• Après l'échec de la motion de censure de gauche

    7 juillet 2016

    Après l'échec de la motion de censure de gauche, communiqué des député-e-s du Front de Gauche

    Communiqué des député-e-s du Front de gauche

     

    Une majorité de Français opposés à la loi travail et aux méthodes gouvernementales : seulement 56 députés pour les soutenir !

     

    Le recours à l’article 49-3 par le Gouvernement pour faire adopter sa loi travail en nouvelle lecture, ne laissait qu’une option aux députés opposés à ce texte pour en obtenir le rejet : l’adoption d’une motion de censure.

     

    Prenant acte de l’impossibilité de réunir les 58 signatures nécessaires au dépôt de cette motion, les députés du Front de gauche regrettent que les députés socialistes qui disaient s’opposer au texte ou même à la brutalité gouvernementale n’aient pas saisi ce seul levier institutionnel pour mettre un terme au mépris affiché, par le Gouvernement, envers le peuple et ses représentants.


    De fait, sans motion de censure, le texte est aujourd’hui adopté avec la complicité de la droite qui en approuve la philosophie.

     

    Les députés du front de gauche utiliseront tous les moyens institutionnels pour obtenir le retrait de ce texte (comme le recours au Conseil constitutionnel) et en appellent à la poursuite de la mobilisation, sans laquelle rien n’est possible.

     


    La liste des 56 signataires de la motion de censure

    10 députés Front de Gauche, 10 députés écologistes, 23 députés frondeurs socialistes et 13 divers gauche, dont Philippe Noguès (Morbihan) ont eu l'engagement réel de donner leur nom pour présenter cette motion de censure contre la plus grande attaque contre les syndicats et le droit social commise par un gouvernement dit de gauche depuis la Libération: les médias l'appellent la "motion des frondeurs", évacuant au passage le combat constant des députés du Front de Gauche.

     

    10 députés Front de Gauche,

    10 députés écologistes,

    23 députés frondeurs socialistes

    et 13 divers gauche, dont Philippe Noguès (Morbihan)

    ont eu l'engagement réel de donner leur nom pour présenter cette motion de censure contre la plus grande attaque contre les syndicats et le droit social commise par un gouvernement dit de gauche depuis la Libération:

    les médias l'appellent la "motion des frondeurs", évacuant au passage le combat constant des députés du Front de Gauche.


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