laquelle il convient de « de préparer le plus tôt possible les conditions d’une alternative, les conditions d’une majorité politique. »

    Mais le cœur de l'analyse des camarades est que cela supposerait un rassemblement « dans le cadre construit par France insoumise durant cette campagne. »



    Or, ce qu'est ce « cadre » ne va pas de soi.

    Il est en mouvement permanent, en recherche, en travail. France Insoumise n'a d'ailleurs construit aucun cadre : elle est elle-même le cadre construit pour les besoins de la campagne.

    La question de savoir ce qui sera fait de ce cadre, de la manière dont il se transformera, ou non, est donc décisive – au regard même des décisions que l'on nous demande de prendre.

    Bien sûr, il ne saurait être question de nous borner à regarder ce que les choses vont devenir, pour décider ensuite de nos choix : il est légitime – et c'est même en un sens la seule chose envisageable dans une logique d'engagement militant – de chercher à contribuer d'emblée aux processus constituants à venir que nous souhaitons.

    C'est ce que nous avons collectivement dit au CN.

    Mais cela suppose d'avoir d'une part une orientation, et d'autre part des interlocuteurs et interlocutrices.

    Et sur ce point, la déclaration des camarades est suffisamment elliptique pour ouvrir à la discussion.



    C'est encore selon moi à juste titre que la déclaration souligne que

    « aucune force pérenne ne saurait se construire ni s’enraciner sans agglomérer les expériences militantes syndicales, associatives, politiques dont le patrimoine et le capital vivant sont décisifs pour fortifier l’acquis et surmonter les pièges et les difficultés qui ne manqueront dans notre combat contre l’oligarchie capitaliste.

    Nous avons besoin dans le pot commun du meilleur du socialisme, du communisme, de l’écologie politique, du syndicalisme, du féminisme, de l’altermondialisme, de l’anticapitalisme. »

    Mais force est de constater que cette idée juste – et qui correspond exactement aux raisons d'être d'Ensemble ! – n'est pas encore, à ce stade, une évidence dans le discours public des animateurs et animatrices de France Insoumise.

    Sans en avoir débattu publiquement, non seulement avec elles et eux, mais avec les militant-e-s de ce mouvement, cela risque fort de rester en l'état.



    Du « processus constituant » que nous souhaitons, les camarades disent qu'il est « de la responsabilité de l’équipe animatrice de France insoumise ».

    C'est une responsabilité qui devrait être partagée, et la même logique de l'engagement militant qui conduit à entrer sans attendre dans France Insoumise doit conduire à ne pas attendre que le signal soit donné par d'autres.

    Et elle devrait être partagée non seulement avec cette « équipe animatrice », mais au-delà d'elle avec l'ensemble des militant-e-s qui le souhaitent – quels que soient leurs choix lors des élections passées, même si c'est en premier lieu avec celles et ceux qui ont fait les nôtres.

    Il n'entre sans doute dans les intentions de personne de se plier a priori à tels ou tels diktats qui pourraient être formulés ; il n'en est qu'au plus fort nécessaire de proposer un débat public sur les formes, conditions et modalités d'un tel processus constituant.

    *******************************************************

    http://www.anti-k.org/2017/07/15/la-france-insoumise-pour-construire-une-nouvelle-force-emancipatrice/

     


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  • Notre Dame des Landes 2017

    Une mobilisation intacte pour le 17ème rassemblement estival des opposants

    Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes, le 12 juillet 2017

    Pour la 17ème fois, le rassemblement estival organisé par la Coordination des opposants au projet d'aéroport, les 8 et 9 juillet 2017, a été un moment important de mobilisation festive, permettant à toutes et tous de se recharger en énergie militante.

    On aurait pu craindre une mobilisation moindre qu'en 2016 : le contexte plus serein depuis la nomination des médiateurs et l'éloignement d'éventuelles expulsions imminentes des paysans et habitants, auraient pu sembler moins mobilisateurs.
    Il n'en a rien été puisque autour de 20 000 personnes sont venues assister aux forums, débats, concerts et autres temps forts et festifs tout au long des 2 journées. Merci à tous d'avoir fait le chemin jusqu'à Notre Dame des Landes.

    Cette année, le thème « De nos terres à la Terre » a ancré la lutte dans une vision globale de défense des terres agricoles et de lutte contre le réchauffement climatique. Le « champ des totems » en laissera une trace pérenne dans les mémoires et dans la terre de Notre-Dame-des-Landes. Un grand merci à Marie-Monique Robin pour nous avoir accompagnés pendant ce temps fort. Merci aussi à la chorégraphe de talent, aux musiciens improvisateurs géniaux et aux danseurs qui se sont volontiers prêtés au jeu.

    L'invité d'honneur 2017, le Collectif Pour le Triangle de Gonesse, a pu faire connaitre sa lutte et le projet délirant qu'il combat. Il sort ressourcé lui aussi de ce weekend intense et poursuivra ses actions pour sauver les dernières terres fertiles de la région parisienne...

