• Rouge ViF !

    Stupeur...

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Rouge ViF !

    Ils nous les Pompent...

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Rouge ViF !

    Ne pas confondre Sevran et Stanislas...

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Rouge ViF !

    Opprobre...

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Les tristes clowns...

    veulent se faire passer pour des petits angelots...

    « Il y en a deux qui prennent des risques en télé, c’est moi et Pascal Praud », Cyril Hanouna fait le triste clown à l’Assemblée

    L’animateur de Touche pas à mon poste a réfuté tout agenda politique d’extrême droite lors de son audition par les députés, jeudi. S’il a reconnu quelques « erreurs », il s’est souvent défendu avec morgue, minimisant les dérapages dont il est coutumier.

    Alice Terrier >>>>> L'Humanité >>>>> 15 mars 2024
     
    Interrogé sur les dérapages réguliers commis à l’antenne, qui lui ont valu plusieurs sanctions de la part de l’Arcom, Cyril Hanouna s’est réfugié derrière les aléas du direct avant d’assumer.

     

    Le clown a parfois fait profil bas. Mais il a aussi fait le clown.

    Fidèle à sa personnalité, Cyril Hanouna a souvent répondu avec une dose de mépris et d’arrogance aux parlementaires de la commission d’enquête sur l’attribution des autorisations de diffusion des chaînes de la TNT, jeudi. À croire que l’animateur était aussi là pour créer du contenu pour son émission du soir – qu’il a promis de consacrer à son audition.

    Interrogé sur les dérapages réguliers commis à l’antenne, qui lui ont valu plusieurs sanctions de la part de l’Arcom, Cyril Hanouna s’est réfugié derrière les aléas du direct avant d’assumer : « Il y en a deux qui prennent des risques en télé, c’est moi et Pascal Praud. » Mis face à des fake news diffusées dans son émission, à plusieurs propos misogynes et au canular homophobe qu’il avait organisé, Cyril Hanouna a reconnu quelques « regrets » et plaidé commettre des « erreurs ».

    Tout en assurant que sur 5 000 heures d’antenne, lesdites « erreurs » ne concernent que 0,12 % du temps d’émission. Une façon pour lui de minimiser la gravité des propos tenus, qui ont pourtant coûté plusieurs millions d’euros d’amende à C8. À elles seules, ses productions concernent 23 des 33 sanctions prises contre sa chaîne par l’Arcom.

    Jordan Bardella invité six fois en six mois

    Sommé de s’expliquer sur l’affaire Lola, durant laquelle il avait appelé à une justice expéditive et « en quelques heures et c’est terminé », Cyril Hanouna a reconnu avoir « outrepassé (s) ses droits » en réagissant « en père de famille ». Il a expliqué avoir insulté le député FI Louis Boyard en plateau au motif d’une « amitié trahie », révélant au passage des échanges privés entre le parlementaire et lui. « Avez-vous obtenu le consentement de M. Boyard pour diffuser vos échanges de correspondances privées ? » demande le député David Guiraud. « Non. Donc j’attends son procès », répond du tac au tac Cyril Hanouna.

    Mais l’animateur a surtout été questionné sur un possible agenda politique des chaînes du milliardaire Vincent Bolloré. « Il ne s’est jamais mêlé de mes émissions. Il me laisse une liberté totale », assure Cyril Hanouna. Mais alors, sur la fin de l’année 2021, « comment on en arrive à 53 % du temps d’antenne politique (consacré) à des candidats d’extrême droite ? » lui demande Sophie Taillé-Polian.

    La députée Génération.s lui rappelle que le président du RN, Jordan Bardella, a été invité six fois en six mois. « Vous essayez de faire voter pour quelqu’un en particulier ? » poursuit-elle. « J’ai passé autant de bons moments avec Jordan Bardella qu’avec Jean-Luc Mélenchon », élude Cyril Hanouna, qui dit « inviter tout le monde ». « On a tout de même l’impression qu’il y a une forme de monogamie dans vos invités », affirme alors David Guiraud. Même l’anonyme récemment invité pour critiquer Aya Nakamura s’est révélé être un proche de l’extrême droite.

    Mais loin de faire son autocritique, Cyril Hanouna assure qu’il existe un « lobby (…) s’acharnant » sur lui pour le faire sortir du paysage audiovisuel français.

    « Je souhaite faire évoluer l’émission comme la société évolue », a-t-il également argumenté pour défendre ses émissions qui tiennent du populisme et de la bouffonnerie.

     

    **************************************************

    « CNews raconte la vérité »,

    à l’Assemblée,

    Bolloré joue les saints patrons de la presse libre

     

    Avant Cyril Hanouna, jeudi 14 mars, Vincent Bolloré était entendu mercredi par les députés de la commission d’enquête.

    Face aux parlementaires, le milliardaire s’est défendu de toute entreprise idéologique sur ses chaînes, accusées entre autres de ne pas respecter l’obligation de pluralisme à laquelle doivent se soumettre les chaînes de la TNT.

     
     
    Le milliardaire a ironisé sur sa « réputation d’Attila » des médias et s’est attaché à répéter, sous serment, ne nourrir aucun projet idéologique quant au groupe dont il est le propriétaire.

     

    Vincent Bolloré ne s’est trahi qu’une seule fois, ce 13 mars, à l’Assemblée nationale.

