• [La France en Colère - Lundi 24 Décembre 2018]

    [La France en Colère - Lundi 24 Décembre 2018]

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    [La France en Colère - Lundi 10  Décembre 2018]

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    Gilets JaunesColères Rouges 

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    A la une du Blog : 25 Janvier 2015

    La leçon

    des gilets jaunes

    aux gilets rouges

     
     
     
     
    Par Jacques Bidet,
    Philosophe,
    membre d’«Ensemble!».
     
    22 décembre 2018
     

    La mobilisation de ces dernières semaines doit servir de leçon à la gauche populaire, incapable de surmonter ses divisions. Plutôt que de multiplier les partis et les mouvements, elle doit constituer des collectifs locaux, lieux de débats et d'action citoyenne.

     

    La «gauche populaire», appelons ainsi celle qui s’est retrouvée sur le vote Mélenchon à la présidentielle de 2017, a vu les gilets jaunes reprendre une bonne part de ses revendications. Et pourtant elle n’en ressort pas revigorée. A-t-elle vraiment compris la leçon qui lui a été administrée ?

     

    Elle prétend «donner le pouvoir au peuple». Mais elle est elle-même incapable de le laisser à son propre «peuple». Ses fractions rivales aspirent, chacune, à montrer aux autres la voie à suivre, voire à les englober. Aucune d’elles ne peut rassembler le tout, encore moins y inclure le potentiel révélé par les gilets jaunes. Toutes, au fond, se résignent à l’idée qu’on réglera finalement au mieux les comptes au sommet, par voie de petits arrangements. En attendant, chacune va de son côté à la défaite générale.

     

    Le paradoxe est que leurs perspectives sont plus convergentes que jamais. La France insoumise ne parle plus de plan B pour l’euro. Les communistes se sont démocratisés. Génération·s a rompu les amarres avec le vieux PS. L’exigence écologique, portée par les Verts est devenue une charte pour tous. Chacun bien sûr a son point fort, son point d’honneur, et surtout ses intérêts propres. Mais, en 2012 déjà, l’existence d’un programme commun avait ramené l’espoir et permis de regrouper les forces. En 2017, l’effondrement, les divisions et le discrédit du PS et le ralliement des Verts, avaient permis de rassembler près de 20 % des suffrages sur un candidat commun. Et voilà à nouveau la division !

     

    La surprise vient du côté des gilets jaunes. Ils ont montré que l’on peut faire de la politique «autrement» : à l’horizontale. On a vu toute une population, supposée plus ou moins hors-jeu, manifester une conscience et une compétence insoupçonnées, capable de mener à l’échelle du pays une action de longue durée qui laissera des traces dans la culture nationale. Il ne s’agit pas, pour la gauche populaire, de mimer les gilets jaunes. Elle doit simplement comprendre que le «peuple» auquel elle s’adresse ne la prendra pas au sérieux tant qu’elle n’aura pas changé sa pratique politique.

     

    L’idée est simple, et certains la mettent en avant depuis 2012. Ce que ne peuvent ni la forme «parti», ni la forme «mouvement», l’une menacée de sclérose bureaucratique, l’autre de dérive charismatique, seule le peut la forme «collectif».

     

    Que les diverses organisations de la gauche populaire, sans rien abandonner de leur identité ni de leur dynamique propre, appellent à la constitution, en chaque localité ou circonscription, de collectifs dans lesquels se retrouveront toutes les personnes, membres ou non d’un parti, d’un syndicat ou d’une association, prêtes à s’engager sur les grandes orientations communes. Et qu’elles reconnaissent à ces collectifs locaux, où elles seront elles-mêmes présentes et influentes à travers leurs membres, la pleine responsabilité politique à leur niveau : la charge de mener le combat social et citoyen, de proposer des candidats aux élections locales et nationales, etc. Non pas de simples «assemblées générales», souvent utiles mais par essence volatiles, mais des collectifs durables et incontestables par leur forme démocratique d’association. La remontée disciplinée vers le sommet n’est pas très difficile à concevoir, l’essentiel étant que le collectif central soit issu des rangs des collectifs de base et demeure sous leur contrôle, et par là d’autant plus capable d’imagination, d’initiative et de réaction.

     

    Les différents partis et mouvements, présents et à venir, y trouveront leur espace naturel, où ils se développeront selon leur culture propre, à partager comme un bien commun. Mais le pouvoir restera ancré en bas. Cela exigera, bien sûr, quelques principes corrélatifs d’organisation tout simplement démocratiques. En tout premier lieu, la limitation de la réitération des mandats, s’agissant tant des dirigeants que des candidats présentés aux charges électives, les uns et les autres ayant amassé, au terme de leur engagement, un capital de pouvoir qui est à rendre au peuple.

     

    Ce n’est qu’ainsi que pourra naître, aujourd’hui en France, une grande force politique populaire, diverse et cohérente. Et ce peuple d’ouvriers et d’employés, de chômeurs et d’indépendants, ce grand nombre dont les gilets jaunes sont l’image et le symbole, et qui s’est révélé si «politique», pourra peut-être y reconnaître les siens.

