[La Journée Politique -Vendredi 30 Novembre 2018]
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Mobilisation générale
samedi 1er Décembre 2018
![[La Journée Politique - Mardi 27 Novembre 2018]](https://ekladata.com/L9s20FCUCvXg_dblIodHc3MPr_w.jpg)
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Gilets jaunes, retraites, chômeurs,
mobilisation pour le climat…
POUR UN NOUVEAU « TOUS ENSEMBLE »
La mobilisation des Gilets Jaunes perdure et s’enracine dans le malaise social qui traverse notre pays.
Les dizaines de milliers de personnes qui se sont rassemblées dans toute la France depuis la mi-Novembre expriment leur colère face à une austérité sans cesse accrue pour les classes populaires, leur refus de l’injustice fiscale, leur volonté de pouvoir vivre dignement.
Et souvent aussi leur inquiétude devant la destruction des services publics de proximité.
L’augmentation des taxes sur le carburant, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase de la colère sociale.
Ils expriment aussi un rejet massif de Macron, le « président des riches » ; de la politique de casse sociale (ordonnances « travail », augmentation de la CSG, baisse des APL et suppression de l’impôt sur la fortune, attaques contre l’assurance chômage, projet de « réforme » des retraites...) que lui, son gouvernement et sa majorité mènent au profit de la finance et des actionnaires ; du mépris de classe qu’il affiche en permanence à l’égard des couches populaires.
Ce combat rejoint les mobilisations pour l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail ; pour la défense des droits de chômeurs ; pour le maintien et le développement des services publics de proximité, en particulier des services de santé ; pour un alignement par le haut des droits à la retraite…
Répondre aux enjeux de la transition écologique
Le social et l’écologie ne s’opposent pas, bien au contraire.
Pour vivre mieux toutes et tous en protégeant notre environnement, il faut rompre avec la logique productiviste et la recherche du profit à tout-va.
C’est possible ! Il y a les moyens suffisants dans notre société pour répondre à l’urgence sociale et à l’urgence écologique sans pressurer celles et ceux qui sont captifs des déplacements contraints dans leur vie quotidienne.
Faisons converger nos luttes et de créons les conditions d’un nouveau « tous ensemble » autour de revendications communes :
- Arrêt immédiat de l’augmentation des taxes sur le carburant, rétablissement de l’ISF, baisse de la TVA sur les produits de première nécessité, annulation des hausses de la CSG et augmentation des APL
- suppression du CICE, dont bénéficient en particulier les grandes entreprises qui engrangent les profits sans payer d’impôts (TOTAL...)
- hausse des salaires, des retraites et des minima sociaux. Augmentation immédiate de 200 € par mois du SMIC
- une politique écologique qui s’attaque aux principaux responsables de la dégradation environnementale et non aux populations en difficulté
- arrêt de fermetures de lignes ferroviaires et développement de transports publics de qualité, bon marchés ou gratuits, notamment dans les zones rurales et dans les banlieues.
- un plan massif de conversion écologique pour répondre aux changements climatiques (isolation des bâtiments, sortie de l’agriculture productiviste, conversion des industries polluantes)
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Le mouvement a envoyé aux médias et aux députés un communiqué comprenant une quarantaine de revendications, jeudi.
France Bleu >>>>> Document complet
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Clémentine Autain
Le gouvernement est tellement libéral, qu'il arrive à privatiser la politique...
Nous savions déjà qu’il décidait de sa politique en fonction des intérêts privés.
Là, il ne s’embarrasse même plus : il paie des entreprises pour écrire la loi.
Inquiétant.
L’exécutif affirme que l’appel d’offres visait essentiellement à réaliser l’étude d’impact du projet de loi présenté lundi en conseil des ministres.
Clémentine Autain
« L’extrême droite tire d’un côté : le mépris du défi écologique, le "trop d’impôts".
Nous, on va tirer de l’autre : une vraie transition énergétique et la justice fiscale »
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Les députés du groupe communiste veulent déposer une motion de censure contre le gouvernement au vu de la "gestion catastrophique" de la crise des "gilets jaunes".
Les élus communistes indiquent qu'ils vont solliciter les députés Insoumis et socialistes "pour réunir les 58 signatures nécessaires et pouvoir, dès la semaine prochaine, engager la responsabilité du gouvernement".
Brève France Info
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Gilets Jaunes et mobilisations syndicales...
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Une rencontre à Matignon à la limite du couac.
La rencontre programmée ce vendredi après-midi entre le Premier ministre Édouard Philippe et une délégation de représentants des Gilets jaunes a failli tourner court : seuls deux invités sont venus, et l’un d’eux est aussitôt reparti car la diffusion en direct de l’entretien a été refusée. Le rendez-vous avait été qualifié de « prématuré » par les Gilets jaunes dans un communiqué publié ce matin.
Après un bref passage dans les bureaux du Premier ministre, Jason Herbert a renoncé à entamer la discussion avec le Premier ministre et le ministre de la Transition écologique. Il s'est expliqué devant la presse.
Seules deux personnes se sont présentées vendredi à Matignon, mais Jason Herbert est très vite ressorti, regrettant que la réunion ne soit pas filmée et diffusée en direct.
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À Montabon, dans la Sarthe, les gilets jaunes se retrouvent parfois jusqu’à 200, venus de toutes les localités alentour. Ils évoquent une « fraternité en construction » et, sans forcément le savoir, mettent en pratique un discours de classe.
Sociologue à l’Inra (laboratoire Cesaer) à Dijon, Benoît Coquard étudie depuis plusieurs années les jeunes ruraux. Il suit le mouvement des gilets jaunes depuis le début et se rend sur des barrages tous les deux jours.
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Alors que le mouvement des gilets jaunes va crescendo et revendique entre autre la baisse des charges patronales, tous les journaux titrent aujourd’hui que la France est championne d’Europe de l’imposition et des cotisations. Loin de l’utopie de l’État Providence, cette fiscalité masque surtout les cadeaux faits aux plus riches.
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« François Ruffin et les Gilets jaunes»
Le député FI, initiateur de Nuit debout il y a deux ans, a appelé Paris à soutenir le mouvement des gilets jaunes, en allant manifester massivement le 1er décembre, et en organisant des actions et des apéritifs devant tous les lieux de pouvoir de la capitale, pour commencer.
Ruffin propose
des «apéros tous les soirs devant les lieux de pouvoir»
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Priscilla Ludosky, porte-parole des « gilets jaunes » :
« Ce n’est qu’un premier rendez-vous, on en attend d’autres »
Sa pétition contre la hausse du prix des carburants a connu un succès spectaculaire sur Internet. Avec l’autre « gilet jaune » Eric Drouet, elle a été reçue mardi au ministère de la transition écologique.
Les sondages montrent un soutien important des Français au mouvement débuté le 17 novembre, alors que le gouvernement espérait un ras-le-bol.
Une délégation a été créée dimanche par certains manifestants pour proposer au gouvernement de "revoir à la baisse toutes les taxes" et créer "une assemblée citoyenne".
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"Gilets jaunes" : la suppression de l'ISF
est-elle le péché originel du quinquennat Macron ?
Le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune n'apparaît pas comme une revendication des "gilets jaunes". Mais, dans leur circonscription, les députés de la majorité se font renvoyer en boomerang l'image d'Emmanuel Macron en "président des riches".
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