    D’une terrifiante tranquillité face aux députés de la commission d’enquête parlementaire dédiée aux agréments de diffusion pour les canaux télévisés de la TNT, le milliardaire a fini par lâcher : « Si je ne crois pas à quelque chose, je ne vais pas essayer de le mettre sur mes antennes ! »

    Un semi-aveu loin d’être anodin, alors que la commission, lancée à l’initiative du député de la France insoumise Aurélien Saintoul, cherche à établir, entre autres, si CNews est une chaîne d’information ou d’opinion. Et si ces antennes, régulièrement épinglées pour la place démesurée accordée à l’extrême droite, répondent à une entreprise politique menée par Vincent Bolloré.

    Dans ce cas, elles contreviendraient aux règles de l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, qui doit choisir de renouveler ou non les autorisations de diffusion des chaînes de la TNT en 2025.

    Selon l’Arcom, les chaînes de la TNT doivent en effet s’assurer qu’une « pluralité d’acteurs » soit sélectionnée et que « l’intérêt du spectateur » prime, afin qu’il ait « la plus grande diversité de choix ». CNews ou encore C8 seront-ils bannis des antennes ? C’est la question au cœur de cette commission.

    Après les équipes de la chaîne d’information en continu (dont Pascal Praud, Christine Kelly ou encore Laurence Ferrari) et en attendant l’audition de Cyril Hanouna, ce jeudi, c’était donc au tour du propriétaire du groupe de répondre aux questions de la représentation nationale.

    Un aparté sur l’avortement

    Le milliardaire a ironisé sur sa « réputation d’Attila » des médias et s’est attaché à répéter, sous serment, ne nourrir aucun projet idéologique quant au groupe dont il est le propriétaire. À l’entendre, Vincent Bolloré s’est aventuré dans le secteur médiatique avant tout parce que « c’est le deuxième secteur le plus rentable après le luxe » – rien que dans l’empire Bolloré, ses activités de logistique lui rapportent pourtant davantage.

    Et il ne jouerait aucun rôle dans le choix des contenus de ses chaînes :

    « Je ne suis jamais intervenu dans les contenus, en aucune façon, dans le groupe Canal, je n’ai pas le temps. » Il a aussi affirmé que les chaînes de son groupe respectaient la loi, et ce malgré l’affolante liste de mises en demeure et de sanctions prononcées contre elles – 7,5 millions d’euros d’amende, rien que pour l’émission Touche pas à mon poste, sur C8.

    Interrogé sur En quête d’esprit, l’émission catholique du week-end sur CNews, au cours de laquelle il a été notamment affirmé que l’IVG était « la première cause de mortalité dans le monde », Vincent Bolloré a admis une faute lors de cet épisode, tout en se défendant d’avoir eu son mot à dire dans la création de ce format.

    « Il y a un gros bassin judéo-chrétien en France, qu’il y ait une émission qui parle de cela, cela me paraît normal mais je n’en suis pas à l’origine », affirme le milliardaire. 

    Ce dernier n’a pas pu toutefois s’empêcher de dire un mot de ce qu’il pensait de l’avortement qui, selon lui, oppose « la liberté de disposer de son corps à la liberté des enfants à vivre. Mais chacun est libre de faire ce qu’il veut ».

     

    Chantage économique

    La liberté, justement, est au cœur de la défense de Vincent Bolloré, qui se place en saint patron du pluralisme : « CNews raconte la vérité, est un espace de liberté et reçoit tout le monde, c’est pour ça que ça fonctionne. Parce qu’il y a de la liberté, pas parce qu’il y a de l’idéologie », affirme-t-il.

    « On ne peut pas parler d’espace de liberté quand des invités se font couper la parole toutes les cinq secondes », lui renvoie la députée Génération.s Sophie Taillé-Polian, en référence au comportement agressif de l’animateur Pascal Praud vis-à-vis des invités de gauche.

    Le magnat réactionnaire a alors joué une autre carte, plus retorse : celle du chantage économique.

    Un non-renouvellement de la fréquence de ses chaînes TNT serait, défend-il, un coup porté à l’entièreté du groupe Canal. Donc à un « fleuron français », qui contribue, de plus, grandement au financement du cinéma hexagonal et à l’exception culturelle. Attaquer CNews, ce serait au bout du compte faire le jeu de la concurrence américaine, déroule sans trembler le Breton.

    Vincent Bolloré est d’autant plus à l’aise que la commission d’enquête est fragilisée par le jeu politique propre à l’Hémicycle.

    D’un côté, des députés de gauche chauffés à blanc à l’idée de dénoncer l’entreprise idéologique du milliardaire, voire son affairisme en Afrique, quitte à déborder du cadre de la TNT.

    De l’autre, des macronistes plutôt timorés, voire complaisants, d’abord, et des élus RN, venus eux, vanter la « liberté de ton » du groupe Canal et tacler les supposées velléités de censure de la gauche.

    Pas de doute, Vincent Bolloré compte, à l’Assemblée, plus d’amis que d’adversaires.


    votre commentaire
  • Rouge ViF !

    Ultime Histoire

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Rouge ViF !

    I.A... I.A...

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • La Lettre d'Ensemble n°95
    14 Mars 2024
     


    votre commentaire
  • Rouge ViF!

    Critique musical...

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Rouge ViF !

    Sur - naturelle...

    Lire la suite...


    votre commentaire