• [Où est Steve ?] #JusticepourSteve[2]

    Où est Steve ?
    #JusticePourSteve. [2]
     
    Disparu à Nantes, le samedi 22 juin 2019 vers 4h30 du matin.
    Le corps de Steve Maia Caniço a été retrouvé dans la Loire,
    le Lundi 29 juillet 2019 vers 18h00.

     

     
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     Infos à partir du Lundi 5 Août 2019
     
    (Précédemment
     
    Dossier Articles France Info >>>>>
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    Mercredi 25 Septembre 2019
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    Mort de Steve :

    "On entendait quelqu'un crier qu'il avait vu une personne se noyer",

    témoigne Jérémy dans "Complément d'enquête"

    Le soir de la Fête de la musique, Steve Maia Caniço a disparu avant que son corps soit retrouvé dans la Loire. Cette nuit-là, au moins sept personnes sont tombées dans le fleuve après une charge de police. Jérémy en faisait partie. Il rapporte dans "Complément d'enquête" ce qu'il a entendu, alors qu'il s'accrochait à un cordage en attendant les secours.

    France Info >>>>>

     
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    Lundi 16 Septembre 2019
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    Nantes. Justice pour Steve !

    La police a « manqué de discernement »

    L'Humanité Abonnés >>>>>

     
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    Dimanche 15 Septembre 2019
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    Suite  à la publication

    du rapport de « l'Inspection Générale de l'Administration,

    voici le communiqué du collectif citoyen "Justice pour Steve"

     

    « Nous sommes en colère.

     

    Une charge policière délirante sur une foule de jeunes danseurs devient dans la bouche du ministre Castaner une «intervention légitime » dont « les modalités n’étaient pas adaptées », décidée par un commissaire qui a juste « manqué de discernement ».

    Un quai inondé de gaz lacrymogène, des tirs de grenades, des coups de matraque – tout ça parce que la musique n’aurait pas été coupée à l’heure ! - deviennent un simple « manque de discernement » qui vaut à son auteur, le commissaire Chassaing, tout au plus une mutation !

    De qui se moque Castaner ?

    Mais l’essentiel est sauf : le ministre et son préfet d’Harcourt sont mis hors de cause.


    Steve est mort non pas à cause d’une charge policière d’une violence inouïe, mais parce qu’il n’y avait pas de barrières sur le quai Wilson, parce qu’il y avait de la musique, parce qu’il n’aurait jamais dû venir danser un soir de fête de la musique.

    De qui se moque Castaner ?


    Le rapport de l’IGA est un non-événement qui ne sert qu’à disculper les responsables politiques de la violence policière, au plus haut niveau de l’État.

     

    L’intervention cette après-midi du ministre Castaner est frappée de cynisme.

    Son seul objectif, derrière le masque de la compassion pour la famille de Steve, est de dégonfler ce qui ressemble de plus en plus à une affaire d’État, un SteveGate.

    Nous n’oublions pas que le Premier ministre a menti lorsqu’il a affirmé qu’il n’y a pas de lien entre l’intervention de la police et la disparition de Steve.

     

    Le message du ministre est clair : la police peut continuer ses violences contre les jeunes, contre les manifestants, contre tout ce qui dérange la politique du pouvoir ; sa violence est « légitime ».


    Le collectif dénonce les violences policières et continuera à le faire.

    Nous espérons que l’enquête judiciaire ne sera pas entachée de pressions gouvernementales.

     
     
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    Samedi 14 Septembre 2019
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    "C’est un rapport mi-chèvre mi-chou, savant mélange de sévérité à l’égard des policiers de terrain et d’indulgence vis-à-vis de la chaîne de commandement…"

    Steve : un rapport qui charge les policiers, pas la préfecture

    Libération >>>>>

     
     
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    Vendredi 13 Septembre 2019
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    "Il faut sauver le soldat Castaner..."

    Mort de Steve Maia Caniço :

    l'avocate des 89 plaignants regrette le manque de précisions

    de Christophe Castaner sur l'intervention policière

    Les parents de l'animateur périscolaire de 24 ans se disent soulagés par le rapport de l'IGA d'après leur avocate. Mais Marianne Rostan, l'avocate des 89 plaignants aurait aimé que ce rapport revienne davantage sur les conditions d'intervention de la police.

    France Info >>>>>

    Mort de Steve à Nantes : le commissaire en charge des opérations sera muté, annonce Castaner

    Ouest-France >>>>>

    Rapport de l'IGA >>>>>

    Mort de Steve Maia Caniço : l'intégralité du discours de Christophe Castaner présentant les conclusions de l'Inspection générale de l'administration

    Christophe Castaner a tenu une conférence de presse, vendredi. Le commissaire chargé de l'intervention policière controversée à Nantes le soir de la Fête de la musique a "manqué de discernement", selon les auteurs du rapport.

