• Marées populaires :
    de belles initiatives citoyennes !
     

    Communiqué de presse
     

    Les mouvements citoyens, associatifs, syndicaux et politiques se félicitent des marées populaires du samedi 26 mai. 

    Ce sont près de 80 organisations qui, en unissant leurs forces, ont rassemblé des centaines de milliers de manifestantes et manifestants partout sur le territoire. Dans leur diversité, ils et elles ont défilé pour exiger plus d’égalité, de justice sociale, d’écologie et de solidarité et donc une toute autre politique que celle du gouvernement. 

    Ce déferlement populaire porte l’espoir d’alternatives sociales. Il témoigne de la détermination des citoyen.nes à rompre avec les choix d’Emmanuel Macron, une politique au service du patronat qui vise à imposer toujours plus d’austérité en matière de service public, de protection sociale et de garanties collectives, et de reculs sur la santé et la protection de l’environnement (...).

    Fortes de ces initiatives, les organisations appellent à une amplification du mouvement social et s’engagent, chacune dans leurs champs respectifs, à soutenir et à développer toutes les luttes en cours, dans les entreprises, les services, les lieux d’études et aux côtés des précaires, privés d’emploi etretraité.es. Nos forces sont engagées pour la défense du service public ferroviaire, pour un enseignement supérieur accessible à toutes et tous, pour les services publics et la défense des droits des salarié.es du public comme du privé, pour les droits des migrant.es, pour l’avenir des générations futures. 

    Les organisations partageant le constat d’une réelle urgence sociale décident de poursuivre le travail engagé afin de faire grandir le mouvement social contre les politiques de casses sociales et environnementales et pour le progrès social. Elles discuteront rapidement des formes précises que ce travail en commun peut prendre.

     
     
    Pour tout contact :
    Willy Pelletier, coordinateur général de la Fondation Copernic, 
    Pierre Khalfa, Fondation Copernic,
    Annick Coupé, secrétaire générale d’Attac, 
    Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac


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  • Communiqué de la CGT - Lundi 28 mai 2018  

    OCCURRENCE

    Un comptage indépendant du nombre des manifestants …

    très aléatoire

    Plusieurs medias relaient depuis quelques semaines des chiffres de participation aux manifestations issus d’un comptage réalisé par une société privée. Même si OCCURRENCE est une société d’organisation d’événements et de conseils pour des grandes entreprises, nous ne mettons pas en doute leur volonté d’indépendance en matière de comptage des manifestants.

    C’est pourquoi la CGT a souhaité pouvoir vérifier la méthode utilisée. Après plusieurs demandes restées sans réponses, nous avons enfin obtenu de pouvoir assister au comptage aux côtés des techniciens de cette entreprise lors de la manifestation du 22 mai à Paris.

    Si le matériel utilisé semble fiable, nous avons constaté quelques zones « d’ombre » dans la méthode certainement liées à un manque de connaissance des « pratiques manifestantes ».

    Par exemple, le 22 mai, le comptage était placé en amont du départ de la manifestation, ce qui fait « quelques » manifestants en moins. Quid des milliers de personnes qui bordent la manifestation tout au long du parcours sans jamais traverser le mécanisme de comptage ?

    Enfin, plusieurs problèmes techniques demeurent. De l’avis même des salariés de l’entreprise OCCURRENCE, il faudrait plusieurs points de comptage sur la manifestation pour avoir un chiffre.

    Dans l’état actuel, on peut estimer au moins à 40% en dessous de la réalité les chiffres de manifestants fournis par l’entreprise OCCURRENCE.

    En toute indépendance avec beaucoup d’objectivité !

    Montreuil, le 28 mai 2018


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  • [Mercredi 30 mai 2018 - La Bataille du Rail]

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  • Paradis fiscal, enfer à l'Hôpital !

    Paradis fiscal, enfer à l'Hôpital : c'est l'un des slogans des personnels de l'hôpital psychiatrique du Rouvray, à Sotteville-les-Rouen. Slogan scandé par les plus de 300 personnes, dont beaucoup d'extérieurs venus apporter leur soutien, présentes lors de la venue de Benoit Hamon cet après-midi.

