Rouge ViF ! Tour de passe passe
Tour de passe passe de Macron
pour ne pas écrire que "l’État" est responsable….
Le chef de l'Etat "a reconnu les faits : les crimes commis cette nuit-là sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République", a indiqué l'Elysée dans un communiqué
Et qu’il y a des responsables au dessus de Papon...
Crimes commis sous l’autorité de Maurice Papon,
préfet de police
sous l’autorité du ministre de l’intérieur Roger Frey,
sous l’autorité du Premier ministre Michel Debré,
sous l’autorité du président de la République
Charles de Gaulle.
En plein milieu de la guerre d’Algérie.
Pour l’État : "3 morts"
pour les historiens : plusieurs dizaines de tués,
certainement entre 120 et 200...
"Dans les jours suivant l'événement, les autorités admettent un bilan officiel de 7 morts et 40 blessés.
Lors d'un procès pour diffamation intenté à l'historien et militant Jean-Luc Einaudi en 1997, Maurice Papon reconnaît, tout au plus, une vingtaine de victimes. "
Il faut attendre 1998 et un rapport demandé (PDF) par Jean-Pierre Chevènement pour porter ce décompte à 32 victimes.
Une autre enquête réalisée sur les archives judiciaires et remise en 1999 au gouvernement évalue à 48 le nombre de morts, tout en l'estimant "très vraisemblablement inférieur à la réalité".
C'ReD!
Pour protester contre l'instauration d'un couvre-feu en France visant les seuls Algériens, en pleine guerre d'Algérie, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues parisiennes à l'appel du FLN. La répression de la police a fait des dizaines de morts, ce soir-là.