    France Info >>>>>

     

     
    "L'art de se renvoyer la patate chaude..."
     
    Rapport de l'IGA...

    Mort de Steve.

    Le rapport ne conclut pas à « une faute de la Ville et du préfet »

    Selon nos informations, les résultats de l’enquête de l’Inspection générale de l’administration (IGA) au sujet de la mort de Steve lors de la Fëte de la musique à Nantes, ne pointe pas la faute de la Ville de Nantes et du préfet. Seulement « un manque d’anticipation ». Qui, alors, est responsable ?

    Ouest-France >>>>>

     
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    Jeudi 12 Septembre 2019
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    Au fait...
    A-t-on retrouvé le téléphone de Steve ?
     
     
    Mort de Steve Maia Caniço :
    3 questions sur le "bornage" de son téléphone
    au moment de l'intervention policière

    Le portable du jeune homme, mort lors de la fête de la musique à Nantes, a envoyé un signal à 4h33, quelques minutes après le début de l'intervention policière.


    France Info >>>>>

     
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    Mercredi 11 Septembre 2019
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    David Dufresne
     
     Allo Place Beauvau - c'est pour un signalement Justice Pour Steve -  si on en croit le canard enchainé, le rapport de l'igpn s'est borné à ne pas tout dire. 
     
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    Mardi 10 Septembre 2019
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    Mort de Steve Maia Caniço :

    son téléphone "bornait"

    au moment de l'intervention policière

    Dans son rapport daté de juillet, l’IGPN avait pour sa part évoqué un bornage du téléphone de Steve une heure avant l'intervention policière sur l'île de Nantes.

    France Info >>>>>

    Ouest-France >>>>>

    Le Figaro >>>>>

     

    Selon l’enquête judiciaire, le portable de Steve Maia Caniço « bornait au moment de l’intervention policière »

    Jusqu’à présent, l’IGPN faisait valoir que le téléphone du jeune homme avait borné pour la dernière fois à proximité de la fête plus d’une heure avant l’intervention des forces de l’ordre.

    Le Monde >>>>>

     
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    Mardi 3 Septembre 2019
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    Nantes Les conclusions du rapport de l’IGA sur la mort de Steve repoussées
     
    Mardi, 3 Septembre, 2019
    Audrey Loussouarn

     Les résultats de l’enquête, plus fouillée que celle de l’IGPN, tomberont finalement « au plus tard au 15 septembre », a annoncé hier le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nunez.

    L'Humanité Abonnés >>>>>

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    Samedi 31 Août 2019
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    Treillières

    200 personnes rassemblées pour une marche blanche

    dans le village de Steve Maia Caniço, près de Nantes

    Le corps du jeune homme a été retrouvé fin juillet dans la Loire, un mois après une soirée techno à laquelle il participait et qui s’est terminée par une violente intervention policière.

    Le Monde >>>>>

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    Vendredi 30 Août 2019
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    Mort de Steve.

    La demande de dépaysement de l’enquête étudiée

    à partir de mercredi

    La demande de dépaysement de l’enquête sur la mort de Steve Maia Caniço à Nantes sera examinée mercredi 4 septembre par la chambre criminelle de la Cour de cassation. Elle se prononcera dans un délai de huit jours maximum.

    Ouest-france >>>>>

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    Mercredi 14 Août 2019
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    #JusticePourSteve : 148 témoignages accablants pour la police

    Le JDD a publié dimanche 148 témoignages recueillis par Média’Sons. Les participants à la soirée décrivent une police ultra-violente, refusant d’aider les personnes tombées dans l’eau et provoquant sciemment les fêtards en usant de flashballs, de grenades et même de tasers.

    Révolution Permanente >>>>>

     

    Journal du Dimanche : 

    « EXCLUSIF. Steve : le JDD a eu accès à 148 témoignages sur l'opération policière controversée


    Le soir de la Fête de la musique à Nantes, Steve Maia Caniço a perdu la vie à la suite d’une opération policière controversée.

    Si le rapport de l’IGPN nie les conséquences de la charge des forces de l’ordre, voire son existence même, le JDD a eu accès à 148 témoignages recueillis par l’association locale Média’Son qui apportent une autre vision de la fin de soirée. Peu déclarent connaître Steve Maia Caniço.

    Certains n'ont couché que quelques mots, rageurs ou douloureux.

    D'autres se sont plus longuement épanchés.

    Beaucoup, précis et méticuleux, décrivent une nuit de confusion et de grande brutalité.


    Violence et stupeur.

    Cette nuit du 21 juin, pour la Fête de la ­musique à Nantes, Sébastien s'est vu mourir noyé. Ce soir-là, ce peintre en bâtiment de 32 ans se laisse convaincre par un ami d'aller écouter la musique des sound sytems électros et technos installés sur le quai Wilson comme chaque année.

