• [Noël en France - Mardi 25 Décembre 2018]

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    [La France en Colère - Lundi 10  Décembre 2018]

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    Gilets JaunesColères Rouges 

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    A la une du Blog : 25 Janvier 2015

    GILETS JAUNES :

    AVEC LEUR COMBAT,

    CONTRE LES DÉRIVES ANTISÉMITES

     

    • 25 déc. 2018
    • Par Robert HIRSCH
     
    Ce samedi, les Gilets jaunes ont encore surpris tout le monde. Leur lutte n'est pas finie, comme le croyait le pouvoir. Mais il y a eu des dérives antisémites inacceptables
     

    Le samedi 22 décembre aura été le jour des surprises : personne ne s'attendait à ce que la mobilisation des Gilets jaunes se maintienne, ce qu'elle a réussi à faire à deux jours de Noël, même s'il y avait moins de monde cette fois. Cela montre que les reculs du gouvernement, réels, ne suffisent pas, tant est grand le mécontentement qui a explosé à l'occasion de cette mobilisation. Ce mouvement n'est pas terminé et il conviendrait que les gauches, Edwy Pleyel l'a écrit, l'appuient avec plus de détermination. Mais aussi sans cacher leurs désaccords avec certaines manifestations problématiques.

    Or, ce samedi, il y eut un gros problème sur les marches du Sacré-Cœur à Paris. Un groupe non négligeable de GJ faisait la quenelle antisémite de Dieudonné, l'un d'entre eux au moins faisant même le salut nazi. Le même jour, dans le métro, des Gilets jaunes, éméchés, insultaient une vieille dame qui leur avait demandé de cesser le geste ignoble de la quenelle. Quelques jours plus tôt, une banderole ciblait des responsables juifs. Tout cela montre qu'une partie du mouvement, certes minoritaire et sans doute inspirée par l'extrême droite, confond le rejet d'un système injuste avec la désignation d'un bouc-émissaire, toujours le même depuis si longtemps.

    Quel est le rôle de la gauche dans ces conditions ? Tweeter que l'antisémitisme est inadmissible, comme Clémentine Autain, Yann Brossat ou Esther Benbassa l'ont fait  très vite. Certes. Mais aussi expliquer aux GJ qu'ils se trompent d'adversaire et tout faire pour qu'ils ne se laissent pas entraîner part ces fascistes qui gangrènent le mouvement. La décapitation de Macron à la manière de Daesh, ce n'est pas mieux. La haine des individus ne conduit à rien, elle détourne des vraies questions, elle est toujours d'extrême droite. Ces dérives sont d'autant plus problématiques qu'il y en eut sur les migrants, les noirs, les homosexuels... Un des leaders facebookiens, parti du prix de l'essence, en arriva à considérer qu'il y avait top de musulmans en France !

    Alors, à part ces quelques personnes citées (à féliciter), la gauche a-t-elle réagi aux événements de samedi ? Le NPA a fait un long communiqué où une ligne dénonce "des propos haineux". Pourquoi ne pas dire les mots : "Juifs", "antisémitisme" feraient-ils peur ? Il fut un temps où la Ligue Communiste n'hésitait pas à dire ces mots et à dénoncer les antisémites. Quant à Jean-Luc Mélenchon et Manuel Bompard, ils ont réclamé la libération d'Éric Drouet, un des leaders, peu progressistes du mouvement des GJ, mais n'ont rien dit sur l'antisémitisme. Les leaders des GJ, si prolixe sur tout et rien, n'ont pas jugé utile de facebooker, semble-t-il. Ils ont tort : ces dérives décrédibilisent leur mouvement.

    Soutenir les Gilets jaunes de manière opportuniste, sans rien dire sur les dérives de certains, cela ne mène la gauche à rien, cela lui fera juste perdre son honneur. Et cela laisse le gouvernement dénoncer presque seul ces dérives. La gauche, ce n'est pas se taire pour ne pas choquer les pauvres, Ou alors ce n'est plus la gauche, c'est peut-être cela le problème. Et c'est bien souvent sur l'antisémitisme que la gauche s'est tue, au début de l'affaire Dreyfus comme ces dernières années. 

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    A la une du Blog : 25 Janvier 2015

    La leçon

    des gilets jaunes

    aux gilets rouges

     
     
     
     
    Par Jacques Bidet,
    Philosophe,
    membre d’«Ensemble!».
     
