• Rouge ViF ! Quelques réflexions.

     

    Rouge ViF !

     

    Quelques réflexions.

     

     

     

     

    Le désastre annoncé s’est bien produit : RN et LREM se disputent une scène politique politique réduite par l’abstention et la dispersion des votes.

     

     

    Le RN pèse encore lourd dans le débat public même s’il n’y a pas eu de vague brune ni en France, ni en Europe : pourtant ce poids va continuer de peser dans le sens de l’autoritarisme et de la xénophobie.

     

     

    Le RN va encore continuer à jouer le rôle de l’idiot utile pour Macron. Parce qu’il fait peur, il permet à ce dernier de se présenter en rempart de la démocratie : reconnaissons le, ce système fonctionne et Macron peut retirer de ces élections une certaine légitimité.

     

    Il a résisté à la fois aux Gilets jaunes et à la vague brune.

     

    En réduisant LR à pas grand chose, il élimine une alternative possible et aggrave la crise de la droite classique.

     

     

    Il faudra bien un jour analyser le macronisme, et les possibilités et les contradiction de ce bloc bourgeois nouveau.

     

     

    La gauche est devenue inaudible : les électeur-trice- s ont sanctionné lourdement les listes qui se présentaient en ordre dispersé et enfermées dans une concurrence et le débat franco-français.

     

    Bien sût la FI a subi les choc le plus rude mais le PC a été dans l’incapacité d’offrir un autre choix.

     

     

    Bien sur, le refus de l’unité est à la base du rejet des électeur-trice-s,  mais il ne s’agit pas seulement de cela.

     

     

    Jadot et EELV ont été les premiers diviseurs et ils sont plutôt récompensés.

     

    Jadot a donné des perspectives (discutables) autour du rôle du groupe vert européen qui pouvait peser pour améliorer la politique européennes en matière d’écologie : ces perspectives entraient en résonance avec les mobilisations.

     

    Je ne suis pas sur que ceci résiste aux choix que devront faire les verts dans le parlement, aux compromis avec d’autres forces et aux résultats de ces compromis, l’exemple de Hulot n’est pas de bonne augure.

     

     

    La FI et le PC ont continué à faire comme si la crise de la représentation politique n’existait pas : ils ont pensé qu’un programme suffisait, que les « gens «  s’y reconnaîtraient et leur délégueraient le soin d’agir pour eux.

     

     

    Le débat sur l’Europe a été esquivé sans doute sur l’effet de la surestimation du niveau national et l’incapacité à construire un nouvel internationalisme pour mener des luttes transnationales en Europe.

     

     

    De plus la FI s’est piégée dans une tactique absurde de référendum anti-Macron qui a profité au RN, faute d'une alternative  radicale  de changement de société.

     

     

    Je me félicite qu’aujourd’hui même celles et ceux qui prônaient le vote utile – ce produit de l’électoralisme de la 5ème - en appellent à un sursaut à gauche et à retrouver le chemin de l’unité.

     

    Mais ceci ne suffit pas.

     

    Nous ne pouvons nous dispenser de mener ensemble un débat de stratégie, de confronter nos positions dans un cadre commun pour répondre aux questions que l’évolution du capitalisme, des luttes de classes et de l’urgence écologique nous posent.

     


    C’est ce que nous disons dans le texte " pour l'ouverture d'un débat stratégique" : il y a urgence à penser une alternative au capitalisme.

     

     

    A la fois un projet de société autre et les moyens d'y parvenir,

     

    pour donner sens et créer de l'espoir dans les luttes présentes.

     

     

    EA !


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