    "C'était sympa, j'ai rencontré des gens pas vus depuis longtemps, raconte-t-il. On s'est assis pour discuter."

    Sans garde-corps à ce niveau des berges, la Loire est laissée à bonne distance. Tout le monde le sait, ­Sébastien craint l'eau : il ne sait pas nager. Mais, à cet instant, il n'y songe pas.

    Les copains éclusent quelques bières, parlent du son "vraiment cool", de ce qu'ils deviennent, de l'anniversaire de la mère de Sébastien organisé le lendemain.

    "Et là ça a pété, on n'a rien compris. On s'est retrouvés dans un nuage de gaz, mes yeux se sont mis à brûler, des gens couraient dans tous le sens."

    « C'était une putain de bavure. Il faut porter plainte »

    Désorienté, le trentenaire perd ses amis. "J'ai eu deux peurs, se souvient-il. Tomber par terre et arriver esquinté aux 60 ans de ma mère ; ou tomber dans la Loire et me noyer."

    Les yeux clos, il avance à tâtons, dans la nuit, les cris et la lacrymo.

    "Sauf que je pars dans le mauvais sens. En fait, là où y avait moins de gaz, c'était vers la Loire."

    À "2 mètres" de l'eau, ses jambes butent sur un corps penché au-dessus du fleuve.

    À quatre pattes, un homme hurle qu'il y a des gens dans l'eau, qu'il faut les sortir de là. "Il était en train de les diriger, il m'a demandé de venir l'aider, souffle ­Sébastien. Mais moi je ne sais pas nager, j'avais un peu picolé."

    Terrifié, il recule doucement pour fuir la Loire et ses puissants courants, contre lesquels se débattent au moins trois personnes.

    "Je me suis senti lâche et inutile, murmure-t-il. J'étais seul. C'était le premier contact de ma vie avec la police. J'arrête pas d'y penser. Des amis m'ont rassuré, m'ont dit que si j'avais marché un peu plus vite je tombais dans l'eau. C'était une putain de bavure. Il faut porter plainte. Mais j'ai même pas pensé à Steve, je ne connaissais pas l'histoire.


    "Je me suis juste senti en danger."


    Quatre-vingt-neuf personnes ont porté plainte Pour cette Fête de la musique, une dizaine de sound systems étaient autorisés à cracher leurs basses sur le quai Wilson jusqu'à 4 heures du matin.

    Tous se sont pliés à l'horaire, sauf le dixième, le plus à l'ouest, tout près d'un bâtiment surnommé "le Bunker".

    Un peu après l'heure dite, il a osé une dernière chanson.

    D'après le rapport administratif de l'IGPN*, qui nie les conséquences de la charge policière, voire son existence même, et grâce aux différents témoignages recueillis puis aux vidéos révélées par Libération et Nantes révoltée, on estime que l'opération policière a débuté vers 4h30 pour se terminer à 4h52.

    Durant cette petite demi-heure, 33 grenades lacrymogènes, 10 de désencerclement et 12 tirs de lanceurs de balles de défense (LBD) sont lâchés sur la foule.

    Une dizaine de fêtards au moins tombent à l'eau.

    Le corps de Steve Maia Caniço, disparu cette nuit-là, sera retrouvé dans la Loire plus d'un mois après.

    Au lendemain de cette funeste soirée, l'association locale Média'Son, qui joue les intermédiaires entre les autorités et les organisateurs de free-parties du coin, a lancé un appel à témoignages.

    Elle en a recueilli 148, livrés par autant de personnes présentes ce soir-là.

    Quatre-vingt-neuf d'entre eux, dont Sébastien, ont déposé une plainte collective le 3 juillet pour "mise en danger de la vie d'autrui et violences volontaires par personnes dépositaires de l'autorité publique".

    Le JDD a eu accès en exclusivité à l'ensemble de ces témoignages écrits la semaine du 23 juin, et rencontré plusieurs de leurs auteurs.

    Une trentaine de pages noircies de récits personnels, bruts, à chaud.

    Peu déclarent connaître Steve Maia Caniço.

    Certains n'ont couché que quelques mots, rageurs ou douloureux. D'autres se sont plus longuement épanchés.

    Beaucoup, précis et méticuleux, décrivent une nuit de confusion et de grande brutalité.


    Pas de haine contre les policiers


    Les plaignants ont entre 17 et 34 ans. Hommes ou femmes, lycéens, étudiants ou travailleurs, ils ont subi un choc qui n'a guère été pris en compte depuis.

    L'habituelle "cellule psychologique", dégainée par les pouvoirs publics à chaque événement traumatisant ou presque, n'a même pas été évoquée à Nantes.

    Pourtant, ce sont plusieurs centaines de personnes simplement venues faire la fête sur les bords de Loire, loin des logements, là où les pulsations de basses ne dérangent pas, qui ont été gazées en pleine nuit.

