• NPA - Pour un mois de Mars de luttes, On lâche rien !

    NPA

     

    Pour un mois de Mars de luttes,

     

    On lâche rien !

     

    Un sursaut qui entretient l’espoir

    Ce sursaut montre que Macron n’en a pas fini avec un mouvement qui s’exprime chaque samedi dans les manifestations, mais aussi sur les ronds-points réoccupés après plusieurs évacuations, dans les assemblées et les initiatives multiformes :

    femmes Gilets jaunes, occupations d’agences de Pôle emploi avec des associations de privéEs d’emploi et des syndicalistes, soutien et participation à des mobilisations de salariéEs contre des licenciements, blocages d’entrepôts logistiques comme Amazon ou de plateformes comme celle de Rungis.

     

    Ces actions sont la preuve que les Gilets jaunes ne veulent rien lâcher.

    C’est aussi l’occasion de tisser des liens entre des salariéEs de boîtes sans tradition de lutte et des salariéEs plus organiséEs parfois un peu démoraliséEs par les défaites subies et par la politique des directions syndicales.

    Elles montrent aussi les intérêts communs entre les habitantEs des zones péri-urbaines et ceux des quartiers populaires.

    TouTEs ont payé le prix fort du démantèlement des services publics et des politiques de baisse des salaires et de généralisation du chômage.

     

     

    Une réponse politique aux attaques du gouvernement

     

    Ce sursaut est d’autant plus significatif qu’il intervient à l’issue d’une semaine de déferlement de haine contre les Gilets jaunes.

    Les violences policières, la répression judiciaire n’ont pas cassé la mobilisation, le gouvernement a tenté d’utiliser l’agression antisémite contre Finkielkraut pour présenter les Gilets jaunes comme un mouvement antisémite.

    Le secrétaire d’État Nunez, a traité les Gilets jaunes de « hordes de sauvages » qui s’attaquent à des policiers irréprochables alors que ce sont les policiers qui blessent et qui mutilent. 

     

    « Ni raciste, ni antisémite, ni homophobe, ni violent, toujours mobilisés »

    ou « Gilets jaunes antiracistes »,

    samedi beaucoup de manifestantEs ont ainsi répondu à la campagne gouvernementale et médiatique, mais aussi à ceux qui dans les rangs des Gilets jaunes peuvent relayer des thèses racistes, antisémites, sexistes et homophobes.

     

    Mille raisons de se mobiliser les 16 et 19 mars

     

    Macron fanfaronnait au Salon de l’Agriculture avec comme objectif politique et médiatique d’exploser son record de présence et de « contact sans filtre » avec « le peuple ».

    Quand Macron va au contact des masses, c’est dans un Parc des expositions bunkerisé, entouré d’un service d’ordre sur les dents.

    Mais ce ne sont pas ses grands discours qui vont nous faire oublier la réalité des attaques qui continuent.

    Loi Blanquer sur « l’école de la confiance » qui prévoit par exemple de remplacer des enseignantEs par des étudiantEs payéEs 700 euros;

    projet de loi santé qui remplace l’hôpital public par des « hôpitaux de proximité »,

    proposition du Premier ministre d’imposer des contreparties aux allocations chômage pour lutter contre les « fainéants ».

    Sans parler de l’impuissance de ce gouvernement, qui déverse des milliards en cadeaux aux entreprises, mais est incapable de leur interdire de licencier et fermer des entreprises comme Ford, Ascoval, ACC, les Fonderies du Poitou…

     

    Des raisons d’en découdre avec ce gouvernement nous en avons touTES.

    Alors dès maintenant deux dates pour nous retrouver touTEs ensemble :

    l’Acte XVIII des Gilets jaunes le 16 mars,

    en réponse aux bilans du « Grand débat »,

    et le 19 mars en construisant la grève.

     

    Montreuil le 26 février 2019


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