Nous militants du mouvement politique « Ensemble » appelons à contribuer à la dynamique qui commence à se dessiner aujourd'hui autour de la candidature de Jean Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2017.
Les politiques des gouvernements successifs dictées par le Medef et au seul profit des grands groupes capitalistes privés ou publics et des plus riches sont désastreuses. Ces politiques antisociales, antiécologiques et antidémocratiques dégradent nos vies, notre travail, notre santé, trahissent, humilient, désespèrent les classes populaires et les classes moyennes et font ainsi le lit du FN. Nous devons au plus vite rassembler toutes les forces de gauche et écologistes qui ne veulent plus de ces politiques de droite menée par le PS actuel ou la droite au gouvernement.
Au moment où les salariés, les retraités, les chômeurs et la jeunesse se mobilisent contre la casse du Code du travail, pour la réduction du temps de travail, des inégalités sociales, et la création d’emplois utiles et de qualité, nous devons affirmer dès maintenant que ces politiques doivent être battues dans la rue, mais aussi dans les urnes. Nous devons donc construire ensemble une alternative à gauche défendant l'Humain d'abord, responsable écologiquement par rapport à notre planète et approfondissant la démocratie pour le bien commun.
L'heure n'est plus à attendre et à tergiverser, mais à agir et rassembler dans la clarté. Une primaire de toute la gauche est une impasse pour notre camp, car nous n’avons rien de commun avec Valls, Macron ou Hollande. A contrario, la candidature de Jean Luc Mélenchon est un premier pas concret pour rassembler tous ceux qui ne se résignent pas. Sa proposition de candidature et ses orientations de campagne (justice sociale, planification écologique, critique des traités européens et des institutions de la V° République, refus des guerres et le respect de la souveraineté des peuples) sont un point d’appui précieux dans le contexte actuel.
Mais il reste beaucoup à faire. Car une alternative crédible et représentative de toutes les aspirations citoyennes ne peut être l'affaire d'un seul homme et d'un seul courant. La convergence de toutes les forces militantes et de tous les citoyens et citoyennes intéressés est indispensable. Unis et divers, notre capacité à travailler ensemble dans le respect des apports des uns et des autres sera la clé de notre réussite. Parce que le programme que nous allons élaborer et défendre est l'affaire de toutes et de tous, modestement, mais résolument nous voulons verser aux échanges qui ont lieu au sein des collectifs qui commencent à se constituer, les propositions anticapitalistes, écosocialistes, féministes, anti-impérialistes et autogestionnaires dont nous sommes porteurs au sein du mouvement politique « Ensemble ». L'accueil et l'intégration des différentes cultures de la gauche de transformation sociale et écologiste, le fonctionnement démocratique et le respect scrupuleux des décisions prises seront déterminants pour créer une réelle dynamique. Nous y veillerons. Pour préparer ensemble ces échéances majeures que constituent les élections présidentielles et les législatives de 2017, pour en finir avec la logique monarchique des institutions de la Veme République, faisons vivre ensemble une alternative populaire et novatrice à gauche.
Revenons à l’esprit originel du Front de Gauche, en dépassant sa forme de cartel d’organisations politiques pour nous ouvrir aux citoyens et citoyennes concernés. Défendons une alternative claire aux politiques menées par le PS, la droite et l’extrême droite qui ne permettront pas de répondre à la crise sociale, écologique et démocratique. Construisons des collectifs d’insoumis qui participent aux mobilisations locales et nationales, élaborent et font vivre un programme d’émancipation sociale, d’écologie populaire, de lutte contre toutes les dominations, exploitations et oppressions, de démocratie généralisée, soutiennent concrètement la candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017 et désignent des candidats pour les législatives qui se tiendront dans la foulée.
