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Ensemble Finistère ! Mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire - Front de Gauche

31 Jul

[La Chute des premiers de cordée... Affaire Macron - Benalla Mercredi 1er Août 2018]

Publié par Ensemble29

 

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Mercredi 1er Août 2018

à lire ci-dessous...

 

Précédemment et à suivre  :

Chronologie Depuis le 19 juillet 2018 >>>>>


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Mercredi 1er Août 2018

 

Brèves du jour...

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Jean-Luc Mélenchon - Motion de censure :
«Nous n’avons pas fini de détrôner les monarques»

 

 

INTERVENTION D’ANDRÉ CHASSAIGNE
MOTION DE CENSURE LFI+GDR+NG

 

 

Avant le vote sur la motion de censure, André Chassaigne a donné un nouveau surnom aux députés LREM

De "godillots" à "intestins silencieux".

HuffingtonPost >>>>>

 

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Alexis Corbière

Député La France insoumise de Seine-Saint-Denis

"Je vais peut-être un peu loin, mais je m'interroge sur le rôle qui a pu être joué par des gens liés à l'Elysée durant cette journée du 1er mai pour participer à la casse, à l'excitation générale. Ça permettait, le soir, qu'il y ait de belles images de casse."

Les motions de censure ont été rejetées, les commissions d'enquête parlementaires sont en vacances, mais la classe politique continue d'évoquer l'affaire Benalla. Sur RMC, ce matin, Alexis Corbière a évoqué des soupçons dépassant ce que l'on sait du rôle joué par Alexandre Benalla le 1er mai. Il n'évoque aucun élément concret permettant d'étayer ses déclarations, mais explique qu'il aurait aimé "aller au bout des auditions" pour éclairer certains points.

Voici la vidéo de ses déclarations.

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Mathilde Panot, pour La France insoumise : 

"Le benallisme" est une manière de gouverner. […]
Si nous déposons cette motion de censure, ce n’est donc pas simplement à cause de ce que vous appelez « l’affaire Benalla », c’est parce qu’une grande partie du gouvernement et de la majorité ont un peu de Benalla en eux !

La députée a notamment cité Jean Jaurès 

" Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire, c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques."

 

Jean-Luc Mélenchon

président du groupe de La France insoumise à l'Assemblée

"Cette affaire n'est pas celle d'un dysfonctionnement mais celle d'un mode de fonctionnement.

La maladie est profondément enracinée, c'est le présidentialisme qui rend fou la monarchie présidentielle !"

"Le service de monsieur Benalla n'était qu'une privatisation de la sécurité de l'Élysée."

Macron a “fait applaudir l'engagement politique de monsieur Benalla à ses côtés”. “A la fin, vous verrez, il le décorera !”

 

 "Nous n'avons pas fini de détrôner les monarques !" 

 

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Les deux motions de censure contre le gouvernement ont été rejetées

Il s'agit des deux premières motions de censure contre le gouvernement depuis l'accession de Macron à l'Elysée. 

résultat des votes

Pour la motion de censure de la gauche: 74 voix (30 Nouvelle gauche, 17 insoumis, 15 GDR-PCF, 2 LR et 10 des 21 non inscrits)

La Motion de Censure déposée par la droite a obtenu 143 voix. Sur les 143 députés qui ont voté la motion, on compte  les élus de droite, 17 élus de La France insoumise. Il y a aussi 14 communistes et 11 non-inscrits

Une majorité de 289 députés était requise pour l'adoption.

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Assemblée Nationale

Motion de Censure de la Gauche

Analyse du scrutin n° 1115
Première séance du 31/07/2018
Scrutin public sur la motion de censure déposée en application de l'article 49, alinéa 2, de la Constitution par MM. André Chassaigne, Jean-Luc Mélenchon, Mme Valérie Rabault et 59 membres de l'Assemblée.

Synthèse du vote

Pour l'adoption : 74

L'Assemblée n'a pas adopté

Analyse du Scrutin >>>>>

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Assemblée Nationale

Motion de Censure de la droite

Analyse du scrutin n° 1114
Première séance du 31/07/2018
Scrutin public sur la motion de censure déposée en application de l'article 49, alinéa 2, de la Constitution par M. Christian Jacob et 90 membres de l'Assemblée.