    À la lecture des témoignages, on note qu'aucun d'entre eux n'exprime de haine contre les policiers, ni d'opinion politique.

    Pas une insulte n'est proférée.

    Seules cinq personnes parlent de "flics" ; les autres préfèrent les termes de "policiers", "forces de l'ordre" ou "CRS".

    "Leur rôle est d'assurer la sécurité, non d'orchestrer le chaos", écrit un premier.

    "Ils ont tout gâché au lieu de communiquer", commente un deuxième.


    « Et là, sans sommation, des gaz partout. À la fois d'au-dessous et d'au-dessus »


    Parmi les 148 témoins, tous ceux qui reviennent sur le début de la charge soulignent qu'à aucun moment ils n'ont entendu la police prévenir qui que ce soit avant que les grenades lacrymogènes ne s'abattent au milieu de la foule réunie sur le quai.

    "La musique est coupée un court instant, le public proteste gentiment, comme ça se fait à tout concert. Puis un petit Bérurier Noir [groupe de rock alternatif des années 1980] se fait entendre, sur une tonalité très basse, raconte l'un d'entre eux, qui situe son récit vers 4h15.

    Et là, sans sommation, des gaz partout.

    À la fois d'au-dessous et d'au-dessus."

    Dix minutes après, un DJ occupé à ranger le matériel du sound system voisin rapporte comment, alors qu'il sort de son camion avec des amis, les forces de l'ordre les ont "bombard[és]".


    "Les gens ont commencé à courir dans tous les sens, raconte un autre.

    J'imagine qu'ils ne comprenaient pas plus que nous ce qui était en train de se passer.

    Je précise que j'ai vu des projectiles envoyés sur les forces de l'ordre.

    Mais bien après leur intervention musclée."

    Tous décrivent alors "une scène de panique", des gens "affolés", "perdus", "terrifiés".


    Nuage chimique quai Wilson


    Très vite, le vent d'effroi et de ­lacrymogène gagne l'est du quai, là où les enceintes sont éteintes depuis une bonne vingtaine de minutes.

    Un garçon est en train d'aider la protection civile, venue secourir "une personne en état d'ébriété et inconsciente" :

    "On s'est fait gazer et nous avons dû nous-mêmes transporter le jeune homme dans le camion de la protection civile alors que le gaz nous brûlait la gorge. C'était irrationnel et dangereux."


    À partir de là, le nuage chimique a déjà recouvert le quai Wilson.

    Selon le rapport controversé de l'IGPN, il est 4h37.

    Soit l'heure, d'après la police des polices, de la première salve de grenades lacrymogènes. Mais, au vu des vidéos amateur tournées sur place, il semble plutôt qu'il soit au plus tard 4 h 32, ­version confirmée par les témoignages consultés par le JDD.

    Selon ces derniers, la police ­commence à "charger depuis la route [en amont du fleuve] vers le quai, laissant comme seule échappatoire la Loire", comme s'ils étaient « du bétail".

    "Je me suis fait violemment repousser par les forces de l'ordre en direction de la Loire, affirme un participant présent du côté du Bunker.

    Je me suis aussi fait tirer dessus avec des ­ grenades de ­désencerclement directement dans les pieds et me suis fait traiter de “sale gaucho”.

    " Plusieurs personnes écrivent avoir vomi sous l'effet des gaz et les témoignages d'yeux, gorges et bronches brûlés sont légion.


     « Je me suis réveillé dans la lacrymo. Sans savoir par où partir, déstabilisé, seul »


    D'autres récits effarants, situés dans le même intervalle de temps, semblent confirmer la dangerosité de l'opération policière.

    La fête bat son plein depuis 15 heures de l'après-midi. Cela fait donc, pour les plus motivés, près de neuf heures de "teuf", la tête dans les caissons de basses.

    À 4h30, corps et esprits, enivrés ou non, sont exténués.

    Aux abords du Bunker "au moment du conflit", un jeune homme explique que "des personnes dormaient encore sur le quai", que "certains se sont réveillés en panique et ont couru dans le nuage de lacrymogène sans savoir où aller".

    Depuis des semaines, les proches de Steve assurent qu'ils ont laissé leur copain fatigué dormir près du sound system d'où est parti l'assaut.

    Ils sont persuadés qu'il a ainsi été surpris par les gaz dans son sommeil puis a chuté dans le fleuve.

    "Je me suis réveillé dans la lacrymo, écrit un fêtard. Sans savoir par où partir, déstabilisé, seul."

    Vingt minutes dans la Loire

     "C'est au moment où le nuage nous a envahis qu'on a vu des gens tomber dans la Loire", déclare une jeune fille, la voix tremblante.

