• [Jeudi 12 avril 2018 - Notre Dame Des Landes]

    [Jeudi 12 avril 2018 - Notre Dame Des Landes]

     

    Un nouveau fiasco de la violence d'Etat...

    2.500 gendarmes mobilisés

    contre 100 ou 150 Zadistes occupants des lopins de terre...

    28 gendarmes mobiles blessés selon le gouvernement,

    Plus de 80 ZADistes blessés depuis Lundi

    Plusieurs journalistes blessés par les forces de l'ordre...

    L'usage de la Force coûterait au bas mot 275.000 euros

    par jour (le Télégramme)

    Grosse mobilisation partout en France

    pour soutenir les Zadistes et condamner l'usage de la Force

    par le gouvernement Macron...

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    Ensemble 44 !

    Toutes et tous sur la ZAD dimanche midi

    « L’opération est arrivée à un point où tout ce qui était évacuable a été évacué » a déclaré ce midi le Président de la République, après une matinée où les forces de gendarmerie s’étaient essentiellement consacrées à la protection du déblaiement de la trentaine de lieux de vie détruits.

    S’il est difficile, en l’attente d’une déclaration officielle de la Préfète de Région- officielle cheffe de guerre – et alors que les grenades en tous genres pleuvent toujours sur les terres de Notre-Dame-des-Landes,  d’affirmer que cette déclaration présidentielle signifie la fin de l’offensive militaire, il apparait cependant probable que le (pieux) mensonge présidentiel sur la réussite de l’évacuation exprime bien la volonté de sortir de ce qui s’apparente de plus en plus pour le gouvernement à un bourbier politique.

    Mais à l’issue de ces quatre jours de destructions, la situation de la ZAD est toute différente de ce qu’elle était la semaine dernière : non seulement des dizaines d’habitant.e.s ont vu détruire des mois et années de travail et de vie, non seulement les blessés et traumatisés se comptent par dizaines mais, en ne cessant de rappeler qu’ils ne tolèreraient aucun projet collectif d’installation, les représentant.e.s de l’Etat ont fermé les portes à peine entrouvertes du dialogue.

    Comme l’ont justement rappelé les syndicalistes de la Confédération Paysanne – dont la mobilisation est une fois de plus décisive – et les paysans « historiques »,  des années de résistance au projet de destruction du bocage ont d’abord forgé du collectif. Sans reconnaissance de cette réalité, l’impasse est totale et l’affrontement à nouveau inévitable.

    D’ores et déjà l’appel à converger massivement sur la ZAD dimanche prochain 15 avril - à partir de midi  - doit être massivement relayé. Par milliers, nous devons être présent.e.s pour dénoncer cette insupportable semaine de destructions et de violences,  exiger le retrait immédiat de toutes les forces de gendarmerie  et affirmer notre solidarité avec celles et ceux qui construisent un avenir écologiquement, socialement et humainement différent sur la ZAD.

    Ensemble ! 44, mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire,  vous appelle toutes et tous à converger sur la ZAD dimanche 15 avril midi.

    Le 12 avril, 17h.

    www.ensemble44-fdg.org

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    Plus d'une centaine d'associations, ONG et collectifs ont adressé un communiqué commun pour demander

    "au gouvernement d'Edouard Philippe et à son ministre de l'Intérieur de stopper immédiatement les opérations militaires violentes d'évacuation de la Zad. Les pouvoirs publics doivent sortir au plus vite  du "bourbier" dans lequel ils s'engagent et trouver une sortie politique avant qu'il ne soit trop tard."

    Elles réclament

    "la cessation de cette opération militaire de grande envergure, qui détruit de façon aveugle et sans sommation des projets de vie alternatifs installés ou en cours ; piétine les engagements antérieurs pris avec de nombreux occupant-es, et provoque une spirale de tension à haut risque qui engage un processus désespéré et sans issue."

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    La Confédération Paysanne

    Notre-Dame-des-Landes :

    nos tracteurs pour un retour au calme

    L'intervention policière débutée lundi à Notre-Dame-des-Landes, censée permettre la réouverture de la RD 281, est devenue une opération de destruction massive de projets agricoles et de lieux de vie, à l'image de la démolition des « 100 Noms », lieu emblématique de cette Zone Agricole en Développement.
     

