• Rencontre PG / Ensemble! du Jeudi 11 février 2016

    Ensemble Finistère !

     Info de l'Equipe d'Animation Nationale d'Ensemble !

     Rencontre PG / Ensemble! du Jeudi 11 février 2016

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     Rencontre PG / Ensemble! du Jeudi 11 février 2016

      

    Compte rendu de la rencontre avec le PG

    Une délégation d’Ensemble! (François Calaret, Pierre Khalfa, Laurent Lévy et Stéphanie Treillet) a rencontré le PG à l’invitation de ce dernier ce jeudi 11 février 2016. la délégation du PG était composée de Eric Coquerel, Martine Billard et Sarah Legrain. 

     

    Eric Coquerel a introduit la discussion.
     
    L’objet de la rencontre, bien qu’elle ait été organisée avant la déclaration de candidature de Jean-Luc Mélenchon, était de nous présenter celle-ci.
     
    Si l’expression “déclaration de candidature” a été utilisée, Eric Coquerel a également utilisé celle de “proposition de candidature”, insistant sur le fait que c’est de cela qu’il s’agissait.
     
    Les arguments militant pour le PG en faveur de cette candidature sont connus et rien de franchement neuf ne nous a été dit à cet égard. 
     
    Il a aussi évoqué l'échec du Front de gauche (tout en maintenant le principe d'une coordination du FDG prévue le 23 février)

    Nous sommes ensuite intervenu-e-s dans le sens des échanges intervenus préalablement sur la liste de l’EAN, en insistant sur la question de la méthode suivie, tournant le dos à l’hypothèse d’une construction collective, contournant les organisations du Front de Gauche et autres secteurs militants du mouvement social, syndical ou altermondialiste, et faisant passer la question de la candidature au premier plan, au détriment de la question des contenus.
     
    Nous avons également critiqué, outre la méthode, certains aspects “vive la France” de la déclaration de Mélenchon.
     
    Nous avons indiqué que cette annonce risquait d’être un obstacle à la recherche d’une candidature de large rassemblement porteur d’une alternative à la politique gouvernementale alors même que les contradictions de la majorité actuelle s’accroissent.  
     
    Les camarades du PG ont insisté sur le fait que le processus “citoyen” qu’ils envisagent avait vocation à devenir un mouvement politique rassembleur grâce à la politisation liée à l’élection présidentielle, et à se maintenir ensuite, avec les “assemblées citoyennes” qui cette fois seraient “vraies”, etc.
     
    Ils envisagent un processus en deux temps initié d'abord "au dessus des partis" en s'adressant sur cette base aux citoyens et en indiquant qu'ils prévoient ensuite de réintégrer les organisations politiques à partir de juin 2016.
     

    Ils ont aussi insisté sur le fait que “la porte est ouverte” – métaphore douteuse, dans la mesure où l’on dit ça pour accueillir les gens chez soi, et non pour construire une maison avec eux.
    Ils ont par ailleurs, sans surprise, argüé de l’urgence à entrer en campagne, le rassemblement que nous voulons construire ayant, selon eux, des bases trop hypothétiques.
     
     
     Nous avons nettement affirmé que nous n’entendions pas “insulter l’avenir”, et que Mélenchon était aussi légitime que d’autres à proposer sa candidature, dès lors que ce n’était pas sur le mode “qui m’aime me suive”.  
     
    Les camarades ont voulu tenir des propos rassurants – mais peu convaincants – sur la possibilité d’une réelle co-construction du processus qu’ils veulent mettre en place.
     
    Ils ont apprécié que nous n’ayons pas réagi à chaud à l’annonce de Mélenchon, conscients de ce que cette réaction à chaud aurait risqué d’être “globalement négative”.

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