    "C'était le gros bordel, les flics qui passent en plein milieu de la piste de danse en te dévisageant, c'est incroyable, renchérit un autre. Là, j'ai vu des gens tomber dans l'eau."

    Parmi les 89 plaignants, deux ont chuté dans la Loire.

    L'un, fuyant les gaz lacrymogènes, perd l'équilibre et se fait emporter par le courant.

    Plus loin, il réussit à s'accrocher à une corde fixée au quai.

    À cet instant, l'autre tombe à la renverse et, dans sa chute, se luxe l'épaule.

    Le premier voyant le second se débattre dans l'eau sans parvenir à nager le saisit par le col pour l'aider à se maintenir.

    Ils passeront une vingtaine de minutes dans la Loire avant d'être secourus.


    Dix-huit des 148 ­témoins soutiennent avoir vu des gens tomber dans le fleuve.

    Aux alentours de 4h40, une femme prise dans les gaz s'approche du bord pour mieux respirer.

    "Soudain, j'aperçois une personne dans la Loire, elle avait du mal à nager et s'éloignait de la berge, expose-t-elle.

    Avec un petit groupe de personnes, nous lui parlions afin qu'elle reste éveillée et nous lui éclairions la berge pour qu'elle s'en approche.

    " Les pompiers, sur un bateau à proximité, sont prévenus.

    Mais elle conclut, inquiète : "Je n'ai pas pu voir dans ce chaos et cette confusion si la personne avait été repêchée…"


     « Quand on est allés voir la police pour leur dire qu'il y avait des gens à l'eau, on s'est fait envoyer balader »


     Certains jurent avoir appelé les forces de l'ordre à la rescousse.

    "Quand on est allés voir la police pour leur dire qu'il y avait des gens à l'eau, on s'est fait envoyer balader : 'Cassez-vous ou on vous embarque!'", s'étrangle un témoin.

    Un autre, rencontré par le JDD, précise son souvenir. "On était une dizaine près de l'eau, on suivait un mec qui se débattait dans la flotte, relate-t-il. On est allés voir les flics pour qu'ils nous aident, ils ont répondu texto : 'C'est pas notre boulot, c'est celui des pompiers.'"

    Un troisième explique pour sa part avoir vu quelqu'un "prévenir les CRS qu'une personne était tombée à l'eau".

    Selon lui, ces derniers sont "venus avec des lampes de poche l'espace de dix secondes. Ils n'étaient même pas au bon endroit et ils sont repartis sans rien faire, vers leur fourgon."


     "À partir de là, il faut imaginer des centaines de personnes qui hurlent en courant dans tous les sens, des bruits de 'plouf' dans l'eau, du gaz partout, des détonations de grenades, des flics qui frappent des gens, égrène au téléphone l'un des 89 plaignants, encore choqué. C'était le chaos."

    Un témoin, rencontré depuis à Nantes, confesse sans finasser : "On est tous pompettes, on est contents d'être là et les gars nous chargent pour une putain de dernière musique. Alors, ouais, les plus énervés, comme moi, on a foncé. Je le cache pas, on a lancé des bouteilles."

    Dix policiers porteront d'ailleurs plainte pour ces violences.


     « Deux tireurs visaient la tête des gens avec leur LBD »


     L'organisateur d'un sound system placé à 100 mètres du Bunker sent la tension monter.

    Il traverse les gaz pour exhorter les fêtards qui lancent les projectiles contre les forces de l'ordre à tout arrêter.

    C'est la police qui lui répond finalement, d'un coup de matraque.

    De son côté, une jeune fille raconte avoir été heurtée par le bouclier d'un CRS, qui lui a cassé une dent.

    Des témoignages évoquent des tirs de LBD.

    "Deux tireurs visaient la tête des gens avec leur LBD, précise l'un d'eux. Ils visaient des personnes qui étaient acculées face à la Loire."


     Au moment de coucher son récit sur le papier, un participant n'en revient toujours pas.

    "C'est encore douloureux dans mon esprit, j'ai vu des attaques violentes et gratuites dans ma vie, mais celle-ci était parfaitement infondée, écrit-il. Des matraques sur des gamins en tee-shirt, c'était terrifiant d'incompréhension, surréaliste. “Disproportionné” n'est même pas le terme adéquat."


     Provocations et coups de matraque


    Un "teufeur" se retrouve près des rochers qui séparent la route du quai longeant le fleuve.

    Il reçoit ce qu'il ­décrit comme "un coup de Taser dans le dos".

    Selon lui, ce n'est pas pour le faire partir mais pour le provoquer : lorsqu'il se retourne, l'homme en uniforme, pistolet à impulsions électriques dans la main, lui lance : "Vas-y, viens, vas-y!"

    "Il m'a incité à lui rentrer dedans", croit-il.

    Il préfère battre en retraite et aider une personne à terre. Un policier lui assène alors un coup de matraque qu'il esquive en sautant dans les rochers.


