• Ni 49-3, ni matraque : référendum !

    Association des Communistes Unitaires

    Membres d'Ensemble !

     

     

    Ni 49-3,

    ni matraque :

    référendum !

     

     

    Un bras d’honneur : c’est ce que Macron et son gouvernement, totalement isolés, viennent d’adresser au peuple qui depuis 3 mois se soulève pour le retrait de la contre-réforme des retraites rejetée par 70 % des citoyen·ne·s, 90% des salarié·e·s.

     

    Et ils nous font des leçons de démocratie !

     

    Imposer ce nouveau recul de nos droits sociaux par le 49-3 est un véritable coup de force et une nouvelle étape de dérive autoritaire voire totalitaire.

    Une rengaine insupportable se répand sur les plateaux télé et au plus haut niveau de l’état pour dire au peuple qu’il ne peut décider par lui même de son destin.

    Ce déni de démocratie s’accompagne de l’intimidation par les violences policières.

    Ne laissons pas passer !

     

    Au delà de la réforme des retraites, ce qui se joue c’est la démocratie.

     

    Quand on observe ce qu’il se passe en Italie, en Grèce, en Grande-Bretagne ou en Israël, on voit vite que l’évolution du capitalisme entraîne ce type de dérive autoritaire rendue possible par un système dit représentatif où parlementaires et gouvernants sont de fait indépendants de celles et ceux qui les élisent.

     

    Que reste-t-il au peuple pour faire valoir ses droits ?

     

    Le système représentatif ne fonctionne plus.

     

    En même temps une fenêtre s’ouvre avec l’exigence de l’intersyndicale d’une consultation citoyenne, et le RIP proposé par plusieurs députés.

     

    9 mois de débat peuvent être l’occasion de passer concrètement du social au politique, du refus et de la dénonciation du système aux solutions porteuses d’un dépassement du capitalisme.

    Le moment est venu d’inventer de nouvelles formes démocratiques comme le RIC, Référendum d’Initiative Citoyenne déjà porté par les Gilets Jaunes.

    Cette proposition majeure, n'est pas la chose du parlement comme c’est le cas du RIP.

    Le recours au RIC est le contraire de la délégation de pouvoir.

    Il permet notamment aux citoyen·ne·s de proposer une ou des lois, d'en demander l’abrogation, de révoquer des élus, de modifier la Constitution …

     

    On ne peut s’en tenir à ne pas reculer l’âge de départ à la retraite au-delà de 62 ans.

    Ce qui s’exprime dans les manifestations va bien au delà, y compris dans la remise en cause du système capitaliste qui nourrit actionnaires, dividendes et milliardaires.

    La loi doit affirmer que la protection sociale et les retraites doivent être financées par la valeur ajoutée par le travail en fonction des besoins et avant toute distribution éventuelle de dividendes aux actionnaires.

     

    C’est au mouvement qui va se poursuivre pour gagner le retrait qu’il appartient de franchir les limites entre le refus et l’élaboration de solutions alternatives.

    Le mouvement social est l’héritier du CNR (Conseil National de la Résistance) qui a pensé la protection sociale.

    Il ne peut y avoir de tabou.

    C’est dans des assemblées du mouvement social que devrait s’écrire la loi soumise à référendum, puis dans un processus démocratique à définir, il s’agira de construire un consensus à l’échelle nationale.

     

    Association des communistes unitaires


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