    La très impressionnante offre de débats, de films et de pièces de théâtre proposée, a largement satisfait les militants et le lien avec d’autres luttes sociales, sociétales ou environnementales a été fortement apprécié. Merci aux 115 intervenants pour leur disponibilité.

    Merci aux artistes chanteurs et musiciens qui soutiennent notre lutte en nous donnant une énergie fantastique grâce à la musique et à la danse.

    Si la sécheresse nous a contraints à annuler une partie de l’animation pour « l'occupation du ciel » samedi soir, d'autres formes de ballons (dont des ballons solaires) et autres cerfs-volants ont cependant pu être lâchés.

    Les 2 actions hors site ont été bien suivies : beau succès pour la pièce « Le Cauchemar du Préfet » les vendredi et samedi à Fay de Bretagne et belle balade sur la ZAD, à pied ou en bétaillère, pour 250 personnes tôt le dimanche.

    Merci à tous les restaurateurs amateurs ou professionnels qui nous ont régalés de leurs cuisines variées.

    Et enfin et surtout, un grand merci au millier de bénévoles de la France entière, sans qui ce rassemblement n'aurait pas pu être réussi.

    Nous restons mobilisés, car, nous le répétons, il n'y aura pas d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes !

    Pour la Coordination des opposants,
    Les coordinateurs du rassemblement Notre-Dame-des-Landes 2017


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  • Déclaration d’Ensemble !


    Face à Macron,

    construire une gauche debout et insoumise


    Les élections présidentielles et législatives de mai et juin 2017 ouvrent une nouvelle période de la vie politique française : crise majeure des deux principaux partis – PS et LR – qui ont gouverné le pays ces dernières décennies, crise des institutions avec une abstention inédite notamment aux législatives, émergence d’une majorité « En marche » rassemblant des libéraux de droite et de gauche et enrayant le bipartisme traditionnel… Tous les ingrédients d’une crise institutionnelle majeure sont réunis.

    L’élection d’Emmanuel Macron représente à la fois un phénomène politique inédit et une opération bonapartiste assez classique : regrouper des forces « et de gauche et de droite », pour unir dans un bloc parlementaire et gouvernemental les libéraux des deux bords et tenter de sauver l’essentiel : le néolibéralisme et ses cadres de domination en France et aussi dans une certaine mesure en Europe. En outre, cette opération prend place dans le cadre d’une mutation et d’une crise de représentation globale du paysage social et politique du pays et des institutions de la Ve République. Le phénomène Macron, en ce sens, peut signifier un écrasement des forces sociales d’alternative au néolibéralisme dominant, mais il peut tout aussi bien représenter l’effort ultime de l’oligarchie pour s’unifier face aux dangers qui la menacent. Mais ce projet est fragile, car il repose sur une adhésion friable, et qu’il ne manquera pas d’être confronté à des chocs politiques et sociaux dans les prochains mois.

    Par ailleurs, la menace xénophobe et raciste du FN demeure. Il a été contenu électoralement une nouvelle fois, notamment au deuxième tour de la présidentielle, mais à un niveau historiquement haut. Il conviendra de reprendre la discussion sur les manières de combattre cette force d’extrême-droite et d’éliminer son emprise sur les couches populaires.

    Face à la brutalité des temps, demeure la nécessité d’unifier les forces pour une alternative sociale et politique. Nous nous félicitons de la dynamique et du succès de la campagne menée par Jean Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. « Ensemble ! » salue les bons résultats des candidatures de la gauche debout et insoumise, tous les élu.e.s France Insoumise et PCF, et salue particulièrement l’élection des députées d’Ensemble !

    La première urgence est la multiplication des résistances face aux premiers projets de loi gouvernementaux :

    1. a) La mobilisation contre la nouvelle loi travail est la première bataille à mener. Il faut expliquer et faire connaitre les conséquences négatives de ce projet pour la sécurité et les droits des salarié-es. L’unité syndicale sera décisive pour engager des mobilisations larges et unitaires rassemblant des millions de personnes, elles sont possibles car cette politique n’a pas de légitimité.
    2. b) L’institutionnalisation de l’État d’Urgence constitue également un danger majeur pour la démocratie et les libertés. Une première initiative unitaire a eu lieu le 1er juillet 2017.
    3. c) Les projets gouvernementaux visent aussi la jeunesse, cherchant à franchir les « lignes rouges » qu’aucun gouvernement n’avait osé ou réussi à mettre en œuvre : mise en cause du caractère national du bac, sélection à l’entrée d’une université privée des moyens nécessaires...
    4. d) D’une manière générale, il faut construire dans tout le pays de larges fronts sociaux et politiques des associations, syndicats et partis de gauche et écologistes, et des citoyens prêts à se mobiliser :

    -       La formation du Collectif Pour nos droits sociaux, qui rassemble un arc de forces syndicales, associatives et politiques, représente de ce point de vue un important point d’appui contre les agressions antisociales du pouvoir, qu’il faut généraliser dans toutes les localités.