Signataires :
Paul Baroux, militant associatif;
Chantal Beck, militante Ensemble;
Nanie Bellan, Ensemble Martigues;
Roland Bellan, Ensemble Martigues;
Sophie Boulanger, militante syndicale;
Frédéric Brun, militant Ensemble;
Frédéric Campguilhem, militant syndical;
Fatima Chennouf, Terrasse Militante associative pour le droit au logement;
Gilbert Dalgalian, Ensemble 83;
Pierre Darmand, militant Ensemble;
Hendrik Davi, Ensemble Marseille & Association FDG Marseille Centre;
Yves Eydieux, ex-militant syndicale Michelin Conseiller Prudhomme;
Regis Eyraud, Ensemble Paris;
Nora Gatignol, militante Ensemble;
Salah Ghedab, militant Ensemble;
Marc Guillaneuf, avocat honoraire;
Benoit Hubert, Ensemble Aix;
Jean-Phillippe Izquierdo,
Alain Laffont, Ensemble 63, conseiller municipal à Clermont Ferrand et conseiller communautaire Front de gauche;
Christian Mazet, Ensemble 63;
Yann Merlevede, Ensemble 59; Ensemble Aubagne;
Daniel Mino (Ensemble 74 et animateur du collectif Cap à Gauche du Chablais;
Florent Naranjo, Ensemble 63, conseiller municipal à Clermont Ferrand et conseiller communautaire Front de gauche;
Jean-René Pendariès, Ensemble Marseille;
Vincent Porelli, Ensemble Aix en Provence, député maire honoraire;
Raphaël Qnouch, Ensemble Paris;
Georges Rey, Ensemble Aubagne;
Jacques Stambouli, Ensemble Marseille;
Jacques Marcel Tassy, Ensemble Aix en Provence et ancien député;
Francis Vergne, CN Ensemble, animateur de Front de Gauche initiatives Riom 63;
Gérard Vidal, Ensemble Généviliers.
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Brèves notes pour éclairer notre démarche. 6 avril 2016
Le contexte de notre appel.
Le débat sur l'alternative à gauche et les moyens de la construire s'enlise au sein d'Ensemble sans avancée réelle ni même clarification sur les différentes options qu'il est possible de prendre pour aborder les échéances politiques et électorales de 2017. Nous avons eu confirmation de cela lors du dernier CN : non seulement ces options n'ont pas pu être clairement présentées mais il n'y a pas de consensus pour l'instant pour qu'elles soient discutées dans l'optique de notre AG de Juin.
Sans doute une autre organisation du débat lors du CN aurait-elle pu rendre les choses plus explicites. Il reste que l'option que nous proposons a été défendue à la fois dans plusieurs contributions écrites et, contrairement à ce qui semble nous être reproché, dans les limites évidentes des deux minutes accordées à chaque intervenant, dans plusieurs interventions dont celle faite au nom du mandat donné au Collectif Ensemble 63, préalablement communiqué par courriel et dont on peut rappeler les termes : « Le CN doit permettre de présenter les différentes options qu'il est possible de prendre pour aborder les échéances politiques des présidentielles et des législatives, dont l'option de participer avec nos propositions à la construction d'une alternative à gauche autour de la candidature de Mélenchon car la plus à même à ce stade d'incarner à une échelle large une opposition de gauche conséquente et de rassembler un maximum d'électeurs Il nous apparaît également qu'un mandat doit être donné en ce sens pour rencontrer JLM et son équipe de campagne et explorer la possibilité d'un accord politique et d'une intégration réussie et respectueuse de notre courant. Ces deux dernières propositions ( quitter le cadre des primaires et présenter les différentes options politiques ) sont bien évidemment contradictoires avec toute la seconde partie du projet politique qui devra être réécrit en ce sens si elles sont adoptées. Elles impliquent également un ordre du jour permettant de les traiter avant l'écriture et l'adoption de la déclaration politique. Si les conditions ne sont pas remplies lors de ce CN pour décider , le CN doit organiser le débat et la consultation de l'ensemble des adhérents, seuls souverains en matière de choix d'orientation. »
Et c'est bien l'absence d'avancée en ce sens et le refus de consulter les comités locaux en juin sous forme de votation qui nous ont conduits à cette déclaration publique en dépit des réserves de camarades assez d'accord sur le fond politique, mais qui estiment qu'il faut attendre Juin. Nous pensons au contraire que notre initiative permettra de rompre avec l’attentisme, la paralysie et la confusion qui résultent de l'absence d’une orientation opérante dans Ensemble ! Et permettra en outre à tous nos camarades de juger d'ici quelques mois du bien-fondé ou du mal fondé de notre choix et des avancées concrètes qu'il permet ( ou pas ). Et bien sûr de comparer avec les résultats obtenus grâce aux « Forums des gauches et des écologistes », formulation initiale ensuite transformée (ouf ..) en « Forum pour l’alternative ». Nous les pensons voués à l’échec... Mais après tout nous verrons bien...