     

    Le dialogue et les engagements pris de part et d'autre depuis l'annonce de l'abandon du projet d'aéroport sont aujourd'hui réduits à néant avec ces destructions qui trahissent la parole de l'État qui a choisi une issue policière.
    Le fait que la préfète de Loire-Atlantique refuse de prendre en compte les projets collectifs qui avaient commencé à s'engager dans un processus de reconnaissance et exige qu'ils soient portés nominativement est inacceptable. Il sert surtout à justifier les destructions en cours.

    Les autorités ont refusé la main tendue hier par des habitants de la ZAD de se mettre autour d'une table, avec comme préalable l'arrêt des opérations policières. Le Gouvernement doit aujourd'hui l'accepter pour obtenir un retour au calme. Sinon, il prend le risque que l'escalade de la violence constatée hier, avec des blessés de part et d'autre, ne conduise à un drame.

    La Confédération paysanne demande instamment l'arrêt de l'intervention pour permettre une reprise du dialogue et assurer l'avenir. Elle appelle les paysannes et paysans à converger aujourd'hui massivement en tracteur vers Notre-Dame-des-Landes.

     

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    ZAD : question au gouvernement de Clémentine Autain

    A lire ici >>>>>

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     Dans un communiqué, l'Union locale CGT de Nantes condamne fermement l’intervention des forces de l’ordre sur le site de la Zad. 


    "Au-delà des points de vue parfois différents que l’on peut avoir sur l’occupation du site de la Zad, il est inadmissible que l’Etat emploie de tels moyens, disproportionnés, répressifs, faisant usage de violences, à l’égard de personnes qui sont présentes en majorité de façon pacifique", estime l'Union locale.


    "Nous nous interrogeons sur l’utilité de cette intervention maintenant et sur la volonté du Gouvernement de masquer la contestation sociale grandissante dans le pays : cheminots, électriciens-gaziers, salariés du commerce, fonctionnaires, salariés des EPHAD, étudiants…", précise la CGT.

     

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    La Zad de Notre-Dame-des-Landes :

    tenir face à la machine d’Etat

    Reporterre 12 avril 2018 >>>>>

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    12 avril 2018

    Direct actualités Ouest-France >>>>>

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    Tous les points d’accès à la #ZAD sont bloqués par les forces de l’ordre, ce matin.

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    Suivi des évènements sur la ZAD de Notre Dame Des landes

    sur le site Reporterre >>>>>

     

    France TV Info >>>>> Suite d'articles sur NDDL

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    Notre-Dame-des-Landes : au cœur des affrontements sur la route des Fosses noires, âprement défendue par les zadistes

    Les gendarmes ont progressé, mercredi, dans le secteur des Fosses noires, une voie stratégique défendue par les zadistes et leurs soutiens. L'opération a donné lieu à de violents affrontements. 

    France TV Info >>>>>

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    Évacuation de NDDL. Le coup de force de Macron

    Ce lundi, le gouvernement a décidé d'envoyer 2500 CRS pour en finir avec Notre Dame Des Landes. Six ans après l'échec de l'opération César, il s'agit pour Macron de d’en finir avec cette affaire. Depuis trois jours, les clichés qui circulent sur l'évacuation alertent l'opinion publique interloquée devant ces scènes qui ressemblent de très près à des scènes de guerre. Quelques députés LREM aimeraient d'ailleurs que les forces de police fassent une "pause" pendant que l'opinion publique, elle, craint un nouveau Rémi Fraisse. Mais malgré l'inquiétude au sein même de sa majorité, Macron a réaffirmé son choix d'aller jusqu'au bout.

    Révolution Permanente >>>>>

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    "Ils ont perdu avec César,

    ils veulent gagner avec Brutus"

    Ensemble 44 !

    Communique:

    Et pendant ce temps, la députée nantaise Valérie Oppelt  salue une "opération délicate respectueuse de l'humain" et le Premier Ministre indique que cette intervention militaire «a fait l’objet d’une très grande préparation pour éviter au maximum les incidents» et qu’elle se déroule avec «beaucoup de maîtrise». ...

    Lisez le communiqué du principal syndicat de journalistes français, le SNJ, et celui du club de la presse Nantes Atlantique. 


    Et, comme nous, vous vous direz que Sylvain Fresneau a raison  d'affirmer

    "Ils ont perdu avec César, ils veulent gagner avec Brutus".

     

    [COMMUNIQUÉ DE PRESSE]

    club de la presse Nantes Atlantique. 