Synthèse du vote

Pour l'adoption : 143

L'Assemblée n'a pas adopté

Analyse du Scrutin >>>>>

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Une motion de censure est un texte qui, s'il est adopté par les députés, oblige le Premier ministre à remettre au président la démission du gouvernement.

La motion de censure permet surtout à l'opposition politique au gouvernement à la majorité parlementaire d'engager un débat politique public. C'est d'abord une tribune.

Pour être déposée, la motion doit être signée par au moins un dixième de l'Assemblée, soit au moins 58 députés.

Pour être adoptée, elle doit recueillir les voix de la moitié des 577 députés, soit au moins 289 voix.

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Brèves du jour...

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Plusieurs journalistes diffusent de nouvelles photos

d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase interpellant un homme, dans le jardin des Plantes, à Paris, le 1er mai.

On peut y voir Vincent Crase porter une matraque télescopique.

La matraque télescopique est une arme de 6ème catégorie, port interdit, délit passible de 3 ans de prison et jusqu’à 4 000 euros d’amende.....

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C'est la faute des autres...

La commission d'enquête de l'Assemblée ne rendra pas de rapport sur les conclusions de ses travaux, affirme Richard Ferrand, le président du groupe LREM à l'Assemblée, dans Le Monde. Il le justifie par le départ de la commission de son corapporteur, le LR Guillaume Larrivé, mécontent du programme des auditions.

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Castaner, Délégué Général de La République En Marche (LREM) devant la commission d'enquête du sénat :

Comme pour Alexandre Benalla, "il n'y avait pas de rétention de salaire" comprise dans la sanction contre Vincent Crase par Christophe Castaner, explique ce dernier : il a été suspendu pendant 15 jours mais a bien été payé.

Les salariés d'Air France licenciés pour l'affaire des chemises déchirées apprécieront...

 

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France TV INfo Brèves :

Lundi 30 juillet 2018 : nouvelle vidéo où on voit Benalla au Jardin des Plantes procéder à l'interpellation d'une personne contrairement à ses déclarations dans le JDD

DOCUMENT FRANCE-INFO.
Violences le 1er-Mai : une nouvelle vidéo fragilise la défense d'Alexandre Benalla France TV Info >>>>>

Ces images mettent à mal la stratégie de défense d'Alexandre Benalla. Il affirmait dans le JDD dimanche 29 juillet qu'il s'était cantonné au rôle d'observateur au Jardin des Plantes à Paris.

Selon une information de France 2, l'enquête ouverte hier 30 juillet 2018, après la plainte et la diffusion d'une vidéo de deux jeunes manifestants du 1er mai affirmant avoir été interpellés violemment par Alexandre Benalla et Vincent Crase au Jardin des plantes, a été élargie à une autre vidéo révélée hier par franceinfo et Mediapart. On y voit deux hommes ressemblant fortement à Alexandre Benalla et Vincent Crase traîner un manifestant, toujours dans le Jardin des Plantes.

En revanche, l'avocat des deux plaignants qui ont tourné la première vidéo, montrant leur interpellation au Jardin des plantes, affirme à France 2 que la seconde vidéo révélée hier n'a rien à voir avec ses clients. On ne connaît pas l'identité du jeune homme que l'on voit porté par les deux hommes qui semblent être Alexandre Benalla et Vincent Crase.

 

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Elsa Faucillon (Pcf) : Cette affaire révèle quelque chose de l’exercice du pouvoir par Emmanuel Macron. Cette volonté de tout concentrer, de tout décider, seul – voire à quelques-uns : une petite équipe au service de quelques-uns. Les privilégiés parlent aux privilégiés. Son exercice du pouvoir renforce l’épuisement de la Vème République. Notre système hyper-présidentiel qui confie les pleins pouvoirs au seul président de la République est étouffante. L’interview d’Alexandre Benalla dans Le Monde est sidérante à cet égard lorsqu’il explique le « phénomène de cour » qui existe dans les couloirs de l’Elysée. Or une cour n’est pas au service du peuple, elle est au service du monarque.

