Beaucoup de choses contradictoires et non vérifiées sont dites effectivement par et sur les gilets jaunes.

On rappellera quand même aux "experts, chroniqueurs, éditorialistes et spécialistes en tous genres" (qui il y a moins d'un mois n'ont rien vu venir...  Nous ne sommes que le 6 décembre tout compte fait... ) qu'il s'agit d'un mouvement citoyen, composite, certes inorganisé, non structuré, bref bordélique.

C'est ce qui fait sa force, mais aussi sa faiblesse.

On peut imaginer qu'il en a été et en est de même pour tout mouvement à caractère insurrectionnel comme celui-ci, qui malgré certaines violences, le plus souvent dues à des éléments extérieurs mais aussi à la répression féroce menées par les forces de l’État, se maintient dans la durée avec le soutien de la population qui se reconnaît dans beaucoup de ses revendications.

Et pour cause, c'est la conséquence de dizaines d'années de mépris et d'indifférence, de misères et de colères cumulés à l'égard du peuple, des petites gens, des "gueux" considérées comme quantités négligeables par les "élites" déconnectées de la vie réelle.

C'est à un changement de société que ces gens aspirent, après avoir trop subi, pour eux-mêmes, pour leurs enfants, petits enfants mais aussi pour les autres et pour la planète.

Le problème en France est que cela ne se fait jamais tranquillement, notamment parce que les nantis et leurs nervis ne veulent jamais rien céder, ne jamais rien partager.

L'exemple de l'ISF est tout à fait exemplaire à ce sujet.

Mais l'on a pu constater cette fois encore que, malgré un Président tout puissant, un  Premier Ministre "droits dans leur bottes" et des Ministres et Députés "déterminés à maintenir le cap", ils doivent toujours en rabattre et battre en retraite face à la détermination et à la colère du Peuple.

Qui sème la misère, récolte la colère !

JD ! LT !