• Démographie.

    En 2021, le nombre de naissances en Bretagne a augmenté

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  • Covid19 au 7 janvier 2022

    en un seul graphique

     


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  • Présidentielle :

    12 militants entament une grève de la faim

    pour "l'union à gauche"

    Parmi ces militants figurent l'eurodéputé Pierre Larrouturou et la fille de Stéphane Hessel. Ils exhortent les candidats de gauche à participer à la "Primaire populaire".

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  • Vendredi 07 Janvier 2022

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  • Rouge ViF !

    "Ce qui nous emmerde à l'hôpital...

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  • Jeudi 06 Janvier 2022

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  • Passe vaccinal :

    les députés LaREM bien « emmerdés » par le président

     

    Jeudi 6 Janvier 2022
     

    [Mis à jour le 6 janvier]

    L’examen du texte sur le passe vaccinal a tourné au psychodrame politique à l’Assemblée nationale.

    Les propos du chef de l’État ont choqué les élus, qui ont exigé des excuses de Jean Castex.

    Ce jeudi matin, les députés se sont prononcés pour la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal par 214 voix pour, contre 93 voix contre.

     

    Il y avait plus de suspensions mercredi dans l’hémicycle que dans un magasin de luminaires.

    Une première suspension – de séance – après une minute.

    Puis une autre.

    Puis une autre.

    Puis… un vote public des députés pour que les débats débutent enfin, comme le gouvernement et la majorité le souhaitaient.

    Ambiance surréaliste à l’Assemblée donc, qui examinait le texte sur le passe vaccinal.

     

    Déjà bien mal embarqué après que les députés de la majorité n’aient pas été assez nombreux lundi soir, l’examen du projet de loi visant au «renforcement des outils de gestion de la crise sanitaire » a tourné à la crise politique.

    Car mardi soir, l’entretien insultant donné par Emmanuel Macron au Parisien a bouleversé la donne.

    Et mercredi, l’Assemblée bruissait de l’utilisation par le gouvernement de l’arme atomique : le 49.3.

    Rumeur balayée par le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal :

    «La question ne se pose pas, puisque le texte est prêt avec une majorité parlementaire. »

     

    Les débats ont ainsi été âpres dans l’hémicycle :

    le député PCF Pierre Dharréville éreinte les propos « scandaleux, voire hallucinants » du président, qui révèlent à ses yeux «  le sous-texte du projet de loi et de la stratégie gouvernementale ». 

    Mais l’élu des Bouches-du-Rhône insiste sur un point :

    « Que le débat ne soit pas escamoté, comme c’était le cas lundi », car les députés communistes souhaitent « une véritable discussion » et ont «des propositions à faire pour amender le projet ».

    Le député FI Éric Coquerel regrette pour sa part que l’objectif de la loi « n’est pas de combattre le virus mais une partie des Français ».

    Dans une atmosphère de tension, les députés de la majorité – qui en off se disaient souvent bien « emmerdés » – se sont néanmoins succédé devant la presse pour tenter d’éteindre la mèche.

    « Ce qu’il a dit, c’est ce que disent 92 % des Français », avance Bruno Bonnell, un des piliers de LaREM, tandis que le chef du groupe LaREM, Christophe Castaner, passe au pas de course et sans un mot.

     

    Le chantage de Castaner

    Ce n’est certes pas lui que les députés de la majorité comme de l’opposition attendaient : toute la journée, les parlementaires ont demandé au premier ministre de venir s’expliquer sur les propos du chef de l’État – lequel n’est pas autorisé par la Constitution à venir à l’Assemblée nationale.

    Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a aussi exigé que Jean Castex vienne « s’expliquer sur le véritable ordre du jour et les intentions du gouvernement », estimant que les députés doivent savoir s’ils sont « ici pour amender un texte de loi pour emmerder les Français». 

    Et le groupe insoumis a rappelé que cette venue répond de plus à «l’application de la Constitution ».

    Sa présidente Mathilde Panot, estimant que les propos du président remettent en cause « toute la présentation du projet de loi » par le gouvernement, a demandé une suspension de séance jusqu’à l’arrivée de Jean Castex, qui répondait alors aux questions des sénateurs.

     

    Sa venue était également nécessaire afin de « savoir quels sont les objectifs recherchés par le gouvernement : trouver des réponses à la crise sanitaire ou bien cliver la société, et mettre au ban une partie de la population ? » a fait valoir le chef de file des députés PCF, André Chassaigne .

    Et d’invoquer néanmoins la volonté, en élu expérimenté, de « ne pas tomber dans le piège de la provocation du président ».

     

    Damien Abad, pour le groupe LR, a lui réclamé « la présence du premier ministre parce que les propos du président de la République sont indignes, irresponsables et méprisants ».