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A lire : cet excellent article de Libération

du 28 juillet 2018 à 14h00

Affaire Benalla :de la lassitude, des excès,mais surtout des questions

Ce sont bien deux affaires, de nature fort différentes, qui se mêlent aujourd’hui dans le tourbillon du scandale. Un fait divers d’abord, puis le traitement en catimini par le sommet de l’Etat de cet épisode et la crise politique qui en a découlé.

Libération >>>>>

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Humeur...

 

Le seul fait qu'une "petite frappe" mais "grande gueule" comme Benalla se voie déplier le tapis rouge au journal de 20h de TF1 le plus regardé du pays mais aussi dans une interview dans le Le Monde puis dans le JDD en dit long...

Un peu plus on le prendrait

pour le portier du couvent des Bisounours ...

 

Ahurissante interview de Banalla sur TF1 (En faux direct, donc bien préparée) avec des questions creuses et inoffensives,  des réponses reprenant mot pour mot tous les éléments de langage et la rhétorique de l’Élysée, des membres du gouvernement, des députés et dirigeants d'En Marche ainsi que des autorités auditionnées ces derniers jours (ça sent le gros débrief et le scénario imposé à tous).
On a un Benalla bien (trop) propre sur lui, bien (trop) gentil, qui n'a pas tapé (et le coup de pied dans le ventre ?).

Trop fort le casting ! Mais quel ennui !

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L'affaire Benalla n'est pas qu'une simple "tempête dans un verre d'eau" Le baromètre mensuel JDD-IFOP sur la popularité de l'exécutif,  Macron chute dans les sondages...  et bat son record d'impopularité.

 Popularité. Macron à son plus bas niveau en juillet,
selon sept instituts de sondage

Ouest-France >>>>>

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Chronologie

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France Info

Violences, avantages, rétropédalages... Retour sur une semaine de révélations dans l’affaire Benalla

Pendant une semaine – de l'identification du collaborateur d'Emmanuel Macron par Le Monde sur une vidéo, mercredi 18 juillet, à la revendication de sa "responsabilité" dans cette affaire par le chef de l'État mardi 24 –, Alexandre Benalla a été l'objet de toutes les attentions médiatiques et politiques. Franceinfo replonge dans cette série de révélations qui a ébranlé le quinquennat du président de la République.

France TV Info >>>>>

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Libération

Affaire Benalla
les faits, jour par jour

Les révélations se succèdent sur les agissements d'Alexandre Benalla, ex-proche collaborateur d'Emmanuel Macron accusé d'avoir frappé un manifestant en marge d'une manifestation le 1er mai. Retour sur les faits.

Libération >>>>>

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A la une du Blog : 25 Janvier 2015

 

 

 

 

 Sur le site national d'Ensemble !

 

Ensemble! >>>>>

A la une du Blog : 25 Janvier 2015

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A la une du Blog : 25 Janvier 2015

 
 

En interrompant le débat en cours au Parlement sur la réforme des institutions et la réforme constitutionnelle, le gouvernement Macron-Phillipe fait l’aveu d’une sorte « d’empêchement » à gouverner.

Sa légitimité est mise en cause. Refuser d’admettre qu’une ou des milices privées (un « commando » dit même un proche de l’Elysée au journal Le Monde !) ont été mises en place autour du chef d’Etat, et ont exercé des fonctions régaliennes illégales allant jusqu’à utiliser la violence contre des citoyens, représente une atteinte très grave aux principes du droit.

Nous savions qu’E. Macron savourait l’exercice d’un pouvoir vertical, de type monarchique, n’admettant pas le pluralisme démocratique.

Mais il vient de franchir une borne en pensant que les institutions de la 5ème République, elles-mêmes issues d’un coup d’Etat, l’autorisaient à gouverner en s’affranchissant des règles légales.

 

Face à cette situation, les parlementaires ont déjà pris des dispositions tendant à reprendre une autonomie de décision face à l’exécutif : commission de contrôle, suspension de fait de l’ordre du jour, convocation de fait de certains ministres.

C’est positif mais il convient d’aller bien plus loin.

C’est la totalité de l’exécutif, Macron en tête, qui doit s’expliquer à l’Assemblée nationale et devant le pays tout entier. 

L’argument de la séparation des pouvoirs n’est pas recevable. La séparation des pouvoirs n’autorise pas l’exécutif à s’affranchir des lois.

