Rouge ViF !

Séparatisme vaccinal ?

 

 

Donc d'un côté,

le vaccin anti-covid19 n'est pas obligatoire

mais, d'un autre côté, certaines activités

(et la liste s'annonce longue...)

sont ou seraient interdites aux personnes

qui ne sont pas vaccinées...

 

Ne serait-ce pas là,

l'instauration et la banalisation

d'une société où tout le monde

n'aurait pas les mêmes droits

en fonction de critères

sanitaires,  biologiques, infectiologiques ?

 

Sans même parler des opportunités

qu'une telle situation ouvrirait

aux trafics de faux certificats en tous genres,

le problème résiderait dans une rupture d'égalité

entre les citoyen-ne-s.

 

 

Soit le vaccin est obligatoire,

soit il ne l'est pas ...

 

Mais, s'il n'est pas obligatoire,

il ne peut pas justifier

quelque discrimination que ce soit.

Sinon,  de quoi sera fait demain ?

 

Le CHU de Strasbourg vient de rendre publique

une étude montrant que l'immunité des personnes

ayant guéri de la maladie Covid19

était comparable à celle des personnes vaccinées.

(https://actu.fr/grand-est/strasbourg_67482/covid-19-duree-d-immunite-reinfection-pourquoi-cette-etude-faite-a-strasbourg-peut-nous-rejouir_42004098.html) .

 

Après une diminution progressive, au bout de 7 mois,

le nombre d'"anticorps-covid" se stabilise

à un niveau empêchant les réinfections

et augmentant l'efficacité des vaccins actuels

contre les "variants".

 

Il est donc probable,

en dépit du fait

que le statut immunologique des personnes

(présence ou non d'anticorps-covid dans le sang)

n'est pas testé - ce qui est un choix politique -,

entre les personnes vaccinées et les guéries,

que nous ne soyons plus très loin, aujourd'hui,

de "l'immunité collective".

(ce qui n'empêcherait pas le virus de continuer

à se propager à bas bruit..., à muter ... etc... etc...)

 

Instaurer un "Passe "

non pas entre les Pays,

mais à l'intérieur d'un même État,

(concomitamment avec le vote d'une loi

contre le "séparatisme", ou une sur la sécurité globale,

... Il fallait l'inventer !)

dans une telle situation ne relève donc pas

d'une politique sanitaire,

mais d'un choix de société,

d'un acte politique,

celui d'une société où l'inégalité serait la règle,

où les droits seraient à géométrie variable

en fonction de critères laissés à la discrétion

des détenteurs de la Violence "légitime" ..,

de la Force publique.

 

Bienvenue donc au paradis

de l'Etat "dictato-libéral-totalitaire" tout puissant!

 

D'autant que, si l'on élargit un peu la focale,

ce sont les mêmes qui s'opposent

avec la dernière énergie capitaliste

à la levée des brevets sur les vaccins,

empêchant ainsi l'accès à la vaccination

de la partie la moins riche

(et pour une grande part la plus pauvre)

de la population mondiale

et donc, inévitablement,

à la multiplication des "variants"

dans les "États du Sud global"

n'ayant pas les ressources en dollars

(parce que c'est en dollars que se payent les vaccins US)

pour vacciner leur population.

Nous ne sommes plus très loin du moment

où la politique migratoire défendue

par l'Extrême-droite et les Droites dures

fera consensus au sein de la "classe politique"

- pour des raisons sanitaires, bien sûr ! -.

 

Pour peu que certains prennent l'initiative d'une pétition,

d'un projet ou d'une proposition de loi

même inconstitutionnellement valable,

l'avenir s'annonce bien sombre...

 

C'ReD ! D'après FB