    22 décembre 2018
     

    La mobilisation de ces dernières semaines doit servir de leçon à la gauche populaire, incapable de surmonter ses divisions. Plutôt que de multiplier les partis et les mouvements, elle doit constituer des collectifs locaux, lieux de débats et d'action citoyenne.

     

    La «gauche populaire», appelons ainsi celle qui s’est retrouvée sur le vote Mélenchon à la présidentielle de 2017, a vu les gilets jaunes reprendre une bonne part de ses revendications. Et pourtant elle n’en ressort pas revigorée. A-t-elle vraiment compris la leçon qui lui a été administrée ?

     

    Elle prétend «donner le pouvoir au peuple». Mais elle est elle-même incapable de le laisser à son propre «peuple». Ses fractions rivales aspirent, chacune, à montrer aux autres la voie à suivre, voire à les englober. Aucune d’elles ne peut rassembler le tout, encore moins y inclure le potentiel révélé par les gilets jaunes. Toutes, au fond, se résignent à l’idée qu’on réglera finalement au mieux les comptes au sommet, par voie de petits arrangements. En attendant, chacune va de son côté à la défaite générale.

     

    Le paradoxe est que leurs perspectives sont plus convergentes que jamais. La France insoumise ne parle plus de plan B pour l’euro. Les communistes se sont démocratisés. Génération·s a rompu les amarres avec le vieux PS. L’exigence écologique, portée par les Verts est devenue une charte pour tous. Chacun bien sûr a son point fort, son point d’honneur, et surtout ses intérêts propres. Mais, en 2012 déjà, l’existence d’un programme commun avait ramené l’espoir et permis de regrouper les forces. En 2017, l’effondrement, les divisions et le discrédit du PS et le ralliement des Verts, avaient permis de rassembler près de 20 % des suffrages sur un candidat commun. Et voilà à nouveau la division !

     

    La surprise vient du côté des gilets jaunes. Ils ont montré que l’on peut faire de la politique «autrement» : à l’horizontale. On a vu toute une population, supposée plus ou moins hors-jeu, manifester une conscience et une compétence insoupçonnées, capable de mener à l’échelle du pays une action de longue durée qui laissera des traces dans la culture nationale. Il ne s’agit pas, pour la gauche populaire, de mimer les gilets jaunes. Elle doit simplement comprendre que le «peuple» auquel elle s’adresse ne la prendra pas au sérieux tant qu’elle n’aura pas changé sa pratique politique.

     

    L’idée est simple, et certains la mettent en avant depuis 2012. Ce que ne peuvent ni la forme «parti», ni la forme «mouvement», l’une menacée de sclérose bureaucratique, l’autre de dérive charismatique, seule le peut la forme «collectif».

     

    Que les diverses organisations de la gauche populaire, sans rien abandonner de leur identité ni de leur dynamique propre, appellent à la constitution, en chaque localité ou circonscription, de collectifs dans lesquels se retrouveront toutes les personnes, membres ou non d’un parti, d’un syndicat ou d’une association, prêtes à s’engager sur les grandes orientations communes. Et qu’elles reconnaissent à ces collectifs locaux, où elles seront elles-mêmes présentes et influentes à travers leurs membres, la pleine responsabilité politique à leur niveau : la charge de mener le combat social et citoyen, de proposer des candidats aux élections locales et nationales, etc. Non pas de simples «assemblées générales», souvent utiles mais par essence volatiles, mais des collectifs durables et incontestables par leur forme démocratique d’association. La remontée disciplinée vers le sommet n’est pas très difficile à concevoir, l’essentiel étant que le collectif central soit issu des rangs des collectifs de base et demeure sous leur contrôle, et par là d’autant plus capable d’imagination, d’initiative et de réaction.

     

    Les différents partis et mouvements, présents et à venir, y trouveront leur espace naturel, où ils se développeront selon leur culture propre, à partager comme un bien commun. Mais le pouvoir restera ancré en bas. Cela exigera, bien sûr, quelques principes corrélatifs d’organisation tout simplement démocratiques. En tout premier lieu, la limitation de la réitération des mandats, s’agissant tant des dirigeants que des candidats présentés aux charges électives, les uns et les autres ayant amassé, au terme de leur engagement, un capital de pouvoir qui est à rendre au peuple.