 

Il convient donc plus que jamais de mettre en cause une 5ème République dont toute l’histoire et les principes montrent qu’elle a tendance à s’affranchir de la démocratie et des règles élémentaires de l’Etat de droit.

Ensemble ! défend la rupture avec de telles institutions et se prononce pour une 6ème République basée sur des assemblées élues au suffrage universel, la suppression de la fonction présidentielle, mais aussi de nouvelles institutions basées sur l’auto-organisation de la société.

Communiqué Ensemble !

22 juillet 2018

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Sur le site national d'Ensemble ! Blog >>>>>

A la une du Blog : 25 Janvier 2015

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L'Humanité

Quand la vérité s’extirpe au forceps
Mercredi, 1 Août, 2018
Olivier Morin

Christophe Castaner, délégué général de LaREM, a dû répondre aux questions des sénateurs alors qu’une vidéo remet en cause le témoignage de Benalla.

L'Humanité >>>>>

 

Affaire benalla. Le procès de l’exercice du pouvoir par Macron
Mercredi, 1 Août, 2018
Aurélien Soucheyre

Le manque de séparation des pouvoirs ainsi que la subordination à l’Élysée des députés LaREM et du premier ministre étaient au cœur des deux motions de censure du gouvernement débattues hier à l’Assemblée nationale.

L'Humanité Abonnés >>>>>

 

Avec Me Liénard, Alexandre Benalla a bien armé sa défense
Mercredi, 1 Août, 2018
Laurent Mouloud

Figure du barreau, l’avocat de l’ancien chargé de mission est un spécialiste de la défense des policiers accusés de violence. C’est également un passionné de tir et un militant zélé du port d’armes largement étendu.

L'Humanité Abonnés >>>>>


 

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Regards


 

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Médiapart

L’affaire Benalla est bien une affaire Macron
31 juillet 2018 Par Edwy Plenel

Il n’y a pas d’Alexandre Benalla à l’Élysée sans Emmanuel Macron, auquel le premier doit tout. Mais il n’y a pas non plus d’affaire Benalla sans le soutien apporté par le président de la République à son homme de confiance. C’est cette couverture, jusqu’au mensonge, qui en fait une affaire d’État.

Médiapart >>>>>

 

1er mai: une nouvelle vidéo montre l'implication de Benalla et Crase dans une autre interpellation
30 juillet 2018 Par Pascale Pascariello

Alexandre Benalla a bien procédé à des interpellations lors de la manifestation du 1er mai, contrairement à ce qu’il déclare dans les médias depuis une semaine. Une nouvelle vidéo que diffuse Mediapart révèle comment l'ex-chef adjoint du cabinet d’Emmanuel Macron, ainsi que Vincent Crase, employé de LREM, participent au maintien de l’ordre de façon musclée. 

Médiapart >>>>>

 

1er mai: Vincent Crase une nouvelle fois accusé, La République en marche se tait
30 juillet 2018 Par Manuel Jardinaud

Grâce à une vidéo inédite, Mediapart révèle à nouveau le rôle joué par Vincent Crase, vu aux côtés d'Alexandre Benalla le 1er mai 2018 en train d’interpeller un homme. Mis en examen pour « violences en réunion » et « immixtion dans l'exercice d'une fonction publique », ce salarié de LREM n'est pas officiellement sanctionné par son employeur même si, selon nos informations, une procédure est en cours.

Médiapart >>>>>


 

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Révolution permanente

Motions de censure suite à l’affaire Benalla : le baroud d’honneur de l’opposition ?

Sans surprise, les motions de censure présentées par Les Républicains d’un côté et par le Parti Socialiste, le Parti Communiste et la France Insoumise de l’autre n’ont pas été adoptées par l’assemblée. Mais alors, quel était l’enjeu de cette opération de l’opposition, à la veille de la trêve estivale ?

Révolution permanente >>>>>

 

Il savait tout dès le 2 mai
Affaire Benalla. En audition, Castaner annonce le licenciement de Vincent Crase

Ce mardi 31 juillet, Christophe Castaner était auditionné par la commission d'enquête au Sénat. Le délégué général de La République En Marche a avoué, entre autres, avoir été mis au courant des événements dès le 2 mai dernier et a annoncé le licenciement de Vincent Crase, l'un des autres « barbouzes » impliqués avec Alexandre Benalla.