    Résultat : cheville brisée, certificat à l'appui.

    Il a indiqué à l'avocate des 89, Marianne Rostan, qu'il comptait porter plainte cette semaine.

    Plâtré depuis un mois, il n'a pas encore eu l'occasion de le faire.

    Cela porterait à 90 le nombre des plaignants figurant à la procédure.

    Parmi eux se trouve un lycéen de 17 ans.

    D'abord gazé au spray lacrymogène, il a reçu des coups de matraque sur la main, lui fracturant l'index droit et lui valant vingt et un jours d'ITT.


     "J'avais du sang partout sur le crâne et j'étais à moitié sonné"


     L'un des récits les plus violents concerne ce jeune plaignant qui parle du moment où il s'extirpe du nuage de gaz.

    Lui ne se retrouve pas devant la Loire mais face à une rangée de policiers casqués.

    "Un CRS m'a mis un coup de matraque sur le dessus du crâne, je suis tombé par terre et ai reçu plusieurs coups", détaille-t‑il, assurant que c'est lui, le garçon frappé au sol qu'on aperçoit sur l'une des vidéos amateur.

    Le jeune homme réussit finalement à se relever.

    Rebelote et coup de bouclier.

    De sa fuite, il n'a "pas vraiment de souvenirs", sinon que ses amis se sont occupés de lui.

    "J'avais du sang partout sur le crâne et j'étais à moitié sonné", retrace-t-il.


    Alors que la situation se calme, un peu avant 5 heures, "sur le chemin du retour" un "teufeur" demande à un CRS "quelles sont les raisons" de l'intervention.

    Pas de réponse.

    Le jeune homme s'aventure à renouveler sa question.

    Spray de lacrymogène dans un œil, "à moins de 30 centimètres".

    Désorienté, il s'assoit un instant.

    "Un CRS me dit alors de dégager de là. Mais je ne le vois pas, il me pousse. J'ouvre les yeux, il me gaze (par chance) l'autre œil."

    Bousculé, il reçoit en prime un coup de matraque.

    Un ami venu le chercher en prend un derrière le genou.

    "Le lendemain, visage complètement brûlé et très douloureux pendant plusieurs jours, déplore-t-il. Pas très présentable pour aller travailler."

     

     

    Un jeune résume le sentiment général.

    "On était juste des objets à défoncer."


    Un dernier témoignage interpelle tout particulièrement.

    C'est celui d'une DJ qui, vers 4h30, avec son collectif, ­s'apprête à ranger son matériel.

    Elle est positionnée de l'autre côté du ­Bunker.

    "Les forces de l'ordre et la foule se dirigeaient littéralement sur nous", rapporte-t-elle.

    Une situation qu'elle juge "complètement incompréhensible" :

    "Quelques minutes avant la fin de la soirée, la police elle-même est venue nous féliciter pour le bon déroulement de la soirée."


     * Également chargée de l'enquête judiciaire.

     

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    [Où est Steve ?] #JusticePourSteve.

    [Où est Steve ?] #JusticePourSteve.

     

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    Dimanche 11 Août 2019
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    Steve : le JDD a eu accès à 148 témoignages

    sur l'opération policière controversée

      23h40 , le 10 août 2019
    • Par
    • Pierre Bafoil

    Le JDD a eu accès en exclusivité aux témoignages des plaignants après l'opération policière controversée du 21 juin, à l'issue de laquelle Steve Maia Caniço a disparu. Ces récits donnent la mesure, à travers les yeux des fêtards, de la violence qui s'est abattue au cœur de la nuit, pendant une demi-heure, sur le bord de la Loire.

    Le JDD Abonnés >>>>>

     

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    Samedi 10 Août 2019
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    Steve : hommage bouleversant lors de la marche blanche à Nantes

    Ouest-France >>>>>

     
     
    De la fête à l’affaire : retour sur la mort de Steve à Nantes

    Ouest-France >>>>>

     

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    "Avaient-ils besoin de tels moyens ?" :

    les lacrymogènes au cœur de la polémique

    sur la mort de Steve Maia Caniço

    Le soir de la Fête de la musique, trente-trois grenades lacrymogènes ont été tirées en vingt minutes. Une méthode justifiée selon l'IGPN, mais dont les témoins assurent qu'elle a contribué aux 14 chutes dans le fleuve recensées par les secours.

    France Info >>>>>

     

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    [Justice pour Steve -
    Lettre d’associations, syndicats
    et partis politiques Nantais
    au Premier Ministre,
    ministre de l'intérieur
    et préfet de Loire-Atlantique]
     
    À M. Édouard Philippe, Premier Ministre,
    57 rue de Varenne, 75700 Paris.
    À M. Christophe Castaner, Ministre de l’Intérieur,
    Place Beauvau, 75800 Paris.
    À M. Claude d’Harcourt, Préfet de Loire-Atlantique,
    6 quai Ceineray, 44000 Nantes
     
    Copie à Mme Johanna Rolland, Maire de Nantes,
    aux députés et sénateurs de Loire-Atlantique,
    aux médias locaux et nationaux,
     
    Objet : Justice pour Steve.
     