     

    Jacques Bidet Philosophe,
    membre d’«Ensemble!».
     
     
    Auteur de «"Eux" et "Nous"? Une alternative au populisme de gauche» (Kimé, 2018)
     
     

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    Guillaume Duval
     
    Budget : le macronisme, une forme de trumpisme
    Emmanuel Macron applique lui aussi cette vieille recette des Reagan, Bush, Berlusconi et autres Sarkozy qui consiste à baisser fortement les impôts des très riches et des entreprises quitte à laisser filer les déficits publics.
     
    Macron avait certes essayé dans un premier temps d'augmenter parallèlement les impôts sur les gens ordinaires pour faire + sérieux budgétairement que ses collègues de droite mais avec la révolte des "Gilets Jaunes, il y renonce et laisse finalement filer la dette comme eux.
     
    Aucun souci de toute façon : cette dette ce sont surtout les + riches qui la détiennent et en tirent des intérêts que les gens ordinaires devront leur payer via les impôts. Ce qui, de leur point de vue, est évidemment une bien meilleure solution que de devoir payer + d'impôts.
     

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    L'incident entre les motards de la Police
    et les manifestants sur les Champs Elysées.
     
    Voir l'intégralité de la vidéo sur le lien ci-dessous du HuffPost, qui commence environ 50 secondes avant que l'un des motards dégaine son arme et la pointe vers des manifestants durant quelques secondes...
    Voir également la compilation de vidéos et explications sur le site du parisien.
     
    Au tout début de la vidéo on voit l'un des 4 motards balancé une grenade de désencerclement vers des manifestants qui marchent dans une avenue perpendiculaire à une distance d'environ 20 mètres.
     
    Entre les motards et les manifestants, la zone est totalement dégagée et libre.
     
    Les motards ne sont donc ni encerclés ni en danger.
    (On pourrait se demander ce qu'ils font là, puisqu'il n'y a apparemment aucune autre unité à pied ou camion)
     
    Mais la situation va rapidement dégénérer, les motards de la police ne maitrisant plus rien...
    On pourra également constater ce que peut être un mouvement de foule et la violence que cette foule peut dégager...
     
    Encore un cas de figure intéressant aussi au vu des réactions de différents médias (Infos, relations des faits, libertés prises avec les réalités, propagande, intox ou manipulation, des commentaires des journalistes et "chroniqueurs ou experts", de ceux de membres du gouvernement et d' hommes politiques, des réactions de syndicats de policiers etc etc...)
     
    Le seul problème c'est que la scène est filmée en entier et qu'elle en dit long  les causes à l'origine de l'incident et sur les responsabilités... 
     
     
     

    Le Parisien : Policiers pris à partie sur les Champs-Elysées : ce qu’il s’est vraiment passé

    Version complète youtube
     
     
    Révolution Permanente :
    VIDEO. Champs-Élysées, un policier braque son arme à feu sur des gilets jaunes

    On a l’habitude des flash-ball, gazeuses, matraques, et autres grenades de désencerclement, blindés de guerre et canons à eau.

    Cette fois-ci, un policier a dégainé son arme à feu contre des gilets jaunes qui manifestaient sur les Champs Elysées aux alentours de 17h30.

    Révolution Permanente >>>>>

     

    Huff Post 1 >>>>> Vidéo intégrale de la scène

    Article 2 HuffPost >>>>>

     

    Quelques articles de presse sur le sujet

    Ouest-France 1 >>>>>

    Ouest-France 2 >>>>>

    Ouest-France 3 >>>>>

    FranceTVinfo 1 >>>>>

    FranceTVinfo 2 >>>>>

    Le Monde >>>>>

    Le Figaro >>>>>

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    Il y a des choses insupportables et il faut le dire !
    Non au racisme, Non à l'antisémitisme !
     

    Propos antisémites de gilets jaunes dans le métro: la dame âgée impliquée raconte la scène

    "Je lui ai demandé d'aller jusqu'au bout et de dire 'dégage la vieille juive'".

    Huff Post >>>>>

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    Gilets jaunes. L’ acte VI n’est pas un point final

    Lundi, 24 Décembre, 2018
    Lionel Venturini

    Si le mouvement a clairement marqué le pas pour sa sixième mobilisation nationale, la colère pourrait trouver de nouvelles expressions à la rentrée.

    L'Humanité >>>>>

     
    Revenus. Les mauvais élèves de la prime Macron
     
    Lundi, 24 Décembre, 2018
    Cécile Rousseau

    Sous la pression des gilets jaunes, le président de la République a avancé l’idée d’un bonus exceptionnel allant jusqu’à 1 000 euros. Si certaines grandes entreprises ont joué le jeu, d’autres rechignent à mettre la main à la poche.

    L'Humanité >>>>>

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