Les résistances à la candidature de JLM au sein d'Ensemble !
Que recouvrent-elles et quel est leur sens ?
Des objections se sont manifestées sur la forme : mise devant le fait accompli, injonction à se rallier, personnalisation excessive... On peut les entendre, mais elles ne déterminent pas à notre avis un choix politique qui se base sur l'accord ou pas sur un programme, une stratégie, une crédibilité et une capacité de rassemblement. Ce sont ces critères qui valident notre choix : fondamentalement les axes de campagne de JLM et sa stratégie sont proches des nôtres, plus proches en tout cas que ce qu'expriment les autres forces.
D'autres concernent des différences politiques, soit anciennes ( conception de la république, référence à la nation française, rapport à l'état, etc...) mais constatons qu'elles n'ont pas constitué un obstacle à la campagne de 2012 , soit plus récentes sur certaines prises de position internationales. Nous le savons et nous l'avons dit et écrit, mais sauf à caricaturer elles font partie du débat au sein de la gauche de gauche.
D'autres objections souvent bien « surjouées » relèvent surtout de la mauvaise foi : césarisme, caudillisme, etc..
Plus important est de savoir à quoi renvoie politiquement le refus actuel d'Ensemble ! de rejoindre la dynamique de construction de la campagne JLM2017. Au moins pour partie , pensons-nous, à des approches de la vie politique et des projets différents. D'où, outre la nôtre, les trois options qui traversent les contributions au débat précédent de CN.
– la plus achevée politiquement est celle qui a conduit à demeurer plus que de raison, fut-ce comme observateur, dans le processus des primaires. Elle se fonde sur deux choses :1 une vision très pessimiste de la situation et des reculs de position de classe ce qui justifierait l'impossibilité de rendre audible un programme et une candidature de franche rupture. 2. Une vision de la recomposition de la gauche déterminée par une fracture majeure au sein du PS. Auquel cas un candidat issu de cette mouvance constituerait le meilleur choix et justifierait d'attendre que cela se réalise.
– d'autres camarades, mus par un attachement légitime à ce qui nous rassemble jugent que le positionnement juste est « ni primaire, ni Mélenchon ». Et a pour prolongement logique la mise en avant pour une vraie primaire de la vraie gauche d'une candidate dotée du meilleur programme.. le nôtre.
– il y a également une sensibilité « mouvementiste » qui estime que le mouvement social est en lui-même porteur d'alternative politique ce qui rend secondaires les échéances électorales.
– il existe aussi une attente des résultats du congrès du PCF, avec la possibilité d’une entente PCF-Frondeurs PS, perspective qu’il faudrait justement combattre avant qu’elle ne puisse se réaliser.
Enfin il y a ceux qui ne choisissent pas sinon d'attendre, sans que l'on puisse trop savoir pourquoi et combien de temps attendre.
Le sens et les limites de note initiative.
Au fond, il y a deux façons de se positionner par rapport aux échéances de 2017 :
Ou bien, à partir d'une analyse pessimiste des rapports de forces, on cherche à limiter au maximum les dégâts électoraux prévisibles, fusse au prix d'alliances conjoncturelles contre-nature, et en remettant à plus tard la construction d'une véritable gauche d'alternative ;
Ou bien, au contraire, on juge qu’il est urgent de mettre en chantier cette construction sur des bases programmatiques claires et on considère que les échéances de 2017 peuvent et doivent en être l'occasion, d’autant plus que les mouvements sociaux devraient en se développant y contribuer.