    Ce à quoi Christophe Castaner a finalement répondu par un chantage aux « 300 morts par jour » et un « refus du populisme ».

    Du côté du groupe PS, Valérie Rabault a exigé, comme d’autres, des excuses en bonne et due forme de la part du premier ministre.

     

    Puis Jean Castex est arrivé, enfin, avec trente minutes de retard.

    Il n’est pas venu faire amende honorable, mais affirmer que le texte «n’a d’autre but que de combattre la pandémie ».

    Sans oublier de s’en prendre aux différents groupes d’opposition et de souligner la « responsabilité des citoyens, qui n’est pas de contaminer les autres ».

    Tard dans la nuit, l’Assemblée devait adopter le texte.

    Les groupes communistes et insoumis ont annoncé leur intention de voter contre en raison de la méthode autoritaire choisie par le chef de l’État et du refus obstiné du gouvernement de parler des moyens alloués à l’hôpital public et de la levée des brevets.

     

    Pierre Dharréville s’est dit « affligé de voir la tournure de ces débats à cause de la division », exhortant le premier ministre et la majorité à «entendre les préoccupations ».

    Peine perdue.

    Quant aux « Républicains », dont une majorité souhaitent soutenir le texte, les positions restaient divisées avant l’arrivée du projet de loi au Sénat, où LR est majoritaire.

    Un Sénat qui a précisé qu’il débuterait l’examen du texte le 11 janvier, ce qui devrait rendre impossible l’entrée en vigueur du passe vaccinal le 15, comme le gouvernement le prévoyait.

     


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  • Covid. Emmanuel Macron, « irresponsable » en chef

    Jeudi 6 Janvier 2022
     

    (Mise à jour 7h00. Les députés se sont prononcés pour la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal par 214 voix pour ce jeudi matin, contre 93 voix contre).

    Le président déclare avoir « très envie d’emmerder » les « non-vaccinés», en plein débat explosif sur le passe vaccinal.

    Une stratégie du clivage électoraliste, au détriment de la politique sanitaire et de la citoyenneté.

     

    «L es non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder, et on va continuer de le faire jusqu’au bout. »

    Puis, un peu plus tard, à propos des antivax : 

    « Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen. »

    En prononçant ces mots, dans un entretien au Parisien publié en ligne mardi 4 janvier dans la soirée, le président de la République a pris le parti de verser du sel sur les plaies du pays, tout en déclenchant rien de moins qu’une crise politique et institutionnelle, en plein débat parlementaire sur le passe vaccinal.

     

    Le mea culpa sur les petites phrases qui ont émaillé le quinquennat aura donc fait long feu.

    « En guerre » contre le virus, Emmanuel Macron désigne désormais les non-vaccinés comme l’ennemi.

    Un cap est franchi dans le discours de stigmatisation et de culpabilisation.

    Le 14 décembre sur TF1, c’était pourtant le même Emmanuel Macron qui déclarait :

    « Dans certains de mes propos, j’ai blessé des gens. (…) On ne fait pas bouger les choses si on n’est pas pétri de respect pour les gens. »

    Pire, dans le même entretien au Parisien où il parle « d’emmerder les non-vaccinés », Emmanuel Macron déclare, à la question d’une étudiante réclamant le vote obligatoire :

    « Il faut réussir ensemble à bâtir de la confiance. Ce n’est pas quelque chose qui se décrète. »

    Schizophrénique.

     

    Quelques éléments de contexte.

    Le chef de l’État a accordé deux heures et quart d’entretien « face aux lecteurs » du Parisien, mardi 4 janvier dans la matinée.

    Ce n’est pas aux journalistes du quotidien qu’a répondu Emmanuel Macron mais à six citoyens français, dont une infirmière de 54 ans.

    C’est elle qui pose la question des non-vaccinés au président, lequel évoque en réponse une « minorité réfractaire » qu’on « réduit en l’emmerdant davantage ».

    À ce moment, le passe vaccinal n’a pas encore été voté puisque les débats ont été suspendus la veille à l’Assemblée nationale, ce qu’Emmanuel Macron n’ignore pas.

    Le Parisien confirme par ailleurs que l’article était prévu pour parution en kiosques mercredi 5 janvier au matin et dès mardi 4 au soir pour la version numérique.

    Les équipes du président, qui était « très à l’aise » au moment de prononcer cette phrase, ont pu relire l’entretien « par courtoisie », précise le quotidien francilien, mais « sans possibilité d’y apporter des changements ».

     

    Un mot d’ordre pour la majorité : le président « parle vrai »

    Il ne s’agit donc pas de propos exprimés à l’emporte-pièce, mais au contraire bien réfléchis.

    La majorité macroniste, chargée d’assurer le service après-vente, assume sa déclaration (tout en confiant, parfois, son embarras en off).

