• OCCUPATION PACIFIQUE DU PANTHEON PAR LES SANS-PAPIERS : LA DICTATURE DE LA VIOLENCE DU GOUVERNEMENT MACRON.

    Communiqué "DROITS DEVANT !!"

    37 BLESSES LORS DE L’OCCUPATION PACIFIQUE

    DU PANTHEON PAR LES SANS-PAPIERS :

    LA DICTATURE DE LA VIOLENCE

    DU GOUVERNEMENT MACRON.

     

    Environ 700 sans-papiers de Droits devant !! et des Gilets Noirs soutenus par La Chapelle Debout ont occupé le Panthéon vendredi 12 juillet de 13 h 00 à 17 h 00.

    Les sans-papiers et leurs soutiens ont occupé uniquement la nef du Panthéon, sans descendre dans la crypte où sont les tombeaux d’hommes et de femmes ayant contribué au rayonnement de la France, par souci de ne pas investir ce lieu emprunt de leur mémoire.

    Aucune dégradation n’a été commise et l’occupation a été jusqu’au bout entièrement pacifique.

    Vers 17 h 00, le commissaire supervisant les forces de police en nombre démesuré nous a informé qu’il avait reçu du ministère de l’intérieur l’ordre de nous évacuer, nous donnant à choisir entre deux solutions, soit partir en groupe de nous-mêmes, soit nous expulser manu militari.

    Par souci de la non violence qui accompagne notre combat depuis 30 ans, nous avons choisi la première solution, le commissaire nous ayant garanti qu’il n’y aurait aucune violence ni contrôle d’identité et que nous pourrions repartir librement.

    L’engagement n’a pas été tenu et nous sommes tombés dans un piège en sortant, totalement encerclés par des centaines de CRS en tenue de combat et ayant manifestement reçu des ordres de nous réprimer durement.

    Encerclés, nous nous sommes assis dans la rue Clotilde, à l'arrière du Panthéon, en attendant les décisions prises au sommet de l’état.

    Par trois fois, et sans aucune sommation, les CRS ont chargé, gazé, matraqué avec une violence inouïe, sans aucune justification, sinon celle de casser du sans-papiers sans discernement, proférant des insultes racistes, terrorisant des hommes et des femmes mains nues, sans aucune défense.

    Les pompiers et le SAMU sont intervenus et ont dénombré 37 blessé qu’ils ont dirigés vers les hôpitaux Cochin et Salpêtrière.

    Ce déferlement de violence n’avait évidemment qu’un seul objectif politique, dissuader par tous les moyens, même les plus inacceptables, de continuer un combat commencé il y a 23 ans et qui n’en finit de recommencer face à l’effarante hypocrisie des gouvernements, qui laissent aux mains de patrons voyous des centaines de milliers de travailleur(e)s sans-papiers réduits à un esclavage moderne.

     

    AVEC NOTRE COLLECTIFS D'AVOCATS, NOUS AVONS DECIDE DE PORTER PLAINTE CONTRE CES VIOLENCES INTOLERABLES SUR LA FOI DE CONSTATS MEDICAUX DELIVRES PAR LES HÔPITAUX ET CEUX EFFECTUES PAR LES POMPIERS ET LE SAMU.

     

    UNE VIOLENCE AUSSI ABSURDE, SOIGNEUSEMENT OCCULTEE AUX YEUX DES MEDIAS, NE PEUT QU’ÊTRE LE FAIT D’UN GOUVERNEMENT FAIBLE QUI VEUT AUSSI ET SURTOUT RAMEUTER LES VOIX L 'ELECTORAT FASCISANT DE LA SINISTRE LE PEN ET SES SBIRES.

     

    PLUTÔT QUE DE DEMOBILISER LES SANS-PAPIERS ET LEURS SOUTIENS,  CES EXACTIONS RENFORCENT ENCORE PLUS NOTRE DETERMINATION ET NOUS PREVOYONS DANS LES TEMPS QUI VIENNENT D’AUTRES ACTIONS DU MÊME ORDRE.

     

    AUCUN GOUVERNEMENT N’ENDIGUERA UN COMBAT COMMENCE EN 1996 ET QUI, AUJOURD’HUI, REPART AVEC UNE FORCE ACCRUE.


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