     

    Ce n’est qu’ainsi que pourra naître, aujourd’hui en France, une grande force politique populaire, diverse et cohérente. Et ce peuple d’ouvriers et d’employés, de chômeurs et d’indépendants, ce grand nombre dont les gilets jaunes sont l’image et le symbole, et qui s’est révélé si «politique», pourra peut-être y reconnaître les siens.

     

    Jacques Bidet Philosophe,
    membre d’«Ensemble!».
     
     
    Auteur de «"Eux" et "Nous"? Une alternative au populisme de gauche» (Kimé, 2018)
     
     

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    Clémentine Autain

    Totalement solidaire de la colère sociale des gilets jaunes mais la quenelle de Dieudonné, non. La révolte populaire, oui. L'antisémitisme, jamais. Et surtout pas au nom des Gilets Jaunes

     

    Philippe Poutou

    RIC : La vraie démocratie ce n’est pas juste voter même par référendum. La population dans son ensemble doit avoir le droit de choisir et révoquer ses représentants, de décider et contrôler, au quotidien. Mais surtout, le pouvoir réel doit être entre les mains de la population.

     

    Edgar Morin

    Une fois de plus les esprits réducteurs n'ont vu dans les gilets jaunes que casseurs, fachos, chanteurs de quenelles, ce qui leur permet d'ignorer les souffrances, dénis, injustices qui se sont exprimés.

    Saxostone

    Condamner les voyous simplement !

    Tous les voyous qui se déguisent pour faire leurs actes déplorables.

    Ceux qui cassent. Ceux qui volent.

    La fraude fiscale nous coûte beaucoup plus chère

    que la crise des gilets jaunes ou la fraude à la sécu.

    Beaucoup plus chère.

     

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     Le MRAP
     

    Paris, le 24 décembre 2018 - Communiqué de presse

    Rien, rien, rien !

     
    Rien n’a jamais justifié et rien ne justifiera jamais des propos et des comportements antisémites…

     
    Le MRAP condamne avec force ceux qui ont été tenus par des « gilets jaunes », à une vieille dame qui les mettait en garde contre le caractère antisémite que revêt le geste de la « quenelle » ou encore ceux tenus par des « gilets jaunes » qui ont entonné, - à l’instar de l’ « humoriste » antisémite Dieudonné dans ses spectacles -, le nauséeux chant de la « quenelle ».

     
    Le MRAP n’est pas insensible au caractère social et politique des revendications « des gilets jaunes ». Le combat antiraciste est intimement lié aux problématiques économiques et sociales. La montée de la précarité, du chômage, des inégalités, de la pauvreté minent nos sociétés. C'est sur ce terreau que prospèrent les idées, les porteurs idéologiques du racisme et de la xénophobie.

     Cependant, aucune cause sociale, économique, politique, aussi pertinente soit elle, ne pourra jamais légitimer des comportements racistes, homophobes, xénophobes, sexistes, etc.

     
    Le MRAP appelle tous ceux qui sont attachés à l’égalité et à la justice sociale, “gilets jaunes” ou non, à isoler les porteurs de haine qui ruinent l’espérance d’une société émancipatrice.

     

     Paris le 24 décembre

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    On vous conseille la lecture des commentaires sous l'article...
    le pire (ultra réactionnaire) et le meilleur  (solidaire et humain...)

    Pavés, grenades, arme dégainée...

    Que s'est-il passé lors de l'affrontement entre des policiers à moto et des "gilets jaunes" aux Champs-Elysées ?

    Le parquet de Paris a annoncé dimanche l'ouverture d'une enquête pour "violences volontaires" commises contre des policiers. 

    France TV Info >>>>>

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    Un éditorial du Monde totalement à charge:
    une charge bien réactionnaire ...
     
    L'un des commentaires sous l'article
    Ubu : "Après avoir mis de l'huile sur le feu, les médias (dont Le Monde) s'étonnent de l'incendie et réclament la venue des secours... chaque été, les pyromanes de maquis ne font pas mieux. "
     

    « Gilets jaunes » : sortir de l’impasse

    Editorial. L’« acte VI » de la mobilisation, samedi 22 décembre, a été marqué par des violences et des actes antisémites. Pour que le sens originel du mouvement ne soit pas dénaturé, il est urgent que les corps intermédiaires reprennent la main.

    Le Monde >>>>>

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