    Monsieur le Premier Ministre Edouard Philippe, Monsieur le ministre de l’intérieur Christophe Castaner, Monsieur le Préfet de Loire-Atlantique Claude d'Harcourt,
     
    Steve Maia Caniço, un jeune homme de 24 ans a perdu la vie lors de la fête de la musique à Nantes, le 21 juin. Il est tombé dans la Loire, comme 14 autres jeunes au moins, pour échapper à une charge policière. Lui n’est pas réapparu, et le 29 juillet son corps a été retrouvé.
     
    Le lendemain mardi 30 juillet, un rapport de l’IGPN (achevé depuis le 16 juillet) explique que le décès de Steve ne peut être mis en relation avec l’action de la police. Le même rapport met en cause la municipalité de Nantes et les organisateurs de l’événement. Cette argumentation fallacieuse nous paraît destinée à brouiller les pistes. En réalité, elle occulte la question fondamentale : pourquoi quelqu’un qui ne sait pas nager (comme, c’est le cas de Steve) se jetterait-il dans la Loire, si ce n’est pas à cause de la panique provoquée par les nuages de lacrymogènes ?
     
    Au-delà de cette incontournable question, d'autres interrogations surgissent :
    - Y avait-il un impératif à déployer une opération de maintien de l’ordre vers 4h30 du matin, le jour de la fête de la musique ?
    - L’intervention policière était-elle appropriée à un public de jeunes gens qui, à cette heure-là et compte tenu du caractère festif de l’événement, était très probablement dans un état de lucidité altéré?
    - Dans la nuit noire, aux abords du fleuve connu pour sa dangerosité, et dont le long des berges n'est pas sécurisé, était-il proportionné de diriger vers les jeunes près de 33 grenades lacrymogènes, dont l'usage réduit fortement, voire totalement, la visibilité ? De même, était-il raisonnable de recourir à l'utilisation de 10 grenades de désencerclement et de procéder à 12 tirs de lanceurs de balles de défense au risque de susciter - immanquablement - un mouvement de panique ?
    - Pourquoi y a-t-il-eu usage de la force, alors qu’en juin 2017, dans une situation semblable, les forces de l’ordre avaient choisi de se replier ?
     
    Ces divers éléments montrent que le maintien de l’ordre cette nuit-là fut totalement disproportionné. Or, les représentants de l’Etat, s’ils ont la responsabilité du maintien de l’ordre, ont aussi le devoir de l’adapter à la situation et de veiller à la sécurité. Ce ne fut malheureusement pas le cas.
     
    La mort de Steve et la réponse actuelle des autorités policières, refusant d’assumer leurs responsabilités, ne peut qu’inquiéter les citoyens et citoyennes de la métropole nantaise, tout particulièrement les jeunes et leurs familles. A l’heure actuelle, les pouvoirs publics ne leur donnent aucune réponse à la terrible question qu’ils et elles sont en droit de se poser : a-t-on encore le droit d’avoir des activités sur la place publique ? Ces dernières années à Nantes (et dans d’autres villes : rappelons-nous par exemple des blessures infligées à Geneviève Legay en mars dernier à Nice), les syndicalistes, les militants associatifs et politiques, les journalistes d’investigation, dernièrement les Gilets Jaunes, et plus largement, les citoyens, ont compris qu’il était difficile, voire périlleux, de manifester tranquillement à Nantes. Faudra-t-il désormais que les jeunes, aussi, aient peur de sortir, redoutant que le rétablissement de l'ordre prenne le pas sur leur sécurité ?
     
    Pour toutes ces raisons nous demandons la vérité et la justice pour Steve, une enquête loyale et sincère qui permette la reconnaissance des responsabilités de chacun. Les responsables de ces événements tragiques doivent être identifiés et sanctionnés. Pour l'heure, les citoyens, ont le sentiment que les forces de l'ordre peuvent agir en toute impunité. Ce n'est pas digne d'un Etat de droits.
     
    Dans l’attente de vraies réponses à nos questionnements, nous vous adressons, Messieurs les Ministres, Monsieur le Préfet, nos salutations citoyennes,
     
    Signataires membres du réseau Justice Sociale et Climatique 44  : Alternatiba Nantes, Attac 44, AVEC, CEMEA Nantes, UD CGT 44, EELV Nantes, Ensemble 44, Fakir, France Insoumise 44, Gauche Républicaine et Socialiste 44, Gauche démocratique et sociale 44, Génération.S Nantes, GIGNV, Jeunes Communistes 44, Jeunes Génération.S Nantes, Nos Causes Communes 44, PCF 44, Place Publique Nantes, UD Solidaires 44.