Révolution permanente >>>>>

 

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Les Inrocks

Image “laminée”, “phrase à la Sarko” : plusieurs ministres déplorent l'attitude d'Emmanuel Macron dans l'affaire Benalla

Les langues de plusieurs ministres se délient, à propos de l'affaire Benalla. Après le discours d'Emmanuel Macron à la Maison de l'Amérique latin, il déplorent son attitude cavalière.

Les Inrocks >>>>>


 
 
 

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Reporterre

 

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Presse

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France TV Info

Direct France TV Info - Mercredi 1er Août 2018 >>>>>

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Direct France TV INfo du Mardi 31 juillet 2018>>>>>

Affaire Benalla : les deux motions de censure contre le gouvernement ont été rejetées

Il s'agit des deux premières motions de censure contre le gouvernement depuis l'accession d'Emmanuel Macron à l'Elysée. 

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Le Monde

Affaire Benalla : ce que les mis en examen ont dit aux enquêteurs

Les éléments réunis par les juges, dont « Le Monde » a pris connaissance, éclairent les faits reprochés à Alexandre Benalla et Vincent Crase.

" Les premiers éléments réunis par les juges révèlent des points inédits. L’enjeu, aujourd’hui, est de comprendre comment M. Benalla et son ami ont pu être présents aux côtés des forces de l’ordre le 1er mai. Mais, surtout, de savoir si les plus hautes autorités de l’Etat ont tenté de dissimuler les dérives de ce jeune homme de 26 ans qui avait accès au cœur de l’intimité présidentielle."

Le Monde >>>>>

 

Affaire Benalla : les explications des trois policiers qui ont transmis les images

Mis en examen pour « violation du secret professionnel », les fonctionnaires assurent qu’ils n’auraient jamais agi de la sorte si M. Benalla ne leur était apparu comme l’homme de confiance de M. Macron.

Le Monde >>>>>

 

 Affaire d’Etat ou vaudeville…

La presse dresse le bilan du premier acte de l’affaire Benalla

Avec le rejet des motions de censure, mardi à l’Assemblée, un chapitre vient de se clore, au moins provisoirement : celui du premier scandale politique de l’ère Macron.

Le Monde >>>>>

 

Affaire Benalla : le résumé des débats avant le vote des motions de censure

Le Monde vidéo >>>>>

 

Les illusions d’une censure de gauche

Analyse. Sans surprise, les députés ont rejeté, mardi 31 juillet, les deux motions de censure contre le gouvernement d’Edouard Philippe. L’union de la gauche, dont la motion n’a recueilli que 74 voix, est aussi circonstancielle qu’illusoire, estime Michel Noblecourt, journaliste au « Monde ».

Le Monde >>>>>

 

Affaire Benalla : la CNIL ouvre une enquête sur la durée de conservation des images de vidéosurveillance

Des questions vont être adressées à la préfecture de police de Paris pour savoir pourquoi le délai légal de trente jours de conservation n’a pas été respecté.

Le Monde >>>>>

 

Badge d’accès à l’Assemblée nationale : Rugy diligente une enquête administrative

Le badge d’Alexandre Benalla a été utilisé à deux reprises en mai, alors qu’il était suspendu de ses fonctions.

Le Monde >>>>>

 

Richard Ferrand : le « tintamarre » autour de Benalla
« a jeté la suspicion sur le fonctionnement des institutions »

Dans un entretien au « Monde », Richard Ferrand, le président du groupe LRM à l’Assemblée, revient sur la première crise politique majeure du quinquennat

Le Monde >>>>>

 

 

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Le Figaro

 

 

 

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Ouest-France

 

 

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Le Télégramme

Effet rétro-actif...
Et oui il y a bien un "chef lampiste"...

L'article date du 23 juillet...

Affaire Benalla. À la recherche du lampiste

 

 

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HuffingtonPost

5 minutes de claques sur 25 minutes de discours...

Affaire Benalla: les députés LREM n'ont pas lésiné sur les applaudissements pour soutenir Philippe (et on sait pourquoi)

Ils avaient reçu des consignes par texto.