    -       Nous soutenons le mouvement de résistance globale (associations, syndicats, zadistes, agriculteurs, écologistes…) opposé à l’aéroport de Notre Dame des Landes, qui mobilise son immense réseau régional et national le 8 juillet prochain. Cette question sera un test décisif pour le ministère Hulot. La vigilance permanente est requise face au processus de médiation enclenché, afin de parvenir à une claire victoire.

    1. e) Le défi qui est posé de rassembler tous ceux à gauche qui s’opposent clairement à son projet gouvernemental, rassemblant partis, syndicats et associations. Cela peut être facilité par un front unitaire des forces de gauche opposées au gouvernement, qu’Ensemble soutiendra. Mais aussi en favorisant les échanges et la coopération entre tous les député-es de gauche, FI, PCF, ainsi que socialistes, écologistes… qui voteront contre le discours de politique générale d’Edouard Philippe. Quand on est de gauche, on ne s’abstient pas face à un programme de régression sociale majeure. Il faut faire front.
    2. f) Enfin, il est aussi nécessaire, lorsque des luttes sociales ou démocratiques surgissent, que les forces de gauche anti-libérales, solidaires de ces luttes, soient également des forces de propositions politiques (portée émancipatrice des luttes, projets de société, etc).

    Notre mouvement, Ensemble, représente un capital intellectuel et militant, un capital d’expériences extrêmement précieux.  Il s’agit de le faire vivre pour qu’il demeure utile aux combats du présent.

    Le CN d’Ensemble se fixe, jusqu’au prochain CN, la feuille de route et le mandat politique suivant pour l’EAN :

    En cas de décision de FI de mise en œuvre d'un processus constituant, que nous souhaitons, pour concrétiser le succès de nos campagnes législative et présidentielle, en vue d'un nouveau mouvement démocratique, pluraliste, tourné vers l'action et pour la construction d'une véritable alternative, notre mouvement décidera de sa réponse.

     

    D'autres camarades ont également porté les deux propositions suivantes :

     

    1)    Ensemble propose par ailleurs que toutes les forces qui se sont positionnées en soutien à la campagne Jean-Luc Mélenchon se rencontrent localement, pour construire des campagnes et des débats communs autour d’ « assemblées citoyennes », « de forum », « de Front Populaires » (les termes peuvent varier localement), d’abord contre la politique du gouvernement Macron, mais aussi pour discuter les termes du débat sur la construction d’une gauche de combat aujourd’hui.


    2)      Ensemble propose aussi à toutes les forces ou courants politiques nationaux qui ont soutenu la campagne Jean-Luc Mélenchon (FI, PCF, PG, Front Commun, EELV insoumis, Ensemble…) de se rencontrer, en bilatérale ou en réunion globale, pour envisager un débat national sur la question d’une force politique ou d’un mouvement politique aujourd’hui. 


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  • Clémentine Autain

    Je ne participerai pas

    au Congrès de Versailles ...

     

     29 juin, 21h00
     

    Je ne participerai pas au Congrès de Versailles imposé ce lundi par le Président de la République. C’est une décision que nous avons prise au sein du groupe des députéEs de la France Insoumise, position également adoptée par le groupe des députés PCF (GDR). Nous ne voulons pas participer à cette mascarade visant à sacrer la toute puissance présidentielle.

    Que nous est-il proposé ? D’écouter le Président de la République sans aucun débat possible puisque Mr Macron s’en ira dès son allocution terminée. L’affaire est d’autant plus incongrue que le Premier ministre doit prononcer son discours de politique générale le lendemain même pour obtenir un vote de confiance à l’Assemblée nationale. La politesse lui est donc grillée, signe d’une concentration des pouvoirs à l’Elysée. Ajoutez à cela que nous n’avons que jusqu’à lundi soir pour déposer des amendements sur le projet de loi permettant le recours aux ordonnances pour détruire le code du travail, projet dont nous avons pris connaissance aujourd’hui ! Ce passage en force constitue un déni de démocratie, un mépris pour le travail parlementaire.

    Le démarrage de ce quinquennat sera décidément marqué par un style bonapartiste. Emmanuel Macron exacerbe les travers de la Ve République alors qu’il est urgent de passer à la VIe République que nous proposons.

    Le comportement hégémonique d’En Marche s’est exprimé immédiatement, à l’occasion des différents votes pour les postes de questeurs, vice-présidents de l’Assemblée et des commissions. Contrairement aux habitudes républicaines de cette enceinte, l’opposition a été totalement marginalisée. La République en Marche dispose de la majorité des sièges à l’Assemblée mais l’Assemblée n’est pas à l’image de la réalité politique du pays. La situation est bien plus instable qu’il n’y paraît ! Raison de plus pour ne pas se soumettre.


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  • Texte issu de l'Assemblée générale

    de l'Association des communistes unitaires ACU

    Membres d'Ensemble!

    du 25 juin 2017.

    Pour un processus citoyen large et ouvert

    A Lire ici >>>>>


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