Le problème de Macron, de son gouvernement et, au-delà, de la "macronie" ou de LREM, est que ce système ou mouvement tourne dans le vide.

En effet, Macron a été élu par défaut, plus pour faire barrage à Marine Le Pen que par adhésion à son programme ou à ses idées.

Sa stratégie consiste essentiellement à rompre avec la philosophie du modèle social à la française, hérité du Conseil National de la Résistance, pour faire entrer la France à marche forcée dans le monde anglo-saxon cher aux eurocrates, aux financiers et aux têtes pensantes du Medef.

Elle vise à enrichir les plus riches en faisant croire que les pauvres récolteront quelques miettes au passage.

Malheureusement pour lui et heureusement pour beaucoup d'autres, la grande masse de ceux qui ont voté pour lui, issus de la gauche, n'attendait rien de tel et ils ne sont pas plus convertis aujourd'hui qu'hier au miracle proposé par les premiers de cordée.

En effet, toutes les enquêtes attestent que les citoyens, dans leur majorité, n'adhèrent pas aux thèses du néolibéralisme flamboyant.

Voilà donc pourquoi les "gaulois" se montrent de plus en plus récalcitrants face à ses réformes régressives.

Ce qui semble aussi fatiguer de plus en plus notre petit Jupiter, à peine rentré de vacances.