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    Vendredi 9 Août 2019
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    Nantes : une marche blanche en hommage à Steve samedi matin

    Une marche blanche en hommage à Steve Maia Caniço

    est organisée par ses proches ce samedi 10 août.

    Les obsèques du jeune homme de 24 ans ont été célébrées jeudi.

    France Info >>>>>

     

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    Jeudi 8 Août 2019
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    Affaire steve caniço.

    « La mission de la BAC déborde totalement »

    Jeudi, 8 Août, 2019
    Audrey Loussouarn

    Samedi, lors de la manifestation en hommage à Steve, un homme de 51 ans a été violemment interpellé par les agents de la BAC. Pour les Nantais, coutumiers de leurs pratiques appliquées lors des manifestations, c’est la « goutte d’eau ».

    L'Humanité Abonnés >>>>>

     

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    Mardi 6 Août 2019
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    Mort de Steve à Nantes.

    Les obsèques auront lieu ces jours-ci

    « dans la plus stricte intimité »

    Ouest-France >>>>>

     

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    Avocat et militant

    • 5 août 2019
    • Par Arié Alimi
    Supprimer. C’est le mot utilisé par le syndicat des commissaires de la Police Nationale (SCPN), s’agissant des avocats militants. La polémique est née.
     
     
     
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    Mort de Steve. L’IGPN minimise sa propre enquête et protège les policiers mis en cause

    Dans une interview pour défendre le résultat de l'enquête de l'IGPN, la directrice cherche à se dédouaner du résultat de leur enquête, tout en jouant la défense jusqu'au bout des policiers en service ce soir-là.

    Révolution permanente >>>>>

     

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    Lundi 5 Août 2019

     

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    “L’État a recours à des répertoires de violence qui montent en intensité jusqu’à ce qu’il ait réussi à écraser ou discipliner ce qui gêne les classes dominantes”

    Frustation La Revue >>>>>

     
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    Critiqués après les conclusions d’une enquête sur l’opération brutale menée le soir de la mort de Steve Caniço à Nantes,la directrice de l’Inspection générale de la police nationale, Brigitte Jullien, et le chef de l’unité de coordination des enquêtes, David Chantreux, répondent à nos questions.

    «On ne dit pas "circulez, y a rien à voir"» :

    entretien musclé avec les dirigeants de l'IGPN

    Libération >>>>>

     

    Mort de Steve Maia Caniço :

    critiquée après son rapport,

    la "police des polices" assure que l'enquête n'est pas terminée

    L'Inspection générale de la police nationale explique, dans un entretien à "Libération", continuer à travailler sur la mort de Steve Maia Caniço dans le cadre de la procédure judiciaire.

    France Info >>>>>

     
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    Hommage à steve. « On en est là : avoir peur de se recueillir »

    L'Humanité Abonnés >>>>>

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      Interdiction de manifester, rapport IGPN :

    le régime Macron veut cacher ses responsabilités !

    #JusticePourSteve

    PCRF >>>>>

    Agoravox >>>>>

     

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    Steve. La scandaleuse enquête IGPN sans aucun témoin

    Selon l’IGPN, « aucun lien » entre la présence des forces de l’ordre et la mort de Steve. Comment en sont-ils arrivés à cette conclusion ? Sans interroger aucun participant de la fête de la musique ! Alors que les témoignages accablants affluent, le gouvernement ne pourra pas faire l’autruche indéfiniment.

    Révolution Permanente >>>>>

     

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    " Le rapport de l’inspection générale de la police nationale (IGPN), dont une synthèse de dix pages a été rendue publique mardi, à la demande du premier ministre, Edouard Philippe, n’apporte ni explication définitive ni réelle nouveauté par rapport aux révélations de la presse depuis cinq semaines.

    Il tend en définitive davantage à exonérer les fonctionnaires de toute responsabilité. "

     

    Mort de Steve Maia Caniço à Nantes :

    ce que dit le rapport de l’IGPN

    « Aucune des personnes repêchées n’avait déclaré avoir été poussée par l’action de la police à se jeter à l’eau », affirme la synthèse rendue publique mardi, sans que soit pour autant publié un seul de ces témoignages.

    Le Monde 30 juillet 2019

    L’IGPN n’a pas « établi de lien entre l’intervention de la police et la disparition » de Steve Maia Caniço, annonce Edouard Philippe

    « Le déroulement de cette soirée reste confus », a dit le premier ministre, citant un rapport de l’IGPN.

    Le monde 30 juillet 2019 >>>>>

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    Où est Steve ?
    #JusticePourSteve. 
     
    Précédemment >>>>>
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