HuffingtonPost>>>>>

 

 

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Politique

Motion de censure de Gauche (PCF LFi PS)
déposée en application de l'article 49 alinéa 2 de la Constitution
par MM. André Chassaigne, Jean-Luc Mélenchon,
Mme Valérie Rabault et 59 membres de l’Assemblée

Assemblée Nationale >>>>>

Texte de la motion de censure >>>>>


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Jean Luc Mélenchon (sur son Blog)
Motion de censure :
«Nous n’avons pas fini de détrôner les monarques»

 

AFFAIRE BENALLA, MOTION DE CENSURE : FAISONS LE POINT

Dans cette vidéo publiée le 27 juillet 2018, Jean-Luc Mélenchon fait le point sur l’affaire Benalla et en particulier sur le processus de dépôt de deux motions de censures : l’une des Républicains et l’autre commune des groupes « la France insoumise, « Nouvelle Gauche » et « Gauche Démocratique et Républicaine"

 

 

VIDÉO – Benalla : la macronie ment en bande désorganisée

25 juillet 2018 – Adresse de Jean-Luc Mélenchon aux Français et à Emmanuel Macron après les déclarations récentes du président de la République sur l’affaire Benalla.

A visionner ici sur le Blog de JL Mélenchon

 

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Lutte Ouvrière

L'affaire Benalla, aussi pourrie que la politique de Macron

A lire ici Lutte Ouvrière >>>>>


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PCF 

(déclaration 25 juillet 2018)

Notre pays traverse une très grave crise

institutionnelle et démocratique.


L’affaire Benalla est devenue officiellement une « affaire Macron » puisque le Président de la République revendique en être « le seul responsable », tout en affirmant n’avoir à en rendre compte devant aucune institution de la République, et surtout pas au Parlement. La démocratie est bafouée comme jamais. Le danger est d’autant plus grand qu’au même moment, Emmanuel Macron fait tout pour imposer une révision de la Constitution aggravant tous ses traits anti-démocratiques, même s’il vient d’en être provisoirement empêché par la suspension des travaux parlementaires sur cette révision.

Ce scandale d’État est révélateur de ce qui doit cesser au plus vite dans notre République: l’omnipotence et l’impunité dont jouit le Président de la République, hors de tout contrôle démocratique. Les conséquences de cette affaire seront durables, mais elles ne sont pas jouées. L’avenir ne sera pas le même selon que l’emportera dans l’opinion la colère, le dégoût, le discrédit de la démocratie ou au contraire la mobilisation populaire pour exiger la transparence et la justice jusqu’au bout dans cette affaire, l’abandon de la révision constitutionnelle programmée par Macron et au-delà une refondation démocratique de nos institutions jusqu’à l’avènement d’une nouvelle République fondée sur une nouvelle Constitution.

Une bataille majeure est désormais engagée. Les parlementaires communistes et notre parti l'avaient lancée avant même l’affaire Benalla en prêtant leur nouveau serment du jeu de Paume le 9 juillet, quand Emmanuel Macron est venu devant le congrès à Versailles.


Quels premiers enseignements tirer de cette affaire?

Premièrement, l’extrême gravité des faits. Le chef de la sécurité privée de l’Élysée, Alexandre Benalla, qui assurait déjà la garde rapprochée du Président pendant sa campagne, a été installé à un poste clé, cela en dehors et même à l’encontre des services de protection officielle de la police nationale. Cet homme a été protégé et ne cessait d’intervenir en dépassant ses fonctions. Aussi grave soit-il, le 1er mai n’a pas été un cas isolé. Pourquoi n’y-a-t-il pas eu plus tôt des réactions? Comment cela a-t-il été rendu possible? Parce que l’impunité présidentielle s’insinue comme un poison dans notre vie politique et institutionnelle, et que le sésame présidentiel s’impose au respect des règles publiques et démocratiques. Mais plus grave encore, on sait désormais, qu’une réforme de la sécurité de l’Élysée, actuellement assurée par un service de la police nationale et par un commandement militaire, envisageait d’introduire la sécurité privée dans le nouveau dispositif au plus haut niveau de l’État. Benalla n’était donc pas un accident mais la préfiguration d’un projet de privatisation rampante de la sécurité de l’Élysée qui marquait, comme en ont témoigné les syndicats de policiers, une défiance à l’égard des fonctionnaires, de leur statut et de leur mission de service public, de leur code de déontologie. Macron veut, à tous les étages de la République, des services à sa main, et il veut tout simplement appliquer à l’Élysée ses principes de destruction de l’appareil d’État public, avec les recettes d’austérité et de privatisation qu’il entend infliger à toute la société.