Certes, il n'y a aucune certitude que le capital diffus d’intérêt, de respect et de sympathie que l'on perçoit pour JLM si l'on va au-delà des petits cercles militants se transforme en une large dynamique populaire. Nous ne sommes certains ni de réussir en rejoignant la candidature JLM ni de peser réellement pour l'infléchir dans le sens que nous souhaitons. (surtout si nous restons indécis et divisés au sein d'Ensemble…). Mais du moins aurons-nous essayé. Avec la conviction que les autres options sont vouées à l'échec. Soit elles n'aboutiront à rien, sinon à la confusion et à l'éparpillement des candidatures (après Artaud et Poutou, aurons-nous Hulot, Montebourg, Laurent, Taubira, Aubry , Plenel, et d'autres encore ? Plus proches de notre programme et plus rassembleuses vraiment que celle de JLM ? ) Soit elles signeront la disparition de la gauche et de l'écologie radicales en se mettant à la remorque d'un rafistolage du PS, même affublé de la pompeuse dénomination « recomposition de la gauche » et accompagné des justifications d'usage comme faire barrage au FN et à la droite. Ce qui est totalement inadéquat à la situation et aux défis qui nous attendent.
Le temps est à l’audace, et au développement d’un courant de rupture avec un système qui écrase les hommes et la planète. Soyons à la hauteur !
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CR de la rencontre des représentants des militants E ! Signataires de la tribune Médiapart avec le PG : 1er avril 2016
Présents: Eric Coquerel, secrétaire national du PG, Sarah LeGrain, responsable des relations unitaires PG, Thierry et Rafik pour Ensemble .
Pour le PG :
Présentation de la campagne de Mélenchon, les considérants et analyse de la situation et les rapports de force sociaux et politiques. Demande de connaitre la position d’E ! au sujet de la présidentielle qui ne leur parait pas claire.
Tribune Médiapart E !:
1/ On n'est pas une scission mais nous menons le débat aussi à l'intérieur d'E! dont nous faisons partie intégrante et que nous voulons convaincre sur la base de nos positions. Nous ne comprenons pas non plus ce qui est proposé par l'orientation d'Ensemble car c'est inopérant. Nous pensons qu'il n'y a pas d'autre alternative crédible aujourd'hui que la candidature de JLM à la gauche de gauche
2/ Il faut que le PG s'adresse aussi à la direction d'E! en vue de convaincre. (Rencontre le 6 avril)
3/ La candidature de Mélenchon nous semble la plus à même de rassembler largement et d'incarner une certaine radicalité (questions sociales, écolos et sortie des traités) mais nous avons aussi des divergences sur des questions internationales, sur la façon de lancer la campagne et sur le rapport au mvt social par ex.
4/ Rappel du rythme de débats à Ensemble et réunion de juin que nous espérons conclusive, mais nous avons des doutes à ce sujet.
Pour le PG :
1/ Proposition de programme en mai (10 ou 12 idées phares) ouvertes à la discussion.
2/ Lancement d’un comité de liaison et ils souhaitent avoir aussi le soutien de partis (notamment Ensemble en tant que tel) et des personnalités, revues, têtes de réseaux, syndicalistes,... avec porte-parolat collectif ,etc...
3/ A partir de Septembre/Octobre début de campagne. Les autres forces seront toujours les bienvenues mais la trajectoire sera déjà tracée en grande partie en comité de liaison en juin.
4/ Législatives : désignations à partir des comités locaux et non pas nationalement. Echéance : Décembre 2016.