    Le mot d’ordre est répété en boucle par les porte-flingues de la Macronie, du député Thomas Mesnier à la ministre Agnès Pannier-Runacher : le président « parle vrai » et « il dit tout haut ce que beaucoup de Français pensent tout bas. »

    Comprendre : ce serait démagogique donc vertueux.

    Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, va même plus loin, évoquant « des propos très en deçà de la colère d’une très grande majorité des Français ».

     

    La sortie du président change la nature même du débat sanitaire, dénonce l’opposition.

    Le candidat communiste Fabien Roussel dénonce « des propos indignes et irresponsables » qui « ne doivent pas faire diversion sur les vrais problèmes qui se posent face à cette pandémie ».

    « Désormais, il ne s’agira plus d’être convaincu par la vaccination mais d’obéir à un homme qui veut vous emmerder », soupire le candidat France insoumise Jean-Luc Mélenchon, opposant au passe vaccinal, qui rappelle qu’en matière de vaccination l’OMS invite à « convaincre, pas contraindre ».

    « Les écologistes sont pour la vaccination. Les mots d’Emmanuel Macron utilisés envers les non-vaccinés confirment l’inutilité du passe vaccinal », juge pour sa part l’écologiste Yannick Jadot.

     

    La droite LR, pourtant prête à voter le passe sanitaire, en profite pour jouer la carte du duel Pécresse-Macron pour 2022.

    La candidate LR estime ainsi « être la seule à pouvoir mettre fin à ce quinquennat de mépris » :

    « Nous avons besoin de réparer le pays, de rassembler et d’aimer les Français. »

    Quiconque a suivi les débats de la primaire LR, marqués par une surenchère sur l’immigration, l’insécurité et le terrorisme, ne manquera pas d’en relever l’ironie.

    Le RN n’est pas en reste. « On insulte des gens qui ne sont pas hors la loi (car le vaccin n’est pas obligatoire – NDLR), c’est absurde ! » fait mine de s’étrangler le porte-parole de Marine Le Pen, Laurent Jacobelli, alors que son parti est expert quand il s’agit de stigmatiser, entre autres exemples, les femmes voilées.

     

    « Une manière de se dédouaner des conséquences de sa politique »

    Derrière l’émotion qu’elle a suscitée, quel sens donner à une sortie aussi indigne et outrancière du président ?

    Il ne s’agit pas, à l’évidence, d’accélérer la vaccination.

    On voit mal comment l’injure pourrait convaincre qui que ce soit parmi ceux qui doutent encore des bienfaits du vaccin, et a fortiori parmi les antivax radicaux.

    Au contraire, Emmanuel Macron donne du biscuit aux marchands de complots de tout poil qui, sans honte ni respect pour l’histoire, parlent «d’apartheid vaccinal ».

    En évoquant des « irresponsables » qui ne seraient plus des citoyens, le président nourrit ce type de discours.

    En cela, c’est une double faute morale et politique.

     

    Mais, pour Emmanuel Macron, l’enjeu est autre.

    Il cherche à faire des non-­vaccinés les seuls responsables de la pandémie.

    Et à réduire le débat sanitaire à la seule question du passe.

    « C’est une manière pour lui de se dédouaner des conséquences de sa politique de clochardisation de l’hôpital public, avec 17 500 lits supprimés depuis 2017 », complète le porte-parole du PCF, Ian Brossat.

    Évacuées, en outre, les questions des traitements, de la levée des brevets pour éviter l’apparition de nouveaux variants à l’étranger ou du manque de personnel hospitalier, lessivé par deux ans de crise.

     

    « Ce sont les propos d’un candidat qui cherche à cliver pour consolider son socle électoral », analyse quant à lui le patron du PS Olivier Faure.

    Dans l’entretien au Parisien, Emmanuel Macron confie « avoir envie » de se représenter, et confirme qu’il « n’y a pas de faux suspense ».

    Son discours correspond dès lors aussi à une certaine attente d’autorité et d’implacabilité de son électorat le plus radical et conservateur.

    Celui-là même qui soutenait, en 2018 puis 2019, la répression policière contre les gilets jaunes.

    Le 31 décembre, Emmanuel Macron déclarait déjà que « les devoirs valent avant les droits », une formule typique des discours réactionnaires.

    Ce faisant, le chef de l’État a réduit le débat sanitaire à un bas calcul électoral, quitte à miner la confiance dans l’action du gouvernement en matière de santé, y compris auprès de la population vaccinée.

    Faisant de lui le premier des irresponsables.


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  • Mercredi 05 Janvier 2022

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  • «2022, voyage au centre de l’abstention»:

    Libé donne la parole à ceux qui ne veulent plus voter

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    2022, voyage au centre de l'abstention

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    «personne ne voit les choses comme nous»

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