Deuxième enseignement, la gravité de la réaction de l’Élysée. Celle-ci a bafoué tous les dispositifs de protection de la démocratie et des règles publiques qui auraient dû être appliquées. L’Élysée a cherché à étouffer l’affaire et à la mettre sous le tapis, en pleine connaissance de ce qui s’était passé. Sans l’article du journal Le Monde, tout aurait continué comme avant. Sans la réaction du Parlement, qui a refusé de poursuivre l’examen du projet constitutionnel, celui-ci aurait été adopté à l’Assemblée nationale cette semaine par une majorité de godillots En Marche. Aujourd’hui, la stratégie d’étouffement a explosé. Deux commissions d’enquête parlementaire, une instruction judiciaire, et une enquête de l’IGPN sont en cours. Alors que fait le Président de la République? Il déclenche l’arme lourde: celle de la toute puissance présidentielle dans nos institutions. « Je suis le seul responsable et comme je n’ai de compte à rendre à personne, fermez le ban, et on reprendra la révision constitutionnelle quand je le déciderai ». Et il lâche cette formule incroyable, digne d’un forcené assiégé, reclus dans son château: « qu’ils viennent me chercher! » En clair, le Président dit qu’il s’assoit sur les procédures en cours, sur le Parlement, et qu’il décidera seul des suites à donner à cette affaire. Et c’est là que nous touchons au fond du problème démocratique posé à notre pays par la dérive de tout le système vers la monarchie présidentielle absolue, négation même d’une République digne de son ce nom.

En déclarant, comme viennent de le faire successivement Édouard Philippe et Emmanuel Macron, que le Président de la République n’a de compte à rendre qu’au peuple directement, autrement dit qu’il ne relève d’aucun contrôle démocratique entre deux élections présidentielles, ils sacralisent le fait que le quinquennat devient ainsi une période de pleins pouvoirs pour le Président de la République. Ils ont beau dire que le gouvernement, lui, rend compte devant le Parlement, c’est une duperie puisque tous les arbitrages relèvent désormais du Président de la République. Et c’est le sens profond de la révision constitutionnelle engagée: pousser à terme cette logique pour aboutir à une Présidence encore augmentée et une démocratie encore diminuée. Et pour cela, réduire d’un tiers le nombre de parlementaires ce qui les coupera davantage du peuple et permettra au passage de liquider le pluralisme politique des assemblées; réduire leur pouvoir d’amendement, leur maîtrise de l’ordre du jour parlementaire au profit du gouvernement; réduire le nombre, le rôle et la libre administration des collectivités locales; réduire de moitié le nombre de membres du Conseil économique, social et environnemental... On sait au service de quel projet Emmanuel Macron veut ce régime de pleins pouvoirs: la liquidation de l’État social pour le seul service des riches, du capital financier et du marché. Cette société dangereuse, inégale et anti-démocratique, dans laquelle l’injustice et l’autoritarisme marchent de pair, nous ne devons pas l’accepter.

Tirer toutes les leçons de l’affaire Macron-Benalla, c’est donc empêcher l’étouffement de cette affaire et soutenir jusqu’au bout la manifestation de la vérité et la mise en œuvre des sanctions et des mesures qu’elle rendra nécessaires. C’est notamment refuser la privatisation en marche des missions de sécurité. C’est au delà amplifier la bataille pour l’abandon du projet constitutionnel macronien et empêcher la reprise des débats à la rentrée sur ces bases. C’est engager dans le pays un débat national d’ampleur pour la désintoxication présidentialiste du régime et la démocratisation profonde de la République. Les communistes et leurs parlementaires prendront toutes les initiatives nécessaires en ce sens.


 

Paris, le 25 juillet 2018.

 


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