• [Vendredi 11 Mai 2018 - La Bataille du Rail]

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  • Grève à Lidl. Châteaulin et Pleyben sont restés fermés toute la journée
     
    Grève à Lidl. "Les équipes sont épuisées"

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  • [Jeudi 10 Mai 2018 - La Bataille du Rail ]

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  • Trump La Guerre...

    États-unis. Donald Trump s’engage sur tous les fronts contre la paix

    Agissant selon une stratégie nationale-libérale, le locataire de la Maison-Blanche fait monter les périls en s’amendant autant des accords internationaux, comme celui avec l’Iran, que des règlements économiques multilatéraux.

    Bruno Odent
    Vendredi, 11 Mai, 2018

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  • Rencontre-débat avec Dominique Vidal

    Quimper 25 mai 2018 -  20h30


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  • NPA

    14, 15, 16, 22 et 26 mai…

    Construisons une explosion sociale

    contre Macron

    Les mobilisations sociales se multiplient, avec des journées de grèves décisives contre la politique du gouvernement.

    Le 14 mai avec la « journée sans cheminotEs »,

    le 15 avec la « marée blanche » des hospitalierEs,

    le 16 dans l’enseignement supérieur.

    Le 22 pour toute la fonction publique,

    et enfin le 26 la « marée populaire » contre le gouvernement appelée par les organisations politiques, associations et à priori la CGT, Solidaires et peut-être la FSU.

     

    Ce gouvernement ne veut rien céder

    Les « négociations » proposés par le gouvernement aux syndicats de la SNCF n’ont absolument rien donné : il ne change rien à sa volonté de privatiser le rail, de casser le statut des cheminotEs, de supprimer des postes. Et pour cause : c’est tout son projet politique qu’il souhaite appliquer à la SNCF. Privatiser les services publics, casser le Code du travail et les droits des fonctionnaires, supprimer des postes dans le public comme dans le privé. Récemment, il a encore été annoncé la suppression de 960 millions d’euros de crédits pour les hôpitaux, déjà en crise. Des attaques auxquelles s’ajoutent la réduction des droits au chômage, à la retraite et une politique inhumaine contre les migrantEs. Une politique qui a récemment abouti à la mort de Ismaïl Bokar Deh, un vendeur de rue qui travaille depuis 18 ans sans avoir été régularisé…

     

    Les points d’appui sont importants pour gagner

    Cela fait maintenant plusieurs mois que des mobilisations existent contre ce gouvernement. Avec des succès importants : le million d’euros de caisse de solidarité pour les cheminotEs, des chiffres de grève qui ne diminuent pas, les assemblées générales massives dans les universités, le référendum qui a ridiculisé la direction d’Air France.

    Mais il faut constater que, séparément, nous ne sommes pas assez forts pour gagner, d’autant que le gouvernement réprime très fortement les mobilisations, que ce soit le 1erMai ou dans les universités, débloquées une à une par la police.

     

    Tous ensemble, pour la grève générale

    Il est temps de s’y mettre touTEs, en utilisant toutes les dates qui sont à notre disposition. Face à un gouvernement, les occasions sont rares de pouvoir lui mettre un coup d’arrêt : la bataille que nous vivons actuellement est une de ces occasions. Si nous échouons, il aura davantage de possibilités de faire passer son programme. D’autant que dès l’année prochaine, les droits syndicaux vont se réduire considérablement en conséquence de la « loi travail ». Le patronat, de son côté, attend avec impatience que le bras de fer soit terminé pour remettre en cause les conventions collectives, comme il l’a demandé dans la chimie.

    Nous avons touTEs intérêts à ce que l’épreuve de force actuelle soit gagnée par le monde du travail.

     

    Le 22 et le 26 mai, il faut une explosion sociale

    Dans tous nos secteurs, il faut maintenant participer à la mobilisation, en fonction de nos possibilités. La semaine des 14, 15 et 16 mai verra des secteurs importants se mobiliser, mais ensuite, le 22 dans la fonction publique et le 26 mai, nous devons construire une explosion sociale, comme en Mai 68, pour inverser le rapport de force, la dynamique. Nous devons mettre ce gouvernement à terre pour imposer nos propres revendications : le partage du temps de travail, l’interdiction des suppressions de postes, des créations massives d’emploi dans la fonction publique, la liberté de circulation et d’installation pour les migrantEs… En bref, une société basée sur les besoins sociaux, par sur les profits capitalistes.


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  • Rouge ViF !

    Vu à la télé :

    Histoire de la France des riches

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  • La vidéosurveillance ne sert presque à rien

    10 mai 2018 Par Michel Deléan Médiapart
     

    Le sociologue Laurent Mucchielli vient de publier une étude qui ramène l'efficacité de la vidéosurveillance à des proportions très modestes. L'apport de cette technologie, par ailleurs extrêmement coûteuse, est assez négligeable dans les enquêtes judiciaires. 

    Chaque jour ou presque, des petites villes, voire des villages, cèdent à la mode de la vidéosurveillance, censée leur amener un “plus” indiscutable en termes de sécurité. Les élus font campagne sur ce thème, les pouvoirs publics encouragent les communes à s'équiper et un lobby industriel très actif en tire des confortables bénéfices.

    À la suite de la Grande-Bretagne (qui en est depuis largement revenue), et surtout à partir de l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007, la France s'est progressivement entichée de cette technologie coûteuse, qui devait à la fois prévenir la délinquance, faciliter sa répression et lutter contre le terrorisme. Mais qu'en est-il dans les faits ?

