• Pour s’éviter une gamelle, la Macronie interdit les casseroles

    Pour s’éviter une gamelle,

    la Macronie interdit les casseroles

     

    Les citoyens qui jouent de la batterie de cuisine contre la réforme des retraites seraient des privilégiés et des violents, si l’on en croit Gabriel Attal, ministre d’un gouvernement prêt à tout pour rester sourd.

     


     
     

    Le gouvernement ne sait plus quoi faire face aux casserolades.

    Chaque déplacement d’un ministre est accueilli par un cortège de citoyens qui tapent sur des ustensiles de cuisine pour protester contre la réforme des retraites.

    « On n’a pas attendu d’entendre des casseroles pour écouter les Français », rétorque Gabriel Attal.

    Ah bon ?

    Plus de 70 % des Français sont opposés à la retraite à 64 ans et l’exécutif reste pourtant sourd à leurs revendications.

     

    « Ceux qui ont le temps d’accueillir des ministres de 14 heures à 18 heures en pleine semaine, a priori ce ne sont pas les Français qui travaillent, qui ont des difficultés à boucler les fins de mois », tente alors le ministre des Comptes publics, en voulant décrédibiliser les Français qui se mobilisent et les opposer.

     

    Mais l’argument ne prend toujours pas.

    Le membre de l’exécutif dénonce alors des « actions violentes » de la part de « permanents syndicaux » et de « militants d’ultra-gauche ».

    Taper sur une casserole est pourtant une action totalement pacifique.

    La véritable violence est celle d’un gouvernement qui veut voler deux années de vie aux Français et qui n’hésite pas à organiser des barrages policiers pour les priver de leurs casseroles.

     

    De même, samedi 29 avril, lors de la finale de la Coupe de France de football, ils ont été plusieurs au Stade de France à se voir dépossédés par les forces de police d’un carton rouge qu’ils voulaient symboliquement adresser à Emmanuel Macron en tribune.

    Mais sans doute que les gens capables de s’offrir une place ne sont que des nantis ou des hooligans, pourrait répondre ­Gabriel Attal…

     

    Non contente d’ignorer les revendications du mouvement social et citoyen,

    la Macronie en est arrivée à un point où elle espère invisibiliser plusieurs formes de protestation,

    dans une dérive à la fois ridicule et dangereuse pour la démocratie.

     

    Si le gouvernement tente à tout prix

    de ne pas voir la réalité en face,

    une certitude demeure :

    les Français ne veulent pas passer à autre chose

    et réclament toujours le retrait de la réforme des retraites.


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