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Le 6 avril 2016 à 11:41, François Calaret a écrit :
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Philippe Marlière 6 avril 2016 12h56François CalaretAmicalementMais on peut quand même considérer que si, comme le précise la note envoyée par Rafik, ce serait un prétendu "refus de consulter les collectifs locaux" qui a " conduit les camarades à cette déclaration publique" et donc aux initiatives qui ont suivi, que tout cela repose sur un quiproquo assez regrettable.Il sera donc tout à fait possible aux camarades qui ont produit cette contribution d'y présenter leur démarche.Après un travail sur le calendrier, cette journée a été fixée par l'EAN de lundi dernier au samedi 30 avril. Des informations plus précises seront envoyées dans un "Courrier aux collectifs" à venir aujourd'hui ou demain.Concernant les propositions qui seront soumises aux débats des collectifs locaux, il a été décidé par le CN des 19 et 20 mars d'organiser (comme indiqué dans le "Courrier aux collectifs" du 25 mars) une réunion de travail associant l'EAN et les collectifs locaux qui souhaitent y participer pour définir ces propositions, et éventuellement les "options" pour reprendre le terme employé dans la note.La question de notre démarche et de notre orientation pour 2017 sera évidemment à l'ordre du jour de l'AG des 12 et 13 juin. C'est mentionné explicitement en conclusion de la déclaration politique adoptée au CN.BonjourSans me prononcer sur le contenu de la démarche initiée par les camarades, à la lecture de "la note pour éclairer notre démarche", il y a manifestement une incompréhension sur ce qui a été décidé au CN des 19 et 20 mars, qui devrait pouvoir être surmontée.Bonjour,
Je salue la démarche explicative des camarades qui ont décidé de soutenir la candidature de JLM. C’est une esquisse d’argumentation dans le fond que je trouve utile.
Comme vous les savez ou l’avez deviné, je suis radicalement opposé à ce qu’Ensemble ! soutienne JLM en 2017. J’ai, avec vous, soutenu sa candidature en 2012. Mais les deux élections ne sont pas comparables : le contexte politique et social, les forces partisanes en présence et JLM lui-même ont changé. Il est donc compréhensible que mon opinion ait également évolué. Pour ce dernier point, ce ne sont pas tant les idées de JLM qui ont changé que son état d’esprit et la manière dont il aborde l’élection : en 2012, relativement inconnu du public, il avait, bon gré mal gré, mené une campagne plutôt collective et de gauche. En 2017, il se présente seul, avec un programme et une stratégie décidée par lui seul et – il l’a déjà annoncé – non négociable. Il n’est plus question d’une campagne collective, mais d’un ralliement à sa personne.
Mon opposition est radicale car je suis en désaccord avec la stratégie (ceci inclut les questions de forme et d’expression dans les médias), nombre de désaccords politiques importants (questions géopolitiques, antiracisme, laïcité, décentralisation, langues régionales, féminisme, rapport au pouvoir et à l’autorité, etc.) et personnels (je ne crois pas que sa candidature soit d’un type « nouveau » et se mette au service du « peuple » ; je pense au contraire que c’est, en dépit des apparences, une candidature très « old politics »)). Bref, cette candidature (qui devrait faire un score médiocre étant donnée la dispersion des voix à gauche et la saturation du créneau souverainiste qu’il entend occuper) serait une énorme régression politique pour notre gauche.
Il faut prendre acte de nos divergences sur ce point et en débattre le plus calmement et respectueusement possible (NB : les partisans de JLM m’abreuvent d’insultes toutes les fois où je poste un texte qui ébauche une critique de ses positions, alors que mes messages sont toujours exempts de remarques blessantes et personnelles). Pour ma part, je voudrais informer et débattre, et convaincre les camarades de mon point de vue sur la question.
À ce propos, je transmets un extrait verbatim d’un entretien récent de JLM qui a apporté son soutien à Laurence Rossignol. Il s’exprimait sur un sujet très important. Sa prise de position est donc d’une grande utilité pour aider à se faire une opinion.
Philippe
Jean-Luc Mélenchon : "Laurence Rossignol a commis une erreur quand elle a évoqué l'expression des nègres américains qui étaient pour l'esclavage. Ce n'est pas le bon exemple à donner car il y a des gens qui se sentent offensés. (...) Les hôtesses de l'air francaises n'ont pas à porter de foulard [en Iran]. Elles sont libres, elles appartiennent à un État laïque, et chez les autres c'est pareil. Donc les Français ne s'abaissent pas, ils ne sont pas à la disposition des moeurs étranges de tel ou tel endroit. Si par exemple, quelqu'un me disait quand vous allez dans un pays indien, vous devez vous mettre une plume sur la tête, et bien nous ne mettrons pas la plume sur la tête non plus (rire des journalistes). (...) Laurence Rossignol est exempte de tout racisme. (…) Ces débats sont passionnants, car il n'y a qu'en France qu'on a ces débats".
https://www.youtube.com/watch?v=S-vGyJjGEgk
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