• Des nouvelles de Cedric Herrou et de la Roya

    Des nouvelles de Cedric Herrou et de la Roya

     
     
    Le harcèlement continue.
    La Roya se transforme-t-elle en zone militaire d’occupation ?
     
    Contrairement à ce que dit une fausse info probablement diffusée par la préfecture. Cédric n'a pas été arrêté avec des Érythréens dans sa voiture. Inquiet de ne plus voir un groupe qui habitait chez lui jusque là, il a appelé tard dans la soirée du 18 janvier l'un d'entre eux. Celui-ci lui a dit qu'ils étaient perdus à un endroit que Cédric à tout de suite identifié comme étant le village de Sospel. Cédric a donc pris sa voiture pour aller de sa maison à Breil sur Roya jusqu'à Sospel.

    Là, il a garé son véhicule et s'est mis à chercher les jeunes hommes sachant que la température était à beaucoup moins de zéro. C'est alors qu'il les cherchait en marchant à pied qu'il a été arrêté par des gendarmes qui ont été alertés par
    des militaires de la force sentinelle qui le suivaient grâce à un dispositif de repérage nocturne infra-rouge. Un des Érythréens avait déjà été arrêté et les autres ont été arrêtés après l'arrestation de Cédric.
     
    À noter que Cédric avait été contrôlé par les gendarmes sur la route entre Breil et Sospel et que la surveillance a donc dû être continue depuis la sortie de chez lui. C'est probablement pour cela que la force sentinelle l'a suivi avec ses dispositifs de vision nocturnes.



    Malgré cette surveillance et ces contrôles et ces longues heures de garde-à-vue, il n'y a strictement rien à lui reprocher du point de vue du droit.

    C'est pour cela que la police cherche toujours et qu'elle le fera encore ce vendredi 20 janvier.

    Lorsque l'avocat aura accès au dossier il vérifiera probablement que les ordres écrits des ministères ont bien été donné pour que des militaires, qui ne sont pas des policiers, puissent avoir des pouvoir de police. En effet, bien entendu un militaire dont aucun, sauf certains gendarmes, n'a d’habilitation "officier de police judiciaire", ne peut pas surveiller un citoyen, qu'il soit un aidant-solidaire ou même un militant politique comme l'affirme le procureur.


    Constitutionnellement, la seule façon de donner les pouvoirs de polices à des militaires c'est de décréter l'État de siège. Or nous ne somme spas en État de siège, mais en État d'urgence. Indépendamment de ces arguties juridiques. Que
    doit-on penser d'un pays qui refuse d'aider la plupart des réfugiés, qui repousse les mineurs -isolés de l'autre côté de la frontière en toute illégalité et qui utilise l'armée pour contrôler les aidants-solidaires en essayant d'en envoyer une douzaine en prison?

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