    Enfer à l'hôpital : ce n'est pas qu'une image. Inutile de revenir sur l'état des lieux de cet hôpital, qui doit ressembler à beaucoup d'autres : pour cela, lire ou relire mon article d'hier. Au 9ème jour de grève de la faim, pour ceux et celle qui l'ont commencée le 22 mai, la direction reste toujours sourde aux revendications. Malgré le soutien de l'ensemble du personnel, malgré le soutien des syndicats des entreprises alentour, malgré les plus de mille signatures recueillies sur la pétition placardée sur le bâtiment de la direction

    A lire ici Ensemble Gilles Houdouin >>>>>


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  • Guingamp. 2 000 personnes à l’unisson pour sauver la « mater »
    © Le Télégramme >>>>>

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  • Rennes. Diwan : ils réclament « un avenir pour le Breton »
    © Le Télégramme >>>>>

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  • Concarneau
    À bâbord toute. Une journée festive le 9 juin
    © Le Télégramme>>>>>
     

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  • Rouge ViF!

    Compte pénibilité pour Jupiter...

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  • [Mardi 29 mai 2018 - La Bataille du Rail]

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  • NPA

    Construisons la mobilisation, pour une opposition militante et unitaire face à Macron et aux capitalistes

    200 manifestations ont eu lieu le 26 mai contre la politique du gouvernement. Elles ont rassemblé 250 000 personnes. Le gouvernement a beau minimiser le « marée populaire », cela a permis aux multiples mobilisations actuelles de se retrouver, de se donner confiance. Cette réussite est le résultat d’une bataille, menée notamment par le NPA, pour un appel unitaire qui, au final, a rassemblé une soixantaine d’organisations. Ce cadre a été difficile à construire, car il a fallu mettre d’accord des organisations syndicales, politiques et associatives qui ont perdu l’habitude de travailler ensemble. Il sera nécessaire de continuer et de renforcer ces liens pour que, dans tout le pays, la résistance aux attaques du gouvernement se renforce.

     

    Il faut encore hausser le ton contre ce gouvernement

    Une manifestation un samedi, préparée en quelques jours, ne peut suffire à faire céder Macron, il faut un véritable soulèvement du monde du travail, un mouvement d’ensemble pour empêcher Macron et son gouvernement de nuire. Voilà ce que nous devons préparer, dans nos quartiers, sur nos lieux de travail, une grande journée où nous faisons grève tous ensemble pour bloquer le pays.

     

    Soutenir encore et toujours la grève à la SNCF

    Des éléments moteurs existent pour cela. Après trois mois de grève, les cheminotEs sont toujours mobiliséEs massivement pour la défense du service public et du statut. Le gouvernement et la direction paient cher leur acharnement. Il faut continuer à soutenir les salariéEs en lutte, par les caisses de grève, et par nos propres mobilisations.

     

    Les fonctionnaires et les lycéens sont la cible d’attaques sans précédent

    Le rapport des « experts » du « comité action publique 2022 » (CAP 22) précise que, comme à la SNCF, et à l’image de la « loi travail » dans le privé, le gouvernement veut attaquer le statut des fonctionnaires en remettant en cause les concours par « l’extension du recours au contrat dans la fonction publique »et casser les services publics avec les privatisations et les suppressions de postes. Il veut renforcer l’autorité des chefs en mettant fin au paritarisme.

    Depuis quelques jours, la gravité de la loi ORE combattue par les étudiantEs est apparue : la moitié des jeunes qui cherchent une place dans l’enseignement supérieur n’ont pas obtenu de proposition, bien qu’ils aient formulé jusqu’à vingt vœux différents. 200 000 jeunes pourraient se retrouver sans affectation et, pour touTEs les jeunes, les affectations auront fait l’objet de discriminations, d’une sélection sociale inacceptable.

     

    L’affrontement avec ce gouvernement au service du patronat est urgente, il faut l’organiser

    Ce gouvernement tente de tout casser. Face à cela, nous devons tous nous unir et c’est le sens de cette opposition unitaire qui s’est constituée pour la manifestation du 26 mai, pour des revendications sociales, contre les projets du gouvernement à la SNCF, dans la fonction publique et dans les universités. Il faut encore élargir cette unité, en entraînant les organisations syndicales qui n’ont pas rejoint ce front, bousculer le calendrier des directions syndicales en participant touTEs aux mobilisations pour les migrantEs, comme le 2 juin à Paris.

    Nous devons aussi reconstruire un ensemble de revendications pour une autre société, car nous ne pouvons nous contenter de résister aux attaques. Nous devons imposer par exemple l’interdiction des suppressions de postes, le partage du temps de travail pour en finir avec le chômage, la réquisition des grandes entreprises, un monopole public ferroviaire, l’accès libre et gratuit dans l’éducation, un million d’embauches dans les services publics, la liberté de circulation et d’installation pour les migrantEs… Voilà quelques unes de mesures qu’il faut discuter entre nous, nous organiser, pour les imposer aux capitalistes.


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