    Trois journalistes blessés à Notre-Dame-des-Landes : stop à l’escalade de la violence

    12 avril 2018

    Hier, mercredi 11 avril, trois journalistes ont été blessés par des actions menées par les forces de l’ordre alors qu’ils couvraient les évacuations et affrontements en cours depuis lundi matin sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

    Fort heureusement, l’état de santé de ces confrères, travaillant pour des agences et la presse écrite et en ligne ne suscite aujourd’hui plus d’inquiétude.

    Néanmoins, l’évacuation de l’un d’entre eux, touché au visage, et pris en charge par deux “médics” de la ZAD a été rendue « particulièrement compliquée par un barrage de gendarmes », selon ses mots.

    Trébuchant lors d’un mouvement de foule, ce reporter pour le journal Libération et l’agence Reuters a été atteint par des éclats de grenade non létale.

    Deux confrères qui l’accompagnaient n’ont pas pu sortir de la ZAD à ses côtés.

    Une journaliste du site Reporterre a quant à elle été blessée à l’arrière du genou, dans un champ, non loin de la D 281, par un éclat de grenade.

    Son journal raconte qu’elle « a été surprise par l’avancée des gendarmes, qui se sont mis à progresser soudainement, alors que la situation était calme depuis plusieurs heures » et précise qu’elle a été soignée par les équipes médicales de la ZAD.

    Un troisième journaliste, photographe pour l’AFP, a lui aussi été atteint aux jambes par une grenade de désencerclement. 

    « C’est vraiment très compliqué de bosser », témoigne t-il.

     

    Le Club de la Presse Nantes Atlantique s’alarme du degré de violence atteint de part et d’autre mardi et mercredi ainsi que des contraintes d’accès et de circulation imposées par la gendarmerie nationale.

    Le Club de la Presse Nantes Atlantique tient à adresser son soutien aux trois journalistes blessés, dans le cadre de leur travail, et appelle à cesser cette escalade de la violence.

     
    COMMUNIQUÉS DE PRESSE du SNJ

    La liberté d’informer

    est-elle toujours d’actualité en France ?


    Depuis lundi matin, et le début de l’opération d’évacuation des zadistes par les forces de l’ordre, la « Zone à défendre » (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes est devenue une zone de non-droit à l’information.

    Alors que le ministère de l’Intérieur a envoyé sur place 25 escadrons de gendarmerie mobile, soit 2500 gendarmes, mais aussi quatre véhicules militaires blindés, destinés à franchir les obstacles bloquant les accès, les journalistes sont, encore aujourd’hui, soit empêchés d’approcher la zone, soit interdits de filmer les heurts, soit reconduits à l’écart de la zone d’expulsion, dans une « zone presse », officiellement pour des raisons de sécurité.



    Les seuls « reporters » autorisés à se déplacer sur le site et à filmer les évacuations sont une dizaine de gendarmes dotés de dossards « Presse », et équipés de caméras.

    Il s’agit là d’une imposture qui peut tomber sous le coup de la loi, et qui met en danger le travail des journalistes sur le terrain et même leur intégrité physique.



    En même temps qu’il interdit aux journalistes de faire leur métier, le gouvernement met « gracieusement » à la disposition des rédactions ses propres images, photos et vidéos.

    Première organisation de la profession, le Syndicat national des journalistes engage les rédactions à ne pas publier ces images officielles, et condamne vigoureusement cette  atteinte à la liberté d’informer, inadmissible dans un Etat de droit.



    Ce n’est pas la première fois que ce gouvernement se met hors la loi, dans une volonté effrénée de contrôler l’information et le travail des rédactions.

    Il y a quelques mois, lors de l’évacuation de la Jungle de Calais.

    Et il y a quelques jours, lorsque des équipes de télévision se sont vu refuser l’accès aux gares, dans le cadre de la couverture du mouvement social à la SNCF.



    Le président Macron avait montré la voie, dès le début de son quinquennat, par sa volonté d’organiser en pools la couverture de ses déplacements officiels, par une tendance obsessionnelle au contrôle de son image et de sa communication.

    C’est probablement pour satisfaire à cette obsession qu’il va longuement occuper l’espace médiatique cette semaine.



    Cet « encadrement » de l’information, au profil d’une propagande gouvernementale omniprésente, représente un réel danger pour la démocratie.

     

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    NDDL. Une opération à au moins 275 000 € par jour

    © Le Télégramme
     
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    Quimper. Près de 200 manifestants en soutien aux zadistes
     
     
    © Le Télégramme
     
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    Pont-de-Buis.
    Des soutiens de la Zad de NDDL rassemblés devant NobelSport

    © Le Télégramme
     
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