    Le sociologue Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l'université d'Aix-Marseille, vient de publier une étude qui ramène l'efficacité de la vidéosurveillance à des proportions très modestes (Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance, Armand Colin). L'apport de cette technologie dans les enquêtes judiciaires ne serait en effet que de 1 % à 3 %, démontre l'auteur, chiffres à l'appui. Jusqu'ici, pourtant, seules les chambres régionales des comptes ont épinglé le coût excessif de ces équipements (à Saint-Étienne, Lyon et Nice notamment).

     

    Pour cet ouvrage, Laurent Mucchielli a conduit trois enquêtes de terrain sur plusieurs mois, dans le cadre de « diagnostics locaux de sécurité ». Trois villes totalement différentes ont été auscultées : une petite, une moyenne et une grande, dont les noms ne sont pas rendus publics.

     

     

    couv
     
    Dans la petite ville, un gros village devenu une petite ville-dortoir de 8 000 habitants, l'essentiel des actes de délinquance est constitué de cambriolages, de vols de voiture et sur les voitures. En 2008, le sous-préfet a écrit aux élus pour les encourager à s'équiper en vidéosurveillance et la commune a fini par le faire, en se dotant de 24 caméras. Une fois décomptées les aides de l’État et du département, l'installation a coûté 67 000 € à la commune, pour des frais de maintenance annuels estimés à 3 000 €.

     

    Sur deux ans, 470 infractions de délinquance de voie publique y ont été constatées, mais seulement 22 recherches d'images des caméras ont été fructueuses, soit un taux d'efficacité de 4,5 %. Encore s'agit-il pour une bonne partie de vols de voiture, l'efficacité dans les cambriolages n'étant que de 1,3 %. Malgré cela, les petites incivilités et le fameux « sentiment d'insécurité » amènent la commune à développer la vidéosurveillance.

    La ville moyenne, elle, compte 18 500 habitants (70 000 pour l'agglomération). Pauvreté et problèmes sociaux sont assez élevés, et la délinquance une réalité : cambriolages, vols de voiture (et sur les voitures), vols de deux-roues et dégradations pour l'essentiel. 22 caméras dernier cri (rotatives à 360 degrés et dotées d'un zoom) ont été installées dans la commune, avec en outre un centre de supervision urbaine (CSU) qui emploie quatre personnes à temps plein six jours sur sept et un chef de service à mi-temps.

    Le dispositif coûte plus de 300 000 € par an à la commune (investissement et fonctionnement). Mais les opérateurs s'ennuient devant leurs écrans. En moyenne, sur une semaine de six jours, un agent traitera quatre petits incidents (problèmes de circulation, de stationnement, d'encombrants…). Et seuls 6 % des 800 incidents constatés dans l'année relèvent de la délinquance. La vidéosurveillance n'a contribué à l'élucidation d'enquêtes policières que dans 2 % des cas. Seul effet notable des caméras : la délinquance s'est déplacée ailleurs.

    La grande ville, enfin, est facile à identifier. 860 000 habitants, plus grand port français, ville commerçante et cosmopolite, sur la Méditerranée, elle « fait l'objet d'un imaginaire puissant et de constructions politico-médiatiques intenses, notamment en matière de criminalité », écrit l'auteur. En 2011, la médiatisation des règlements de comptes à la kalachnikov ont amené la mairie à doubler les effectifs de la police municipale en deux ans, et à lancer un plan d'équipement de 1 000 caméras de surveillance.

     

    Un centre de supervision urbaine (CSU) a été créé, qui emploie 47 policiers municipaux et deux techniciens sept jours sur sept. Dans les faits, les images du CSU servent surtout à la vidéoverbalisation des véhicules. Elles n'ont permis d'élucider que de 1 % à 5,5 % des enquêtes policières. L'auteur estime le coût annuel total de la vidéoprotection à 7 millions d'euros pour la ville.

    « Au regard des énormes problèmes socio-économiques de la ville, mais aussi de toutes les lacunes en matière de prévention de la délinquance (...) et même des lacunes en termes policiers (absence d'une police municipale de proximité capable de couvrir l'ensemble de la ville par ses patrouilles) ne devrait-on pas plutôt y voir un exemple assez édifiant de gaspillage d'argent public ? », demande l'auteur.

    Selon lui, la « démagogie politique pollue gravement le débat sur la sécurité ». Il en veut notamment pour preuve les exemples de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) et Nice (Alpes-Maritimes), villes pionnières en matière de vidéosurveillance, où les rodomontades de Patrick Balkany et Christian Estrosi n'ont pas empêché que des attentats soient commis, le 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais et le 9 août 2017 devant le siège de la DGSI et de la SDAT. Localement et nationalement, le thème de l'insécurité reste une « ressource électorale pour certains élus », déplore Laurent Mucchielli. Selon le mot d'un de ses collègues sociologues (Luc Van Campenhoudt), « l'insécurité est moins un problème qu'une solution ».


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  • Macron
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    Documentaire publicitaire de France 3 sur Macron : Bertrand Delais, communicant officiel du Suprême Leader

    « Il était à la fois le roi de France et le roi des Français ». Tout est dit.

    Marianne >>>>>


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  • Encore une fois, sur la « violence » en manifestation

    Le Macdo du pont d’Austerlitz fait salle comble

    4 jours après le 1 er mai

    L’opération des « blacks blocs » contre le restaurant MacDonald du pont d’Austerlitz lors du défilé du premier mai défrayait encore la chronique des chaines d’infos en continue, que celui-ci avait déjà rouvert ses portes. L’instrumentalisation de la mise à sac du restaurant par quelques dizaines de militants du cortège de tête a été l’argument phare d’une répression largement aveugle et portée à l’échelle de tout le mouvement social. Derrière le spectacle médiatique, la véritable violence s’installe et ses cibles ne sont pas des vitrines.

    Révolution Permanente >>>>>


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