• Quand on donne de l’argent

    L'Avis de mes Potes
    Quand on donne de l’argent...
     
     
    Quand on donne des milliards aux patrons, une part très importante n’est pas réinvestie pour renforcer le potentiel de production, et embaucher des travailleurs mais alimente les dividendes des actionnaires.
     
    Et ces dividendes sont placés dans le grand casino de la finance mondiale parce que les profits spéculatifs sont bien plus rapides que ceux issus de la production et de l’économie réelle.
    La finance est comme ces flambeurs qui ont toujours besoin d’argent frais pour assouvir leur addiction et n’hésitent pas à ruiner leur famille.
     
     
    Les gouvernements au service de la finance mondiale prélèvent toujours plus de ressources sur l’activité du pays pour alimenter le casino, en réduisant les services publics, en transférant une partie de l’assurance maladie sur des complémentaires santé contrôlés par les grands groupes, en réduisant les salaires, bloquant les retraites.
    Aujourd’hui Sarkozy prétend même inscrire dans la constitution la réduction de moitié du nombre de fonctionnaires.
    Plus le PS tire à droite, plus la droite pratique la surenchère pour rester la droite.
     
     
    Pour nous convaincre du bien-fondé de ce pillage, les pseudo-experts et les chroniqueurs, dont beaucoup ne disposent même pas des titres universitaires qui pourraient légitimer leur propagande, nous expliquent que cela est nécessaire à la compétitivité de notre économie.
     
    Quand on donne de l’argent aux riches, ils ne consomment pas, ils jouent au casino de la finance spéculative.
     
    Quand on donne de l’argent aux classes moyennes, elles n’en consomment qu’une partie et placent le reste parce qu’elles n’ont pas confiance dans l’avenir et veulent se protéger en cas de coup dur.
    Ces économies, via les fonds d'épargne, alimentent aussi le casino.
     
    Quand on donne de l’argent aux pauvres, ils consomment tout parce qu’ils n’ont pas assez pour épargner.
    L’argent donné aux pauvres fait tourner l’économie réelle.
     
    Cela a été vérifié en Allemagne avec les réfugiés, toutes les aides apportées sont réinjectées immédiatement dans l’économie.
     
     
    Moralité,
     
    aider les pauvres, augmenter les bas salaires et les retraites, c’est alimenter notre prospérité,
     
    aider les riches, c’est donner de l’argent au casino, c’est nous appauvrir.
     
     
    Rien de neuf dans tout ça, cela a été démontré dans les années trente au moment de la grande dépression par un certain John Meynard Keynes.
     
    Les propositions libérales et néo-conservatrices ne sont pas modernes, elles sont toutes adossées à des théories économiques très antérieures à celles de Keynes mais les personnes qui contrôlent les médias qui nous informent sont tous des milliardaires addicts au casino de la finance mondiale.
     
    OP!

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