• Rouge ViF ! Ils n’ont pas honte !. Ambassadeurs anticommunards...

    Rouge ViF !

    Ils n’ont pas honte !.

    Ambassadeurs anticommunards...

     

     

    Deux diplomates français s’en prennent à la révolution de 1871 sur Twitter, au plus grand mépris de l’histoire.

     

    La Commune de Paris reste une période méconnue.

    Même les plus hauts diplomates s’y trompent.

    Pour les 150 ans de cette révolution, voilà que l’ancien ambassadeur de la France aux États-Unis, Gérard Araud, la qualifie d’«  insurrection armée contre une Assemblée qui vient juste d’être élue au suffrage universel, qui incendie par esprit de destruction les monuments de la ville, le tout sous l’œil de l’ennemi qui sable le champagne ».

    Un tweet que notre ambassadeur en Ukraine, Étienne de Poncins, commente ainsi : « La Commune est aussi une préfiguration du totalitarisme communiste soviétique par la terreur et les massacres accomplis. Sur le plan politique, c’était une référence permanente de Lénine pour 1917. »

    Seule la dernière phrase tombe juste.

    Pour le reste, il conviendrait de traiter cette période avec plus de rigueur et moins de mépris.

    Un : la Commune s’est insurgée le 18 mars 1871 car Thiers tentait de s’emparer des 227 canons de la garde nationale.

     

    Deux : l’Assemblée élue en février l’a été lors de législatives réclamées par l’Empire allemand, dont l’armée occupait plus de 40 départements français et retenait près de 400 000 prisonniers.

    Le Journal officiel ne publie d’ailleurs ni le nombre d’inscrits, ni celui de votants.

    Et les monarchistes remportent l’élection non pas car les citoyens adhèrent à leur régime, mais parce qu’ils apparaissent comme les garants de la paix

    (en échange de 5 milliards de francs-or, et de la session de l’Alsace-Moselle).

     

    Trois : Paris se révolte, et la Commune adopte en 72 jours toute une série de mesures progressistes.

     

    Quatre : Thiers la fait massacrer, après avoir demandé à Bismarck la libération de soldats uniquement dans ce but. L’ennemi peut sabler le champagne !

     

    Cinq : les versaillais font bombarder la capitale et liquider plus de 17 000 personnes.

    Dans le chaos, des communards, sans l’aval de leur gouvernement, exécutent une centaine d’otages et brûlent des monuments.

    C’était une faute.

    Mais que dire des versaillais…


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